Biographies, autobiographies, lectures autour du filet

Lisez-vous des autobiographies de joueurs ou joueuses de tennis ?
J'ai vu sur le site, qu'il y a pas mal de bouquins sur Andre. Les avez-vous lus ?

De mon côté, j'ai lu une autobiographie de Leconte qui ne volait pas haut, Ma vie de gaucher où Leconte parle de ses femmes, de la coupe Davis et de ses potes Noah et Forget.

Là je commence Sans filet de Becker où il met en parallèle la réussite de sa carrière et ses échecs personnels. Un Becker torturé mais pas toujours très humble.


Sinon, j'ai entendu parler du livre de Cathy Tanvier sorti il y a peu de temps, Déclassée, de Roland Garros au RMI, l'ex n1 française revient avec un gros travail sur elle-même sur sa descente aux enfers : ruine personnelle (elle n'aurait que le RMI), problèmes affectifs (elle évoque sa bissexualité sur le circuit).

Isabelle Demongeot a aussi sorti un livre, Service Volé, elle s'arrête sur le viol de la part de son entraîneur R de C.

J'ai fini Becker. Ce type est un mégalo comme on en fait peu !
Il se croit nettement au dessus dans pas mal de domaines, c'est sans doute vrai dans le tennis et encore, Sampras et Federer l'ont renvoyé dans la catégorie des honnêtes joueurs de GC.

Il parle assez peu de ses matches, à part sa victoire dantesque contre Mac Enroe en Coupe Davis et de son deuxième titre à Wimbledon.
Peu de ses collègues, Stich est mentionné comme un camarade symptahique mais méfiant, Edberg comme un adversaire avec lequel il n'échange que des banalités, Lendl comme un type qui faisait des blagues pas drôles dans les vestiaires.

Agassi est à un moment descendu. En effet lors d'un voyage en Afrique du Sud où Mandela reçoit plusieurs sportifs dont Noah, Becker, Washington ou Agassi, l'ancien prisonnier parle de sa détention et de ses espoirs. Borsis dit avoir les larmes aux yeux tandis qu'Agassi aurait demandé "Quels sont les bons restaurants du coin ?"
On voit très mal Agassi tenir ce genre de propos à ce moment, bref Becker le fait passer pour un goujat.

Becker raconte aussi qu'un jour Agassi lui a expliqué pourquoi l'américain menait 10/4 dans leurs confrontations. Agassi le battait souvent au début de leur carrière car il avait remarqué qu'en servant, Becker tirait la longue du côté vers lequel il allait servir. Cela a duré quelques années et Agassi déjà excellent au retour s'est vraiment régalé.

Dans ce livre Becker renvoie ses entraîneurs de façon assez directe, règle ses comptes avec la fédération de tennis, avec sa femme, explique la naissance de sa fille le soir dans un bar mais veut passer pour une victime, un incompris qui n'aurait jamais accepté le rôle qu'on voulait lui faire jouer après sa première victoire à Wimbledon, celle du blond guerrier redresseur du peuple allemand.
Critiquant l'argent facile, les sponsors, les milliosn vite gagnés, il n'a pourtant jamais réalisé un de ses rêves, qui ne coûte pas grand chose mais qui pouvait lui faire perdre beaucoup, jouer en blanc sans aucun sponsor. La liberté de Becker trouvait ses limites.

Gros lecteur, il cite volontiers Goethe ou Sun-Tzu, rebelle jusqu'au bout des doigts, il s 'oppose aux idées de son père et aimerait être socialiste, se définissant comme un combattant, il ne rêve que d'en découdre d'une façon ou d'une autre. Seul le match où l'on jette toutes ses forces l'intéresse.

Après une carrière mouvementée, Becker se veut de retour pour cogner fort. Boum-boum frappe encore.

arabem va te tomber dessus :roule:

tedlesurfeur a écrit:

arabem va te tomber dessus :roule:

C'est un autre enfant enfant caché de Becker ?

Moi j'ai lu Le court des miracles de Mansour Bahrami . Il n'est pas très connu, mais je l'ai déjà vu jouer (en vrai) et c'est tout a fait exceptionnel ce qu'il fait avec une raquette. C'est un show man, j'ai vu de grands joueurs jouer en sénior (Forget, Borg, Noah, Leconte, Cash) et j'ai pris autant voire plus de plaisir (en tout cas plus d'éclats de rire) à voir Bahrami.

Dans son livre, il raconte qu'il a d'abord joué au tennis sur un mur avec un balai ! Ensuite, il s'amusait a battre des joueurs (amateurs) avec des raquettes sans cordage !

Bref, je conseille ce livre. Il est peut-être un peu romancé, mais en tout cas, ce joueur a eu une vie extraordinaire.

botany a écrit:

J'ai fini Becker. Ce type est un mégalo comme on en fait peu !
Il se croit nettement au dessus dans pas mal de domaines, c'est sans doute vrai dans le tennis et encore, Sampras et Federer l'ont renvoyé dans la catégorie des honnêtes joueurs de GC.

Il parle assez peu de ses matches, à part sa victoire dantesque contre Mac Enroe en Coupe Davis et de son deuxième titre à Wimbledon.
Peu de ses collègues, Stich est mentionné comme un camarade symptahique mais méfiant, Edberg comme un adversaire avec lequel il n'échange que des banalités, Lendl comme un type qui faisait des blagues pas drôles dans les vestiaires.

Agassi est à un moment descendu. En effet lors d'un voyage en Afrique du Sud où Mandela reçoit plusieurs sportifs dont Noah, Becker, Washington ou Agassi, l'ancien prisonnier parle de sa détention et de ses espoirs. Borsis dit avoir les larmes aux yeux tandis qu'Agassi aurait demandé "Quels sont les bons restaurants du coin ?"
On voit très mal Agassi tenir ce genre de propos à ce moment, bref Becker le fait passer pour un goujat.

Becker raconte aussi qu'un jour Agassi lui a expliqué pourquoi l'américain menait 10/4 dans leurs confrontations. Agassi le battait souvent au début de leur carrière car il avait remarqué qu'en servant, Becker tirait la longue du côté vers lequel il allait servir. Cela a duré quelques années et Agassi déjà excellent au retour s'est vraiment régalé.

Dans ce livre Becker renvoie ses entraîneurs de façon assez directe, règle ses comptes avec la fédération de tennis, avec sa femme, explique la naissance de sa fille le soir dans un bar mais veut passer pour une victime, un incompris qui n'aurait jamais accepté le rôle qu'on voulait lui faire jouer après sa première victoire à Wimbledon, celle du blond guerrier redresseur du peuple allemand.
Critiquant l'argent facile, les sponsors, les milliosn vite gagnés, il n'a pourtant jamais réalisé un de ses rêves, qui ne coûte pas grand chose mais qui pouvait lui faire perdre beaucoup, jouer en blanc sans aucun sponsor. La liberté de Becker trouvait ses limites.

Gros lecteur, il cite volontiers Goethe ou Sun-Tzu, rebelle jusqu'au bout des doigts, il s 'oppose aux idées de son père et aimerait être socialiste, se définissant comme un combattant, il ne rêve que d'en découdre d'une façon ou d'une autre. Seul le match où l'on jette toutes ses forces l'intéresse.

Après une carrière mouvementée, Becker se veut de retour pour cogner fort. Boum-boum frappe encore.

C'est tres sympa de nous faire un resumé de son livre...

Effectivement il n'a pas forcement sa langue dans sa poche... Mais bon il a fallu qu'il ait un caractere fort pour tenir la terrible pression qu'il a connu durant sa carriere, c'est lui qui rendu l'Allemagne folle de tennis, il a souvent été harcelé par la presse, ou encore une partie de la population ne supportant pas qu'il se marie avec une femme de couleur... sans comper ses problemes judiciaires ou encore souvent ses problemes de poids cette propension à prendre tres facilement des kilos !
Et bien avec tout ça rafler 6 grands chelems, 3 masters cup, ce mec aura fait une tres grosse carriere !
Par son talent, il avait le jeu pour gagner 3 grands chelems de plus sans probleme...

Son charisme me manquera

D'accord avec toi, Botany, pour dire que becker n'aimait le tennis que s'il y avait un engagement total, existentiel. C'est pour ça qu'il a souvent gagné des matchs à l'arraché contre des joueurs secondaires: à un moment ça allait très mal et il disait "Nein!" dans des 1ers tours contre des Rostagno ou des Camporese. Alors, dans ces jours sans, il résistait encore et encore et l'autre finissait par craquer mentalement.

Alors, son énergie, sa motivation devenaient tout autres et il allait chercher le tournoi, de préférence en explosant Lendl en finale, pour mon plus grand plaisir.

Au contraire, quand il arrivait en finale ou en 1/2 sans problème, il faisait très souvent un match de merde...

C'est l'un des plus grands matcheurs que j'aie jamais vus. Et une très forte personnalité.

Rien à voir avec la race des dominateurs, ces fadasses et hyperpros Lendl, Sampras ou Federer qui en tant qu'individus me paraissent assez creux.

Au fait, Botany, qu'est-ce qu'il dit sur ce fameux match de Coupe Davis contre McEnroe? Je l'ai en vidéo et c'est incroyable... Après 5h de lutte McEnroe vire en tête 6-4, 13-15, 10-8. Là il y a une pause de 10 minutes. Becker revient et flanque un 6-2 6-2 à Mac. Jamais compris pourquoi. Le tout dans une ambiance ultrapatriotique (on est aux USA) où Mac fait appel au public à mort, fait des signes de triomphe quand il a une balle let favorable. Il met une pression de taré sur les arbitres... Bref, la folie, quoi!

colin a écrit:

D'accord avec toi, Botany, pour dire que becker n'aimait le tennis que s'il y avait un engagement total, existentiel. C'est pour ça qu'il a souvent gagné des matchs à l'arraché contre des joueurs secondaires: à un moment ça allait très mal et il disait "Nein!" dans des 1ers tours contre des Rostagno ou des Camporese. Alors, dans ces jours sans, il résistait encore et encore et l'autre finissait par craquer mentalement.

Alors, son énergie, sa motivation devenaient tout autres et il allait chercher le tournoi, de préférence en explosant Lendl en finale, pour mon plus grand plaisir.

Au contraire, quand il arrivait en finale ou en 1/2 sans problème, il faisait très souvent un match de merde...

C'est l'un des plus grands matcheurs que j'aie jamais vus. Et une très forte personnalité.

Rien à voir avec la race des dominateurs, ces fadasses et hyperpros Lendl, Sampras ou Federer qui en tant qu'individus me paraissent assez creux.

Au fait, Botany, qu'est-ce qu'il dit sur ce fameux match de Coupe Davis contre McEnroe? Je l'ai en vidéo et c'est incroyable... Après 5h de lutte McEnroe vire en tête 6-4, 13-15, 10-8. Là il y a une pause de 10 minutes. Becker revient et flanque un 6-2 6-2 à Mac. Jamais compris pourquoi. Le tout dans une ambiance ultrapatriotique (on est aux USA) où Mac fait appel au public à mort, fait des signes de triomphe quand il a une balle let favorable. Il met une pression de taré sur les arbitres... Bref, la folie, quoi!

Put... ce match il me faut, je vais tres prochainement le commander sur internet ainsi que la finale de maters contre lendl ou Becker s'impose en 5 set à haute lutte !

Merci colin tu me donne l'eau à la bouche
En ce moment je suis frappé d'une grosse nostalgie tennistique

Esteuf,

Sympa cette tranche de vie de Mansour qui a été un bon joueur de double avec un bon toucher. Pour lui, le tennis était vraiment un jeu. J'aurais bien aimé le voir volleyer avec un balai

Arabem,

Becker n'a peut-être pas le palmarès qu'il pouvait espérer. Avec lui c'était toujours du lourd de façon régulière mais il n'a jamais écrasé une saison comme un Sampras ou un Courier. Il était peut-être en effet humain, trop humain et je pense que c'est quelqu'un qui est à la fois sportif et cérébral. Je n'oppose pas les deux mais il avait sans doute des aspirations que le sport de haut niveau n'a pas pu totalement satisfaire d'où cette impression d' éternel écorché vif.


Colin,

Boris ce jour là s'est, à ce qu'il dit, retranché dans un calme intérieur pour ne pas être perturbé par Mac Enroe qui lui lançait aux changements de côté "N T M connard". Mac Enroe a beaucoujp provoqué mais Becker a été plus malin. Il a bien senti que Mac était à plat. L'explication des deux derniers sets elle est là, Mac est lessivé. Mac le dit lui-même dans le bouquin, un chapitre a été écrit par l'américain.

"J'ai joué l'âme chevillée au corps et ça n'a pas suffi-6 heures et38 minutes. Dans toute ma carrière, je n'ai joué que deux fois plus de 5 heures, contre Boris et contre Mats Wilander. Après les trois premiers sets contre Boris, nous avons joué presque cinq heures, j'ai dit à mes soigneurs : "Il faut que vous me fassiez quelque chose, me masser ou n'importe quoi, je suis mort" Après les massage, je me suis remis debout, ma tête a suivi, mais mon corps est resté sur la table. j'étais lessivé, mes membres refusaient d'obéir bien que j'aie tous mes esprits. Tout faisait mal et rien ne bougeait".

Quand on pense que le second set a duré 2h35

botany a écrit:

Boris ce jour là s'est, à ce qu'il dit, retranché dans un calme intérieur pour ne pas être perturbé par Mac Enroe qui lui lançait aux changements de côté "N T M connard". Mac Enroe a beaucoujp provoqué mais Becker a été plus malin. Il a bien senti que Mac était à plat. L'explication des deux derniers sets elle est là, Mac est lessivé. Mac le dit lui-même dans le bouquin, un chapitre a été écrit par l'américain.

"J'ai joué l'âme chevillée au corps et ça n'a pas suffi-6 heures et38 minutes. Dans toute ma carrière, je n'ai joué que deux fois plus de 5 heures, contre Boris et contre Mats Wilander. Après les trois premiers sets contre Boris, nous avons joué presque cinq heures, j'ai dit à mes soigneurs : "Il faut que vous me fassiez quelque chose, me masser ou n'importe quoi, je suis mort" Après les massage, je me suis remis debout, ma tête a suivi, mais mon corps est resté sur la table. j'étais lessivé, mes membres refusaient d'obéir bien que j'aie tous mes esprits. Tout faisait mal et rien ne bougeait".

Quand on pense que le second set a duré 2h35

ok, c'est ce que je pensais avnat de voir le match, mais sur les images, ça ne se voit pas trop. Il court encore, le Mac, même à la fin. Mais bon, ça ne veut pas dire qu'il arrive à faire les petits pas si essentiels en tennis.

Pour Arabem: ce match vaut pour l'engagement total, mental et physique. Je crois qu'au plan mental, ça atteint vraiment des sommets qui sont inenvisageables aujourd'hui (comme la finale de RG84 en fait).

Mais au niveau de la qualité de jeu c'est une autre histoire, il y a des hauts et beaucoup de bas. Le vrai Becker-McEnroe à voir pour le jeu, c'est la 1/2 finale de Bercy 1989: EX-CE-PTIO-NNEL!

Mais sinon prends d'abord la finale du Masters 88: là aussi, un régal absolu, mais qui dure 5 sets.

:hello:

colin a écrit:

botany a écrit:

Boris ce jour là s'est, à ce qu'il dit, retranché dans un calme intérieur pour ne pas être perturbé par Mac Enroe qui lui lançait aux changements de côté "N T M connard". Mac Enroe a beaucoujp provoqué mais Becker a été plus malin. Il a bien senti que Mac était à plat. L'explication des deux derniers sets elle est là, Mac est lessivé. Mac le dit lui-même dans le bouquin, un chapitre a été écrit par l'américain.

"J'ai joué l'âme chevillée au corps et ça n'a pas suffi-6 heures et38 minutes. Dans toute ma carrière, je n'ai joué que deux fois plus de 5 heures, contre Boris et contre Mats Wilander. Après les trois premiers sets contre Boris, nous avons joué presque cinq heures, j'ai dit à mes soigneurs : "Il faut que vous me fassiez quelque chose, me masser ou n'importe quoi, je suis mort" Après les massage, je me suis remis debout, ma tête a suivi, mais mon corps est resté sur la table. j'étais lessivé, mes membres refusaient d'obéir bien que j'aie tous mes esprits. Tout faisait mal et rien ne bougeait".

Quand on pense que le second set a duré 2h35

ok, c'est ce que je pensais avnat de voir le match, mais sur les images, ça ne se voit pas trop. Il court encore, le Mac, même à la fin. Mais bon, ça ne veut pas dire qu'il arrive à faire les petits pas si essentiels en tennis.

Pour Arabem: ce match vaut pour l'engagement total, mental et physique. Je crois qu'au plan mental, ça atteint vraiment des sommets qui sont inenvisageables aujourd'hui (comme la finale de RG84 en fait).

Mais au niveau de la qualité de jeu c'est une autre histoire, il y a des hauts et beaucoup de bas. Le vrai Becker-McEnroe à voir pour le jeu, c'est la 1/2 finale de Bercy 1989: EX-CE-PTIO-NNEL!

Mais sinon prends d'abord la finale du Masters 88: là aussi, un régal absolu, mais qui dure 5 sets.

:hello:

Ok merci pour tes precieux conseils, ca sera fait
Par contre pour le match mcenroe/becker à bercy en 89, le gars qui va le me vendre, il n'a pas les trois derniers points du match

Dans les duels Mcenroe/Becker, j'aurai une petite pensée afecteuse pour le 2eme tour de l'australian open 1992, oubecker évoluait en tant que tenant du titre

Au fait je me disais un truc, vous etes d'accord de penser comme moi que la mastes cup peut etre considéré comme un 5 eme grand-chelem de maniere officieuse?

Je dirais que c'est peut etre un tournoi encore plus difficile à remporter?

Un peu comme dans le foot, ou le niveau de jeu est encore plus elevé dans un championnat d'Europe des nations qu'une coupe du monde, ou il n'y a pas de petites equipes exotique qu'on peut connaitre dans la coupe du monde

David a écrit:

Dans les duels Mcenroe/Becker, j'aurai une petite pensée afecteuse pour le 2eme tour de l'australian open 1992, oubecker évoluait en tant que tenant du titre

Il me semble que tu etais sur place en Australie pour assister au match ou bien je confonds avec l'us open?

arabem a écrit:

David a écrit:

Dans les duels Mcenroe/Becker, j'aurai une petite pensée afecteuse pour le 2eme tour de l'australian open 1992, oubecker évoluait en tant que tenant du titre

Il me semble que tu etais sur place en Australie pour assister au match ou bien je confonds avec l'us open?

C'est ça. Australian 92, US OPEN et coupe davis 1991 !!! Rien quoi

Dans cet australian 92, le match Mc/Sanchez est un monument également

David a écrit:

arabem a écrit:

David a écrit:

Dans les duels Mcenroe/Becker, j'aurai une petite pensée afecteuse pour le 2eme tour de l'australian open 1992, oubecker évoluait en tant que tenant du titre

Il me semble que tu etais sur place en Australie pour assister au match ou bien je confonds avec l'us open?

C'est ça. Australian 92, US OPEN et coupe davis 1991 !!! Rien quoi

Dans cet australian 92, le match Mc/Sanchez est un monument également

Je me souviens de ce match qui durait eternellement, j'etait excité comme une puce par l'intensité de ce match, et de plus je suivais le match en direct sur canal + et en crypté, c'etait en pleine nuit, je m'etais d'ailleur tapé deux nuits blanches consecutivement durant ce tournoi (j'etais vraiment un fou furieux à cette epoque )

arabem a écrit:

de plus je suivais le match en direct sur canal + et en crypté, c'etait en pleine nuit, je m'etais d'ailleur tapé deux nuits blanches consecutivement durant ce tournoi (j'etais vraiment un fou furieux à cette epoque )

T'es né avec un décodeur canal+ dans la tête

A ta mort, ton cerveau devrait donc être exposé dans du formol dans le fanatorium qui jouxte le Hall of Fame que Sampras vient d'intégrer!

La cérémonie commence comme ça, avec une émouvant rappel au public:

"Ladies and gentlemen, the greatest fan ever to have dedicated his life to Boris Becker, Aaa-ra-beeeem!"

Et là tout le monde verse une larme devant une vitrine où flotte ton cerveau à décodeur intégré...

P.S. un mec qui revient du futur vient de me dire que l'affluence devant ta vitrine tiendrait plutôt au fait qu'on peut regarder canal gratuitement grâce à toi ce qui soi didant, mais je ne peux y croire, séduirait y compris des types qui pensent que Boris est un gros naze... :biggrin: