Les articles

David , félicitations. Il y a un mois, vous n'auriez pas pensé gagner ces deux titres à Madrid et Paris ?

Bien sûr que non. J'ai été blessé pendant la première partie de l'année. Cela n'a pas été facile pour moi de revenir et de bien rejouer au tennis. Après l'US Open, j'ai commencé à penser que je jouais beaucoup mieux. J'étais en bonne santé, bien physiquement et mentalement. Alors j'ai commencé à penser, au moment où j'arrivais à avoir de meilleurs résultats, que ça se passait mieux pour moi qu'en début d'année. Mais je n'ai jamais pensé pouvoir gagner Madrid et Paris.

Pouvez-vous expliquer pourquoi vos résultats n'ont pas été très bons dans la première moitié de la saison ?

J'ai été blessé au genou et au dos.

D'accord, mais quand vous êtes revenu, vous n'avez pas eu de bons résultats tout de suite.

J'ai très mal commencé l'année à cause de mon genou. J'avais joué la Coupe Davis en décembre l'année dernière, ce qui m'avait fait terminer l'année très tard. Et j'ai recommencé très tôt. J'ai pu soigner mon genou, mais à Barcelone (en avril, Ndlr), je me suis fait mal au dos et je n'ai pas été en pleine possession de mes moyens jusqu'à Wimbledon. Maintenant, je suis revenu en forme.

Vous avez donné l'impression lors de cette finale d'avoir complètement contrôlé le match. Y'a-t-il eu un moment où vous avez senti que Nadal pouvait vous menacer ?

Le début a été dur. Rafael jouait mieux qu'en fin de partie. Au début, il a très bien servi. Il jouait plus long et avec beaucoup d'intensité. Pour moi, c'était difficile. Ensuite, après lui avoir ravi son service, j'ai senti que je jouais mieux que lui. Je me suis détendu. J'ai commencé à faire des points gagnants de tous les endroits du court. Cela m'a donné confiance et cela s'est très bien passé jusqu'à la fin.

"Je sentais bien la balle"

Aviez-vous imaginé que cette finale puisse être aussi rapide ?

On s'attend toujours à un match difficile. On entre sur le court pour se battre, pour bien jouer. Mais je n'ai pas bien joué seulement aujourd'hui. Je joue bien depuis dimanche dernier (l'Argentin avait joué son premier tour dimanche, Ndlr). Je ne sais pas pourquoi le résultat a été aussi sec mais j'ai quand même fait pas mal de coups gagnants. Au début du match, j'étais assez nerveux. Mais après, tout m'a paru fantastique. J'avais de bonnes sensations et je sentais bien la balle.

Avez-vous travaillé le retour sur deuxième balle ? Nadal n'a remporté que 16% de ses points sur deuxième balle.

Je savais qu'il fallait bien retourner. C'est la seule façon de battre Rafael: frapper fort et faire des points gagnants. Je savais qu'il fallait que je lui mette la pression sur ses deuxièmes balles. J'ai essayé de le faire et cela s'est parfaitement déroulé.

Quand vous jouez à ce niveau, pensez-vous pouvoir devenir numéro 1 mondial ?

Devenir le numéro 1 n'est pas facile. Il faut jouer comme je le fais actuellement pendant toute la saison. Et ce n'est pas simple d'avoir le même niveau sur herbe, sur terre battue, en indoor... Le seul capable de le faire pour le moment, c'est Roger (Federer). Cela fait quatre ans qu'il le fait. Si je jouais toute l'année comme en ce moment, alors oui, bien sûr, je le pourrais, mais ce n'est pas facile de durer huit mois comme cela.

Allez-vous vous rendre à Shanghaï en tant que remplaçant ?

Je ne le sais pas encore.

Pensez-vous qu'Andy Roddick (lequel est incertain, Ndlr) puisse déclarer forfait ?

Non, je n'en ai aucune idée. Pourquoi, il fallait que je l'appelle ? (un brin ironique)

Quels sont vos objectifs pour l'année prochaine ?

La Coupe Davis et les Grands Chelems.

oui t'appelles roddick ! pour gagner comme en 2005 , t'iras faire des courses automobiles plus tard

Agassi a écrit:

oui t'appelles roddick ! pour gagner comme en 2005 , t'iras faire des courses automobiles plus tard

Exactement
S'il y a réellement un forfait, je suis sur que Nalbandian aura toutes ses chances de faire un tres beau Masters: pour lui mais aussi pour nous. Parce que ça fait plaisir un Nalby à ce niveau.
Est-ce que ce qui s'est passé en 2005 pourrait se reproduire ? Je l'espere

surtout que nalbandian a l'air bien plus fort qu'en 2005

Agassi a écrit:

surtout que nalbandian a l'air bien plus fort qu'en 2005

Oui c'est une certitude. Il jouait deja tres bien mais le service était moins bon. Et puis je sais pas si c'est l'oeuphorie de ses victoires qui m'aveugle mais j'ai même l'impression qu'il est plus costaud dans l'echange et qu'il est mieux physiquement (moins de bide, meilleur deplacement).

Ce serait quand même énorme qu'il détruise le top 3 pour la troisième fois consécutive

Trop fort, Nalbandian



TROIS BREAKS e t
trois jeux blancs dans le
2e set… Après 69 mi-
nutes et 4 petits jeux T(6-4, 6-0), le calvaire de
Rafael Nadal sachève sur un énième
coup droit gagnant de Nalbandian.
Déjà vainqueur à Madrid il y a
quinze jours, lArgentin est sans
conteste le numéro 1 mondial de la
fin de saison. Jugez plutôt. En deux
Masters Series, le revenant dUn-
quillo sest offert deux fois Federer
(no 1), deux fois Nadal (no 2) et une
fois Djokovic (no 3) ! Sans oublier
lEspagnol David Ferrer (no 6) et Ri-
chard Gasquet…
« Aujourdhui,
mon seul problème,
cétait lui »
« David na disputé que deux tour-
nois à ce niveau, tempère Nadal.
Mais il joue avec une confiance in-
croyable. Il est impressionnant. Ne
cherchons pas : aujourdhui (hier),
mon seul problème, cétait lui. » Ra-
rement le gaucher de Manacor
naura été autant saoulé de coups.
Tête basse, le Majorquin na pu que
contempler le récital. Ou constater le
désastre, dès la perte de son service à
4-4. Avec un revers extraordinaire et
des angles effarants, Nalbandian a
survolé la semaine parisienne. Et
tant pis pour les siffleurs du POPB,
qui sans doute nont rien compris au
talent du taciturne Sud-Américain,rarement aussi démonstratif que
dans lesbras deVicky, sapetite amie,
et Martin Jaite, son entraîneur. Si
leur relation reste « secrète », lapport
de lancien professionnel, ex-coach
de Gaudio, est bien réel.Marqué par
un deuil cruel fin 2006—la perte de
sa nièce de 9 ans, écrasée par un as-
censeur pendant le Masters — puis
taraudé par les blessures, Nalban-
dian, qui fêtera ses 26 ans le 1er jan-
vier prochain, a retrouvé ses jambes
et sa tête grâce à Jaite, qui laccom-
pagne depuis juillet. Avec le physio-
thérapeute de Fernando Gonzalez,
lex numéro 3 mondial a perdu du
poids et gagné de la masse muscu-
laire, chassé les idées sombres et
suivi la lumière du plaisir.
« Il aime jouer, tout simplement,
résume Jaite. Vous savez, le tennis
nest pas compliqué. David avait
déjà le talent. Il fallait juste avoir de
nouveau lenvie. » Ce matin, le lau-
réat de Bercy pointe à la 9e place du
classement 2007. A quelques centi-
mètres de cordage du Masters de
Shanghai, où il nest pour lheure que
premier remplaçant. Il y a deux ans,
un certain… David Nalbandian, re-
pêché de dernière minute, rempor-
tait le Tournoi des maîtres en Asie en
battant Federer au jeu décisif du cin-
quième set. Les huit meilleurs mon-
diaux peuvent retenir leur souffle. Et
espérer quaucun dentre eux—avec
un oeil du côté de Roddick — nait
lidée saugrenue de déclarer forfait
pour Shanghai…


Source: le parisien

A maître, maître et demi

Seulement remplaçant au Masters, Nalbandian a escamoté Nadal en finale (6-4, 6-0), quatre jours après avoir battu Federer.



POUR ALLER à Shanghai comme
ailleurs, rien ne sert de courir, il faut
partir à temps. Pour s’être décidé un
peu trop tard cette année à semettre
au travail, David Nalbandian n’a
finalement accroché que le strapontin
de remplaçant pour le Masters. Et
pourtant. Couronné à Madrid et à
Paris dans les deux derniers Masters
Series de l’année, vainqueur dans
ces tournois deux fois en moins de
trois semaines des deux monstres du
moment, Roger Federer et Rafael
Nadal, l’Argentin se positionne avec
assurance dans le rôle de concurrent
direct des patrons du circuit pour la
saison à venir. Plus encore que
Novak Djokovic et les autres jeunes
aux dents longues.
À le voir dominer aussi largement les
deux dernières épreuves majeures
du circuit pré-Masters, on pourrait se
demander pourquoi il aura attendu
de fêter son vingt-cinquième anniversaire
pour exprimer la totalité de
son talent. Contemporain de Federer,
il fut la bête noire du Suisse dès
ses années juniors. Mais, souvent
placé, finaliste à Wimbledon dès
2002, il traîna longtemps la réputation
de dilettante doué, préférant les
routes des rallyes automobiles aux
courts d’entraînement, adepte d’un
régime alimentaire propice à l’accumulation
de lipides autour de la ceinture,
et fragile au moment de
conclure en sa faveur les matches
importants.
Son retour de deux sets à zéro pour
battre un Federer diminué en finale
du Masters 2005 lui avait valu le statut
de numéro 3 potentiel. Il avait fini
par l’atteindre l’année suivante.
Mais blessures et maux de tête
l’avaient rejeté cette saison dans le
deuxième, voire le troisième peloton
du circuit mondial. Tout changea en
juillet, quand il choisit Martin Jaite
pour coach et Fernando Cao, le préparateur
de Cañas, pour entraîneur
physique. Sa bouée abdominale fondit,
son service se muscla et sa tête
reprit sa place sur ses épaules : le
Nalbandian deuxième époque était
né.Ce Nalbandian
fait peur
Et ce Nalbandian-là fait peur. Devenu
expert pour la télévision espagnole,
la vainqueur du Masters
1998, Alex Corretja, en est persuadé
: « Il a non seulement le jeu
parfait pour battre “Rafa”, mais aussi
le jeu parfait pour battre tout le
monde. Sur cette surface, ilme paraît
aussi dur à battre que “Rafa” sur
terre battue. Il est toujours bien placé,
il trouve des angles incroyables et
il retourne super bien. En plus, son service qui n’était pas très bon auparavant
est devenu formidable.
Aujourd’hui, dès qu’il a eu besoin
d’une bonne première balle, il l’a
frappée. »Équipé d’une paire d’yeux aussi rapprochés
que ceux de Björn Borg ou
de Vitas Gerulaitis en leur temps,
l’Argentin fait partie des lecteurs
rapides du jeu. Son sens de l’anticipation
est l’un des meilleurs du
moment et sa technique, l’une des
plus simples. Ces deux qualités additionnées
lui permettent de frapper la
balle très tôt après le rebond, de
l’intérieur du court. Des poignets très
fermes l’autorisent alors à exploiter
cette position avancée pour s’ouvrir
des angles extrêmes. Un centrage et
un contrôle impeccable de ses
frappes lui confèrent enfin une précision
rare.
Dans ces conditions, que lui
manque-t-il pour rivaliser avec les
tout meilleurs ? En cemoment, rien :
ses résultats parlent d’eux-mêmes. Il
lui reste toutefois à convaincre le
monde du tennis de la constance de
sa volonté. Son choix de venir ou non
à Shanghai (encore douteux) pourrait
constituer un indice valable.
Hier, pas perturbé pour un sou par
une entrée sur le court entre deux
haies de Bluebell Girls, il maîtrisa la
finale de bout en bout. Rafael Nadal
réussit pourtant une tout autre
entame que lors de sa défaite à
Madrid (6-1, 6-2), où il avait paru
ectoplasmique. Très appliqué sur
son engagement, il réussit à passer
quatorze premières balles sur ses
quinze premiers services et à se protéger
ainsi dans l’échange. Mais ses
efforts restaient vains pour faire
peser la moindre menace sur un
adversaire qui réussissait sur son
engagement nombre de points
gagnants en deux coups. La manière
dont l’Argentin parvenait à répliquer
à son lift depuis des positions avancées
lui interdisait tout espoir de diriger
les débats.
Alors, dès la première baisse de rendement
du service de l’Espagnol, la
chute fut brutale. Les retours le cueillirent
sur le pied arrière ; tout son jeu
en perdit l’équilibre. De 4-3 en sa
faveur jusqu’à la fin de la partie, il
n’allait plus gagner que 11 points.
Totalement escamoté du court pour
la deuxième fois de suite par le
même adversaire, lui le lutteur de
l’impossible, vainqueur de ses vingtcinq
derniers matches à Paris, se
voyait incapable de trouver la
moindre prise à laquelle s’accrocher.
Aucun de ses coups ne semblait porter.
Et, garde baissée, il encaissait la
moindre des frappes d’un Nalbandian
en total contrôle. Rarement
l’expression K.-O. debout ne s’était
mieux appliquée à un match de
tennis.
On comprendrait dans ces conditions
que les « masterisés » soient
unis dans le désir de voir l’Argentin
refuser le billet pour Shanghai qu’on
lui propose : la dernière fois qu’il est
allé à Shanghai, comme deuxième
remplaçant, en 2005, il a gagné le
tournoi. Un bis ne paraîtrait pas
impossible.
PHILIPPE BOUIN

source: l'equipe

David la menace
David Nalbandian, l’homme fort de la fin d’année 2007, n’a peur de rien, sauf d’un dos douloureux.


JOUERA, JOUERA PAS ? Jusqu’à
hier, le suspense était entier. L’Open
d’Australie allait-il perdre d’emblée
l’un de ses acteurs majeurs ?Un pion
plus important que ne l’indique son
statut de tête de série numéro 10.
Car David Nalbandian s’est hissé à
nouveau dans le top 10 en n’étant
vraiment impliqué que sur les deux
tiers de la saison passée.
Longtemps fluctuant, son finish n’en
a été que plus spectaculaire avec ce
doublé dans les deuxMasters Series
de Madrid et de Paris-Bercy.
C’est cet avion vers lequel étaient
tournés les radars de ce début de saison.
Curiosité au maximum sur un
joueur perdu de vue dès sa finale
magistrale de Bercy le 5 novembre
(Nadal croqué en deux manches).
Après avoir boudé le privilège pourtant
grassement payé d’être remplaçant
au Masters, l’homme de Cordoba
avait décidé de se planquer aussi
début 2008.
Seule l’exhibition de Kooyong avait
suscité de l’intérêt à ses yeux. Option
minimaliste qui pourrait lui coûter
cher puisque ce galop d’essai est
tombé à l’eau. Touché au dos, le
numéro 1 argentin a dû déclarer forfait
la semaine dernière.
« Je suis
rassuré »
La douleur était apparue lors d’un
entraînement avec Safin, juste avant
d’entamer cette exhibition. Ce problème
musculaire au niveau des lombaires,
qu’il n’avait jamais rencontré
auparavant, exigeait dans un premier
temps de se mettre au repos
trois ou quatre jours. Sale coup pour
l’Argentin, qui voyait s’envoler brusquement
son unique phase de
rodage avant d’attaquer l’Open
d’Australie : « Je suis très déçu car je
comptais sur ces rencontres à
Kooyong pour retrouver les sensations
de match, le feeling de la balle,
de la surface de jeu et toutes ces
choses-là. Je vais être obligé d’attaquer
ce premier tournoi sans le
moindre repère. C’est loin d’être
l’idéal, mais c’est comme ça. »
Ce contretemps est d’autant plus
frustrant que Nalbandian n’avait
rien négligé pour conserver durant
l’intersaison le rythme endiablé qui
lui avait permis de finir l’exercice
2007 par un rare doublé sur la personne
de Federer, qu’il avait sorti à
Madrid et à Bercy. « J’ai juste pris
deux semaines et demie de
vacances, raconte-t-il. J’ai repris
l’entraînement fin novembre, ce qui
fait presque un mois et demi de préparation
soutenue. C’est pour ça que
je me sens super bien, au top de mes
possibilités physiques. Et tout d’un
coup, boum, la tuile ! »
Hier, lors de sa première apparition à
Melbourne Park (il s’était jusque-là
exclusivement entraîné sur le court
de son hôtel), le test revêtait une
importance capitale. Face au Chilien
Paul Capdeville (100e mondial),
Nalbandian ne montra aucun signe
évident de difficultés physiques et
joua les points à fond. À l’issue de la
séance, l’intéressé se déclarait bon
pour le service : « Je suis rassuré. Je
n’ai senti aucune douleur. Bien sûr,
je ne sais pas comment tiendra le dos
sur cinq sets. »
Feu vert confirmé par son préparateur
physique, Claudio Galasso, qui
dirigeait cette séance en l’absence
de son entraîneur, Martin Jaite, en
route depuis l’Argentine : « Son dos
va beaucoup mieux. Il devrait être
revenu à cent pour cent mardi. » Le
timing paraît malgré tout tendu pour
un joueur qui s’est fixé des visées très
élevées en 2008. « L’objectif est de
gagner un tournoi du Grand Chelem,
la Coupe Davis et une médaille olympique,
confiait récemment Martin
Jaite dans le quotidien argentin
Clarin. Aujourd’hui, David joue pour
la gagne, pour la gloire, c’est ce qu’il
cherche. Numéro 1 ? Ça n’est pas
impossible mais cela exige une régularité
sans faille sur douze mois.
David s’entraîne beaucoup et il s’est
rendu compte qu’il ne fallait absolument
pas être l’esclave du tennis
pour obtenir des choses. Et c’est très
important. Il est très motivé pour
2008, plein d’humilité mais avec
l’esprit totalement tourné vers la
compétition. À moi aussi de faire en
sorte qu’il ne se disperse pas. »
PASCAL COVILLE

SONY ERICSSON OPEN
Miami, Florida, U.S.A. March 28, 2008
Nalbandian Takes a Spin at Homestead Speedway
Getty Images
David Nalbandian visited the Homestead Speedway, in south-west Miami on Thursday, where he played a competitive set of tennis with Indy Race car champion Helio Castroneves before taking a spin around the 1.5-mile racetrack.

Tennis fan Castroneves, a two-time Indianapolis 500 winner, showcased his impressive backhand against Nalbandian but the court proved a bit challenging because of a two degree banking of the track at the start and finish line.

The pair then moved to the track where Nalbandian, currently No. 7 in the South African Airways ATP Rankings, was helped into a fire suit before getting into a IndyCar Series two-seater with former IRL driver Davy Hamilton.

"It was great, I've never been in a car like that before," said Nalbandian, after travelling as a passenger at speeds of up to 175 miles per hour. "It was really fast and I had a lot of fun."

"There's a big difference between rally cars and Indy cars. I like driving on four wheels on gravel and here we had corner and almost had to travel over the walls.

"The court was tough as there was a lot of banking, but Helio had good groundstrokes."

Nalbandian co-owns an Argentinean rally team in the World Championships and took part in a vintage car rally last year.

The 25-year-old will play former World No. 19 Xavier Malisse of Belgium in the first round of the Sony Ericsson Open. He clinched his eighth career ATP title in Buenos Aires (d. Acasuso), was a finalist in Acapulco (l. to Almagro) last month and has a 15-3 record on the season.

ATP Profile: David Nalbandian | Sony Ericsson Open Photo Gallery



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