Marvelous JOHN

Ouh la ça fait un moment que je ne me suis pas connecté. Et je vois que tous les sujets sur MAC ont disparu...

Pas grave, il est éternel mon BIG MAC
Je revisionnais encore ce week-end une 1/2 de masters l'ayant opposé à Willander et ce match que j'avais un peu oublié est tout simplement stupéfiant et résume à lui seul le niveau qu'il a pu atteidre cette fameuse année 84.

En 1 heure pile ( 1H parce que Mats fait un bon match en plus ) John a tout fait au suédois ( coup droit et revers gagnant , amortie, lob, passing et volée dans toutes les directions possibles).
Et Mats qui bouge pourtant fantatiquement bien sur cette moquette, moyennement rapide.

Score 6/1-6/1 pour john qui arrive 23 après encore à m'épater.

Heureusement qu'il t'épate encore! Le lendemain il a flanqué 11 jeux consécutifs à Lendl au milieu de la finale entre 4-5 1er set et 2-0 3ème set (si mes souvenirs sont bons)!

Mac cette, année-là, il a sorti le tennis le plus génial de toute l'histoire.

Tout le monde l'a oublié, mais il a frôlé le GC en perdant d'un rien la fameuse finale de Roland contre Lendl.

Je pense que c'est la plus énorme domination sur un an de toute l'histoire du tennis!

Tout ça après avoir déboulonné Borg de son piédestal!

Je ne vois pas qui est plus grand que lui!

:hello:

Bah Ivan :biggrin:

AGASSI 91 a écrit:

Bah Ivan :biggrin:

:roule:

Toute la -toute relative- grandeur de Lendl est partie en fumée le jour où il s'est décomposé, liquéfié... sur le central de Roland Garros contre un gamin de 17 ans qui servait à la cuillère!

Trève de plaisanterie, j'admire beaucoup Lendl. Il a fait changer le tennis d'époque. Finalement, c'est peut-être plus important que d'avoir tutoyé la perfection comme Mac.

J'aurais pas dit ça il ya 10 ou 15 ans, mais j'aime beaucoup revoir ses grands matchs. Surtout contre Becker ou Edberg.

Et surtout quand il perd, bien sûr! :biggrin:

Et oui, on vieillit, on se ramollit... moi, ex-intransigeant pour le génie et contre le labeur, je reconnais que les échanges hyper-rapides, hyper-physiques qu'on voit aujourd'hui, c'est à des gars comme Lendl et Agassi qu'on les doit!

colin a écrit:

Tout le monde l'a oublié, mais il a frôlé le GC en perdant d'un rien la fameuse finale de Roland contre Lendl.

Non, non, personne ne l'a oublié, la finale de 84 doit être celle dont on reparle le plus dans le tennis depuis 23 ans, ou pas loin! :biggrin:

Par contre, ça n'aurait pas été le GC, puisqu'il n'avait pas joué l'australie cette année-là!

C'est sur que le professionnalisme actuel des joueurs doit beaucoup à IVAN qui avait compris qu'en étant rigoureux, méthodique on pouvait aller très haut.

Je crois qu'en plus avec le matériel actuel entre les mains il aurait été plus fort encore. Quand on voit la puissance de son coup droit contre BORG à Rolland en 81 avec un petit tamis de l'époque, j'imagine ce que cela aurait pu être s'il avait grandi avec les HEAD et WILSON actuelles.

Mais revenons à MAC qui avait aussi tout compris en prenant la balle tot dans toutes ses frappes ce qui n'était pas courant fin 70 et années 80.
En se tenant sur sa ligne de fond en retour de service, il a montré la voie à des gars comme AGASSI, COURRIER ... et de nos jours en deuxième balle tous les gars rentrent dans le court comme MAC le faisait dès 1977.

C'est d'ailleurs cette avance qu'il avait sur tout le monde qui lui a permis avec un physique et un service moins performant de battre au début des 90's des gars comme BECKER, IVANISEVIC, qui tapait dur dans la balle.

D'ailleurs seul un gars s'inspirant des principes de John, mais avec bien sur un physique qu'il faut ,peut espérer gacher la vie de tous ces lifteurs hispano-argentinos que l'on a aujourd'hui. :geek:

C'est en allant de l'avant, en prenant la balle tot ,que John avait démoli les BORG, VILAS, SOLOMON and co.
Mon MAITRE suisse qui a tout pour faire pareil aujourd'hui ferait bien de jeter un oeil sur certains de ces vieux matchs... :study:

Kid Stefano a écrit:

colin a écrit:

Tout le monde l'a oublié, mais il a frôlé le GC en perdant d'un rien la fameuse finale de Roland contre Lendl.

Non, non, personne ne l'a oublié, la finale de 84 doit être celle dont on reparle le plus dans le tennis depuis 23 ans, ou pas loin! :biggrin:

Par contre, ça n'aurait pas été le GC, puisqu'il n'avait pas joué l'australie cette année-là!

En 83, il avait joué en Australie. Alors bien sûr qu'il y serait allé si le GC avait été en jeu!

(cela dit je ne sais pas s'il aurait battu Connors en 1/2 de l'US Open comme il l'a fait s'il avait eu la pression du GC sur les épaules. Pour moi, ça va être superdur de le faire pour qui que ce soit pour cette raison. Supposons que Federer gagne RG et Wimbledon cette année. Il aurait alors une pression quasi-insurmontable, médiatique, sportive... avec des tas de morts de faim qui rêveraient d'entrer dans l'histoire en le battant à New York. Je lui souhaite bien du plaisir mais à mon avis ses chances sont infinitésimalles!)

@ moussache

Je ne crois pas qu'on puisse comparer Federer et Mac. Le suisse n'est pas un attaquant pur. Mais tu as raison: il devrait visionner des cassettes pour voir ce qu'on peut faire avec un grand service-volée et un grand retour-volée. (des cassettes de Mac, mais aussi d'Edberg, de Pat cash ou de Sampras...)

colin a écrit:

Kid Stefano a écrit:

colin a écrit:

Supposons que Federer gagne RG et Wimbledon cette année. Il aurait alors une pression quasi-insurmontable, médiatique, sportive... avec des tas de morts de faim qui rêveraient d'entrer dans l'histoire en le battant à New York.

:roule: :roule:

Si les adversaires de Fed étaient des morts de faim, GC hypothétique en vue ou pas, ça se saurait depuis le temps... :mdr:

Au contraire, je mise que si Federer devait se présenter à Flushing dans la peau du vainqueur des trois premiers GC de l'année 2007 (c'est à dire invaincu en GC depuis 15 mois), ça serait une suite de zombies battus d'avance et têtes baissées qui rentreraient sur le court, plus persuadés que jamais qu'ils n'ont aucune chance.... :biggrin:

ça me rappelle une anecdote! L'an dernier, à RG, juste après l'abandon de Nalbandian, Nelson Montfort se rapproche de Federer et l'interviewe! Et là, entre autres, il lui demande ce que Nalbandian lui a dit juste après avoir abandonné, et là, federer, explique que Nalbandian, très sympa, lui avait souhaité bonne chance pour la finale ET bonne chance pour le Grand chelem...

Hallucinant!

Alors ça, c'est fantastique! :biggrin: :mdr:

Ce qui veut dire que Nalbandian savait déjà que, si jamais sa route avait dû croiser celle de Federer à Wimbledon ou à l'US open, il était battu d'avance, puisqu'il avait déjà dans la tête que Fed ferait le GC, j'hallucine... :biggrin:

Heureusement que Nadal n'a pas cette mentalité de larbin, parcequ'effectivement, cela aurait bel et bien été le cas, sinon...

Des adversaires morts de faim, tu dis, quelle blague! :mdr:
Je la note celle-là, elle est trop drôle!

moussache a écrit:

Ouh la ça fait un moment que je ne me suis pas connecté. Et je vois que tous les sujets sur MAC ont disparu...

Pas grave, il est éternel mon BIG MAC
Je revisionnais encore ce week-end une 1/2 de masters l'ayant opposé à Willander et ce match que j'avais un peu oublié est tout simplement stupéfiant et résume à lui seul le niveau qu'il a pu atteidre cette fameuse année 84.

Oui, j'ai jamais vraiment vu évoluer Mac quand il était au temps de sa splendeur, à part quelques extraits de match à droite à gauche...

Quand j'ai commencé à suivre le tennis ( toute fin des 80's, début des 90's), ça collait en plein avec son déclin, où il n'était plus très dominateur et où ça l'énervait vachement... :biggrin:

Mais ceci dit, les matchs que j'ai vu de lui gamin, même s'il était déjà sur le déclin, m'ont marqués car on voyait quand même que l'on avait à faire avec quelqu'un d'unique qui avait du génie dans le bras et qui pouvait encore sortir des trucs hallucinant de sa raquette avec son toucher de balle...

Kid Stefano a écrit:

colin a écrit:

Kid Stefano a écrit:

colin a écrit:

Supposons que Federer gagne RG et Wimbledon cette année. Il aurait alors une pression quasi-insurmontable, médiatique, sportive... avec des tas de morts de faim qui rêveraient d'entrer dans l'histoire en le battant à New York.

:roule: :roule:

Si les adversaires de Fed étaient des morts de faim, GC hypothétique en vue ou pas, ça se saurait depuis le temps... :mdr:

Au contraire, je mise que si Federer devait se présenter à Flushing dans la peau du vainqueur des trois premiers GC de l'année 2007 (c'est à dire invaincu en GC depuis 15 mois), ça serait une suite de zombies battus d'avance et têtes baissées qui rentreraient sur le court, plus persuadés que jamais qu'ils n'ont aucune chance.... :biggrin:

ça me rappelle une anecdote! L'an dernier, à RG, juste après l'abandon de Nalbandian, Nelson Montfort se rapproche de Federer et l'interviewe! Et là, entre autres, il lui demande ce que Nalbandian lui a dit juste après avoir abandonné, et là, federer, explique que Nalbandian, très sympa, lui avait souhaité bonne chance pour la finale ET bonne chance pour le Grand chelem...

Hallucinant!

Alors ça, c'est fantastique! :biggrin: :mdr:

Ce qui veut dire que Nalbandian savait déjà que, si jamais sa route avait dû croiser celle de Federer à Wimbledon ou à l'US open, il était battu d'avance, puisqu'il avait déjà dans la tête que Fed ferait le GC, j'hallucine... :biggrin:

Heureusement que Nadal n'a pas cette mentalité de larbin, parcequ'effectivement, cela aurait bel et bien été le cas, sinon...

Des adversaires morts de faim, tu dis, quelle blague! :mdr:
Je la note celle-là, elle est trop drôle!

Je suis même persuadé que des Ljubicic ou des Blake, en cas de possiblité de grand chelem pour Federer, serait même capable de prendre en otage Canãs et Nadal dans un bunker pendant la quinzaine de Flushing Meadows pour les empêcher de barrer la route de leur idôle :roule: :roule: :roule:

D'abord, tu n'as rien compris à ce que voulait dire Nalbandian. Il parlait du Roger Slam, le GC sur 2 ans. C'est évident! C'est de ça qu'on parlait à l'époque! Federer aurait réussi ça ipso-facto en battant Nadal en finale. Et ce "good luck!" d'après-match, c'est une simple marque de politesse. Il aurait dit pareil à Nadal.

Nalbandian a battu 6 fois Federer dans sa carrière. Son ratio contre le Suisse était à ce moment de 6-5 en sa faveur et tu le confonds avec un looser défaitiste! Tu te rends compte de l'aberration? c'est carrément lui faire injure! Que faut-il qu'un joueur fasse pour éviter que tu lui lances des accusations infamantes? Coller 6-0 6-0 à Federer à chaque match?

Ta façon de comprendre cette anecdote en dit long sur ta volonté de déformer la réalité pour que ça colle avec tes hypothèses. Même si celles-ci comportent un fond de vérité.

Deuxièmement, cette situation serait totalement différente d'un match habituel au plan psychologique. A New York, il ne s'agirait plus de battre Federer ou Tartanpion, mais pour chaque adversaire potentiel de Federer de soi-même rentrer dans l'histoire d'un seul coup. Quel rêve!

ça, pour un 100ème mondial au 1er tour, c'est très très très motivant.

2 cas existent: celui qui se chie dessus et perd tous ses moyens; et celui qui rentre sur le court mort de faim, oui. Et si ça arrive, des gars comme ça, il y en aura. Supposer qu'il y a un seul type sur le circuit à avoir du mental, Nadal, et ceci quel que soit le cas de figure, que tous les autres sont des fiottes, c'est vraiment complètement débile. Même s'ils sont moins nombreux qu'avant parmi les gars du top ten, ceux qui ont la grinta.

Quand je dis des morts de faim, je ne dis certainement pas que ce sera le cas de tout le monde, pas le cas des Blake ou Ljubicic, mais avant tout celui des lambdas, de certains 30ème ou 50ème mondiaux qui écument la 1ère semaine des tournois du GC.

Par ailleurs, c'est Federer qui perdrait ses moyens à cause de la pression si on se retrouvait dans une pareille situation. Car Federer, c'est un mental construit. Jeune il était mauvais dans ce domaine. Or les meilleurs, ce sont les mentals à la Nadal, à la Becker, à la Connors... bref, les mentals naturels.

Federer n'a pas la solidité mentale pour tenir un choc pareil. ça, c'est un pari de ma part.

ça m'amuserait en tout cas que ce pari devienne d'actualité!

Heureux de t'avoir offert un bon fou-rire en tout cas!

De toute façon on le saura jamais car même si Federer gagne Roland, y'aura toujours Riri pour s'occuper du cas Federer à Wimbledon

AGASSI 91 a écrit:

De toute façon on le saura jamais car même si Federer gagne Roland, y'aura toujours Riri pour s'occuper du cas Federer à Wimbledon

:roule:

Super smiley en tout cas!

Et si Gasquet remplaçait sa casquette à la con par un béret, ça lui changerait peut-être le ciboulot, non?

La baguette, c'est plutôt la batte (à la Courier) que la raquette, je trouve...

colin a écrit:

D'abord, tu n'as rien compris à ce que voulait dire Nalbandian. Il parlait du Roger Slam, le GC sur 2 ans. C'est évident!

Heureux de t'avoir offert un bon fou-rire en tout cas!

Ouh là, ne t'énerves pas comme ça, c'était pas contre toi, mais c'est un fait!

Là, je crois que c'est toi qui ne comprend pas bien!

Soit, Nalbandian, sous le coup de la déception, a marmonné quelque chose d'inaudible que federer a mal compris, soit Federer est une tanche en anglais et il a mal compris ce que lui a dit nalbide (et on sait tous que c'est pas le cas!), soit il est mytho, mais je répète qu'au micro de nelson montfort, Federer a dit "Il m'a souhaité bonne chance pour la finale ET bonne chance pour le Grand Chelem, c'est super sympa de sa part"!

Il n'y a donc AUCUN doute possible, contrairement à ce que tu dis, nalbandian parlait bien du vrai GC! Et, comme tu le dis, ça vient d'un mec qui mec qui l'avait battu 6 fois sur le circuit, et il savait déjà que Federer ferait le GC (à tort d'ailleurs), c'en est d'autant plus Hallucinant et ça explique grandement ce qui se passe depuis trois ans, si tu veux te mettre des oeillières plus grosses que toi, c'est ton droit, moi, je préfère en rire...

Et si un mec qui l'a battu 6 fois est dans cette "mentalité", je te raconte même pas l'état de ceux qui ne l'ont jamais battus, le Fed! :mdr:


Désolé, mais un mec qui est 3° mondial à l'époque et qui perd contre le N°1, il se doit lui dire "bien joué pour aujourd'hui mais la prochaine fois, je prendrais ma revanche, mec!", avec un sourire et un clin d'oeil, s'il le faut!!

Et pas "Bonne chance pour la finale ET pour le Grand chelem!", on rêve
ça serait aux journalistes de lui souhaiter ça, mais non, c'est sa propre concurrence qui lui souhaite, c'est du jamais vu dans le genre...

Il n'y a pas le moindre doute, mais tu peux croire ce que tu veux, je suis habitué avec les fanatiques de Fed...
Mais n'oublie jamais que c'est de la conversation que naît la lumière! :hello:
Après, oui, Federer peut être écrasé par la pression et rater un match à Flushing s'il se trouve dans la position de faire le GC, là, je suis d'accord avec toi, ça sera quelque chose de difficile quand même! :hello:

maintenant on peut revenir sur Big mac ! :pt1cable:

Bon, je vais être beau joueur, je vais reconnaître que mon expression "des tas de morts de faim qui rêveraient de battre Federer" était maladroite, exagérée. Je vais la remplacer par "des tas de joueurs rêveraient alors de rentrer dans l'histoire en réussissant l'exploit d'être celui qui a empêché le grand chelem, et de ce fait Federer pourrait croiser sur sa route 1 ou 2 morts de faim (hors Nadal)". ça te va?

On dira qu'avec cette expression malheureuse j'ai tendu le bâton pour me faire battre. J'aurais dû m'attendre à des railleries. Sans rancune.

Cela dit, je ne suis pas un inconditionnel de Federer mais de McEnroe. Grosse nuance.

Enfin sur l'affaire Nalbandian tu es complètement dans l'erreur. On était à 2 jours de la finale de RG et Federer venait de gagner successivement les 3 autres GC. Ce dont on parlait alors, c'était du GC sur 2 ans, que Federer pouvait réussir en gagnant cette finale. Parler d'un truc hypothétique pour dans 3 mois à ce moment, avant même la finale? ça n'avait absolument aucun sens!

Et tu négliges la différence de sens en anglais et en français du mot slam. (d'où l'expression Serena Slam en 2002-2003 où Roger Slam, inventé pour l'occasion).

Mes souvenirs sont très clairs sur ce point. Je laisse aux autres forumeurs le soin de juger.

Plus profondément, je souhaiterais juste que tu arrêtes d'insulter tout le circuit en insinuant que TOUS -sauf Nadal et Cañas depuis 1mois- jouent pour perdre contre Federer. Que beaucoup soient résignés, on est d'accord. Mais s'agissant de Nalbandian, ça n'a absolument aucun sens de dire ça. Il est l'un des rares à ne pas être sous l'emprise psychologique du champion suisse et à avoir le jeu pour le battre, ce qu'il ne se prive pas de faire.

John McEnroe était un génie. Il n'y a pas d'autre mots pour le décrire selon moi.

colin a écrit:

Enfin sur l'affaire Nalbandian tu es complètement dans l'erreur. On était à 2 jours de la finale de RG et Federer venait de gagner successivement les 3 autres GC. Ce dont on parlait alors, c'était du GC sur 2 ans, que Federer pouvait réussir en gagnant cette finale.

Que toi tu étais concentré à ce moment-là sur le chelem de Fed sur deux ans est une chose, mais là n'est pas la question! :biggrin:

J'ai bien compris ton avis sur la question, et moi je te répètes pour la 3° fois que Federer a dit au micro de la télé française "Il m'a souhaité bonne chance pour la finale ET bonne chance pour le Grand Chelem, c'est super sympa de sa part, etc etc"!

Et d'ailleurs, Nelson Montfort, un peu surpris au début par cette révélation, a rebondi et conclu là-dessus son interview en lui disant qu'il lui souhaitait de l'atteindre, ce fameux et mythique Grand chelem, et patati et patata, devant le sourire béat de Federer...


JE REPETE qu'il n'y a donc PAS LE MOINDRE DOUTE POSSIBLE, et c'en est d'autant plus monstrueusement incompréhensible pour un mec qui était 3° ou 4° mondial à l'époque et qui l'a si souvent battu, et qui était pourtant déjà résigné à voir Fed faire le GC, c'est pour ça que je m'énerve autant contre cette concurrence pathétique battu d'avance ...

Si ça ne t'effraies pas des attitudes pareilles et des déclarations pareilles, désolé, moi, ça m'HORRIFIE, et c'est mon droit!

Ou alors Federer est un abruti qui ne capte pas ce qu'on lui dit et qui n'a rien compris à ce que disait nalbandian, qui en fait, lui avait dit que la prochaine fois, il lui mettrait une bonne râclée, c'est possible, j'en sais rien! :roule: :biggrin:

champignon horrifique a écrit:

John McEnroe était un génie. Il n'y a pas d'autre mots pour le décrire selon moi.

ça, je crois que c'est quelque chose que personne ne nie! Même ceux qui le détestaient pour des raisons X ou Y ne le nient pas...

Kid Stefano a écrit:

champignon horrifique a écrit:

John McEnroe était un génie. Il n'y a pas d'autre mots pour le décrire selon moi.

ça, je crois que c'est quelque chose que personne ne nie! Même ceux qui le détestaient pour des raisons X ou Y ne le nient pas...

Si moi je conteste
Pour moi le seul gaucher des années 80 qu'on peut qualifier de génie était...





































...Riton :roule: :roule: :roule:

AGASSI 91 a écrit:

Kid Stefano a écrit:

champignon horrifique a écrit:

.

Pour moi le seul gaucher des années 80 qu'on peut qualifier de génie était...

...Riton :roule: :roule: :roule:

Lui aussi est un vrai gâchis, il avait le tennis pour mettre des râclées aux meilleurs du monde et il a fait vibrer les spectateurs du monde entier avec son bras gauche, mais il n'avait aucun mental!

Je me souviens d'une interview où il disait à tennis mag, peu de temps après avoir pris sa retraite, après être revenu sur ses exploits à wimbledon (1/2 finaliste et 1/4 de finaliste), "c'est marrant, je ne me suis jamais vu dans la peau d'un vainqueur de Wimbledon"!

Un vrai mental de Français, quoi! :biggrin:

c'est vrai que quand il était chaud et bien dans sa tête, il avait le talent nécessaire pour corriger n'importe qui
Un vrai gâchis en effet

c dommage, leconte est un joueur avec un jeu qui peut clouer sur place son adversaire, quand il a la main chaude, il est quasiment invincible !!


Ah lala quel bras magic encore plus spectaculaire que mc enroe à mon gout

eh oui il a le malheur d'etre francais, avec un mental pourri !

Moi je vous le dis, pierre de coubertin nous a fait tres mal en nous incalcuquant durant notre enfance " l'important n'est pas de gagner mais de participer"
On a pas le mentalité d'un fighter comme les americains

Leconte americain, il aurait depuis longtemps gagner quelques tournois du grand chelem !! :mdr:

arabem a écrit:

Moi je vous le dis, pierre de coubertin nous a fait tres mal en nous incalcuquant durant notre enfance " l'important n'est pas de gagner mais de participer"

:

Oui, mais lui, il disait ça uniquement en parlant des JO! Mais quand les tennismen français jouent autre chose que les JO, ils sont pas obligés de suivre cette foutu devise, alors il serait temps qu'ils arrêtent, maintenant! :roule:

Sinon, je crois qu'on est tous d'accord sur Leconte et son mental de...français! :biggrin:
C'est sûr que jouer des 1/4 et des 1/2 à wimbledon en se disant qu'on se voit pas gagner le tournoi, ça doit pas aider à gagner les matchs!

Kid Stefano a écrit:

arabem a écrit:

Moi je vous le dis, pierre de coubertin nous a fait tres mal en nous incalcuquant durant notre enfance " l'important n'est pas de gagner mais de participer"

:

Oui, mais lui, il disait ça uniquement en parlant des JO! Mais quand les tennismen français jouent autre chose que les JO, ils sont pas obligés de suivre cette foutu devise, alors il serait temps qu'ils arrêtent, maintenant! :roule:

Sinon, je crois qu'on est tous d'accord sur Leconte et son mental de...français! :biggrin:
C'est sûr que jouer des 1/4 et des 1/2 à wimbledon en se disant qu'on se voit pas gagner le tournoi, ça doit pas aider à gagner les matchs!

je sais bien, mais cette devise tu l'entends à toutes les sauces , c'est une idée qui s'est bien repandue dans le collectif francais

Combien de fois je l'ai entendu cette devise durant mon enfance; lorsque tu fais des epreuves sportives on te la sort afin de relativiser les competitions auquels tu participes

MCENROE-LENDL, 1984,
LE MATCH LE PLUS BEAU, LE MATCH LE PLUS FAUX
MCENROE-LENDL 1984, LE VOILÀ DONC LE GRAND MATCH RÉFÉRENCE DE L’ATTAQUE SUR TERRE BATTUE.
INSCRIT DANS TOUTES LES MÉMOIRES, OBJET DE TOUS LES FANTASMES Y COMPRIS CHEZ LES SPÉCIALISTES,
IL DÉROULE UNE VERSION OFFICIELLE : MCENROE MENANT 2 SETS 0 CONTRE LENDL, UN BREAK DANS LE
3ÈME ET EXPLOSANT APRÈS AVOIR ENTENDU UN BRUIT PARASITE AU BORD DU COURT. MAIS SI ROGER
FEDERER VEUT PUISER QUELQUES ENSEIGNEMENTS DANS CETTE AFFAIRE, IL FERAIT BIEN DE LIRE LES LIGNES
QUI VONT SUIVRE CAR LA CHANSON DE ROLAND NÉCESSITE TOUJOURS D’AVOIR L’OREILLE FINE ET L’OEIL
BIEN AIGUISÉ. REVELATIONS 32 ANS APRES SUR LE PLUS GRAND MYTHE DU TENNIS.


McEnroe en Empereur souverain s’écroulant
sur un coup de pistolet tiré depuis la foule,
voici donc le récit qui reste à ce jour, et malgré
le documentaire minutieux qui lui a été
consacré,” McEnroe-Lendl. Le Crépuscule des
Dieux”, la version la plus connue, la plus
répétée de la fameuse finale de 1984 entre
John McEnroe et Ivan Lendl. Seul problème :
cette version est fausse. L’auteur de ce documentaire
étant celui de ce texte, voici rédigé
pour la première fois la contre-enquête minimum
que mérite ce match légendaire. Elle
s’ouvrira par le témoignage de Pierre Barthes
et de Peter Fleming, le partenaire de double
de McEnroe, sur la même longueur d’onde
concernant les détails avant-coureurs de cette
chronique d’une mort annoncée : « Pendant
toute la saison de terre battue 1984, il fait un
froid de canard. A Hambourg, tout le monde
est frigorifié. Même chose quand on arrive à
Paris, il fait froid pendant les 15 jours. Or cette
année-là, McEnroe décide pour la première
fois de ne pas jouer le double. Il ne joue donc
plus qu’un jour sur deux, à la fraîche et il bat
tout le monde trois sets zéros en se baladant
(NDLA : il perd un set contre Higueras en
quart de finale). Il arrive en finale en s’étant
promené pendant deux semaines. En fait il
n’est pas prêt. Et en finale, il est 14 heures, il
rentre sur le terrain et il fait chaud, il fait très
chaud».
Quand McEnroe et Lendl sortent leurs gaules
ce dimanche 10 juin 1984 sur le central de la
Porte d’Auteuil, la canicule vient en effet de
tomber sur Paris qui va faire de cette chaleur
le vrai ennemi du match avec une incidence
fondamentale sur la carrière des deux champions.
Comme à Hambourg où il a rossé
Lendl 6-3 6-2 et comme depuis 4 mois où il
plane sur le tennis mondial, McEnroe attaque
plein phare le Tchèque dont toute la tactique
consiste à faire sortir l’Américain de sa filière
de jeu en l’obligeant à travailler 3, 4, 5 coups
de plus par échanges. On l’oublie mais c’est
finalement dans ces deux premiers sets que
tout se joue. Malgré la sècheresse du score
(encore 6-3, 6-2), McEnroe doit à un smash
facile raté par Lendl sur son service à 3-2
dans le 1er set et à un pourcentage exceptionnel
de 1er service dans le 2ème set (75% de
premières balles et 89% de points gagnés sur
son engagement) de dominer outrageusement
la partie. Mais il suffit de scruter le visage
rougi du New-yorkais au début du 3ème set
pour comprendre qu’un certain nombre de
rallyes ont sérieusement entamé son capital
physique. Pierre Barthes assis à trois mètres
de l’Américain témoigne : « Je le vois arriver
vers moi, sa chemise est trempée, il prend du
temps pour servir alors que jusque là il était
toujours prêt à enchaîner dès que le point
était fini. Je le vois respirer et je dis à ma
femme « Il est cassé. Il est mort ». Un jeu
partout dans ce 3ème set et voilà l’heure du
fameux incident. La version officielle prétend
qu’il est déclencheur, c’est tout l’inverse : il
est révélateur.
Il y a donc ce fameux grésillement qui émane
du casque d’un preneur de son de la chaîne
CBS abandonné le long de la fosse aux photographes,
McEnroe prétend dans sa biographie
que cela va le faire sortir du match. Il a juste
oublié que ce bruit, il l’entend depuis le début
de la rencontre puisqu’il est venu s’en plaindre
à l’arbitre Jacques Dorfmann dès le premier
changement de côté. Dorfmann, embêté,
lui a fait signe qu’il ne pouvait intervenir sur la
tribune des médias. McEnroe va alors passer
deux sets à entendre ce grésillement sans
que cela ne déclenche d’intervention particulière.
Il mène, se ballade littéralement alors
pourquoi chercher la petite bête ? Mais quand
au début du 3ème set, la chaleur qui monte, la
tension palpable de l’objectif en ligne de mire
et ce début de 3ème set plus accroché où
Lendl ne lâche plus rien viennent se mêler
aux premiers signes de fatigue physique,
quand tout se brouille pour plonger McEnroe -
l’homme qui entendrait une mouche au
23ème rang de la tribune D - dans un état de
paranoïa absolu, une impression d’être
agressé dans sa chaire intime, alors la description
du meurtre de l’arabe que fait Camus
dans L’Etranger prend tout son sens : « Mes
yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de
larmes et de sel. Je ne sentais plus que les
cymbales du soleil sur mon front et, indistinctement,
le glaive éclatant jailli du couteau toujours
en face de moi. Cette épée brûlante rongeait
mes cils et fouillait mes yeux douloureux.
C'est alors que tout a vacillé ».
McEnroe balance vite un coup droit dans le
filet pour partir au pas de charge vers le dit
casque, le prendre et hurler dans le micro
« Shut up !». Comme il le dira avec humour
dans sa biographie : « Je pense que le réalisateur
de CBS doit être aujourd’hui atteint de
surdité définitive ». L’ironie ne peut masquer
une réalité tragique, bien loin de la pulsion
suicidaire qu’on a coutume de prêter à ce
geste, McEnroe vient de lancer un SOS : il est
en train de se noyer. Si cet appel au secours
ne va pas avoir d’incidence immédiate sur son
niveau de jeu, il va déclencher une contreréaction
très lourde de conséquence. Frustré
par une finale sans suspense qu’il craint de
voir se finir dans les dix minutes, le public
parisien, étonné par cette explosion qu’il
prend pour une nouvelle incartade contre les
photographes, décide de siffler et de lâcher
l’Américain pour soutenir un Lendl qui n’en
attendait pas autant. Sur les deux points
d’après, le Tchèque s’engouffre dans la brèche
et vient au filet pour la première fois du
match, en chaussettes certes mais il gagne
deux points chaleureusement salués par une
foule ravie par un peu de résistance. McEnroe
retourne sur sa chaise fou de rage et explose
sa raquette contre son sac. 2-1 pour Lendl.
Pour la première fois, le Tchèque mène au
score… comme il le fera pendant tout ce set.
Car il faut maintenant l’inscrire en capital
et le crier sur tous les toits : MCENROE N’A
JAMAIS EU DE BREAK DANS LE 3EME SET,
NI MEME MENE AU SCORE. Et il n’a pas non
plus perdu le fil de son tennis. Il raccroche
d’ailleurs facilement à 2-2 et c’est lui qui
s’offre dans la foulée ces fameuses trois
balles de break à 0-40, puis une 4ème sur
avantage. Mais ces quatre balles, il les vendange
de chez Vendange Worlwide Company
via quatre fautes directes sur de longs échanges
où l’asphyxie semble désormais le guetter.
McEnroe est en surrégime. C’est donc
logiquement Lendl qui recolle et qui fait le
break à 3-2 pour l’emporter 6-4 sur une
nouvelle faute directe de McEnroe qui les
multiplie depuis 4 jeux. Voilà pour la réalité
des faits. Un petit détail ne trompe pas, le
pourcentage de 1er service de McEnroe vient
de chuter de 75 à 35% ! Il descendra jusqu’à
28% dans la fournaise du 4ème set. Pierre
Barthes peut boucler la boucle : « Il est
fatigué. Son premier service ne passe plus.
Derrière ça veut dire qu’il a une 2ème balle
avec une volée difficile à jouer, sous le filet.
Ca veut dire que Lendl tire le passing derrière.
La tête est basse, le sang commence à couler.
Comme les taureaux ».
Il est là aussi convenu de parler d’un lent
écroulement de McEnroe. Erreur encore. C’est
en inversant totalement le prisme du match
qu’il faut reconsidérer le 4ème et le 5ème set
perdus tout les deux 7-5 : McEnroe, privé de
première balle, victime d’une insolation et au
bord de l’épuisement, y est héroïque. Hé-ro-ïque
! A bout de force, ne comptant plus que
sur son génie, un peu de bluff et des volées
d’extra-terrestre, il se procure à nouveau un
break pour faire 3-2 dans le 4ème set, puis
un autre pour faire 4-3 dans le 5ème set,
avantages tous deux détruits dans la foulée
par Lendl. Jamais l’Américain n’aura pu
compter sur un matelas de deux jeux
d’avance dans ce match, voilà la morale
d’une histoire que Big Mac aura d’ailleurs mis
des années à accepter avant de lâcher il y a
2 ans une pépite dans le journal 20 Minutes :
« J’ai perdu parce ce que je ne me suis jamais
préparé sérieusement pour ce tournoi ». Et
tout le reste, Roger, n’est que littérature.
BENJAMIN RASSAT


Source: grandchelem.com