METZ

salut

Au fait quelqu'un sait si cette place de demi-finaliste de metz lui assure de disputer un internationnal series dans un grand tableau la semaine prochaine? Ce qui lui permet d'entrer dans le grand tableau?

J'avais pas réalisé qu'il était si grand et si mince

A noter que la finale sera diffusée en direct egalement sur FRANCE 3 LORRAINE CHAMPAGNE ARDENNES

Pour ceux qui ont la freebox tv ou le neuf box vous pouvez avoir les differents france 3 regionaux !

salut

Voici la longue reaction ci-dessous d'apres match de Mannarino ! On apprend notamment que Rios etait aussi un joueur qui le faisait rever etant tout jeune, un petit point en commun :biggrin:
http://www.fft.fr/open-de-moselle/2008/

J'espère qu'il sera en finale votre Mannnarino parceque je pourrais pas regarder le tennis avant dimanche et j'aimerais bien voir jouer votre joueur pour me faire une idée car pour l'instant, sa progression sur le papier est assez quelconque je trouve. Par contre les demies de Tokyo arrachent vraiment.

vdd a écrit:

J'espère qu'il sera en finale votre Mannnarino parceque je pourrais pas regarder le tennis avant dimanche et j'aimerais bien voir jouer votre joueur pour me faire une idée car pour l'instant, sa progression sur le papier est assez quelconque je trouve. Par contre les demies de Tokyo arrachent vraiment.

Salut

Ah dommage, je pensais que tu avais toi aussi Paris premiere...

Sinon je suis d'accord le tournoi Tokyo promet de tres belles affiches !

vdd a écrit:

J'espère qu'il sera en finale votre Mannnarino parceque je pourrais pas regarder le tennis avant dimanche et j'aimerais bien voir jouer votre joueur pour me faire une idée car pour l'instant, sa progression sur le papier est assez quelconque je trouve. Par contre les demies de Tokyo arrachent vraiment.

Avant de voir plus loin, il faut qu'il rentre dans les 100, c'est la première étape !

Leinahtan a écrit:

J'avais pas réalisé qu'il était si grand et si mince

:roule: :roule: :roule: :roule: :roule: :roule: :roule:
Putain 3m12 pour 32 kilos c'est les boules quand même!!!
Mais comment i tient debout???!!!!

Alors Paulo est-il en demi??

salut

L'affiche des demi-finales-qui auront lieu à 14 heures- sont: Tursunov-stepanek suivi de Mannarino-Mathieu

arabem a écrit:

salut

L'affiche des demi-finales-qui auront lieu à 14 heures- sont: Tursunov-stepanek suivi de Mannarino-Mathieu

Ah c'est cool. Je pourrais peut-être voir le match si je rentre pas trop tard.

salut

Meme le directeur du tournoi(julien boutter) se laisse aller aux comparaisons sur Mannarino, puisqu'il dit que ce joueur lui fait penser à la fois à Rios et Mutis







Mannarino, c’est costaud
Classé 181e mondial, le Français Adrian Mannarino (20 ans) s’est qualifié pour les demi-finales.


DANS LE COIN des joueurs, Marc
Gicquel est assis sur un banc. Le
visage est rougi par l’effort, mais on
n’y lit pas de déception. Il vient pourtant
de perdre en deux sets (6-4, 7-6)
contre Adrian Mannarino, classé
140 places derrière lui et issu des
qualifications. Une belle demi-finale
vient de lui filer sous le nez. Double
finaliste du tournoi de Lyon,
41e mondial à trente etun ans, le Breton
est une valeur sûre en indoor.
Pour le faire lâcher, il faut être très
fort ou très malin. Et surtout, ne pas
flancher au moment de conclure.
Hier, AdrianMannarino a été tout ça
à la fois. Alors Gicquel prend sa
défaite sereinement : « Il est très
solide. Il a bien retourné. J’ai essayé
plusieurs tactiques. Lui jouer mou
sur le revers, l’agresser dans
l’échange, service-volée… Il ne se
précipite pas. Il se déplace très bien.
Quand on le met loin, il est dangereux.
Il ne paie pas de mine, avec sa
casquette en arrière, mais il joue
très, très bien au tennis. » Pourtant
Gicquel le savait, pour l’avoir battu
en quarts de finale du Challenger de
Besançon en trois sets en février :
« Àl’époque, il m’avait donné le premier
set (6-0). Là, il joue juste. »
C’est précisément cette justesse
dans ses choix tactiques et l’exécution
facile de ses coups qui suscitent
l’admiration chez ce poids léger du
tennis. La manière dont il a porté
l’estocade hier dans le tie-break, en
venant froidement conclure par une
volée amortie, force le respect. À
commencer par celui du directeur du
tournoi, l’ancien joueur Julien Boutter.
« Je suis fan, s’enflamme-t-il. Il a
tout ce que je n’ai jamais eu en travaillant
six heures par jour : le talent
et le relâchement. En plus, il est zen.
Il m’évoque deux joueurs à la fois :
Marcelo Rios et Olivier Mutis. Deux
surdoués chacun dans leur genre.
Dans un an, s’il travaille physiquement,
il sera dans le top 20. »
Le jeune homme est entraîné par son
père. Florent Mannarino, qui amis sa
carrière de professeur de tennis
entre parenthèses, n’est pas le père dirigiste que l’on pourrait imaginer :
« Ce n’est pas moi qui l’entraîne.
Adrian s’entraîne seul, en ma présence.
Je ne lui dis que ce qu’il veut
bien entendre. » C’est à peine s’il
s’étonne de la réussite de son fils :
« Il lui manquait une petite touche.
Mais, depuis l’âge de cinq ans, il a
toujours eu une main et un coup
d’oeil fabuleux. Il a d’énormes qualités
mentales, qu’il a d’ailleurs
démontrées sur ce match. Il était
seulement un tout petit peu plus fort,
mais il est arrivé à finir. »
« Je peux mieux faire »
Son fils venait d’avouer : « J’espère
aller au bout du tournoi. Ça paraît
proche et en même temps le bout du
monde. On ne sait jamais. Quand je
me suis assis à 6-4, 2-1 (break en sa
faveur), il y avait quarante-cinq
minutes de jeu. Je me suis dit : je
peux gagner en une heure. Je suis
peut-être à deux heures de gagner
un tournoi ATP ! » Ex-fan de Rios
(« Et de Gaudio, tous les joueurs au
fort tempérament, car je suis un
joueur très nerveux, qui casse des
raquettes, même si j’arrive mieux à
me contrôler »), ce gaucher talentueux
n’est pas un Nadal en puissance.
Il faut plutôt se tourner vers
Gilles Simon, Andy Murray ou
l’ancien joueur tchèque Miloslav
Mecir pour le classer dans une catégorie
: « Je suis un contreur,
confirme-t-il. J’aime jouer lentement.
Mon jeu repose sur les variations
de rythme. Ça consiste à provoquer
la faute chez l’adversaire plutôt
qu’à gagner le point. J’ai tendance à
me mettre derrière (la ligne de fond)
et à donner à la balle le moins de
qualité possible pour perturber
l’adversaire. C’est amusant. Enfin,
quand on voit l’autre faire la faute,
pas quand on se prend un coup
gagnant alors qu’on a couru cinq ou
six fois dans l’échange ! »
Modeste, Mannarino oublie de préciser
qu’il sait très bien finir les points
en avançant et que son bras gauche
est capable de fulgurances qui rappellent
un certain Jérôme Golmard.
Pourtant, il estime ne pas avoir de
coup fort. « Tous mes coups sont…
pas mal, mais tous sont perfectibles.
J’ai un jeu complet,mais j’ai toujours
l’impression que je peux faire
mieux. »
Avant de disputer la première demifinale
de sa carrière, aujourd’hui face
à Paul-HenriMathieu (24e), il ne voit
« aucune raison de paniquer. Ça fait
sixmatches que je gagne ici (trois en
qualifs, trois dans le grand tableau),
j’ai de bonnes sensations. Je ferai un
bon match parce que je ne vois pas
pourquoi je jouerais mal du jour au
lendemain. » Sous les traits juvéniles
d’un Coria à l’aube de sa carrière
se cache un dur. Un vrai.
DOMINIQUE BONNOT
Source: l'equipe

Pourquoi si tard ?


AVANT D’ARRIVER À METZ, Adrian Mannarino n’était connu que des habitués
du circuit. Pour trois raisons :

UN MANQUE DE MATURITÉ PHYSIQUE. – Il n’est pas un gringalet, mais il a
grandi assez tard. « Je faisais le maximum, mais je n’étais pas parmi les meilleurs.
Des gars comme Del Potro ou Gulbis ont grandi d’un coup et sont entrés aussitôt
dans le top 100. » À vingt ans, le Français est passé en huit mois de la 322e place
ATP à la 145e au minimum lundi. Le top 100 n’est plus si loin.

UN MANQUE DE MOYENS. – « Je n’ai pas beaucoup joué chez les juniors. Je
n’étais ni à la Fédé ni dans aucune académie. Les voyages sur les circuits juniors, ça
coûte cher (et en plus il n’aime pas voyager). Alors, dès quinze ans, je me suis
concentré sur les Futures et les Challengers. » Et aujourd’hui, ça paie : « Chez les
juniors,on est dorloté, c’est pourquoi, après, il ya tant dejeunes qui ont du malà se
bouger le cul. Mon expérience, ça donne les crocs quand on arrive sur des tournois
comme celui-là. »

UN MANQUE D’EXPOSITION. – « Je suis moins connu que Chardy, Eysseric ou
Sidorenko. Ils ont toujours été plus médiatisés que moi. Je suis resté dans leur
ombre, mais cela m’importe peu. J’aime faire mon truc dans mon coin. Je suis très
bien ainsi. »

Mon cher Arabem, si t'es avec le femmes comme avec les joueurs de tennis, qu'est-ce qu'elles doivent prendre!!!! Plus une ligne, plus un article sur ces pauvres Tsonga ou Nalbandian qui en ce moment auraient tant besoin de ton amour fougueux...

J'aime bien le parallèle entre Marcelo Rios et... Olivier Mutis

Ce que je trouve intéressant chez ce Mannarino c'est que personne l'a vu venir. Après faut voir si c'est parcequ'effectivement il casse pas des briques ou si c'est parcequ'il ne correspond pas aux normes actuelles. La deuxième hypothèse pourrait en faire un joueur intéressant. Parceque les PHM, Mahut, Gasquet, Monfils, Tsonga ou Simon, on en avait entendu parler avant leur arrivée sur le circuit. Pareil aujourd'hui pour les Eysseric ou Sidorenko qu'on attend de pied ferme.

De retour des Arênes de Metz, voici mes premières impressions à chaud.

Tout d'abord, un mot sur le joueur qui m'aura le plus fortement impressionné sur l'ensemble de ces 1/4 : Dimitry Tursunov, surnommé le frappeur frappadingue. Après l'avoir vu hacher Moya menu, je comprends mieux pourquoi!
Evoluant sur un nuage quasiment du premier au dernier point du match, une qualité de frappe phénoménale en fond de court comme au service, le Russe a pratiqué un niveau de jeu digne d'un membre du top 5 hier. Pourtant combatif, Moya a été totalement impuissant face à la surpuissance d'un adversaire qui pourrait faire des ravages sur ces surfaces indoor au cours des prochaines semaines.

Un excellent Paul-Henri Mathieu aussi face à un coriace Tipasrevic. Match très agréable à suivre avec un beaucoup de rythme, les deux joueurs se sont rendus coup pour coup mais si le Serbe n'avait pas aussi bien servi, sans doute le score aurait-il encore été beaucoup plus sévère, tant Mathieu s'est montré impérial à l'échange hier, balayant les quatre coins du court avec sa force de frappe des grands jours. Très performant aussi en qualité de premières, bref il a rendu une copie quasi immaculée et me laisse toujours aussi dépité devant un potentiel aussi mal exploité...

Match intéressant aussi entre Stepanek et Schwank. Il a eu très chaud aux miches le Tchèque, sur courant alternatif durant une grande partie du match, donnant parfois le sentiment de jouer dans un fauteuil, au point d'en oublier tout devoir de rigueur. Ses campagnes d'amorties à outrance ont toutefois fini par user totalement son pugnace adversaire, un bourrin argentin de la plus typique tradition. Déconcertant joueur en tout cas que ce Stepanek, un Mercir des temps modernes version attaquant, un tennis à très haut risque en mode impro totale, tantôt génial tantôt complètement pourrave mais au final un régal à contempler dans son genre si atypique.

Enfin et j'ai gardé le pire pour la fin, mention nullissime pour le match franco-français entre Mannarino et Gicquel. Gicquel est en fait totalement passé à côté de son match en accumulant les fautes les plus grossières. Face à tant d'offrandes, Mannarino n'a eu qu'à se servir des points à la louche et en assurant le service minimum. Je pense qu'il est encore trop tôt pour promettre de grands horizons à ce jeune gaucher qui m'a avant tout frappé par son gabarit extrêmement fluet. Pour le moment il compense son manque flagrant de puissance par un jeu de jambes extraordinairement véloce, allié à un solide sens tactique. Tout neuf sur le circuit et évoluant de ce fait sans aucune pression, j'attends de le revoir dans quelques mois avant de pouvoir m'en faire une idée encore plus précise. Superbe parcours cette semaine pour lui en tout cas.

Stefan.Federer a écrit:

De retour des Arênes de Metz, voici mes premières impressions à chaud.

Tout d'abord, un mot sur le joueur qui m'aura le plus fortement impressionné sur l'ensemble de ces 1/4 : Dimitry Tursunov, surnommé le frappeur frappadingue. Après l'avoir vu hacher Moya menu, je comprends mieux pourquoi!
Evoluant sur un nuage quasiment du premier au dernier point du match, une qualité de frappe phénoménale en fond de court comme au service, le Russe a pratiqué un niveau de jeu digne d'un membre du top 5 hier. Pourtant combatif, Moya a été totalement impuissant face à la surpuissance d'un adversaire qui pourrait faire des ravages sur ces surfaces indoor au cours des prochaines semaines.

Un excellent Paul-Henri Mathieu aussi face à un coriace Tipasrevic. Match très agréable à suivre avec un beaucoup de rythme, les deux joueurs se sont rendus coup pour coup mais si le Serbe n'avait pas aussi bien servi, sans doute le score aurait-il encore été beaucoup plus sévère, tant Mathieu s'est montré impérial à l'échange hier, balayant les quatre coins du court avec sa force de frappe des grands jours. Très performant aussi en qualité de premières, bref il a rendu une copie quasi immaculée et me laisse toujours aussi dépité devant un potentiel aussi mal exploité...

Match intéressant aussi entre Stepanek et Schwank. Il a eu très chaud aux miches le Tchèque, sur courant alternatif durant une grande partie du match, donnant parfois le sentiment de jouer dans un fauteuil, au point d'en oublier tout devoir de rigueur. Ses campagnes d'amorties à outrance ont toutefois fini par user totalement son pugnace adversaire, un bourrin argentin de la plus typique tradition. Déconcertant joueur en tout cas que ce Stepanek, un Mercir des temps modernes version attaquant, un tennis à très haut risque en mode impro totale, tantôt génial tantôt complètement pourrave mais au final un régal à contempler dans son genre si atypique.

Enfin et j'ai gardé le pire pour la fin, mention nullissime pour le match franco-français entre Mannarino et Gicquel. Gicquel est en fait totalement passé à côté de son match en accumulant les fautes les plus grossières. Face à tant d'offrandes, Mannarino n'a eu qu'à se servir des points à la louche et en assurant le service minimum. Je pense qu'il est encore trop tôt pour promettre de grands horizons à ce jeune gaucher qui m'a avant tout frappé par son gabarit extrêmement fluet. Pour le moment il compense son manque flagrant de puissance par un jeu de jambes extraordinairement véloce, allié à un solide sens tactique. Tout neuf sur le circuit et évoluant de ce fait sans aucune pression, j'attends de le revoir dans quelques mois avant de pouvoir m'en faire une idée encore plus précise. Superbe parcours cette semaine pour lui en tout cas.

:roule:

Excellent :mdr:

Ben moi j'ai trouvé que c'était un match sympa, mais je l'ai vu à la télé et j'ai pas vu les autres. C'était inégal, mais il y a eu pas mal de belles séquences. Je trouve pas que Gicquel ait fait tant de fautes que ça. Il a très bien servi en plus.

Salut

De toute facon, un match franco-francais m'a souvent ennuyé de maniere generale. Je prefere voir un francais se mesurer à un etranger ! Mais cela m'a pas empeché de voir un bon Mannarino personnellement

Leinahtan a écrit:

Excellent :mdr:

Ben moi j'ai trouvé que c'était un match sympa, mais je l'ai vu à la télé et j'ai pas vu les autres. C'était inégal, mais il y a eu pas mal de belles séquences. Je trouve pas que Gicquel ait fait tant de fautes que ça. Il a très bien servi en plus.

Oui c'est ce qu'il lui a permis de ne pas se prendre un score plus sec... D'ailleurs Gicquel reconnait que son adversaire a bien retourné !

vdd a écrit:

Mon cher Arabem, si t'es avec le femmes comme avec les joueurs de tennis, qu'est-ce qu'elles doivent prendre!!!! Plus une ligne, plus un article sur ces pauvres Tsonga ou Nalbandian qui en ce moment auraient tant besoin de ton amour fougueux...

Salut

Mon cher Vdd, j'aime le sport car ca peut me donner de grandes emotions ! Le sport et moi, c'est une vieille histoire d'amour

Neanmoins il n'y a pas plus belle oeuvre d'art sur terre qu'une belle Femme

Pour Tsonga et Nalbandian, rassure toi je suis toujours de tres pres leur performances respectives ! Plus particulierement pour Tsonga que j'attends beaucoup de lui ! Ce mec peut bien etre le premier francais à chercher un GC à la France depuis Noah ! Mais la malheur veut qu'il ait tjrs des pepins physiques...

Bref toujours la meme histoire avec les joueurs francais que je suis depuis 1991, avec eux c'est soit un mental de tafiole, soit je me pete quelque chose

arabem a écrit:

salut

Meme le directeur du tournoi(julien boutter) se laisse aller aux comparaisons sur Mannarino, puisqu'il dit que ce joueur lui fait penser à la fois à Rios et Mutis







Mannarino, c’est costaud
Classé 181e mondial, le Français Adrian Mannarino (20 ans) s’est qualifié pour les demi-finales.


DANS LE COIN des joueurs, Marc
Gicquel est assis sur un banc. Le
visage est rougi par l’effort, mais on
n’y lit pas de déception. Il vient pourtant
de perdre en deux sets (6-4, 7-6)
contre Adrian Mannarino, classé
140 places derrière lui et issu des
qualifications. Une belle demi-finale
vient de lui filer sous le nez. Double
finaliste du tournoi de Lyon,
41e mondial à trente etun ans, le Breton
est une valeur sûre en indoor.
Pour le faire lâcher, il faut être très
fort ou très malin. Et surtout, ne pas
flancher au moment de conclure.
Hier, AdrianMannarino a été tout ça
à la fois. Alors Gicquel prend sa
défaite sereinement : « Il est très
solide. Il a bien retourné. J’ai essayé
plusieurs tactiques. Lui jouer mou
sur le revers, l’agresser dans
l’échange, service-volée… Il ne se
précipite pas. Il se déplace très bien.
Quand on le met loin, il est dangereux.
Il ne paie pas de mine, avec sa
casquette en arrière, mais il joue
très, très bien au tennis. » Pourtant
Gicquel le savait, pour l’avoir battu
en quarts de finale du Challenger de
Besançon en trois sets en février :
« Àl’époque, il m’avait donné le premier
set (6-0). Là, il joue juste. »
C’est précisément cette justesse
dans ses choix tactiques et l’exécution
facile de ses coups qui suscitent
l’admiration chez ce poids léger du
tennis. La manière dont il a porté
l’estocade hier dans le tie-break, en
venant froidement conclure par une
volée amortie, force le respect. À
commencer par celui du directeur du
tournoi, l’ancien joueur Julien Boutter.
« Je suis fan, s’enflamme-t-il. Il a
tout ce que je n’ai jamais eu en travaillant
six heures par jour : le talent
et le relâchement. En plus, il est zen.
Il m’évoque deux joueurs à la fois :
Marcelo Rios et Olivier Mutis. Deux
surdoués chacun dans leur genre.
Dans un an, s’il travaille physiquement,
il sera dans le top 20. »
Le jeune homme est entraîné par son
père. Florent Mannarino, qui amis sa
carrière de professeur de tennis
entre parenthèses, n’est pas le père dirigiste que l’on pourrait imaginer :
« Ce n’est pas moi qui l’entraîne.
Adrian s’entraîne seul, en ma présence.
Je ne lui dis que ce qu’il veut
bien entendre. » C’est à peine s’il
s’étonne de la réussite de son fils :
« Il lui manquait une petite touche.
Mais, depuis l’âge de cinq ans, il a
toujours eu une main et un coup
d’oeil fabuleux. Il a d’énormes qualités
mentales, qu’il a d’ailleurs
démontrées sur ce match. Il était
seulement un tout petit peu plus fort,
mais il est arrivé à finir. »
« Je peux mieux faire »
Son fils venait d’avouer : « J’espère
aller au bout du tournoi. Ça paraît
proche et en même temps le bout du
monde. On ne sait jamais. Quand je
me suis assis à 6-4, 2-1 (break en sa
faveur), il y avait quarante-cinq
minutes de jeu. Je me suis dit : je
peux gagner en une heure. Je suis
peut-être à deux heures de gagner
un tournoi ATP ! » Ex-fan de Rios
(« Et de Gaudio, tous les joueurs au
fort tempérament, car je suis un
joueur très nerveux, qui casse des
raquettes, même si j’arrive mieux à
me contrôler »), ce gaucher talentueux
n’est pas un Nadal en puissance.
Il faut plutôt se tourner vers
Gilles Simon, Andy Murray ou
l’ancien joueur tchèque Miloslav
Mecir pour le classer dans une catégorie
: « Je suis un contreur,
confirme-t-il. J’aime jouer lentement.
Mon jeu repose sur les variations
de rythme. Ça consiste à provoquer
la faute chez l’adversaire plutôt
qu’à gagner le point. J’ai tendance à
me mettre derrière (la ligne de fond)
et à donner à la balle le moins de
qualité possible pour perturber
l’adversaire. C’est amusant. Enfin,
quand on voit l’autre faire la faute,
pas quand on se prend un coup
gagnant alors qu’on a couru cinq ou
six fois dans l’échange ! »
Modeste, Mannarino oublie de préciser
qu’il sait très bien finir les points
en avançant et que son bras gauche
est capable de fulgurances qui rappellent
un certain Jérôme Golmard.
Pourtant, il estime ne pas avoir de
coup fort. « Tous mes coups sont…
pas mal, mais tous sont perfectibles.
J’ai un jeu complet,mais j’ai toujours
l’impression que je peux faire
mieux. »
Avant de disputer la première demifinale
de sa carrière, aujourd’hui face
à Paul-HenriMathieu (24e), il ne voit
« aucune raison de paniquer. Ça fait
sixmatches que je gagne ici (trois en
qualifs, trois dans le grand tableau),
j’ai de bonnes sensations. Je ferai un
bon match parce que je ne vois pas
pourquoi je jouerais mal du jour au
lendemain. » Sous les traits juvéniles
d’un Coria à l’aube de sa carrière
se cache un dur. Un vrai.
DOMINIQUE BONNOT
Source: l'equipe

Tout ce que je déteste comme style de jeu.

Mais peut-être que s'il n'était jamais blessé, il serait moins performant...

Leinahtan a écrit:

Ben moi j'ai trouvé que c'était un match sympa, mais je l'ai vu à la télé et j'ai pas vu les autres. C'était inégal, mais il y a eu pas mal de belles séquences. Je trouve pas que Gicquel ait fait tant de fautes que ça. Il a très bien servi en plus.

Je confirme l'absolue daubitude de ce match. Sans mon stock de noix de cajou, c'est bien simple, je prenais la tangente devant tant de laideur étalée.

Et je ne parle pas ici du quatuor de blondasses anorexiques qui devant moi ont passé le match à se bouffer les ongles pour unique pitance.
Je ne parle pas non plus du commentateur de Paris Première qui juste au-dessus de moi me lacérait les tympans de sa voix de fausset.
Non, c'est bien de ce Gicquel-Mannarino que je parle, dont le seul intérêt aura été de démontrer à mes yeux qu'au royaume de la nullitennistude, il était désormais possible pour les hommes d'égaler leurs consoeurs de la WTA!

Pour revenir sur ton commentaire, si Gicquel a effectivement pu sauver les meubles au service, pour le reste son jeu a atteint une sorte de néant dans ce match, aucun schéma de jeu apparent sinon l'arrosage des toiles à gogo, avec une efficacité que n'aurait sans doute pas renié un Henri Leconte des jours funestes.

Leinahtan a écrit:

Mais peut-être que s'il n'était jamais blessé, il serait moins performant...

Peut etre oui...