INTERVIEW ACCORDEE A L'EQUIPE

« Je suis content d’être vieux »


ANDRE AGASSI, très admiratif des joueurs actuels, se demande s’il aurait connu
autant de succès en naissant quinze ans plus tard.


« DANS LES COULOIRS de
l’Andre Agassi College Preparatory
Academy, l’école que
vous avez fondée, on ne voit
qu’une seule photo de vous.
Elle vous montre après votre
victoire à Paris en 1999. Est-ce
vous qui l’avez choisie ?
– Oui. Je l’ai choisie parce que cette
école reçoit des enfants auxquels
leur situation fait courir le risque de
ne plus avoir d’espoir dans la vie. Or,
pour moi, gagner à Roland-Garros
en 1999, ça a été accomplir l’impossible.
Ça montre à ces enfants qu’un
rêve peut se réaliser et qu’ils doivent
rêver et lutter pour réaliser ces rêves.

– Pourquoi avez-vous voulu
créer quelque chose pour ces
enfants ?


– J’ai commencé par aider des
enfants en leur procurant des vêtements,
un logement, des cours de
soutien après les horaires d’école,
mais j’ai réalisé que nous n’occupions
pas assez leur temps. Nous les
aidions quelques heures l’aprèsmidi,
mais le reste de la journée, ils
régressaient. J’ai compris que le vrai
changement, c’était de leur donner
une vraie éducation.Commeon le dit
souvent, il vaut mieux apprendre aux
gens à pêcher que de leur fournir du
poisson. Une école à financement
mixte, public-privé, était le meilleur
moyen. Avec plus d’heures de cours
que les autres. Où les professeurs et
les élèves se sentiraient responsables.

– Mais pourquoi vouloir tant
aider les enfants ?


– Vous ne voulez pas aider les
enfants, vous ?

– Si,mais il y a une grande différence
entre le dire et le faire.

– Moi, j’ai eu la chance d’avoir de
bonnes bases. J’ai été gâté par la vie.
J’ai obtenu des tas de choses dont je
ne rêvais même pas quand j’étais
adolescent. Mais je me demandais
quand et comment j’aiderais des
jeunes, pas “si”. Je ne sais pas quoi
dire d’autre. J’ai toujours su que je le
ferais. Depuis que j’ai dix-sept, dixhuit
ans...


–

– Et vous allez encore apprendre
d’autres choses sur moi bientôt...


– Êtes-vous maintenant si différent
de celui que vous étiez
quand vous jouiez au tennis ?


– Il n’y a pas tant de différence. Je
suis toujours aussi imprévisible. Je
me suis toujours considéré comme
quelqu’un de plutôt lunatique. Mais
j’ai réalisé que le tennis était en soi
une activité “lunatique”. Ne plus
avoir à supporter cette tension dramatique
vous rend d’humeur beaucoup
plus égale. C’est juste...
agréable. Je suis quelqu’un qui exige
beaucoup de lui-même. Et se retrouver
en compétition avec lesmeilleurs
au monde, avec toutes les épreuves
physiques, toutes les émotions, ce
n’était pas facile.

– Comment organisez-vous
désormais vos priorités ?

– D’abord avecma famille, bien sûr.
C’est la base de mon bien-être. Pour
le reste, soixante-quinze pour cent
de mon environnement de travail
tourne autour de cette fondation (la
fondation Agassi). Même ma relation
avec Longines (1) se fonde sur
cette école. Est-ce du business ? Je
ne crois pas. Il s’agit de faire passer
un message. D’être plus forts
ensemble. Tout vient de cette école.

– Votre carrière de joueur
vous a-t-elle aidé autrement
que financièrement à bâtir
cette entreprise ?

– Le tennis est un sport qui vous
apprend à résoudre des problèmes.
Vous devez trouver le moyen de
négocier avec votre corps et votre
esprit pour aller plus loin que vous ne
le pensiez au départ. Comment tirer
le meilleur de vous-même. Ça vous
apprend aussi que si vous ajoutez
une petite pierre à l’édifice chaque
jour, vous pouvez améliorer
l’ensemble de
votre jeu, de votre
condition physique. Pas
à pas. Toute montagne
est petite. Pas à pas. Si
vous étiez venu ici il y a
dix ans, vous nous
auriez vus pelleter la
terre dans le désert...
C’était le premier pas.

– Quand vous faites
la compar aison
entre les enfants
que vous aidez ici et
les jeunes joueurs
de tennis, n’avezvous
pas parfois
l’impression que les
joueurs sont trop gâtés ?

– Quiconque a la chance de faire du
sport, non seulement pour gagner sa
viemais pour gagner très bien sa vie,
doit combattre la tentation de se
laisser gâter par l’argent. C’est une
vie irréelle. Si vous la prenez pour la
réalité, vous partez avec un handicap.
Mais je dois dire qu’à la différence
de pas mal d’autres sports, le
tennis a vu beaucoup de ses champions
se préoccuper des autres. Prenez
Arthur Ashe, qui, en plein apartheid,
est allé en Afrique du Sud pour
mieux comprendre les persécuteurs.
Ou Billie Jean King, qui a changé
l’idée qu’on se faisait du sport féminin.
Ce que Jim Courier fait en Floride
du Sud, ou James Blake, Andrea Jaeger...
Nombre d’entre nous ont compris
que la seule façon de donner un
sens à ce genre de vie est de faire en
sorte qu’elle donne un sens à la vie
d’autres gens.

– Suivez-vous l’actualité du
tennis ?

– Oui.

– Et qu’appréciez-vous encore
dans le jeu ?

– Je l’apprécie beaucoup parce que
ça me rappelle la chance que j’ai
d’être assis dans mon canapé au lieu
d’être en train de courir sur le terrain
! Et le tennis est devenu tellement
meilleur qu’avant. La dépense
physique, les déplacements, les
coups...

– Vous n’êtes pas un de ces
anciens qui prétendent que
tout était mieux à leur
époque...

– Sûrement pas ! Je suis un de ces
anciens qui disent : “Je suis content
d’être vieux !” Parce que si j’étais
arrivé sur le circuit quinze ans plus
tard... Hmm... Ils sont plus grands,
plus costauds, plus rapides et
capables de soutenir une cadence
accélérée. Or, moi, ma force, c’était
d’établir une cadence très rapide.

– Vous avez rencontré Rafael
Nadal deux fois avant votre
retraite. Êtes-vous étonné de
ses succès, sur toutes les surfaces
?

– Non, je ne suis plus étonné. Je suis
impressionné.À chaque fois que je le
regarde jouer, il prouve quelque
chose de plus. Quand Roger (Federer)
avait vingt-deux ans, il n’avait
gagné qu’un titre du tournoi du
Grand Chelem. Nadal en est à six.

– Et le fait qu’il s’adapte à
toutes les surfaces ?

– J’ai toujours dit que l’US Open
serait le plus difficile pour lui. Maintenant
qu’il a gagné en Australie, on
en a la preuve. Parce que le rebond
est plus bas qu’ailleurs, les autres
peuvent le priver d’un peu de temps
et jouer à l’intérieur du court.

– Et peut-être aussi parce qu’il
y arrive fatigué chaque
année ?


– Oui, mais c’est parce qu’il n’a pas
encore réussi à prendre les bonnes
décisions. Mais il le fera un jour. Ce
qui m’avait surpris le plus de sa part,
c’est quand, après sa première victoire
à Roland-Garros, il avait dit que
son vrai rêve était de gagner àWimbledon.
Et tout le monde avait ri.
Maison doit respecter un gars qui est
capable de se pousser aussi loin.

– Vous avez dit, à une certaine
époque, qu’“il tirait sur sa santé
des chèques que son corps
ne serait pas capable de
payer”. Pensez-vous toujours
la même chose ?

– Le jury est toujours en délibération.
La bonne nouvelle est qu’il est
vraiment costaud. Qu’il bat beaucoup
de gars facilement. Il travaille
beaucoup pour rendre ses matches
plus faciles, à la différence des
Hewitt ou Chang qui ne pouvaient
s’en sortir qu’à l’usure. Je pense aussi
qu’il va apprendre à faire de meilleurs
choix. Je l’espère, du moins.

– Pensez-vous qu’il ait une
chance de réussir leGrand Chelem
?


– Bien sûr. Dans l’histoire du jeu,
aucun joueur n’a jamais été aussi
nettement favori pour gagner un des
tournois du Grand Chelem que
Nadal ne l’est à Paris. Même Federer
à Wimbledon. Même Borg. Quand
on regarde ses perfs, il n’a jamais eu
à disputer cinq sets à Paris. À Wimbledon,
il y a quelques joueurs qui
peuvent le contrarier. Je ne serais
pas choqué de le voir arriver à New
York avec le Grand Chelem en jeu.

– Comment analysez-vous ce
qui arrive à Roger Federer ?

– Voilà un gars qui a tout misé sur
son talent. La difficulté dans sa situation
est de savoir quoi faire quand
l’écart avec vos rivaux se réduit. Sur
quoi allez-vous vous reposer pour le
maintenir ? Avez-vous appris à travailler
et à exiger plus de vous-même
ou bien vous contentez-vous de ce
que vous avez ? La question que je
me pose est de savoir s’il peut investir
dans son corps. En ce moment, il
est un demi-pas en retard par rapport
aux autres années. Quand
j’avais son âge, j’étais en train de
plonger vers la cent quarantième
place mondiale, mais il existe
toujours la possibilité de devenir un
meilleur athlète. Comprend-il
qu’il en a besoin ou se
contente-t-il de vouloir devenir
un meilleur joueur de tennis
? La meilleure façon de
devenir un meilleur joueur est
de devenir unmeilleur athlète.

– On a parfois l’impression
qu’il regarde plus
vers le passé que vers
l’avenir...

– La plupart d’entre nous
sont comme ça.

– M ai s v o u s , p a r
exemple, vous avez réussi
à vous créer un avenir au
moment où on pensait
presque que vous n’en
aviez plus...

– Je ne pouvais pas faire
autrement. Ça n’a pas été
facile. Je pense qu’en faisant
le bon choix, il peut regagner
ce dixième deseconde. Mais je
ne sais pas s’il le comprend.

– Si vous pouviez lui donner un
conseil...

– Ça serait : deviens plus costaud !

– Vous pensez qu’il a toujours
sa chance d’égaler ou debattre
Pete Sampras ?

– Bien sûr. Il est encore dans la
course pour Wimbledon. À
l’US Open, il faudra aussi compter
avec lui. Mais le problème est que,
désormais, il y a trois ou quatre gars
qui s’attendent à le battre quand ils
lui font face. Pas seulement qui pensent
avoir une chance de le battre,
mais qui se sentent favoris contre lui.
Ça fait une drôle de différence. Vous
n’avez déjà pas envie de perdre votre
capacité à gagner certains matches
dès les vestiaires, mais quand, en
plus, vous sentez que certains gars
sont contents de vous voir dans leur
tableau, c’est bien pire !

– Vous êtes-vous intéressé
aux joueurs français ?

– Je ne connais pas vraiment Simon.
J’ai été très impressionné par Tsonga.
Dumoins par son potentiel.Monfils
est un des plus incroyables
athlètes du circuit, mais je crois aussi
qu’il est celui d’entre eux qui est le
plus loin d’atteindre à la compréhension
du jeu. Il est très loin de son
maximum. Gasquet est trop inconstant
(2).On ne réalise pas de grandes
choses sans constance.

– Vous avez récemment donné
des conseils à Fernando Verdasco.
Que lui avez-vous dit ?

– Il est venu à Las Vegas grâce au
programme d’entraînement d’Adidas.
Nous avons travaillé ensemble.
J’ai vu un gars doté d’un talent phénoménal,
puissant, pratiquant un jeu
“énorme”, mais qui ne comprenait
pas ce que ressentaient ses adversaires
face à lui. Il ne savait pas forcément
ce qu’il lui suffisait de faire
pour gagner un point, sans en faire
trop. Comprendre son propre jeu est
parfois ce qu’on apprend en dernier
en tennis. Nadal, lui, a compris très
tôt comment être tout juste assez
agressif. Il y a d’autres détails, mais
l’essentiel, c’était ça : comprendre ce
qui le rend efficace.

– Avez-vous apprécié cette
expérience, et seriez-vous prêt
à faire plus avec d’autres
joueurs ?

– Bien sûr. J’adore parler de tennis,
mais je déteste quitter ma famille.

– Alors, pourquoi ne pas créer
une Agassi Academy ?

– Si vous avez quelques millions
supplémentaires à investir, ils seront
les bienvenus... Non, sincèrement,
mon temps est bien occupé. Mais
j’adore parler du jeu et aider qui le
veut.

– N’importe qui peut taper à
votre porte et vous demander :
“Andre, que penses-tu de mon
jeu” ?

– Oui, et je le lui dirais. J’ai déjà
répondu à de pires questions que
celle-là au fil des années, non ?

– Pourrie z -vous
a u s s i imaginer
devenir capitaine de
Coupe Davis ?

– La fonction en ellemême
est un honneur.
Patrick (McEnroe) a fait
un boulot fantastique
avec notre équipe par la
manière dont il l’a couvée.
Mais, bien sûr, si ça
ne compromettait pas
les priorités dans ma
vie, ça serait une chose
fantastique.

– Quand vous aviez
vingt ans, auriezvous
pu imaginer
que l’envie vous
viendrait un jour de
devenir capitaine de
Coupe Davis ?

– À cette époque-là, je ne pensais
pas à grand-chose. Je n’aurais
jamais pensé que nous nous retrouverions
un jour à discuter dans une
école que j’aurais construite alors
que j’ai quitté le lycée en seconde.

– Dequoi êtes-vous le plus fier
dans votre vie : de vos titres, de
votre talent ou...

– De ça (il balaie l’espace du bras).
Les titres et le tennis, c’était pour ça.

– Vous allez revenir cette
année à Paris pour la première
fois depuis votre retraite,
qu’ a t tendez-vous de ce
retour ?

– Je suis très heureux d’avoir l’occasion
de revenir à Paris et d’analyser
cet environnement sans la pression
de la compétition... Je serai de retour
sur les lieux du moment le plus spécialde
tous ceux que j’aurai vécus sur
un court tout au long de ma carrière.

– Vraiment ?

– Oui. Mais, j’ai aussi de mauvais
souvenirs là-bas...

– Au fait, que s’est-il vraiment
passé l’année oùvous avez perdu
contre Grosjean en présence
de Bill Clinton ?

– Tout lemonde évoque Bill Clinton,
mais pour ça... vous devrez attendre de lire ma biographie pour le savoir.

– Pourquoi la victoire à Paris at-
elle été si émouvante ?

– C’était ma pire surface. C’était le
dernier des titres du Grand Chelem
qu’il me restait à conquérir. Je revenais
de la cent quarantième place
mondiale. J’avais eu, juste avant,
une blessure à l’épaule qui avait failli
me faire rater le tournoi. C’est Brad
(Gilbert, son entraîneur de l’époque)
qui m’a poussé à jouer. Heureusement,
le beau temps s’est maintenu
pendant toute la quinzaine. Je sortais
d’un divorce. J’aurais dû perdre
trois fois : contre Clément, contre
Moya (6-4, 4-1 et deux breaks) et
contre Medvedev, deux sets à zéro et
balles de break. Ça a été un raccourci
de la vie que j’ai vécue, contre toutes
les probabilités.

– Être le seul joueur de l’histoire
à avoir gagné les quatre
tournois du Grand Chelem sur
quatre surfaces différentes
vous rend-il spécialement
fier ?


– Que quelqu’un d’autre l’ait réussi
ou pas ne changerait rien à
l’immense fierté que je ressens de
l’avoir fait. Car c’est vraiment dur.

– Vous arrive-t-il toujours de
rêver de tennis ?


– Non, plus de rêves, juste des cauchemars...
Il m’est arrivé de rêver
que j’étais de retour sur un court,
mais que je n’étais pas préparé.
Comme les fois où je rêve que je suis
assis sur un banc d’école et que je ne
sais pas ce que je fais là. »
PHILIPPE BOUIN

Super Interview


C'est vrai que physiquement il y a eu encore un bond depuis quelques années.
ça coincide avec l'arrivée de Nadal qui tire tout le monde vers le haut.


C'est ce que disait Baghdatis dans un article.

C'est interessant ce qu'il dit sur "la compréhension du jeu".

D'ailleurs sur Monfils, il est d'accord avec Bolletieri pour dire que c'est surtout mentalement que ça ne va pas dans son jeu.

Ils doivent le trouver sans doute trop défensif, trop erratique, trop Monfils...
C'est un cas difficile a cerner.

en même temps, Monfils, sans rien comprendre à son jeu, et en faisant quasiment n'importe quoi, il arrive à la 9ème place mondiale.

S'il a encore de la marge, ca fait peur.
Et Rasheed n'est pas un abruti, il saura lui faire comprendre ce qu'il a à faire sur un court.

Au niveau de son jeu, moi je l'aurais bien imaginé comme le Nadal Français.
Plutôt qu'en rameur-briseur de rythme.

C'est a dire le voir se servir autant de son bras que de ses jambes comme Nadal.

J'avais vu un match ou il faisait ça contre Robredo en 2007, il frappait à (quasi) pleine puissance en mettant énomément de lift tout en jouant avec de la sécurité au niveau des zones.

La qualité de sa balle était vraiment impressionante et il envoyait Robredo dans les bâches.

Je rajoute ceci!

"Retrouvailles Sampras-Agassi
Les deux anciennes grandes vedettes du tennis américain et mondial, Pete Sampras et Andre Agassi, qui avaient conquis à eux deux 22 tournois du Grand Chelem, vont se retrouver le 25 octobre lors d'un match de gala à Macau, devant 15.000 spectateurs.

"Je suis très enthousiasmé de retrouver Andre en octobre. J'aime jouer et je suis heureux qu'Andre puisse rejouer de nouveau après ses problèmes au dos", affirme Pete Sampras qui n'a plus affronté Agassi depuis la finale de l'US Open 2002. Sampras a remporté de 20 de ses 34 face-à-face avec Agassi."
Eurosport

Sinon, merci arabem pour l'interview, c'est sympa, je la cherchais, justement! :hello:

Kid Stefano a écrit:

Sinon, merci arabem pour l'interview, c'est sympa, je la cherchais, justement! :hello:

Salut

De rien fiston, ça me fait plaisir

Je trouve ça un peu bizarre ce qu'il dit sur Federer. Si je comprends bien, il dit qu'il a tout misé sur le talent, mais à un moment faut quand même se rendre compte que physiquement, Federer a été ce qui se faisait de mieux à l'époque de son règne. D'ailleurs, à 28 ans, il arrive à terminer des tournois plus frais que des mecs de 22 ans.

Oui, moi je suis d accord avec lui s il le compare à nadal, pour le battre sur terre il faut qu il soit un peu plus physique.


Sinon très intéresante cette interview merci, Arabem

agassi the overgifted a écrit:

Oui, moi je suis d accord avec lui s il le compare à nadal, pour le battre sur terre il faut qu il soit un peu plus physique.

Il est peut-être moins physique que Nadal, mais lui gère mieux son physique. Je l'ai jamais être incapable de bouger sur un terrain comme ce fut le cas contre Youzhny à Chennai ou Gonzo à l'AO et Federer, lui, a toujours fait des saisons pleines.. Donc finalement, je trouve Federer plus impressionnant que Nadal d'un point de vue physique.

plus physique? non mais il faut savoir de quoi on parle....


La puissance du lift de nadal et sa vélocité ne sont pas superieur a la regularité de la frappe de federer et a son jeu de jambes.


Federer m'impressionne egalement autant que nadal.
Enlevez lui son lift a nadal, vous obtenez un vassalo arguello en un peu meilleur.
Federer il a une caisse enorme, quand il atomise del potro a l'AO ce n'est pas qu'une question de talent du a la facilité technique.
Il gere ses appuis,mets ce qu'il faut dans sa frappe.Cf son reveil contre berdych.

Ensuite quand le suisse bousille hewitt a l'us open, il a une puissance carrement monstrueuse en coup droit notamment dans le tie break.

De point de vue de l'explosivité,des fibres rapides, federer et nadal ca se vaut.

Le cliché du gros musclé qui bousille le maigre suisse cest completement con.

Moi quand je vois les match fed nadal je ne vois pas de superiorité physique, mais un probleme technique parfois insoluble.

Le manque d'equilibre du suisse en revers nadal il en profite avec son coup droit.

Pareil, et niveau endurance il tient 5 set sans problème..
Federer est ce qu'il se fait de mieux niveau physique, il n'a jamais eu -quasiment- de problème physique dans sa carrière.
A part quelque problème de dos sans grande gravité.
Alors que Nadal a 22 ans, il a déja des problème récurent au genou.

Je vois pas bien de quoi Agassi parle, si c'est niveau force physique Fed a un coup droit monstrueux, endurance il tient des match de 5 heures, enchaine les match, ou problème de santé ou Federer est celui qui en a eu le moins. De plus comme tu l'a dit deadmanwalking, quand Fed perd contre Nadal sa n'a rien d'ordre physique, le problème c'est qu'il a du mal a frappé des revers au dessus de son épaule.. (En même temps qui y arriverait facilement..)

Ce qui est sur c'est que Nadal a son arriver a tirer tout le monde par le haut avec notament des match plus physique mais faut pas oublier de qui on parle, c'est quand même Mr Federer..

deadmanwalking a écrit:

Enlevez lui son lift a nadal, vous obtenez un vassalo arguello en un peu meilleur.

ça ne veut rien dire ça...
Faut bien qu'il traduise sa puissance en quelque chose, vitesse de balle ou lift.

deadmanwalking a écrit:

De point de vue de l'explosivité,des fibres rapides, federer et nadal ca se vaut.
Le cliché du gros musclé qui bousille le maigre suisse cest completement con.
.

Difficilement comparable pour ce qui est de "l'explosivité"

Federer a une technique parfaite, il peut prendre la balle beaucoup plus tôt que Nadal
C'est très différent comme style, la puissance ce n'est pas juste une question d'explosivité.

Je n'ai absolument pas dit que la puissance était une question d'explosivité uniquement.

Evidemment que ce sont deux styles différents, fondamentalement.


La je parle en terme de pleine utilisation des moyens musculaires.

Nadal,son lift et son jeu de jambes, sur terre et meme sur dur ou il est malmené,lui demande une capacité aérobique soutenue.

Mais je rapproche federer et nadal, sur un plan purement sportif sur la pleine utilisation de leur "sensiblité musculaire"


enfin je crois qu'on est d'accord sur le fond.

De toute facon c'est gilles simon LE meilleur

deadmanwalking a écrit:

plus physique? non mais il faut savoir de quoi on parle....

Ah bonn,t'as des tuyaux a donner a Agassi maintenant?

Marvolo a écrit:

deadmanwalking a écrit:

plus physique? non mais il faut savoir de quoi on parle....

Ah bonn,t'as des tuyaux a donner a Agassi maintenant?

désolé je me suis mal fait comprendre,

j'entends par "faut savoir de quoi en parle", par "de quelle partie du physique de quel parametre"


Cependant préparant des chpts d'europe de boxe, je crois pouvoir me permettre d'emettre un point de vue sans me faire agresser.


Je ne remets pas en cause le jugement d'agassi, seulement le fait de penser que si federer etait plus costaud physiquement,musculairemennt,il s'en sortirai.Je ne partage pas ce point de ve tout simplement.

Non, mais vous prenez pas la tête avec ça...

Agassi parlait en fait de lui!

Vers 28 ans, il était au fond du trou, a plongé au classement à la 140° place, et là, il s'est refait un physique et un coffre encore plus qu'avant et il estime que c'est grâce à ça sa remontée ensuite et sa fin de carrière plutôt brillante, mais bon, c'est perso à son histoire....

Mais c'est pas trop comparable voire pas du tout avec la situation de Fed aujourd'hui qui est loin d'être la même, je pense qu'il ne parlait que de lui et il doit penser que tous devraient faire comme il a fait, pas trop grave...

Vous êtes-vous intéressé
aux joueurs français ?

– Je ne connais pas vraiment Simon.
J’ai été très impressionné par Tsonga.
Dumoins par son potentiel.Monfils
est un des plus incroyables
athlètes du circuit, mais je crois aussi
qu’il est celui d’entre eux qui est le
plus loin d’atteindre à la compréhension
du jeu. Il est très loin de son
maximum. Gasquet est trop inconstant
(2).On ne réalise pas de grandes
choses sans constance



Là, je suis d'accord sur toute la ligne!

deadmanwalking a écrit:

Cependant préparant des chpts d'europe de boxe, je crois pouvoir me permettre d'emettre un point de vue sans me faire agresser.

Je confirme. Et puis t'as qu'à lui foutre un bourre pif virtuel à Marvolo si il t'embêtes.

deadmanwalking a écrit:

Cependant préparant des chpts d'europe de boxe, je crois pouvoir me permettre d'emettre un point de vue sans me faire agresser..

Ben ca veut rien dire ca...
J'ai joue 3 Coupe d'afrique en competitions de jeunes et 3-4 tournois internationaux avec les selections de jeunes du Maroc(foot).
Puis,quand j'ai passe les traditionnelles batterie de tests lors de mes 2 essais avec le FC Valencia,ils m'ont demandés de faire des tests de depistage.
Ajoute a ca que mon pere fait le suivi des athletes marocains,dont notament un mec anonyme,un certain Hicham El Guerrouj,qui a besoin d'une piece speciale pour ranger ses medailles.
Donc je sais aussi ce que c'est que se preparer,surtout que c'est une des parties de mon cursus,medecine,que je maitrise le mieux...

Donc y a pas que toi hein...

Lorsque je parle du physique de nadal/fed, je parle que de terre battue, en filière longue fed est perdant face à nadal,sur terre il doit écourter, fed ne peut pas dominer nadal dans sa filière et sur sa surface, c est la le problème,on est bien tous d accord que fed est un athlèque très "facile" et bien plus "souple" que nadal.

C'est plus technique que physique ça. D'ailleurs, vu que Federer est moins fort aujourd'hui, il pourrait rompre ce schéma comme à Madrid et chercher à imposer sa filière plutôt que d'aller chercher Nadal dans son domaine. Pour Federer une telle attitude serait une vraie remise en question, lui qui a toujours appliqué la méthode Laver à savoir aller chercher l'autre sur son coup fort pour ne lui laisser aucune arme.

Marvolo a écrit:

deadmanwalking a écrit:

Cependant préparant des chpts d'europe de boxe, je crois pouvoir me permettre d'emettre un point de vue sans me faire agresser..

Ben ca veut rien dire ca...
J'ai joue 3 Coupe d'afrique en competitions de jeunes et 3-4 tournois internationaux avec les selections de jeunes du Maroc(foot).
Puis,quand j'ai passe les traditionnelles batterie de tests lors de mes 2 essais avec le FC Valencia,ils m'ont demandés de faire des tests de depistage.
Ajoute a ca que mon pere fait le suivi des athletes marocains,dont notament un mec anonyme,un certain Hicham El Guerrouj,qui a besoin d'une piece speciale pour ranger ses medailles.
Donc je sais aussi ce que c'est que se preparer,surtout que c'est une des parties de mon cursus,medecine,que je maitrise le mieux...

Donc y a pas que toi hein...

oulala

Bon faut rester calme

Mais je n'ai pas dit que toi tu n'avais pas le droit de donner ton point.Seulement tu me sors une replique antipathique "ta des conseils a donner a agassi peut être?" pour rien.







j'hallucine.



Peace :afro:

Bon, c'est fini la branlette ici ?