La der

zoelafee a écrit:

oui j'y ai pensé figure-toi
Mais bon, Moya dans mon coeur est à des années lumières de Marat!!!! Mais bon, les 2 d'un coup, quelle tristesse...
Et avec ça Blake rajeunit pas, il va bientôt me rester plus que Gasquet, va falloir que je me renouvelle........... ha ça me déprime!!!!

Le renouvellement c'est perpétuel chez un fan de tennis. Les carrières des joueurs sont très courtes. A tel point que pour moi, Marat est toujours jeune. En plus comme il est resté hyper barjot, on le voit pas vieillir.

Santoro, j'ai le sentiment de l'avoir toujours connu par contre :mdr:

vdd a écrit:

zoelafee a écrit:

oui j'y ai pensé figure-toi
Mais bon, Moya dans mon coeur est à des années lumières de Marat!!!! Mais bon, les 2 d'un coup, quelle tristesse...
Et avec ça Blake rajeunit pas, il va bientôt me rester plus que Gasquet, va falloir que je me renouvelle........... ha ça me déprime!!!!

Le renouvellement c'est perpétuel chez un fan de tennis. Les carrières des joueurs sont très courtes. A tel point que pour moi, Marat est toujours jeune. En plus comme il est resté hyper barjot, on le voit pas vieillir.

C ' est bien vrai!

vdd a écrit:

Le renouvellement c'est perpétuel chez un fan de tennis. Les carrières des joueurs sont très courtes. A tel point que pour moi, Marat est toujours jeune. En plus comme il est resté hyper barjot, on le voit pas vieillir.

Oui d'accord mais toi t'as commencé la tennis mania avant moi, moi je l'ai connue avec Marat..... Alors ça va être dur de le voir partir...... Sans lui je pense que je serais jamais devenue accro à ce point, j'ai toujours bien aimé de très loin, mais ses coups de folie m'ont complètement atteinte J'ai quand même été contaminée le jour où il s'est ouvert l'arcade à coup de raquette à Bercy Je pourrais jamais l'oublier.........

Avec Marat c'est mon premier amour tennistique qui s'en va C'est dur........

Bon je reinvestis ce topic juste pour mettre une petite video rigolote de Marat en conference de presse a l'USO l'an dernier, enfin rigolote, pour lui pas trop parce-qu'il est bien pissed off , mais c'est marrant de voir comment il s'apesantit sur l'histoire des fautes de pied (entre nous je suis bien d'accord avec lui, qu'est-ce qu'on s'en branle qu'on orteil morde la lign ed'un millimetre, si c'est flagrant ok, mais faut pas pousser, et donner une faute de pied sur 2e balle faut vraiment etre con...) enfin BREF, j'aime bien ce qu'il dit sur ses attentes dans le tennis maintenant, prendre du plaisir et ne pas s'enerver, ca marche vachement bien

https://www.youtube.com/watch?v=EqE_ZV_RyQ4&feature=related

Hommage!

RG 1998 approche, comme chaque année, je suis excité par l'évènement! Agassi revient bien en forme après une année de galère et ça annonce de grandes choses pour Paris! J'apprends que le tirage au sort lui réserve au 1° tour un jeune russe d'à peine 18 ans, complètement inconnu du Nom de Marat Safin, 120° mondial environ, qui joue son 2° ou 3° tournoi ATP hormis quelques bons résultats en challenger, et qui aurait normalement dû jouer RG mais en juniors cette année-là et je me dis :"Cool, ça fait longtemps qu'il n'a pas mis une râclée à un jeune gamin, bon tirage!"

Le match arrive, et là, je suis sidéré!
Je découvre un talent hors norme! En service, en coup droit, en revers, le russe développe déjà une puissance de feu absolument phénoménale et balance des coups gagnants dans tous les sens! Et avec des "cojones" déjà grosses comme celles d'un taureau, en plus: A chaque balle de break, à chaque money-time de fin de set, il n'a jamais montré le moindre trac ou petit bras, au contraire, il jouait ces points avec une insolence folle stupéfiante pour un gamin qui joue son 3° tournoi pro face à un très grand joueur!
Et dans le jeu, il arrivait bien souvent à dépasser Agassi sur son propre domaine, celui de la puissance, et j'ai pas vu ça souvent! Il avait déjà tous les coups dans sa raquette, un tennis et une maturité sidérantes...

Après 5 sets d'un combat acharné où les joueurs se rendaient coup pour coup, Safin finit par faire plier Agassi (6-2 au 5° set) après que celui-ci ait complètement sombré dans le dernier set, finalement coulé par cette tornade russe qui lui tombait sur les épaules et qui avait fini par l'assommer! Et moi, j'étais abasourdi!
Triste pendant une minute pour Agassi, je me relevais vite de ma déception en étant finalement content d'avoir découvert ce joueur, dont je décidais de suivre dorénavant la trace puisqu'il avait tout pour faire de grandes choses lui aussi dans sa carrière, avec son talent et son mental!
Et il les a faites! ça aurait pû être mieux, ça aurait pû être pire, on connaît la suite avec les hauts et les très bas, mais il les a faites, au final!

Ce match, c'était il y a 11 ans! Ce match, c'était hier! Une page s'est tournée, et finalement elle est passée vite, très vite...

J'en retiens que sa carrière a démarrée (et décollée vraiment) face à un grand joueur il y a 11 ans, et elle se termine aujourd'hui face à un autre grand joueur (encore en devenir)! c'est un destin, l'apanage des grands, peut-être!

Bravo l'artiste et merci pour tout!

Bel hommage, je suis surpris de voir que tu as préféré parler de Safin plutôt que de Santoro !

Je l'aimais bien même si il n'a jamais fait partie de mes favoris. Il était trop difficile à suivre, un lunatique total.
Son coup droit, sa technique très complète, ses coups de génie le rendaient intéressant à voir jouer. Son jeu avait une âme.

botany a écrit:

Bel hommage, je suis surpris de voir que tu as préféré parler de Safin plutôt que de Santoro !

.

Merci!


Pour Santoro, je l'appréciais sur la fin car ce qu'il faisait était unique, mais il m'a longtemps exaspéré, ça serait pas la même démarche!

Kid Stefano a écrit:

Ce match, c'était il y a 11 ans! Ce match, c'était hier! Une page s'est tournée, et finalement elle est passée vite, très vite...

En regardant son dernier match moi aussi je repensais à ce fameux RG 98 ou il se révèle.

Je me faisais la même réflexion... ('tain) déjà 11 ans.

Moi, mon hommage, je l'ai fait en photo sur facebook^^

Ce week-end je viendrai ptet en ecrire un ici, accompagne de photos, j'ai tellement de choses a dire ur Marat que je sais pas par ou commencer..... et puis ca me rend triste de penser que c'est fini, alors...... pfff.....

Voici un article par Justin Gimelstob sur le site de l'ATP qui retrace bien la carriere de Marat ;-)

A Tortured Genius Finally Rests
DEUCE
by Justin Gimelstob
| 20.11.2009



Former World No. 1 Marat Safin, who compiled a 422-267 singles record and won 15 titles, retired at the BNP Paribas Masters in November after a 13-season pro career.
Former ATP pro Justin Gimelstob profiles the legacy of Marat Safin, one of the most charismatic and complex tennis personalities in recent years, who retired from professional tennis in November.

Tennis is a sport that challenges its participants with two competing extremes. In order to be successful, a player needs to simultaneously maintain both heightened intensity and detached calm. It is an elusive balance that ironically lures perfectionists to a game that cannot be perfected. Marat Safin embodies that dichotomy. There has never been a player who has made the game look so easy externally while internally being at such odds with his emotions and mind.

When Safin burst onto the ATP World Tour in 1997, it was with both an explosive game and temperament. Neither subsided throughout his career. Safin was in a lot of ways a pioneer of playing styles, a hybrid between physical dominance and technical efficiency.

In 1997, Safin played his first Kremlin Cup and lost a third-set tie-break to savvy veteran Kenneth Carlsen. Talent dripped from his body more profusely than sweat from the rigorous match. He was a combination of speed and natural power, the type of power that came with fluidity, not brute force. Safin's red Head tennis racquet looked small in his hand, like a twig he was flinging through the air. He strutted around the court with his now customary swagger, torpedoing balls with complete disregard to the score and occasion that underlined his high expectations

"I am not perfect and neither was my career. In the end tennis is like life, messy."A few weeks ago, after Safin played his 12th and final Kremlin Cup – a typical Safin tournament with highs and lows – the former World No. 1 readily admitted that he had not achieved tennis perfection. Of more relevance is the question of whether Safin maximised his talent, which many fans think should have yielded far more than two Grand Slam championship titles.


In a first round upset of his compatriot Nikolay Davydenko, Safin still had the signature two-handed backhand that, when he lowered his shoulder, sounded like a thud echoing throughout the giant stadium. His footwork had slowed a touch leading to more errors, but his back-arching serve still helped him to the upset, his best win of the year. Yet in the next round, he lost to emerging Russian youngster Evgeny Korolev, a player many have likened to a young Safin.

"I would have loved to win in Moscow at least once," Safin said. "'Is it disappointing?' Yes. I am not perfect and neither was my career. In the end tennis is like life, messy."

After his loss to Korolev, Safin made good on his promise to show me around Moscow. I was hanging out with ATP World Tour doubles player Ross Hutchins, and agent Allon Khakshouri in the player's lounge when Marat walked in, showered and changed after doing his post match press conference.

We all piled into his Porsche Turbo Cayenne and Marat navigated the traffic-packed streets like an experienced city driver. Our first stop was Marat's beautiful, newly refurbished penthouse apartment in the heart of Moscow. The apartment was straight out of an episode of Cribs. What was even more impressive than the home was the satisfaction and detail Marat took in giving us our tour.

The home was obviously littered with the normal tennis player paraphernalia, tennis racquets strewn all over the place, and boxes and bags of adidas clothing, all demonstrations of a life lived out of a suitcase. There were plenty of symbols of his Hall of Fame career: the US Open, Australian Open, and Davis Cup trophies, pictures with royalty, and other photos capturing unique moments in time, but it was the warmth of the home that showed the true humanity of the owner.

Marat took great pride in not just the home but also the effort he had gone to decorate it in his unique style. One piece of furniture in particular, a one-of-a-kind hand-carved table from the bark of a very large tree was spectacular. After a few celebratory toasts of Russian "milk" (meaning Vodka) the group jumped into some cabs and proceeded to have an extremely memorable evening.

Safin's anger and frustration was most often a result of his perfectionist approach not just to tennis, but also to life. It has been well documented that Safin regularly broke tennis racquets when frustrated, snapping them as easily as if they were pencils. "One year I probably broke about 50, but luckily I get them for free," he says. One year after a loss at the Open 13 in Marseille, Safin took out his frustration on the locker room, wallpapering it with racquet shrapnel. His response to bemused bystanders was, "Bad day!"

"One year I probably broke about 50 [racquets], but luckily I get them for free."Like most people Safin's flaws were also his strengths. In a technical sport like tennis it takes nearly a million repetitions of a stroke to gain mastery over it, thus it takes tireless work and intensity to become successful. It is a misconception that Safin cared too little about his tennis; when in actuality it was his desire to master it that often impeded his progress. "I am a perfectionist. I always wanted to master the sport, but tennis is a sport that you can't be perfect at. You learn more from your mistakes, and as a result you become stronger. Sometimes it was my mind, other times injuries and my body, but at the end I accept I am what I am. Tennis gave me everything I have in my life, so I am very thankful to the sport and I hope to find a way to stay involved in it in someway."

Safin's critics will be quick to point out that after winning the 2000 US Open it took Safin four years to win just one more Grand Slam championship - the 2005 Australian Open - and that he never won another title in the ensuing four years after leading up to his retirement.

"My career was definitely a roller coaster, but so many times when I was playing my best I got hurt." Safin had major knee and wrist surgeries in his career that thwarted momentum, but there is no doubt that his ability to process pressure and manage the temptations his success created played a part in his inconsistency. The 2002 Australian Open final against Thomas Johansson was a symbol of Safin's struggles. Playing with all the pressure of being a huge favourite against a first Grand Slam final participant, Safin played a tentative and emotionally erratic final. The only story that garnered more attention then the loss was that of the three provocatively-dressed women cheering Safin on from his player's box.

Although he clearly marches to the beat of his own drum, Safin said that his flamboyance should not be mistaken for lack of professionalism. "I live for myself, I don't need other people's judgments. People think I party every night, and it is insulting."

"I am not like Nadal where all I think about is tennis, it is time for something else.""In tennis you are all alone, fully exposed, there is no hiding." You can say what you want about Safin but unlike most elite athletes and entertainers there is freshness in the ownership he takes over his actions.

Sipping a coffee at a Cincinnati Starbucks in August, Safin discussed his looming retirement, "I just can't do it anymore, the hotels, the flights, the same people, practising day after the day the same things, a million tennis balls. I am not like Nadal where all I think about is tennis, it is time for something else. One of the problems with being a tennis player is there is no time for anything except tennis. The pressure is there all the time, no opportunity to learn or explore other interests. That is what I am looking forward to the most, the freedom. I know my second life will be much different than my first, but I am excited to see what else I can accomplish.

"I don't want to be one of these athletes that just sits around and doesn't do anything. I plan to take about six months away from everything to regroup, and then start thinking about the next phase of my life."

Baby Sister

Marat and his sister Dinara are the only brother/sister duo to ever hold the No. 1 rankings in professional tennis. "I am very proud of what Dinara has accomplished and it is sad and hurtful to me that all anyone ever wants to talk about is her not winning a Grand Slam," said Safin. "I feel very protective of her. I have supported her through the years and will always do so. She doesn't deserve the negativity. She is the ultimate success story. She has proven that you can get to No. 1 by working incredibly hard. She is the perfect sportswoman." Few people know that Marat funded his sister's development and continued to subsidise her career well into the middle stages until she broke through.

Marat's Best Match
Perhaps surprisingly, Safin does not rate his stunning US Open final win over Pete Sampras, as a 20-year-old in 2000, as his best victory. He says his 2005 Australian Open final win over Lleyton Hewitt was his signature achievement. "When I played Pete there were no expectations, I wasn't thinking about anything, I had no fear, and I played a perfect match," he admitted. "It almost didn't seem real. But against Lleyton, it meant much more. Everyone had written me off, I was playing with a lot of pressure because after beating Federer everyone expected me to win. I got off to a terrible start and Lleyton was playing in front of his home crowd and I had to work so hard physically and mentally to win this match. Winning this match is what I am most proud of in my career."

Greatest Of All-Time
"Roger Federer is definitely the best tennis player of all-time," he began. "He is the perfect tennis player. Some players are great physically, some mentally, and others technically, Roger is all of them. He has no weaknesses. You can find flaws in [Andre] Agassi and Sampras, but Federer has none. He is the complete player. When I played against him I always had the feeling that I had to play the perfect match and still hope that he had a bad day."

WOUHAHAHHAHAHAAAAAA j'avais pas consulte le vrai-faux blog de Marc Rosset depuis un moment, et j'avais loupe ses articles sur la retraite de Marat, je suis morte de rire comme une conne devant mon ordi, je me suis bien poilee looool!!!!!!

Bon le 1er un peu tristounet, j'ai failli verser une larme

Mais le 2e, le passage avec El Aynaoui, je m'en remets pas la

11.11.09
Les larmes aux yeux


Putain, c’est le genre de post que je n’ai pas envie d’écrire. Le genre de post qui me bloque. Le genre de post qui me fout le blues ! Voilà, mon ami Marat Safin a disputé le dernier match de sa carrière aujourd’hui à Paris-Bercy. Tu l’as peut-être vu, j’étais sur le court avec Simon, Djokovic, Karlovic, Robredo, El Aynaoui, Albert Costa et Del Potro pour lui rendre l’hommage qu’il mérite. Un immense hommage. J’étais vraiment triste et ému. Mais aussi content d’être là, de partager ce moment avec ce grand Monsieur et ce gigantesque pote.

Clin d’œil du destin, le joueur le plus doué de sa génération (avec Federer bien sûr) a échangé ses derniers coups de raquette avec le joueur le plus doué de la nouvelle génération. Il termine sa carrière sur une belle note, dans une salle qui l’adore et où, excusez du peu, il aura remporté une Coupe Davis et trois Masters Series. Il a d’ailleurs reçu la clé des lieux en guise de cadeau, quelle belle inspiration des organisateurs !

Une chose est sûre, il y aura un avant et un après 11 novembre 2009. Une page se tourne dans l'Histoire du tennis. Une page fabuleuse. Une page safinesque. Qu’on le veuille ou non, ça ne sera plus tout à fait pareil. Même si, il faut bien l’admettre, on avait pris l’habitude de suivre les grands tournois sans lui, le Russe se faisant souvent sortir dans les premiers tours, sauf lors de trop rares occasions.


D’aucuns disent que Safin est un talent gâché. Qu’avec un surplus de motivation et de travail, il aurait pu gagner trois ou quatre Grands Chelems de plus. Je leur répondrai que Marat a choisi d’avoir une vie à côté du tennis. Qu’il a parfois préféré l’ivresse des nuits au labeur du matin. Les femmes faciles aux footings harassants… Malgré cette vie d’épicurien, le Moscovite tire sa révérence avec un palmarès qui ferait bander la quasi totalité du circuit. Deux Grands Chelems, deux Coupes Davis, une place de numéro 1 mondial à 20 ans et, aussi, une victoire dans l’un des plus beaux matches de cette décennie, en 2005 à Melbourne contre qui-tu-sais. Bref, pour un mec qui a également su faire le con, ce n’est pas un mince exploit !


C’est donc un immense champion qui s’en va et qui nous manquera terriblement. Mais bon, je ne vais pas me mettre à chialer non plus. Primo parce que je prendrais une baffe de Marat, deuxio parce que Safin est désormais le plus heureux des hommes ! Il en avait marre du tennis, on ne va donc pas le plaindre. Et plaindre un mec riche à millions, adulé par beaucoup et entouré des plus belles femmes du monde, c’est comme offrir un peigne à Zinedine Zidane ou une crème de jour à Franck Ribéry : inutile.


Au contraire, on va même fêter ça ! Et comme il faut je peux te dire ! Les tables au Pershing Hall et au VIP sont réservées, je te promets qu’on va retourner Paris ce soir ! Pis le El Aynaoui est chaud de chez chaud. Il m’a glissé durant la cérémonie : «Putain Marc, je fais tout péter ce soir ! Je rentre d’une semaine au Maroc pour le mariage d’un cousin. Et les mariages chez nous, on les fête aux thés chauds et à la chicha... J’ai tellement soif que je pourrais boire la Seine !», m’a-t-il en me montrant le mms d’une Parisienne qu’il veut me présenter ce soir. Allez, je te raconterai tout ça demain et d’ici là, on va célébrer allégrement la retraite du tennisman-fêtard le plus titré de tous les temps !

http://marcrosset.blogspot.com/2009_11_01_archive.html

13.11.09
Double gueule de bois

Je ne sais pas s’il faut appeler ça une fédérale, une caramel, une cuite, une volée, une murgée ou une cacahuète mais une chose est sûre : il y a encore un pogo de petits nains dans ma tête ! Putain je te promets que la retraite de Marat, on l’a fêtée comme il se doit ! A la russe et à l’ancienne ! Mon sang doit être blanc tellement j’ai bu de vodka ! Je pense même que je devrais attendre trois jours pour que mon taux d’alcoolémie redescende en-dessous des 0,5 ‰ ! Merde, c’est pas tous les jours qu’on fête la retraite d’un pote, qui plus est d’un grand champion… Je n’ai pas besoin de te faire un dessin, le Marat était chaud comme la braise, descendant shot sur shot ! On a tellement trinqué qu’on n’avait plus personne à féliciter… De Noah à Arshavin, de Chirac à Gorbatchev, on a porté des toasts à la terre entière !

Et je peux te dire que j’ai trouvé mon maître : Younès El Aynaoui, dit la «chaudière de Rabat» ! Lui qui n’avait rien bu pendant une semaine s’est envoyé mercredi soir une dose d’alcool pour la prochaine quinzaine ! Il m’avait dit qu’il allait boire la Seine : non seulement il l’a vidé, mais il s’est en plus envoyé les fontaines du Jardin du Luxembourg et celles du Parc de Versailles ! Le plus fort, c’est quand il s’est levé sur une table du Pershing Hall et a gueulé : «Moi c’est Younès El Aynaoui, ex-star du tennis mondiale, musulman et fier de l’être ! J’ai une annonce à vous faire : ce soir je fais un nadamar ! Oui, un nad-a-mar !!» Personne ne comprenait… Et dans cette ambiance beauf-branchée parisienne, je peux te dire qu’on faisait un peu tache… Et qu’on était même pas très loin de tirer une ou deux claques à quelques jeunes sarkozistes en puissance (la on dirait du Renaud dans "c'est mon dernier bal!!!!!!). El Aynaoui lui ne s’est pas démonté et a repris la parole, une bouteille de champagne à la main : «Ben oui les gars, un nadamar, c’est un ramadan à l’envers ! C’est boire, baiser et bouffer tout ce qu’on peut !» La salle a éclaté de rire, et moi je me roulais par terre…

Je vais m’arrêter là, la suite ne se raconte pas… D’ailleurs je ne me souviens pas de tout ! Mais je confirme ce que j’ai toujours pensé : il n’y a pas plus fous que les Russes pour faire la fête et retourner une soirée ! Et un Russe à la vodka, c’est comme un Valaisan à l’abricotine ou un Jurassien à la Damassine, c’est inarrêtable…

Je disais donc «double gueule de bois» dans mon titre car le deuxième coup d’assommoir, ce fut évidemment le «choc» en apprenant l’élimination de notre Rodgeur national. Je ne vais pas commencer à faire de grandes théories car je n’ai pas vu une miette du match et que je m’en fous comme de mon dernier râteau. Mais j’ai quand même de la peine à comprendre cette défaite face à… Julien Blaireauteau. Celui qui ferait passer Gilles Simon pour un numéro 1 mondial et Ivo Karlovic pour un joueur technique.

Certes, il paraît que le Français a fait le match de sa vie, mais quand même ! Bref, soit Rodgeur aime autant le tournoi de Paris-Bercy que les premiers tours de Coupe Davis, soit il était crevé de sa semaine bâloise, soit il voulait se préserver pour le Masters… Toutefois et quelle que soit l’excuse, c’est une déception ! La perspective de faire le doublé Roland Garros – Bercy était pourtant intéressante… Bref, j’espère vraiment que le Maître remettra le bordel au milieu du village, oh pardon, l’église au milieu du village aux Masters ! Sinon on pourra presque parler d’une fin de saison en queue de poisson…

Allez je te laisse, j’ai rendez-vous avec Messieurs Alka-Setzer et Coca-Cola, mes deux meilleurs amis depuis cette folle soirée !

http://marcrosset.blogspot.com/2009_11_01_archive.html

Je mets en couleur mes expressions preferees, parce-que vraiment y'a du bon!!!!

la chaudiere de rabat,c'te con

J'ai toujours été persuadé que ça a toujours été le vrai Marc rosset derrière ce vrai/faux blog de rosset, et c'est pas cet article qui va me faire changer d'avis!

Pas mal, effectivement, une fois de plus....

oui, c'est vrai que c'est troublant, j'ai tellement envie que ce soit lui!!!!

Et puis quand on voit le vrai-vrai Rosset, celui qui vient couper des citrons alors qu'il est invite pour parler de la Coupe Davis, c'est tellement dans le style du vrai-faux Rosset, qu'on est vraiment tentes de croire que es 2 ne font qu'un......
Et le vrai-vrai Rosset se serait deja exprime sur ce blog a son nom si c'etait un plagiat non???!!...

en tout cas j'adore ce post, je me suis bien marree!!

pour zoelafee voila une photo de marat du 7 mai dernier a belgrade ( durant le tournois ) ou il boit une biere avec novac djokovic !!!!

Bon, ça sent la bonne photo de paparazzi prise au zoom à 50 mètres, mais c'est sympa quand même...

A part ça, si Djokovic commence à boire des coups avec cet alambic sur pattes de Safin, faut pas s'étonner qu'il gagne plus un seul match, ce con!

c'est quoi cette tete rasee la roooooohhh....

merci en tout cas jimmy, tu devrais faire paparazzi toi comme carriere looool!!!!!!!!

et pour votre gouvernante les mecs, c'est Novak qui boit de la biere, Marat lui il boir un verre d'eau..................

Ouais, c'est ça...

On voit bien un verre, mais t'est forte si t'arrives à déterminer ce qu'il y a dedans, parceque le jour où Safin trinquera avec de la flotte, Gasquet gagnera des GC!

he he he...... mais si, il a arrete de boire, c'est sa bonne resolution 2010
J'arrete le tennis, j'arrete de boire, j'arrete les morues et je deviens un bon garcon, je trouve la femme de mes reves et je fonde une famille Marat!!!! Ouhooouuuu!!!! Chuis la!!!!!!!!

Petite retrospective en images de la derniere journee de sa carriere.....................
Bah ouais je m'ennuie devant Benneteau/Mayer alors je m'occupe