Fabrice Santoro, le bon choix

Un joueur qui a traversé les siècles, et qui a su se maintenir pendant 20ans autour de la 50ème place avec des petites pointes vers la 20ème place et des cafouillages au delà de la 100ème. Mais globalement il a conservé ce même niveau pendant très longtemps, ce qui n'est pas rien.

IL a su faire évoluer son jeu. Je me souviens qu'au début des 90, il ne proposait pas grand chose, il renvoyait, jouait beaucoup en défense, c'était vraiment pour moi un joueur secondaire, à côté des Boetsch, Pioline, Leconte ou Forget qui représentaient le meilleur du tennis français, il ne m'enthousiasmait pas.

Et puis il y a eu ce changement de jeu après 95, osé, risqué, intelligent, surprenant, à savoir passer du côté offensif, prendre le filet, beaucoup varier, jouer en toucher. Un autre Santoro peut-être formé par le double prenait forme.
Et les premiers succès commençaient à venir. Le défenseur de terre des débuts se payait même el luxe d'aller gagner sur herbe !
Après, je trouve qu'il a surjoué ce rôle du joueur malin, rusé, magicien et roi de l'embrouille. C'est devenu une marque de fabrique un peu trop systématique à mon goût.

J'ai donc surtout apprécié ce joueur au milieu de sa carrière quand il s'est remis en questions et qu'il a su trouver des armes pour durer et garder du plaisir.

Je garde aussi l'image d'un superbe joueur de double très inspiré au filet.

Il sort quand même sur deux fausses notes.

Sa sortie est éclipsée par celle de Safin.
Son livre est éclipsé par celui d'Agassi.

Qu'il ne rate pas son retour !

Bel hommage, botany, l'analyse est juste!

Un joueur qui, au final, a fait aussi une grande carrière de double! 2 titres du GC, 1 Masters en double et une pléïade de MS et de titre ATP en double, qui l'eut crû lorsque ce n'était qu'un simple rameur de fond de court au début de carrière ?

Pas mal...