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| | ADELAIDE | |
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Auteur | Message |
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David N°1 Mondial
Nombre de messages : 3670 Age : 47 Localisation : LA CIOTAT Joueur : CONNORS - MCENROE - MECIR - SANTORO Joueuse : STOSUR Points : 32795 Date d'inscription : 14/01/2007
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 11:22 | |
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| | | zoelafee N°1 Mondial
Nombre de messages : 6812 Age : 43 Localisation : ca depend Joueur : Safin forever.... Nadal, Gasquet (Blake, Moya) Joueuse : Elena Dementieva & Amelie Mauresmo forever... Points : 34622 Date d'inscription : 11/08/2007
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 12:07 | |
| Et ben c'est cool ça!!!! Mr Llodra s'offre le 2e titre de sa carriere seulement, mais en y ayant vraiment mis du sien, apres une reflexion sur lui-même, et ça c'est encourageant pour lui, ça veut dire qu'il est capable de se donner du mal s'il le veut vraiment!!!! Pas mal cette victoire à Adelaide chez Hewitt, même s'il n'est pas celui qui l'a vaincu, il aura battu celui qui a battu celui qui l'a battu!!!!! | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 43 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 33586 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 12:36 | |
| Bravo à Llodra qui s'impose à adelaide, aurait il enfin trouvé un declic? Lui qui a tendance à se degoupiller? Quand je vois jouer ce joueur à l'oeuvre, je ne peux m'empecher de penser à Henri Leconte, par sa fulgurence de ses coups ! C'est presque le fils spirituel | |
| | | blas N°1 Mondial
Nombre de messages : 3202 Age : 40 Joueur : Coria, Nalbandian, Murray, Davydenko, Blake, Safin, Kuerten, Rios, Kafel Joueuse : Williams, Jankovic, Seles Points : 32593 Date d'inscription : 15/01/2007
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 14:39 | |
| Ouai par rapport a Leconte,Llodra est quand meme un sacré meilleur jardinier, il arrose bien les plantes aux alentours :biggrin: | |
| | | lys N°2 Mondial
Nombre de messages : 1100 Age : 35 Joueur : Djokovic ~Gonzo ~ Lleyton ~ Gillou Joueuse : Kim ~ Sam ~ Jelena Points : 31651 Date d'inscription : 23/04/2007
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 16:12 | |
| bravo Mika gagner un tournoi sans perdre de sets respect il n'a meme pas perdu son service une seule fois non ? | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 43 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 33586 Date d'inscription : 09/11/2006
| | | | colin N°1 Mondial
Nombre de messages : 3772 Age : 42 Points : 31826 Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 16:29 | |
| - arabem a écrit:
- Quand je vois jouer ce joueur à l'oeuvre, je ne peux m'empecher de penser à Henri Leconte, par sa fulgurence de ses coups ! C'est presque le fils spirituel
Argh! Comparer Llodra à Leconte, horreur et damnation... J'ai failli avoir une attaque, là... :croix: Tu comprends, moi, je l'aimais bien Leconte (pour son jeu...) alors tu peux pas me faire ça, quand même... | |
| | | lys N°2 Mondial
Nombre de messages : 1100 Age : 35 Joueur : Djokovic ~Gonzo ~ Lleyton ~ Gillou Joueuse : Kim ~ Sam ~ Jelena Points : 31651 Date d'inscription : 23/04/2007
| | | | vdd N°1 Mondial
Nombre de messages : 13801 Age : 47 Joueur : Courier, Federer, Medvedev, Sampras, Agassi, Safin,Baghdatis, Roddick, Almagro, Djokovic, Gasquet Joueuse : les Williams, Sabatini, Santoro Points : 35635 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 16:33 | |
| - arabem a écrit:
- Bravo à Llodra qui s'impose à adelaide, aurait il enfin trouvé un declic? Lui qui a tendance à se degoupiller?
Quand je vois jouer ce joueur à l'oeuvre, je ne peux m'empecher de penser à Henri Leconte, par sa fulgurence de ses coups ! C'est presque le fils spirituel C'est une blague là? Llodra-Leconte :study: Leconte Llodra juste :vomir: | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 43 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 33586 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 16:33 | |
| - colin a écrit:
- arabem a écrit:
- Quand je vois jouer ce joueur à l'oeuvre, je ne peux m'empecher de penser à Henri Leconte, par sa fulgurence de ses coups ! C'est presque le fils spirituel
Argh! Comparer Llodra à Leconte, horreur et damnation... J'ai failli avoir une attaque, là... :croix:
Tu comprends, moi, je l'aimais bien Leconte (pour son jeu...) alors tu peux pas me faire ça, quand même... Moi aussi j'adorais Leconte, il me faisait tripper par son jeu assez atypique et son bras gauche magique ! Mais je ne dis pas qu'il lui ressemble comme deux gouttes d'eau, c'est juste ses coups fulgurant du fond de court avec une grosse prise de risque qui me faisais justement penser un peu à Leconte Parce que si je devais choisir un joueur qui devait ressembler le plus à Leconte, ca serait Llodra De la à dire qu'il fera une carriere comparable à Leconte, je ne vais pas jusque la !
Dernière édition par le Dim 6 Jan - 16:55, édité 1 fois | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 31991 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 16:46 | |
| Idem pour moi concernant Leconte :france: Peut être le seul joueur français à m'avoir fait vibrer avec ses fulgurances dans son jeu ainsi qu'au niveau de son caractère, et que je soutenais à chaque fois | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 43 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 33586 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 19:49 | |
| Serveurs, l’addition !
Tsonga a écoeuré Hewitt. Llodra, lui aussi, a excellé. Point commun des demi-finalistes : un service du tonnerre.
SI C’ÉTAIT UN CONCOURS entre amis, messieurs Hewitt et Becker demanderaint solennellement à messieurs Tsonga et Llodra de ne plus jamais les prendre pour cobayes. Par pitié, qu’ils en trouvent d’autres ; eux, c’est bon, ils ont reçu la dose. Hier, l’un après l’autre, Michaël Llodra et Jo-Wilfried Tsonga, le doigt sur la détente, ont fait un malheur. Llodra, service de gaucher, dix-sept aces, 80 % de réussite derrière sa première balle. Tsonga, service de déménageur, quatorze aces, dont cinq sur des balles de break. Quand la fanfare de France sort ses percussionnistes, les tympans s’en souviennent. Ceux de Lleyton Hewitt commencent à faire du larsen. En juin dernier, l’Australien avait déjà été chassé du Queen’s au son du boum-boum « tsonganien ». Ici, tout le monde s’en souvenait. Mais tous imaginaient une revanche. Hewitt est un spécimen fier. Hewitt adore punir ceux qui, un jour, ont osé le calotter. Enfin, Hewitt s’est préparé comme un damné pour « son » Open d’Australie et, jeudi, sa démonstration contre Acasuso avait fait peur à voir. C’était un scénario bien troussé qui, après une heure et vingt minutes de jeu, a atterri dans la corbeille à papier la plus proche. Passé le temps de creuser un premier break, 3-1, et de bramer quelques « Come on ! », la tête de série no 1 n’a fait que paraître de plus en plus petite. Tsonga faisait descendre les aces ; Tsonga empochait le premier set en décochant un retour gagnant dans la lucarne à 5-4 ; et Tsonga, plein de toupet, retournait alors vers sa chaise en hurlant un gros « Come on ! ». « Hé, hé, c’est le jeu ! C’était pour lui montrer que, pas de problème, j’étais là, s’amusait le Français, vingt-deux ans, qui disputait, la nuit dernière, la deuxième demifinale de sa vie, contre le Finlandais Nieminen (27e mondial). Il aime bien ça, lui, d’habitude. Au second set, avant un service assez tendu, il m’a demandé si c’était bien des balles neuves. Il savait très bien que oui. C’était pour me déstabiliser. Moi, j’adore ça, j’adore quand ça chicane ! » Llodra, fais-moi peur ! On le défie, Jo en redemande. C’est une nature, ça ne se décide pas en se levant un matin. Son numéro au service dans le second set répondit à ce même instinct. Tsonga posséda un break d’avance, creusé à 2-1. Mais Hewitt n’en démordit pas et se procura ensuite trois balles de débreak. Toutes rayées de la carte avec la même brutalité, celle de l’ace. À la troisième, Hewitt jeta un regard vers Tony Roche, qui lui rendit lemême. Il ne se réveillerait plus du cauchemar Tsonga. « Dans ces moments-là, je me mets dans la tête du boxeur qui, sur un coup, doit faire K.-O. Je regarde le mec en face, je lance la balle, je pousse de toutes mes forces sur mes jambes et, bing ! faut que je touche. » Mais il ne faudrait pas contempler que la partie émergée de l’iceberg Tsonga. Lui-même y tient. Éric Winogradsky, son entraîneur, aussi : « Les aces, les gros services marquent parce qu’il en a tapé pas mal sur des points très importants. Moi, j’ai aussi beaucoup aimé son intelligence de jeu. Il n’y a pas si longtemps, il avait tendance à trop se reposer sur son punch en coup droit et son service. Là, il a souvent usé des chips et ça lui a rapporté pas mal de points ; il a vu que Hewitt s’était réglé au lob et il a adapté ses montées. Il fait de tout. » Tant qu’on y est, on zoomera volontiers sur sa bluffante assurance. « Quand je joue comme ça, il n’y a pas tant de mecs que ça qui peuvent me battre. Alors je me sens bien. Et puis, l’année dernière, en Challenger, j’avais des périodes comme celle-là où je collais des raclées. » Un Challenger est un monde ; Hewitt, 21e mondial, chez lui, en est un autre. Dans le monde de Michaël Llodra, il existe une série de répétitions qui ne doit surtout pas être confondue avec une coïncidence. Premier tour : exit Gilles Simon (7-6, 6-3). Deuxième tour : bye-bye Evgueni Korolev (7-6, 6-3). Hier, quarts de finale : par ici la sortie Benjamin Becker (7-6, 6-4). Trois fois la même histoire, trois fois lamêmefin.Un premier setoù Llodra tangue par moments – hier, l’Allemand eut quatre balles de break quand le gaucher français n’en croisa aucune. Arrive alors l’instant T, comme tie-break. Et, là, Llodra sort sa catapulte. Dans le jeu décisif d’hier, il sulfata quatre aces et « B.B. » ne s’en remit jamais. « Avec Olivier (Malcor, son coach), on a, depuis peu, vraiment mis l’accent sur les fins de set et sur les tie-break, avise Llodra, opposé la nuit dernière à Joseph Sirianni, le tombeur de Mathieu (lire par ailleurs). Il m’a fait comprendre qu’avec mon service je disposais d’une arme cruciale quand les fins de set étaient serrées. Je le savais sans le savoir. Aujourd’hui, quand j’arrive à 5-5, 6-5, je ne pense qu’à mettre la pression à l’autre. Je veux lui faire sentir une peur. » Pour le moment, ça marche : c’est flippant. FRÉDÉRIC BERNÈS
Échec et Mats
Pour son premiermatch sous le regard de Wilander, Mathieu, blessé, a perdu contre Sirianni, 195e mondial.
ATTENTION, UN ASSAUT de mauvaise foi vasuivre. MatsWilander amis le mauvais oeil sur la semaine de Paul- Henri Mathieu à Adélaïde. Entraîneur de« PHM » depuis début décembre, le Suédois, retenu dans son Idaho lointain jusqu’à jeudi, a assisté ici à deux matches de son protégé. Le premier, jeudi en fin de journée, à sa descente d’avion : défaite du double Mathieu- Benneteau. Le second, hier en quarts de finale du simple : défaite de Mathieu contre l’illustre inconnu australien Joseph Sirianni (6-1, 1-6, 6-7). Mais trêve de mauvais esprit. Mathieu risque de ne pas disputer le tournoi de Sydney qui commence lundi. Hier, sur une extension, ses ischiojambiers gauches ont mal réagi. Le kiné, au début du troisième set, a constaté les dégâts. « Il m’a demandé de ne pas trop forcer pour éviter que cela ne s’aggrave, dit Mathieu. Sydney, je crois que ce sera sans moi. Avant l’Open d’Australie, je ne veux pas prendre ce risque. » Cette blessure permet de mieux comprendre comment, d’un premier set expédié, Mathieu se retrouva dans la panade d’une troisième manche. Comprendre aussi cet inconfort dans les frappes, ces vilaines fautes et ces grimaces au moment de servir. À 6-5, service Sirianni, 15-40, Mathieu se procura pourtant deux balles de match. La première se solda par une faute directe du Français, l’autre par un service gagnant. « Paulo avait mal, constatait Wilander. En plus, ça été un des matches le plus malchanceux que j’aie jamais vus. Paulo a été sanctionné d’une faute de pied à un moment chaud puis d’un overrule. Après, Sirianni a eu ce let favorable dans le tie-break. Ça fait beaucoup. » Et notre Joseph dans tout ça ? Lui, il plane. À trente-deux ans, il vit « la meilleure période de sa carrière ». Il est 195e mondial, qui est d’ailleurs le meilleur classement de sa carrière dû à ses victoires, il y a un mois, dans deux Challengers en Australie. « Jo » Sirianni n’est pas bien grand, mais il a des mollets de pistard et un revers à une main redoutable. Il était connu des initiés comme celui qui avait, en juin dernier en Italie, été le premier à affronter Mariano Puerta, de retour d’une suspension pour dopage. Sirianni avait perdu. Aujourd’hui, il gagne et se fait connaître pour des raisons plus dépendantes de sa volonté. – F. Be. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 43 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 33586 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 20:16 | |
| Tsonga n’y était pas
Au lendemain de sa brillante victoire contre Hewitt, le Français, sans tonus, a subi la loi de Nieminen (6-2, 6-4).
IL YALA NUIT et il y a le jour. La nuit, celle de vendredi, Jo-Wilfried Tsongadéclenchait des« oohhh » àmesure qu’il martyrisait Lleyton Hewitt. Le jour, hier, par 40 oC, le même Tsonga n’était justement plus le même. Son service ? Bien moins ravageur, limite banal. Son coup droit ? Pas assez explosif. Ses intentions ? Sipeu affirmées que Jarkko Nieminen vint plus souvent que lui au filet. C’était un jour trop ordinaire pour s’en sortir contre ce Finlandais qui ne joue jamais au-dessous d’un certain niveau, assez élevé. « Nieminen ne donne rien, convenait Éric Winogradsky, le coach de Tsonga. Si Jo voulait le match, il devait aller le chercher et ilne l’a pas fait. Il est tombé dans le panneau. Nieminen a très bien joué le coup en ne donnant aucun rythme. Et comme Jo n’avait pas de punch dans les jambes, comme sa première balle ne partait pas, ça ne pouvait pas marcher. » On a pourtant pensé que si, quand Tsonga eut trois balles de break à 1-0 au premier set. Mais il échoua et ne retrouva plus jamais d’occasion pareille. « Je n’ai pas été bon, reconnut Tsonga, qui disputait sa deuxième demi-finale sur le circuit, après Lyon l’automne dernier. Le tennis est un jeu d’adaptation et je n’ai pas su m’adapter. Ni au style de Nieminen ni aux conditions. Il faisait 15 oC de plus que vendredi et ça change énormément de choses dans les sensations. C’est une grosse déception parce que je voulais cette finale. » « C’est le métier qui rentre, dédramatisait Winogradsky. Jo a un niveau très haut, c’était contre Hewitt, et aussi un niveau moins haut, c’était aujourd’hui. Voilà pourquoi il ne faut pas s’enflammer. » Aujourd’hui, Tsonga mettait le cap vers Sydney, où l’attend, la semaineprochaine, ungros tournoi (premier tour contre Seppi) et un petit kop de supporters (des amis de sa soeur). Le métier y entrera un peu plus encore. – F. Be.
«Tu en as de la chance ! »
OLIVIER MALCOR veut que son protégé Michaël Llodra, qui jouait la finale la nuit dernière, prenne conscience de la force de son service.
VOUS DORMIEZ peut-être. Si ça se trouve, vous « engraissiez » même votre matinée du dimanche. À l’autre bout du monde, Michaël Llodra avait tout intérêt à ne pas sentir ses paupières lourdes. C’était le quatrième jour de finale de sa vie. La dernière fois qu’il s’était endimanché pour cette occasion, c’était il y a deux ans et pas mal de poussières. Si par mégarde, il n’était pas tout à fait éveillé, il risquait de déguster contre Jarkko Nieminen et son air de rien qui a dû en abuser plus d’un sur le circuit. Le Finlandais n’est pas tombé de l’arbre avant-hier. Ça non. Cela fait maintenant trois réveillons qu’il passe au chaud dans le top 30. Mais il subsiste encore quelques doux naïfs qui s’arrêtent à l’apparence et ne voient pas combien le danger les guette. Samedi, alors qu’il venait de zigouiller la jolie histoire australienne de la semaine intitulée « Moi, Joseph Sirianni, 195e mondial, presque perdu pour le tennis il y a trois ans… », Llodra disait savoir de quel bois se chauffe Nieminen. « Quand tu le regardes un peu vite fait, tu te dis “ouais, bof…” Et puis un jour, tu l’as en face et tu comprends ta douleur (Llodra avait perdu, 6-4, 6-4, contre lui à Stockholm en 2006). Il court vite et longtemps, il a un bon revers et, surtout, il a le chic pour t’emmener dans un faux rythme et te contrer. » Si d’aventure son analyse manquait d’arguments, l’impuissance de Jo- Wilfried Tsonga, en demi-finales, samedi, lui apportait du grain à moudre. On ne sait pas encore comment l’histoire se termine. Est-ce que le héros meurt à la fin ? Est-ce que tout est bien qui finit bien avec le deuxième titre de sa carrière après ’s-Hertogenbosch en 2004 ? Mais on a déjà vu le film presque en entier. Au début, Llodra, 93e mondial, bat Gilles Simon puis Evgueni Korolev. Après, il recommence avec Benjamin Becker et Sirianni (6-3, 7-6). « C’est toi qui fous la trouille à l’autre » Cette semaine, il a gagné ses quatre matches en deux sets avec, chaque fois, un tie-break. Hier, contre « Jo » Sirianni, il a mis dans sa poche les treize premiers points à coups d’aces ou de retour-volée et a fini le travail en sauvant six balles de set dans la seconde manche, deux à 4-5 sur son service et quatre dans le tie-break. Tout ne lui est donc pas tombé cuit dans le bec. Passons sur les périodes de grâce où son service (quatorze aces, seulement trois points perdus lors de ses neufs premiers jeux de service) et la qualité de sa première volée empêchèrent Sirianni d’en placer une dans la conversation. Venons-en aux moments plus contrariants en général, ceux de la fin du second set en particulier. Ce sont ceux-là qui intéressent au plus haut point Olivier Malcor, le coach de Llodra. « Quand j’étais joueur, j’étais un défenseur. C’était à un niveau moindre mais les principes restent les mêmes. Moi, je sais que je ne faisais pas le malin quand j’étais à 4-4 ou 5-5 contre un gros serveur. Les passings, à 1-1 ou 2-2, c’est facile de les tirer. C’est ça que je veux faire comprendre à “Mika”. Je lui ai dit que j’avais perdu un paquet de matches, 7-6, 6-4, contre des mecs qui avaient son jeu. Je pensais dominer mais, sur les fins de set, je me faisais coincer. Cet hiver, on a passé des heures à parler de ça. Je lui disais : “Tu en as de la chance d’avoir ce service et ce jeu atypique ! Quand c’est serré en fin de set, c’est toi qui as la main, c’est toi qui fous la trouille à l’autre. Est-ce que tu as conscience de ça ?” » La petite phrase de Clément Oui et non. Ouimais pas toujours. Michaël Llodra et son service de gaucher se fréquentent depuis des lustres mais n’étaient pas sûrs de se connaître tout à fait. Entre l’homme et le geste, la confiance n’était pas aveugle. « C’était très bizarre, dit-il. Autant en double j’étais persuadé de la force de mon service et de mon jeu d’attaque, autant en simple c’était plus hésitant. Peut-être parce qu’en double, j’avais la présence de mon équipier au filet… En double, j’ai gagné l’Open d’Australie et Wimbledon sans me faire breaker du tournoi ! Aujourd’hui, j’ai réussi à me convaincre qu’un service est un service. Si tu l’as en double, dans les moments chauds entres autres, tu l’as en simple. » Olivier Malcor en a fait une croisade. « Je veux qu’il oblige le mec à tirer des passings à 6-5, je veux qu’il lui montre que, dans un tie-break, il a un truc qui s’appelle un gros service et que ça aide. Quitte à être faux par moments. Il m’épate cette semaine parce que c’est bien beau d’en parler mais c’est autre chose de le faire. Moralité : je n’ai pas fini de le faire ch… avec ça ! » Petit à petit, l’idée fait son nid. « Il y a aussi une phrase d’Arnaud Clément (sa moitié en double depuis trois ans) qui a fait tilt », confie Llodra. C’était à Wimbledon l’an dernier. Au deuxième tour, les compères sont au bord du gouffre contre les Américains Delic et Reynolds. Ils vont s’en sortir 14-12 au cinquième set et battre les frérots Bryan en finale. Mais là, ils sont au plus mal. Llodra doit sauver une balle de match sur son service à 12-11. Bing, il sert et il n’y aura jamais de retour. Plus tard, en conférence de presse, Clément prononce la petite phrase si parlante à l’oreille du grand Mika. «Une balle de match à défendre sur le service de Mika, ce n’est pas vraiment une balle de match. C’est juste un point, quoi. » Nuance… FRÉDÉRIC BERNÈS | |
| | | Stefan.Federer N°2 Mondial
Nombre de messages : 1021 Age : 48 Joueur : Roger Federer Joueuse : Steffi Graf Points : 31020 Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: ADELAIDE Dim 6 Jan - 20:34 | |
| Le service-volée n'est donc pas tout à fait mort et deviendrait même une spécificité française! N'exagérons rien tout de même car il ne faudrait pas tirer de conclusions hâtives sur la renaissance supposée d'un style de jeu moribond depuis de trop nombreuses années... Le fait que des attaquants puissent profiter d'un état de grâce passager au service pour enlever un tournoi de troisième zone, voilà qui ne me surprend pas plus que cela après tout. Dans un contexte plus prestigieux et avec la présence des tout meilleurs mondiaux, l'exploit serait assurément autrement plus méritoire mais apparaît aujourd'hui comme une impossible gageure tellement les surfaces ont été ralenties et les relanceurs ayant considérablement aiguisé la qualité de leurs retours. En tant qu'éternel nostalgique du jeu service-volée tel qu'il fût pratiqué dans les années 80-90, je ne peux que me réjouir de la victoire d'un pur attaquant, bien que je voue une irréductible antipathie à l'horripilant Llodra dès qu'il a le malheur d'ouvrir son clapet à foutaises! Toutefois il demeure spectaculaire à voir évoluer de par la fulgurance de son bras gauche, laquelle n'est pas sans évoquer "Riton la foudre" comme l'a justement souligné arabem. Un ersatz de Leconte tout de même puisque Llodra est loin de posséder ne serait-ce que le quart du talent de Leconte pour tous les coups du tennis, l'efficacité du tennis de Llodra dépendant principalement de son pourcentage de premières balles, privé de cette arme-maîtresse, point de salut pour lui! | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 43 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 33586 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: ADELAIDE Lun 7 Jan - 12:37 | |
| Llodra, la renaissance
Sans perdre un set, le Français a remporté le deuxième tournoi de sa carrière. Et si ce n’était qu’un début ?
CHOSE PROMISE… Samedi, quand on lui demanda s’il était « cap » de piquer une tête dans la rivière d’à côté au cas où il serait question de célébrer le deuxième titre de sa carrière (après ’s-Hertogenbosch en 2004), Michaël Llodra avait donné sa parole : « Si vous me garantissez qu’il n’y a pas de crocodiles, je plonge dedans avec la coupe. » Hier, et puisque aucun croco ne rôdait par-là, vous pensez bien qu’à peine lessivé le pauvre Jarkko Nieminen (6-3, 6-4) l’histoire de la rivière revint sur le tapis. Llodra n’attendait que ça. On l’entendit rameuter ses troupes : « Allez, “Mark Spitz”, viens avec moi ! » « Mark Spitz », ce n’est pas vraiment Mark Spitz. C’est Christophe Gaillard, le kiné du joueur, qui a hérité de ce surnom non pas pour ses médailles olympiques à Munich, « juste, renseigne Llodra, parce qu’il ne pense qu’à nager. C’est un “pisciniste”. » Olivier Malcor, le coach, fut embringué de la même manière. Ils étaient en route pour le grand « plouf » quand Mark Woodforde, directeur du tournoi, les intercepta. « Hey, Michaël, tu vas plonger ? – Bien sûr que je vais plonger, tu crois quoi ? – Fais gaffe, l’eau n’est pas très profonde. – T’inquiète ! » Main dans la main, Malcor, « Spitz » et Llodra sautèrent gaiement dans la rivière, effrayant la famille de cygnes noirs qui passait par-là. Woodforde avait raison, il y avait peu d’eau. « En plus, se gondolait Llodra, c’est de la vase ! On va attraper des microbes ! Alerte au choléra, alerte à la tuberculose, ma carrière est foutue ! » « Il faut que tu ailles te désinfecter », conseillait Woodforde, ravi d’une pareille fin pour le tournoi, appelé à déménager à Brisbane l’année prochaine. Il avait un vainqueur joyeux de l’être. Un vainqueur incontestable, en plus. Pas breaké cette année Pas un set égaré en route, pas une ombre au tableau. Llodra n’a pas été breaké de l’année car si, au premier tour, Gilles Simon subtilisa une fois les clés du service de Llodra, c’était le 31 décembre. Hier, contre un client aussi retors que Nieminen (27e mondial), dans le contexte sensible d’une finale, sans l’avantage d’être gaucher (puisque Nieminen l’est aussi), le goéland Llodra a plané. « Il sort le meilleur match de la semaine le jour où il faut, complimentait Malcor. Je trouve ça fort, mais ça ne m’étonne pas. Mika est un mec de défi, je savais qu’il serait là en finale. » On n’a failli voir que lui. Il a mené 3-0 en deux coups de cuiller à pot et eut même trois balles (0-40) pour s’échapper 5-1. Mais le Finlandais serra les dents et se fit même menaçant quand, passing de revers après passing de revers, il tomba nez à nez avec une balle de débreak à 5-3. La porte lui claqua au nez à cet endroit d’un ace au centre, le set était perdu. « Ce qui m’a boosté, expliqua Llodra, c’est qu’après trois jeux à peine je le voyais vachement nerveux. Pourtant, Jarkko, c’est un combattant… » C’est même un soldat de l’armée de Finlande. Il effectue en ce moment son service militaire et retournera à la caserne après l’Open d’Australie. Au second set, la recrue Nieminen était sur le point de brandir le drapeau blanc. Il sauva certes six balles de break d’entrée, mais à 1-1, piégé par les retours-volées du Français, planté par un passing puis un lob, il lâcha son service sans marquer un traître point. C’était le début de la fin. Llodra servit des premières balles en plomb et des secondes en étain. En fait, c’était la fin. « Quand il sert comme ça, quand il vous oppresse avec ses montées au filet, Michaël devient un poison, flattait le bidasse. Il a fait une grande semaine. » Llodra sait, lui, que cette semaine n’est pas née dans des choux. Elle vient de loin. D’une discussion à Montréal, l’été dernier, quand Malcor lui demanda de choisir entre « rester 90e mondial, gagner quelques tournois de double et encaisser ainsi ses 500 000 euros annuels »et « sefaire mal et prendre des risques pour voir ce que ça donne ». Il a « signé » pour la seconde éventualité. « Cet hiver, il a accepté de faire des trucs qu’il détestait, précise Malcor. Des footings même quand ça fait mal, du foncier par 0 °C…Des choses qu’il ne faisait plus depuis un moment. Je lui ai dit : “Tu veux des résultats ? Très bien, il faut que tu sois physique, bien plus que tu l’es aujourd’hui.” » Par le passé, Llodra reconnaît avoir eu peur de se lancer sans arrière-pensée dans des matches à bagarre, inquiet que ses jambes et son moteur ne supportent pas le choc. C’est qui le joueur de double ? Puisqu’il avait dit oui à un siège sur le remonte-pente, il devait aussi nettoyer son attitude de ses vieux parasites. « Ne plus torpiller un match en m’énervant pour pas grand-chose, être clair dans mes intentions de jeu, être attaquant. J’ai toujours eu besoin de descendre bien bas pour... fssst... me secouer. En 2004, avant mon huitième de finale à Roland- Garros et mon titre à ’s-Hertogenbosch, j’étais 94e mondial (et 93e en arrivant à Adélaïde, dispensé des qualifs grâce au forfait de Gasquet). Je n’étais pas bien du tout, je venais de perdre ma maman… Et puis je suis revenu. Maintenant, j’ai envie de voir ce que ça peut donner si je vais au bout de moi-même sur une année. » Il s’en doute, c’est sur sa capacité à durer à ce niveau, chose qu’il n’a jamais tout à fait réussie, qu’il sera attendu. Demain à Auckland, après-demain ailleurs. Dans leur briefing d’avant la saison, Malcor et Llodra avaient topé là pour un titre cette saison. Première semaine et hop, le voilà ! Alors, c’est bon, coach, contrat rempli ? « Ah non, dit en souriant Malcor. J’ai tendance à voir grand pour lui, quitte à exagérer. Je n’oublie pas qu’il a été 38e mondial (fin 2004). Et que, avec le jeu qu’il a, s’il est “en chauffe”, ça peut le mener loin dans les gros tournois. » En une semaine, Llodra, vingt-sept ans,a déjà touché les intérêts d’une remise en question qui s’est imposée d’elle-même. S’il en ressentait encore le besoin, il a aussi chiffonné l’image de joueur de double qui lui colle à la peau. Hier, avant le saut dans la rivière, le SMS d’Arnaud Clément, son grand copain et sa moitié en double, était un petit clin d’oeil plein d’humour contre la mauvaise réputation. Il disait ceci : « Tu fais ch… Maintenant, on va penser que c’est moi le joueur de double. » FRÉDÉRIC BERNÈS | |
| | | Stefan.Federer N°2 Mondial
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