Biographie de Wilander

Mats Wilander est un célèbre joueur de tennis, né à Växjö en Suède, le 22 août 1964. Durant sa carrière, il a atteint la place de numéro 1 mondial et a remporté notamment sept tournois du Grand Chelem.


Une ascension régulière

Mats Wilander débute le tennis très tôt et commence à briller dans les tournois juniors. Il remporte en effet le tournoi de Roland Garros junior et les championnats européens des moins de 16 ans et 18 ans. Il remporte également l'Orange Bowl de Miami des moins de 16 ans.

Dès ses débuts comme professionnel, Wilander démontre ses qualités exceptionnelles. Il remporte Roland Garros en 1982, à l'âge de 17 ans et 9 mois (record à l'époque du plus jeune joueur à remporter un Grand Chelem) face à Guillermo Vilas.

Son ascension est alors régulière. Il remporte des tournois régulièrement et atteint la finale de Roland Garros l'année suivante (qu'il perd face à Yannick Noah). Il remporte son second Grand Chelem en Australie, sur herbe, en battant successivement John McEnroe en demie finale et Ivan Lendl en finale. Dès lors, il devient certain qu'il a le potentiel pour être numéro 1 et peut-être remporter les quatre tournois majeurs du circuit professionnel.

Pourtant Mats Wilander a fort à faire. Bien qu'il remporte une nouvelle fois l'Open d'Australie en 1984, Roland Garros en 1985, il perd en finale contre Stefan Edberg la même année en Australie. Il devient numéro 2 au classement derrière Lendl en 1986. C'est ce dernier qui lui barre la route pour le classement ATP car il le bat en finale successivement à Roland Garros et à l'US Open en 1987

Numéro un mondial

Grâce à un sang-froid étonnant, une régularité et un sens du jeu imperturbable, Mats Wilander réussit en 1988 une saison quasi parfaite. Il bat en finale de deux grands chelem les chouchous du public local : Pat Cash en Australie et Henri Leconte en France. À Wimbledon, il ne peut faire mieux que quart de finaliste. C'est à l'US Open qu'il donne une nouvelle fois sa pleine mesure. Après une bataille acharnée en cinq sets contre Lendl, numéro 1 mondial, il gagne le match, un nouveau grand Chelem (le troisième de l'année) et succède à Lendl à la tête du classement ATP. Il met fin au règne de trois ans de Lendl et garde la place jusqu'en 1989.

En 1988, Wimbledon est donc le tournoi qui fait échouer Wilander dans sa quête des quatre titres du Grand Chelem. C'est d'ailleurs le seul tournoi qu'il ne parvient pas à remporter (en simple) avant sa retraite.

La Coupe Davis

Parallèlement à sa carrière en simple, Wilander s'attache à participer à la Coupe Davis pour la Suède. Avec toute sa rigueur et son talent, il atteint sa première finale (perdue) dès 1983 contre l'Australie.

Ensuite, le joueur permet à la Suède de remporter la Coupe Davis en 1984 et 1985. En finale en 1986, Wilander décline la sélection car il se marie. La Suède perd alors la Coupe face à l'Australie. C'est donc en 1987 que le joueur remporte son troisième et dernier saladier d'argent dans un match remporté 5-0 face à l'Inde.

Par la suite, en 1988 et 1989, la Suède s'incline en finale face à l'Allemagne. Mats Wilander aura permis à son équipe nationale de participer à sept finales de Coupe Davis consécutives !

Fin de carrière

Wilander prend sa retraite en 1996. Il participe tout de même à quelques tournois seniors. Il n'est pas éloigné du monde du tennis puisqu'il a été un temps capitaine de l'équipe de Suède en Coupe Davis et entraîneur du joueur russe Marat Safin.

Anecdotes

En demi-finale de Roland-Garros 1982, Mats Wilander rend le point à son adversaire, José Luis Clerc sur une balle de match en sa faveur, alors que l'arbitre a déclaré: "jeu, set et match Wilander". Il gagnera quand même quelques minutes plus tard et se qualifiera pour la finale. Tout au long de sa carrière, Wilander sera considéré comme l'un des joueurs les plus fair-play du circuit.

Wilander a disputé contre l'américain John McEnroe en juillet 1982 le plus long match de l'histoire de la Coupe Davis: une défaite 9-7 6-2 15-17 3-6 8-6 en 6 heures et 22 minutes.

Il me faisait chier Wilander moi.

vdd a écrit:

Il me faisait chier Wilander moi.

c'est clair qu'il avait pas un jeu passionnant... il ramenait les balles et puis voilà quoi. Mais bon c'etait efficace aussi.

avec son jeu bizarre il a reussi a faire un petit chelem

superagassi a écrit:

avec son jeu bizarre il a reussi a faire un petit chelem

Oui chapeau!

Au début des années 80 c'était horrible de le voir jouer....super ennuyeux. par la suite, petit à petit il s'est quand même mis à faire plus de choses sur un terrain....mais bon c'est quand même le pro des matchs interminables.

champignon horrifique a écrit:

superagassi a écrit:

avec son jeu bizarre il a reussi a faire un petit chelem

Oui chapeau!

Au début des années 80 c'était horrible de le voir jouer....super ennuyeux. par la suite, petit à petit il s'est quand même mis à faire plus de choses sur un terrain....mais bon c'est quand même le pro des matchs interminables.

Oui, c'était la bonne époque des 80's où bon nombre de matchs en 4 sets à RG duraient 4 plombes, avec échanges sans rythme interminable à la clé! :mdr:
Il était temps que, à partir de 1986, Agassi débarque là-dedans et donne un grand coup de pied dans le tas de poussière! :pt1cable: :biggrin:

Kid Stefano a écrit:

champignon horrifique a écrit:

superagassi a écrit:

avec son jeu bizarre il a reussi a faire un petit chelem

Oui chapeau!

Au début des années 80 c'était horrible de le voir jouer....super ennuyeux. par la suite, petit à petit il s'est quand même mis à faire plus de choses sur un terrain....mais bon c'est quand même le pro des matchs interminables.

Oui, c'était la bonne époque des 80's où bon nombre de matchs en 4 sets à RG duraient 4 plombes, avec échanges sans rythme interminable à la clé! :mdr:
Il était temps que, à partir de 1986, Agassi débarque là-dedans et donne un grand coup de pied dans le tas de poussière! :pt1cable: :biggrin:

tu m'étonnes !

Je me souviens de sa dernière défaite lors de son retour en 1991 à RG.
Je pense qu'il s'était dit que perdre face à cet adversaire signerait la fin définitive de sa carrière.
Il s'agissait de Santoro.
Et le signe d'écoeurement de Wilander à la fin du match en dit long...
J'espère ne pas avoir blessé les fans de Santoro

Mats Wilander est l'exemple même du joueur qui a su tirer le maximum d'un potentiel plutôt limité en terme de talent. Durant les années 80 il fut le chef de file de ce régiment de joueurs suédois aux revers à deux mains liftés et à la patience inusable. Une exception faite à ce tableau de groupe: le flamboyant Stefan Edberg bien sûr et son merveilleux tennis d'attaque qui faisait de lui presque un marginal en ce temps-là dans son pays!
Si Wilander n'a jamais déchaîné l'enthousiasme des foules de par le brio de son tennis d'une régularité de métronome, il a su au fil des ans faire évoluer son jeu davantage vers l'avant, une évolution payante puisqu'elle lui a certainement permis de boucler son "Petit Chelem" en finale de l'US Open 1988 triomphant au terme de 5 sets acharnés de son "meilleur ennemi" Ivan Lendl.
Le match qui restera gravé dans ma mémoire le concernant fut cette finale de Roland Garros 1988, assurément l'un de mes pires souvenirs de passionné puisque Wilander étrilla en cette occasion celui qui était à cette époque mon joueur français préféré, le fantasque mais génial Henri Leconte. Un Leconte qui avait trouvé un jour la formule idéale pour résumer la force principale de Wilander en déclarant: "Mats a le don de faire mal jouer ses adversaires". Assurément pas de quoi électriser les admirateurs du beau jeu mais en tout cas suffisant dans les années 80 pour permettre à ce joueur au fair-play admirable de remporter 7 titres du Grand Chelem, une performance de choix quel que soit notre appréciation esthétique du jeu de Wilander... :|

Voilà vraiment un joueur qui ne m'a jamais fait vibrer. Aucun génie dans ses coups, de la solidité et de la régularité.
Du sport façon Volvo.

Wilander c'est un clône Borgien, efficace mais moins savoureux, respect en tout cas pour un joueur qui à l'instar d'un Nadal aujourd'hui a tout fait pour s'exporter ailleurs que sur terre avec le succès que l'on connaît, excepté à Wimbledon ou il y avait beaucoup plus fort que lui à l'époque