Le secret de Santoro ?

Son secret pour expliquer sa longévité et ses exploits réguliers ?

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Moi j'ai voté pour sa capacité a faire très mal jouer.
Selon moi il y a quelquechose qui explique sa longévité, c'est qu'il a des coups qui ne sont pas traumatisants, du coup il peut jouer plus longtemps.
Meme si il court beaucoup, ses courses ne sont pas souvent brusques. Santoro il me fait penser a des petits vieux qui jouent depuis très longtemps, qui ont su s'adapter a leurs changements physiques, comme ils n'ont plus leurs frappes, ils compensent en plaçant la balle et en variant les hauteurs et les effets, Santoro c'est en fait un vieux avant l'heure
Mais je l'aime bien Fabrice

Moi je pense que c'est ses perfs dans le très moyen. Il joue 1 ou 2 matchs par tournois de moyenne donc forcément il dure plus qu'un Sampras qui va en jouer 4 ou 5. En plus il est malin et il intellectualise à fond sa façon de gérer sa carrière. Le pire c'est qu'on le sent loin de la retraite car il prend du plaisir sur le court. En fait quand on y pense, il a une vie de rêve. Carrière très longue, plein de thune, beaucoup de plaisir et vie familiale épanouie.

J ai mis aucun exploit mais une longévité dans le tres moyen et ce meme s il est assez spectaculaire et a un toucher de balle venu de nulle part.

Moi je dirais le fait que la plupart des joueurs actuels ne savent jouer que bourrin. Du coup, il les déboussole, c'est sûr...

+ le fait que son jeu n'est pas usant. Et qu'il s'amuse.

Secrets du cuistot ?
Une bonne hygiène de vie, un amour du jeu intact, une carrière certes longue mais pas très intense.
Un jeu atypique qui en perturbe plus d'un et une bonne science tactique.

vdd a écrit:

Moi je pense que c'est ses perfs dans le très moyen. Il joue 1 ou 2 matchs par tournois de moyenne donc forcément il dure plus qu'un Sampras qui va en jouer 4 ou 5. En plus il est malin et il intellectualise à fond sa façon de gérer sa carrière. Le pire c'est qu'on le sent loin de la retraite car il prend du plaisir sur le court. En fait quand on y pense, il a une vie de rêve. Carrière très longue, plein de thune, beaucoup de plaisir et vie familiale épanouie.

Tout ça est très vrai, le fait de ne pas gagner beaucoup lui permet de s economiser plus qu un kafel un davydenko qui joue tous les tournois et qui passent bcp de tours.Il joue pour le fun alorsq qu un type normal qui navigue entre la 50eme et 90 eme place prend sa retraite quand il sent qu il ne peut plus aller plus haut.Santoro reste grosso modo dans les même classements qu il ai été disons 17eme et qu il descende a la 80 eme place son envie de jouer avec la balle reste intacte.

N'a-t-il pas aussi changé de jeu pour durer ?
Il me semble qu'à ses débuts, il jouait de façon plus académique, moins de filet, moins de toucher, moins d'entourloupes ? Un jeu qui l'aurait usé et qui ne l'aurait pas autorisé à dominer les meilleurs ?

botany a écrit:

N'a-t-il pas aussi changé de jeu pour durer ?
Il me semble qu'à ses débuts, il jouait de façon plus académique, moins de filet, moins de toucher, moins d'entourloupes ? Un jeu qui l'aurait usé et qui ne l'aurait pas autorisé à dominer les meilleurs ?

tout à fait! D'ailleurs il a traversé une période de crise qui l'a amené à changer son jeu ou plutôt à renouer avec sa façon de jouer avant d'être pro, je crois.

Bref, Santoro I, aucun intérêt.

Santoro II, ça vaut le déplacement. Et les Américains des night sessions ne s'y trompent pas.

Henri Leconte disait en son temps à propos de Mats Wilander qu'il vait le don de faire mal jouer ses adversaires et que là résidait sa grande force. Le même commentaire s'applique à Santoro, dont la maîtrise tactique achevée lui permet de figurer depuis presque 20 ans sur un circuit où son manque flagrant de puissance devrait pourtant a priori s'avérer absolument rhédibitoire dans le tennis moderne.

A ce sens tactique fruit à la fois d'une longue expérience et d'une approche très cérébrale de chaque nouvel adversaire, avec un plan de jeu adapté en fonction des caractéristiques de chacun, Santoro ajoute son toucher de balle atypique et si déroutant pour ces joueurs surpuissants tellement rompus aux cadences infernales.

Autre point commun avec Mats Wilander, l'évolution de jeu du cuistot vers l'avant et la mise au point d'enchaînements service-volée qui lui auront permis de revenir au tout premier plan après avoir manqué sombrer à jamais au milieu des années 90. Cette évolution marque un véritable tournant dans sa carrière, si je me souviens bien elle date de l'année 1997, celle de sa victoire à Lyon où il avait abondamment utilisé cette nouvelle tactique.
En tout cas une transformation qui lui aura fourni l'antidote pour contrecarrer la surpuissance de ses adversaires, tout en lui autorisant des filières de jeu plus courtes, élément essentiel à prendre en compte selon moi dans son extraordinaire longévité.

Sa gestion de ses saisons me semble également particulièrement judicieuse, il a appris très tôt à respecter les limites de son corps et n'hésite pas à lever le pied lorsqu'il se sent par trop sur la corde raide. Ses résultats en dents de scie contribuent aussi bien évidemment à la préservation d'un excellent état de fraîcheur physique au fil des saisons, ce qui lui permet également de profiter si souvent d'une méforme passagère chez des ténors qu'il ne pourrait de toute évidence pas espérer pouvoir dominer au top de leur forme.

Dernier élément mais non des moindres, sinon l'essentiel!, le terreau où il puise son inépuisable énergie à l'instar d'un Andre Agassi avant lui : son invariable amour pour le jeu qui constitue à mes yeux sa qualité la plus admirable et une magnifique leçon pour tout aspirant champion, bien au-delà des rêves de gloire et leur cortège de strass et paillettes...

Encore une perf d'enfer notre hagiographe préféré!

On pourrait te confier la mission de faire le boulot complet pour tout le top 100... :pt1cable:

Mais je sens que pour les spanishs par exemple, tu serais un peu moins performant...

colin a écrit:

Encore une perf d'enfer notre hagiographe préféré!

On pourrait te confier la mission de faire le boulot complet pour tout le top 100... :pt1cable:

Mais je sens que pour les spanishs par exemple, tu serais un peu moins performant...

Le texte est quand même 10 fois moins long que celui d'Edberg et 20 fois moins que celui de Roger. une différence de taille nuance le portrait.
J'aimerais bien lire le portrait de Delaître ou Raoux.

colin a écrit:

Encore une perf d'enfer notre hagiographe préféré!

On pourrait te confier la mission de faire le boulot complet pour tout le top 100... :pt1cable:

Mais je sens que pour les spanishs par exemple, tu serais un peu moins performant...

Hagiographe sur ce coup-là? Moi qui croyais avoir fait preuve d'une absolue objectivité!

Pour les spanishs, tu supposes juste (comment t'as deviné? :biggrin: ), je proposerais un post groupé minimaliste, réunissant l'intégralité de ces bouffeurs de poussière...j'en dirais tout autant d'ailleurs au sujet des Argentins...excepté Nalbandian mais qui est un faux Argentin de toute manière!

P.S.: Merci de m'indiquer de nouvelles pistes Botany : ces phénix des courts qu'ont été Delaître et Raoux représentent des cibles de choix susceptibles de déclencher en moi un déferlement de louanges dithyrambiques, eux qui ont failli faire perdre au tennis français ses toutes dernières lettres de noblesse!