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 MARIANO PUERTA...

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arabem
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MessageSujet: MARIANO PUERTA...   MARIANO PUERTA... I_icon_minitimeVen 8 Juin - 10:59

Revoilà Puerta
L’ancien finaliste de Roland-Garros, de retour de suspension pour dopage (*),
a joué – et gagné – hier son premier match depuis novembre 2005.



UN COURT ANNEXE, un adversaire obscur, un
ciel menaçant, un terrain alourdi par deux jours
de pluie, zéro ramasseur de balles :Mariano Puerta
a entamé hier ses travaux d’Hercule, à des
années-lumière de l’ambiance de son dernier
tournoi, le Masters 2005. L’Argentin s’est retroussé
les manches, a supporté au premier set un
débreak de l’Australien Joseph Sirianni, classé
250e à l’ATP, gobé quelques gouttes de pluie et
ramassé consciencieusement ses balles. Normalement,
il y a des ramasseurs sur un tournoi Challenger.
Mais la pluie avait obligé l’organisation à
programmer les matches dès 11 heures. Les
ramasseurs étaient encore à l’école !
Puerta aura vite oublié cette péripétie. Il s’imposa
6-4, 6-3 en une heure et demie. Durée trompeuse
à cause du ramassage des balles. Difficile de se
faire une opinion sur la compétitivité actuelle de
l’Argentin. Même si Sirianni précisait hier qu’il
avait grandi à Melbourne (ses parents sont italiens)
sur terre battue, ses frappes à plat trahissaient
le joueur de surface rapide. Et, vu l’humidité
ambiante, il avait peu de chances de prendre
Puerta de vitesse.
Dommage,car la mobilité de l’Argentin parut suspecte.
S’appuyant sur un solide service, le joueur
de Cordoba s’en tira finalement sans soucis.
Quelques « vamos » proférés au début du second
set, qu’il prit à bras-le-corps (4-0), exprimèrent
son soulagement de se sortir du piège de ce premier
match de tous les dangers. Il ne manifesta
aucune émotion pour cette première victoire officielle
depuis son succès en demi-finale, il y a deux
ans à Roland-Garros (ses victoires d’après, jusqu’au
Masters, furent annulées).
« Allons voir le dopé »
D’une façon générale, ce retour bien spécial ne
souleva aucune émotion. Pas de spectateurs,
sans doute rebutés par le temps, et pas même la
curiosité des autres joueurs plutôt branchés sur
les autres matches. Indifférence, voire hostilité.
Les Français Julien Jeanpierre et Jérôme Haehnel
avaient manifesté les jours précédents leur
mécontentement devant ce retour anticipé. Il
semble que les joueurs soient moins tolérants que
les juges qui, à deux niveaux de juridiction, ont
admis que Puerta n’avait pas voulu se doper,
commettant seulement une faute de négligence.
Hier, juste avant le début du match, cette réflexion
d’un joueur espagnol en disait long :
« Vamos al drogado (“ Allons voir le dopé ”) ».
Un Espagnol et deux Français ne font pas une opinion
générale. De même que celle de Sirianni
même si, hier, celui-ci était catégorique : « Je
crois refléter le sentiment général en disant qu’il
est anormal que Puerta ait reçu une wild-card. Il
est urgent que l’ATP trouve une solution à ce problème.
»
S’il voulait reprendre en douceur, Puerta ne pouvait
pas rêver mieux que ce petit tournoi niché au
coeur des collines verdoyantes de l’Émilie
Romagne, près de Bologne. « Mariano avait gardé
un très bon souvenir de son passage en 2002,
raconte Maoro Franchini, directeur technique du
tournoi. Il avait perdu une superbe finale contre
David Ferrer.Quand il a su que notre tournoi coïncidait
avec la fin de sa suspension, il n’a pas hésité.
»
S’il est regardé de travers par certains joueurs,
Puerta n’est pas un pestiféré pour tout le monde.
Son maillot portait hier la marque de trois sponsors.
« Les gens aiment bien les histoires comme
celles de Cañas et moi », déclarait récemment
Puerta dans la presse argentine. Hier, il n’a rien
voulu dire. Ni son coach, Enzo Artoni. Plus bavard
dans son pays, on connaît aussi par voie de presse
les ambitions immédiates de son retour à vingthuit
ans : « Finir l’année dans les 100. J’ai besoin
de 450 points. » Hier, il n’en a grappillé que cinq,
peut-être les plus difficiles.
PASCAL COVILLE
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