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MessageSujet: Articles   Articles I_icon_minitimeMer 20 Déc - 10:00

UNE ENFILADE de courts à perte de vue, des balles qui résonnent dans tous les coins, renvoyées par des jeunes et des adultes de tous niveaux, un soleil juste pas trop implacable et des terrains de basket à l’américaine : Gaël Monfils et son clan ont décidé de tenter cet hiver (5-14 décembre) l’aventure floridienne au sein de l’Académie Bollettieri. Loin des courts couverts du CNE à Roland-Garros ou des bulles à Jean-Bouin, « la Monf’ » s’adonne ici à donf’ à ses exercices favoris comme le dunk et la mite en coup droit, totalement épanoui et demandeur de rab d’entraînement. De quoi ravir son nouveau coach, Pier Gauthier. « Le truc est top ! L’hiver se prête très bien à ce genre d’expérience. C’est cohérent d’être ici d’autant que les États-Unis font vraiment rêver Gaël. Je le découvre agréablement, il est attachant. Et j’y crois vachement. 45e mondial, ce n’est pas sa place. Là, il a envie, on va mettre la gomme. » Et déjà, il est prévu de remettre le cap plus rapidement que d’habitude aux États-Unis, avec des étapes en tournois fixées à partir de février à Memphis, Las Vegas, Indian Wells et Miami.

« ON RESTAIT sur une impression mitigée de votre défaite au premier tour à Bercy face à Andreev…
– Moi, j’ai vécu ce match un peu comme une exhibition. Un coup je le joue, un coup je le joue pas… Avec mon entorse à la cheville, je n’avais pas pu jouer jusqu’à deux jours avant le match. Et je regrette un peu de l’avoir fait, c’était un peu bête. Mais ça ne m’empêchera pas de le refaire la prochaine fois ! Parce que j’aime bien ce genre de petit challenge. Jouer sans préparation, avec une chevillère… Et puis l’histoire des pompes (il était rentré sur le court avec des chaussures dorées qu’il avait changées avant de s’échauffer), c’était parce que c’était Halloween. Dès qu’il y a une occasion, j’en profite ! Ça m’a fait kiffer.

– Vous faire rentrer de vos vacances en Guadeloupe pour disputer un match d’Interclubs à Paris sans entraînement et en plein décalage horaire, c’était aussi un “petit challenge” que vous avez apprécié ?
– Mon équipe du team Lagardère avait besoin de moi. Comme ils m’aident dans l’année, c’était normal. Je n’avais plus joué depuis pas mal de temps, mais je me suis déchiré (défaite en trois sets, dont deux tiebreaks, face à Gilles Simon).

– Au fait, avec un entraîneur privé et une préparation hors team, on peut toujours vous considérer comme un “Lagardère boy” ?
– Je suis toujours avec le team. Physiquement, je vais me préparer avec eux dès que je rentrerai de Floride. Ensuite, je disputerai la phase finale avec le club. Et j’aurai un suivi kiné toute la saison.

– Parlez-nous de vos vacances en Guadeloupe…
– La musique, mon papa que je n’avais pas vu depuis Roland-Garros, la plage, mes boissons de merde sucrées des Antilles : tout ça, c’est parfait pour se ressourcer. Et j’ai bien assuré aussi ma préparation physique. J’ai l’impression d’être affûté. Sans vouloir être prétentieux, j’ai retrouvé mon corps d’athlète. Tout se redessine bien… Je rentre dans mes jeans et j’ai vraiment envie de me déchirer.

– Ça tombe bien. Chez Bollettieri, vous en bavez et vous semblez adorer ça…
– J’adore les États-Unis, j’adore cette ambiance. J’avais émis l’idée de tenter ça, je ressentais vraiment l’envie de voir ce que c’était. Et ça ne me déplaît vraiment pas ! On fait de sacrées journées de sport avec le petit basket à la fin. C’est sympa, ça donne la pêche, il y a un autre esprit. Il y a longtemps que je voulais faire des journées comme ça.
On est à l’extérieur, tout le monde s’entraîne à fond sur tous les courts. Je regardais les gamins, il y en a partout et tout le temps. Il n’y a pas un club en France où les gamins restent aussi longtemps. C’est une autre façon de penser. Et en France, on ne joue que contre des Français à l’entraînement… Là, on trouve plein de sparring-partners différents. Et croyez-moi, les mecs, ils lâchent rien.

– Comment se passe la collaboration avec votre nouveau coach Pier Gauthier ?
– On est partis au moins pour une année. On avait déjà commencé en novembre à Genève (avant sa grosse entorse à Madrid) avec l’idée d’un jeu plus agressif. Ni plus ni moins qu’un autre entraîneur, Pier m’apporte quelque chose de différent. Son discours passe bien, on commence à mieux se comprendre. Mais on n’a pas encore passé de vrais tests ensemble avec l’enchaînement de tournois. C’est toujours différent en compétition. Mais pour l’instant, je suis dans une bonne spirale. Je suis bien dans ma tête, dans ma vie. Et je compte bien garder cette spirale de joie, d’amusement et d’envie. »
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMer 20 Déc - 11:38

Bon si tout va bien dans la tête et dans le corps il devrait pouvoir développer son meilleur tennis. Bonne nouvelle.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeVen 26 Oct - 9:10

« Je sais où je vais »

GAËL MONFILS, contraint d’arrêter sa saison en raison d’une blessure au poignet, se veut plus ambitieux qu’il ne le paraît.


On présente souvent Gaël Monfils comme un garçon fantasque. À
l’entendre hier, dans un salon du restaurant de Roland-Garros, évoquer
la blessure qui a mis un terme à sa saison et en faire le bilan, il
semble que le Français ait mûri. Calmement, tout en roulant ses
grands yeux noirs, il affiche de grandes ambitions pour 2008.






« QU’EN EST-IL de votre blessure
au poignet gauche qui
vous a contraint à renoncer au
tournoi de Bercy ?


– J’ai une inflammation au niveau
du tendon. J’en ai encore pour six
bonnes semaines. Je suis défait
parce que c’est une blessure un peu
fourbe. Dans la vie normale, je n’ai
pas mal. Je peux frapper des coups
droits, servir, faire des chips, mais
pas de revers à deux mains. C’est
horrible parce que je peux jouer mais
à 90 % seulement.

– Comment vous êtes-vous
blessé précisément ?


– On a dit que j’avais fait quelque
chose de fou, en faisant du hip-hop,
du foot, que j’avais sauté au tennis,
glissé et mis lamain au sol,mais faut
arrêter quoi ! Qu’on arrête de parler
de moi comme ça à tort et à travers !
Tout connement, j’avais un petit peu
mal au poignet, rien de spécial et j’ai
pris un choc, je ne sais pas trop comment.
Et un jour, j’ai fait un revers et
là, impossible de frapper, ça a lâché.

– Comment allez-vous occuper
ces six semaines de repos
forcé ?


– Le doc m’a conseillé de prendre
des vacances jusqu’à la minovembre
où je dois faire un point. Je
pourrai alors reprendre la muscu du
bas du corps et le footing. Pour vraiment
retaper la balle vers le
15 décembre.

– Avec quel entraîneur ?

– Actuellement, je parle un peu
avec tout le monde, avec Tarik (Benhabiles)
aux États-Unis et avec le
Team Lagardère. Je me donne du
temps pour réfléchir. Pour l’instant,
ce qui me tente le plus, c’est vraiment
de revenir au Team.

– Pier Gauthier , Ol ivier
Delaitre et maintenant Tarik :
vous aurez donc rompu avec
trois coaches cette saison.
C’est beaucoup, non ?


– Ouais, mais avec Tarik je n’ai rien
rompu. J’ai fait la saison. Le contrat
s’arrête. On s’est parlé, tout va bien.
Les relations humaines sont intactes.
Il a compris pourquoi je ne veux pas
continuer à travailler comme ça. Des
choses auraient pu être mieux faites.
Je n’ai pas joué beaucoup de tournois
avec lui (trois). En même temps,
je le comprends, il avait des problèmes
personnels. Sur ça, je ne peux
rien dire du tout, mais c’est sûr que
chacun a sa vie aussi. Si je repars
avec lui, est-ce qu’il sera plus présent
? Est-ce que je ferai pas moins
de tournois tout seul ?

« Si j’étais un
branleur, je serais
400e mondial »


Changer d’entraîneur tous
les troismois ne vous incite pas
à faire un constat d’échec ?


– Mais à chaque fois j’ai appris plein
de choses ! À partir du moment où je
reste en bons termes avec les entraîneurs,
où ils savent pourquoi
j’arrête, où ils me comprennent et
pensent que j’ai fait le bon choix, le
reste, je m’en tape. Avec Pier, je me
suis rendu compte que rester sur ma
ligne et mettre que des mites, ça ne
me convenait pas. Avec Olivier, j’ai
retrouvé mon fond physique et j’ai
pu faire des bons tournois derrière.
Avec Tarik, j’ai pu beaucoup mieux
servir, être plus agressif, avoir plus
les c… de venir à la volée.

– N’avez-vous pas besoin de
trouver enfin un peu de stabilité
dans votre encadrement ?


– Tout le monde me parle de stabilité.
Mais moi je sais où je vais ! On a
l’impression que je ne suis pas
stable, mais à partir du moment où je
sais ce que je fais il y a zéro problème.
C’est sûr que retrouver confiance en
une réelle équipe, c’est la priorité.

– Pensez-vous que le Team
vous accuei l l e ra à bras
ouverts ?


– Ils ont compris le truc. Le problème, c’est qu’ils ne savent pas ce
que je veux vraiment. Ils m’ont dit de
bien réfléchir et si vraiment je veux
revenir, peut-être qu’on mettra une
structure en place pour moi. Je vais
beaucoup en discuter avec mon père
en Guadeloupe parce que c’est lui
qui me connaît le mieux. Ça va me
faire du bien de retourner chez moi
aux Antilles pour prendre ma décision.

– Un retour dans le Team et ce
serait adieu les USA, le soleil,
votre rêve américain…


– Qui dit revenir au Team ne veut
pas forcément dire rester à Paris.
L’année dernière, je suis parti chez
Bollettieri (au sein du Team Lagardère)
donc tout est envisageable. Je
peux demander ça. J’ai bien aimé
bosser aux États-Unis.

La vie américaine correspond-
elle à ce que vous attendiez
?


– Là-bas, j’ai halluciné de rencontrer
des gens qui me reconnaissaient
! Presque plus qu’en France !
Alors que pour moi, aux States, ce
sont des mecs comme 50 Cent ou
Jay-Z qui sont connus… Un jour un
mec me dit : “Tu es le jeune tennisman
français, je te suis, je te
connais.”Unsoir dans un resto branché,
un autre mec me sort : “Offert
pour toi !” Ça m’a surpris. Même
dans les malls (centres commerciaux),
les gens s’arrêtent et prennent
des photos, ça fait bizarre.
Pourtant, chez eux, des mecs comme
moi, grands, blacks, habillés comme
eux la journée, y en a pas mal…


– Maintenant qu’elle est derrière
vous, comment jugezvous
la saison écoulée ?


– C’est fou parce que ça fait deux
saisons que je ne joue pratiquement
pas de l’année et j’arrive à terminer
40e. C’est la preuve que les capacités
sont là. C’est pour cela que je ne me
fais pas de souci. À partir du moment
où je vais retrouver du poil de la bête,
ne plus trop me blesser et bien faire
confiance à une équipe, je pense que
mes performances vont suivre.

– Avec quelles ambitions attaquerez-
vous 2008 ?


– Çame faitmarrer. Encore une fois,
ça fait peut-être un peu prétentieux,
mais en ne jouant presque pas,
j’arrive à finir 40e, ça veut dire que
ma base est solide. Je suis fort dans
ce domaine-là : je ne joue pas pendant
vingt jours et j’arrive à faire
qualifs et demies à Bucarest en partant
là-bas comme un touriste. À
partir du moment où j’ai un fond de
jeu solide, je peux encore pousser
plus haut mes objectifs. Moi, je le dis
clairement, l’année prochaine, je
veux aller dans le dernier carré au
moins une fois dans un Grand Chelem
et puis peut-être gagner quoi…
Vraiment. J’ai vu Richard aller en
demies à Wimbledon, être 7e, ces
choses ne sont pas impossibles. Je
vais pousser, pousser l’année prochaine
pour rentrer dans ce p… de
top 10 !

– On a l’impression que vous
avez mûri…


– J’ai eu beaucoup de temps libre à
cause de mes blessures. Pendant ce
temps-là, on apprend, on réfléchit.
Ouais, je pense que j’ai mûri un peu
plus vite que certains.

– Ce n’est pourtant pas
l’image que vous renvoyez.
Comment l’expliquez-vous ?



– Il y a beaucoup de gens qui parlent
sur moi. C’est parce que je suis
vachement laxiste, je laisse dire, je
me fous de ce qu’on raconte. À partir
dumoment où je n’ai rien àmereprocher…
Tenez, ne serait-ce que sur
ma façon de m’habiller : souvent, on
peut me juger parce que j’ai des
chaussures orange ou des sweats
larges, mais faut arrêter de regarder
uniquement l’apparence et s’intéresser
aux actes. On me présente
comme un petit diable, tout fou,
parce que je fais le show sur le court.
Mais en fait, je suis normal, accessible
et loin d’être le fêtard qu’on dit
que je suis. Si j’étais un branleur
commeon essaye de le faire croire, je
serais 400e mondial. Là, il n’y en a
que 39 devant moi. »
ROMAIN LEFEBVRE

Source: l'equipe
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeSam 1 Mar - 12:06

« Jevais me donner à fond»

GAËL MONFILS, impatient de reprendre la compétition la semaine prochaine, se sent renforcé par ses six mois d’arrêt pour blessure



Arrivés mercredi soir à Dubaï, Gaël Monfils et son entraîneur,
Thierry Champion, ont eu un emploi du temps chargé, ne serait-ce
que pour s’installer puisqu’ils durent changer deux fois d’hôtel. Le
premier entraînement, d’après Champion, n’a pas été fameux :
« Gaël n’avait pas joué à l’extérieur et sous le soleil depuis six
mois. Il nepouvait pas trouver tous les ajustements enuneoudeux
heures de temps. » Mais, très vite, la routine des tournois s’est
réinstallée et, hier, ce sont deux bonnes séances que se sont
offertes le joueur et son coach sous les yeux de Nicolas Perotte,
préparateur physique. Près de six mois après son dernier tournoi,
revenu d’une période de soins et de repos pour guérir une blessure
à un poignet puis une autre à un genou, Monfils piaffe d’impatience
avant son premier tour, lundi.
DUBAÏ – (EAU)
de notre envoyé spécial

« ÇA FAIT QUOI de retrouver
l’ambianceducircuit aprèsunesi
longue absence
?


– Je suis content, je retrouvemavie de
joueur. Mais le tournoi n’a pas encore
commencé et j’espère que rien de
fâcheux ne m’arrivera d’ici à lundi.

Ces six mois sans compétition
ont-ils été durs à vivre
?


– Ce n’était pas facile, c’est sûr, mais
je m’y suis fait. Je me dis qu’il y a des
phases comme ça et il faut espérer que
ça ne reviendra pas de si tôt parce que
ça fait long, toute cette période sans
tournois, et ça fait surtout bizarrede ne
plus pouvoir faire ce que vous faites le
mieux dans la vie. Je ne suis pas une
exception et j’ai essayé de ne pas trop
m’attacher au fait que j’étais blessé.
Tout est une question de volonté. Mais
ce n’était pas évident car, après avoir
fait le boulot pour le poignet, jemesuis
blessé à un genou et il a fallu tout
recommencer. Mais, bon, j’étais fataliste.
On apprend les difficultés du
métier dans ce genre de situation. Ça
forge le caractère. Et cette période n’a
pas été que négative parce qu’en me
sortant du milieu du tennis j’ai fait pas
mal d’autres choses, j’ai appris pas mal
de trucs.

Vous voulez dire par là que
vous avez appris à mieux vous
connaître
?


– Bien sûr, parce qu’on a le temps de
réfléchir à beaucoup de choses, de
prendre du recul, d’analyser les erreurs
qu’on a pu faire et, comme je le dis, on
découvre d’autres horizons que le tennis.
Ça ne fait pas de mal car, quand on
revient au tennis, on a encore plus
envie de jouer qu’avant.

Qu’avez-vous appris de particulier
sur vous-même
?


– Difficile de préciser mais, alors que
j’ai l’impression d’être quelqu’un de
très ouvert, je me rends compte que,
lorsque je joue au tennis, le champ de
vision est restreint, tandis que lorsqu’ona
la liberté de faire ce qu’on veut,
l’horizon s’élargit.

Vous avez beaucoup voyagé
pendant votre convalescence
?


– J’ai pas mal bougé, oui, mais pas
trop loin, à part un tour en Guadeloupe
pour voir mon papa. Surtout, je ne suis
pas resté à Paris, j’en avais un peu
marre. J’ai donc passé beaucoup de
temps chez moi, àGenève, je suis allé à
la montagne et j’ai vécu pas mal de
bons moments avec des potes.
Ensuite, il a fallu revenir à Paris pour
reprendre l’entraînement physique et
tennis.

« C’est Jo qui m’a
poussé à regarder
de nouveau le tennis
»

Vous ne vous êtes jamais senti
en manque de compétition
?


– Le moment où on se sent le plus en
manque, c’est dès le premier jour
quand on est blessé. Soudain on se dit :
“Mais qu’est-ce que je vais faire de ma
journée ?” Après, on s’habitue et on
s’organise. Mais, à la seconde où le
médecin dit qu’il faut tout arrêter, c’est
dur parce qu’on a vraiment envie
d’aller sur le court, on ne comprend pas
tout de suite pourquoi il faut laisser les
raquettes à la maison.

Avez-vous suivi ce que les
autres Français on fait pendant
votre absence
?


– Pendantun bon moment,je suis resté
complètement out du tennis. Je n’ai
pas suivi ce qui se passait sur les tournois,
j’étais vraiment déconnecté. Et
puis, en janvier, j’ai quand même
entendu parler de ce que faisait Jo
(Tsonga) à Melbourne. Et alors là, oui,
j’ai suivi sa fin de parcours. J’étais
super content pour lui, pour mon pote.
C’est donc Jo qui m’a poussé à regarder
de nouveau le tennis. Sinon,
commeje savais qu’ilmerestait encore
quelques semaines avant de revenir
sur le circuit, je ne meserais pas reconnecté
aussi tôt.

Vous avez passé beaucoup
d’heures sur le court avant de
venir ici
?


– Ça n’a pas été facile. Il y a eu une
longue période pendant laquelle je
m’entraînais une journée, mais je
n’arrivais pas à enchaîner les séances
et il me fallait deux ou trois jours de
récup avant de revenir sur le court. J’ai
quand même fait quelques matches
d’entraînement, mais, franchement, je
ne sais pas ce que ça va donner pour
mon premier tournoi. Je vais surtout
me dire qu’enfin je peux refaire ce que
j’adore et je vais retrouver du plaisir à
cent pour cent. Je serai de nouveau
dans mon élément. Après, le reste
viendra. Je vais medonner à fond et on
verra les résultats. »
ALAIN DEFLASSIEUX
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeJeu 5 Juin - 10:50

« Une mission à remplir »


GAËL MONFILS ne compte pas en rester là. Prochain objectif : battre Federer.
Cette fois-ci, Monfils arbore un maillot de foot américain avec
le numéro 86, l’année de sa naissance. Le débit de la voix est
calme, mesuré, comme si mettre Ferrer K.-O. ne l’impressionnait
plus que ça. Hier, il a sèchement maté le « pou ».
Aujourd’hui, il va sedétendreaugolf. Ila encore« deuxnuits »
avant de penser à Federer. Alors, pourquoi s’exciter ?


« C’EST SANS DOUTE la plus
grande victoire de votre carrière,
mais on ne vous sent pas
débordant de joie…
– Encore une fois, ce n’est pas
l’objectif. Donc, on n’est pas encore
très contents.
– L’objectif, c’est gagner
Roland ?
– D’abord, battre le numéro 1 mondial,
et on verra bien.
– User Ferrer, c’est assez
incroyable, quand même !
– Il était entamé physiquement
après avoir fait deux matches en cinq
sets aux tours précédents. Moi,
j’étais peut-être un peu plus frais que
lui.
– On a l’impression que plus
les matches passent, et mieux
vous vous sentez…
– Oui, c’est sûr. Je monte en puissance
progressivement, je trouve
mes marques, je sensmieuxmonjeu,
je lis mieux le jeu, je me lâche plus.
J’arrive davantage à faire le jeu avec
mon coup droit. Mais il reste encore
pas mal de choses à régler.
– Quoi, par exemple ?
– Mieux servir. Je ne place pas
encore bien ma deuxième balle qui
ne va pas super vite. Je ne slice pas
très bien, ce qui pourrait être ici une
grosse arme. Et être plus performant
dans mon jeu vers l’avant. Ça commence
à venir, même bien, mais il
manque encore quelque chose.
– Quel était le plan tactique au
départ ?
– C’était déjà de faire des longs
échanges, en ouvrant un peu plus
côté coup droit. Si je jouais un peu
trop moitié de terrain côté revers, il
risquait de me balader. Avec Thierry
(Champion), on a remarqué qu’il ne
faisait que des revers croisés, donc
j’avais cette aisance à couvrir le terrain.
– On vous a senti fatigué à la
fin du deuxième set. C’est
l’impression que vous vouliez
donner, ou est-ce que vous puisez
au fond de vous-même ?
– Non, j’ai eu un petit coup de mou
après deux, trois rallyes. Mais je me
suis bien remobilisé. J’ai vraiment eu
un coup de pompe. L’intensité maximum,
le stress, ça use. Mais je ne
lâche pas devant tous les Français et
mafamille. O.K., il y a deux, trois jeux
qui passent. Mais après, le nombre
de footings qu’on a faits pour en arriver
là, on ne l’oublie pas.

– Vous êtes fier ?
– Fier, pas vraiment, non. J’essaie
de penser comme si j’étais un robot,
étape par étape.
– On vous a trouvé extrêmement
concentré…
– Moi aussi. C’est un truc quimefait
vachement plaisir. Parce que j’ai
beau dire, mais je ne sais jamais vraiment
comment je vais aborder ce
genre de match. Ça reste une nouvelle
étape. Mais là, c’est réussi.
– Vous n’êtes pas forcément
allé chercher le public…
– J’étais très concentré. Mais il est
venu de lui-même, il s’est remobilisé
tout de suite au début du troisième
set. Et je crois que c’est ça qui m’a
valu le break à ce moment-là.
« Ça fait vingt et un
ans que je suis conçu
pour bander
à ce moment-là »
– C’est une belle histoire qui
est en train de s’écrire. Mais où
situeriez-vous le déclic dans
cette saison qui avait mal commencé
?
– ÀValence, jemesouviens avoir eu
une sale discussion avec Thierry
(Champion).On s’était pris la tête. Je
ne me sentais pas au top, ni dans ma
tête, ni dans mes coups. Avec le
coach, on s’était un peu embrouillés.
Mais, à partir de cet instant, on a travaillé.
Derrière, on a eu de la réussite
à Monte-Carlo. On a trouvé avec
Rémi (Barbarin) et Thierry une
espèce de sérénité. On a eu des frictions,
ça oui. Même encore à Casablanca.
Mais on s’est serré les
coudes.
– On se souvient d’un entraînement
à Monte-Carlo où
Safin, impuissant, avait pété
les plombs et disait : “Monfils,
tu as tous les coups dans ta
raquette, tu es quatre-vingtdixième
mondial, je ne comprends
pas !” Est-ce vous ressentiez
la même chose ?
– Moi, pas forcément. Mais Thierry
me l’a dit. Cette phrase, il me l’a
d’ailleurs sortie plusieurs fois depuis.
Mais moi, ça ne m’a rien fait de spécial.
Après cet entraînement, j’ai dit à
Thierry : “Marat, il fait plein de
fautes, il s’est enflammé tout seul !”
– Maintenant, c’est Federer.
C’est le match des matches ?
France-Brésil, comme disait
Benneteau ?
– Je dirais plutôt Lakers contre Boston
! Ça va être un gros match, mais
le match des matches, c’est sur une
finale. Ça sera le match le plus
important de ma carrière, mais ce
n’est pas encore le match seven (*).
– Et ce match “6”, vous le
voyez comment ?
– Très dur. Ça fait vingt et un ans
que je suis conçu pour bander à ce
moment-là, je ne vais pas le laisser
passer !
– Federer, c’est qui ?
– Une légende, un grand monsieur.
Ça me fait plaisir de le rencontrer
chez moi, à Roland.
– Pour un Parisien, ça doit être
spécial, non ?
– Petit, je regardais légèrement
Roland (Monfils est connu pour ne
pas regarder le tennis à la télé). Et ça
reste “le” tournoi que les Français
veulent gagner. Et puis, il y a tous
mes potes.
– Ils disent que vous êtes en
mission…
– On est Antillais. On est des soldats.
On a une mission à remplir, et
on le fait. »
FRANCK RAMELLA
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeJeu 5 Juin - 11:00

Ça zouke à Paname !
Un peu de Guadeloupe, un peu de Paris, beaucoup de folie. Approchez, venez voir toute la tribu Monfils.



CE COUP-CI, C’ÉTAIT MINIMALISTE. La
raquette jetée à terre et la tête entre les mains.
Les frissons ? Partout les frissons. Hier, pour
faire la fête à la victoire, Monfils n’a pas dansé
son zouk de la Mobylette sur le central. « Bah
ouais, Gaël, c’est l’invention permanente, dit
une des groupies. Il ne vous fera jamais deux
fois la même. » Alors, il nous a fait un demistrip-
tease. Topless, Monfils a couru trois foulées
et jeté son débardeur dans les mains d’un
nécessiteux des loges. Autour, le volcan s’éveillait
une dernière fois. Debout, tout le monde
debout.
Gaël ne le voit pas, mais il doit le sentir. Il
retourne près de sa chaise et enfile un tee-shirt
à message. « T’arrives à lire ? » « Attends,
attends, c’est pas “Le Carré Staff” ? » « Affirmatif.
Mais kézako le Carré ? » L’enquête commence
dans le ventre du stade, backstage.
Tiens, voilà Rufin, le papa. Tiens, il a les yeux
moites. « Rufin, c’est quoi au juste ce Carré ? »
« Ce sont les amis d’enfance de Gaël, répond-il.
Ceux du XIXe arrondissement. Quartier place
des Fêtes. Le carré, c’est leur histoire. Il faut que
vous alliez leur parler. » Entendu, chef. On
décroche. Voilà Vincent, l’ami du héros qu’on
avait croisé en costard-cravate une nuit dans le
vestiaire à Miami. On l’avait revu récemment
au tournoi de Munich. C’était lui qui portait le
sac de la « Monf », personne d’autre. Pas
touche. Vincent doit savoir ce que c’est que le
Carré. « La Carré ? C’est un coup de pub pour
un restau dans le Marais. » Ah, bon sang, mais
c’est bien sûr. Le temps passe, il passe vite.
Fernando Gonzalez passe lui aussi. Incognito.
Décalé. Le Chilien ouvre grand les billesquand il
tombe nez à nez avec la « Monfils family ».
C’est vrai que ça en fait du monde. C’est pas
faux que ça en fait du bruit. Ceux-là, vous ne
pouvez pas les rater. Ils sont sept à tenir un
grand drap blanc. Unemagnifique corde à linge
vous sourit. Sur ce drap, une inscription :
« Monfils XV, Miami 2008 ». Miami, c’est forcément
un coup de Vincent, l’homme très, très
bien gominé. On a encore besoin de lui pour
décrypter cette banderole qui avait surgi dans
le central dès après la balle de match. « Bon,
Monfils, je ne vous fais pas un dessin. Vous
voyez qui c’est. Ensuite, XV, c’est le nombre
magique de la famille. Le porte-bonheur des
Monfils. Gaël porte un collier en diam’s avec ce
numéro. Enfin, Miami 2008, c’est là où l’histoire
est née. C’est là que Gaël a gagné son premier
match après ses blessures (c’était en
mars). C’est là qu’il renaît. »
Puisqu’on le tient, proposons à notre infographiste
de nous faire un portrait de groupe de ce
kop de joyeux drilles. « Là, on est cinquante,
soixante et je ne connais pas tout le monde. Y a
nous : les derniers greffés.On a connu Gaël il y a
trois ans au club de Jean-Bouin. J’avais un petit
niveau,15 et des poussières (encoreun 15, penser
à contacter d’urgence un numérologue). Il y
a bien sûr la famille, maman Sylvette, papa
Rufin, les tontons, les tatas. Là-bas, c’est les
potes de Bondy. En fait, il y a tous les amis de
toutes les époques. C’est tout Gaël, ça. Tu lui
parles deux minutes et tu l’adores. Je sais que
certains nous voient comme des piqueassiettes
ou des papillons autour d’une
lumière. Mais c’est stupide. On est ses amis,
point. Ici, on ne l’a pas vu un soir. Il est dans son
truc et nous on ne le dérange pas. Les gens le
prennent pour un branleur. J’ai même entendu
une dame dire : “Monfils ? Tu parles s’il est
sérieux, on l’a vu au Duplex lundi soir !” J’étais
furax !Oui, il est passé auDuplexmais vite fait.
Il avait besoin de s’aérer la tête, il n’a rien bu
– d’ailleurs il ne boit jamais rien – et il s’est
éclipsé de bonne heure. »
Un dernier truc, Vincent, après, promis, on s’en
va. Les filles avec vous dans la tribune, c’est
qui ? « C’est des petites qu’on ramène pour
embellir le box. C’est quand même plus sexy
qu’une bande de mecs, non ? »
Maman Sylvette : « Il me
donne tellement confiance
que j’ai posé des congés
jusqu’à lundi »
Ça rigole, ça vanne, ça chante. Et ça pleure.
Maman Sylvette a un fils en demi-finales de
Roland-Garros. Si ses larmes s’arrêtent, alors,
c’est juste au bord des yeux. « Ce matin (hier),
j’avais dit à Gaël : “Mon petit, tu n’as rien à
perdre. Ce n’est que du bonus.” Ilmedonne tellement
confiance que j’ai posé des congés jusqu’à
lundi. » Si les patients de Sylvette ne reçoivent
pas de piqûres de sa main experte d’ici là,
c’est que… Enfin, vous avez très bien compris.
Il est bientôt 20 heures. L’enfant chéri arrive.
Ovation du tonnerre. Si Fernando Gonzalez
avait vu ça, il en aurait parlé longtemps auChili.
Le triomphe romain dure, puis Gaël embrasse
chacun des siens. Soudain, le silence. Une
mouche vole et on l’entend. À l’arrière, quelqu’un
pleure comme une fontaine. Excuseznous
monsieur, vous êtes qui ? « Je m’appelle
Richard Warmoes, je suis le premier entraîneur
de Gaël. Je l’ai eu avec moi de six à treize ans. »
Fin de la phrase, reprise des sanglots. « Gaël,
c’est comme mon second fils. » Une pause, des
larmes. « Sur terre battue, je pense que Federer
est prenable. Moi, je crois qu’il va le faire. »
Allez-y, allez chercher là-dedans une voix qui
vous dira qu’il ne va pas battre Federer demain.
Allez-y, amusez-vous à chercher cette aiguille
dans cette montagne de foin. « Pour moi, Gaël
va aller au bout, je le sens », vous assure Nabil,
étudiant au conservatoire de cinéma à Paris.
On allait partir et ça aurait été dommage. Voilà
que passe un jeune homme avec le fameux teeshirt
du Carré. De si près, on voit mieux le tissu.
Et on lit très bien les messages floqués dessus.
C’est écrit : « Le Carré Staff. Labaze. Lamonf.
Ventu. Laparse ». Vous êtes lequel, vous ? « Je
suis Labaze. Mon vrai nom, c’est Xavier Elbaz,
comme l’acteur, mais aucun lien. Ce tee-shirt,
c’est l’histoire d’une amitié à quatre qui
remonte au collège Maurice-Ravel. Lamonf,
c’est un joueur de tennis qui est un peu dans
l’actualité. Ventu, c’est Alexandre Venturino et
Laparse, c’est Guillaume Parsegny. Le pauvre, il
est en Angleterre pour ses études, mais on va
tout faire pour qu’il nous rejoigne demain. Voilà,
c’est le carré. Guga avait dessiné un coeur
quand il a gagné Roland-Garros ; dimanche,
Gaël dessinera peut-être un carré. »
Labaze est un garçon qui a le sens des mots. Il a
connu le Monfils collégien, période récitation
de poésie et calcul de l’aire d’un quadrilatère.
« Gaël n’avait rien contre l’école, mais sa vie,
c’était le tennis. Jouer, c’était comme boire ou
mangerpour lui. Il lui arrivait desécher les cours
une journée pour s’entraîner. C’est ça, la différence
entre un demi-finaliste de Roland-Garros
et un deuxième série. » Ben oui, quand on
espère devenir champion, il faut sécher
quelques cours. C’est un minimum. C’est la
base. Il y a aujourd’hui prescription. Et puis
papa Rufin, là-haut sur son nuage, n’ira pas
gronder le fiston pour une broutille pareille. Pas
un jour comme celui-là. On ne saura peut-être
jamais les termes exacts du pacte qui unit
depuis dix jours le père et le fils. Mais, chaque
jour, on mesure sa force.
Depuis le début du tournoi, Rufin a emmenagé
chez Gaël. Et, chaque matin, Rufin passe aux
fourneaux. C’est lui qui prépare le petit déjeuner
du champion. D’après Philippe Manicom,
l’acupuncteur miracle recruté tout récemment
par le paternel, ce menu matinal est un des
secrets de l’aventure. « Ce petit déjeuner, c’est
notre intimité, dit le papa. Je préfère la garder
pour nous. Dites que c’est une préparation de
papa. Ce qui compte, c’est que, quand Gaël se
lève, je suis là pour ses yeux. Je sais que ça lui
donne de la force. Ce tournoi, il le veut depuis
qu’il est tout petit. Alors, on l’aide, c’est normal.
»
En attendant, Gaël passe en direct dans le
20 heures de France 2. Dans le salon des
joueurs, ça zouke encore pas mal. Il y a la
meneuse. Elle s’appelle Joëlle. Pour elle, Gaël,
c’est « mon bébé, mon doudou, comme on dit
chez nous aux Antilles. Gaël, c’est la force tranquille.
» Il y a un coin de Petit-Bourg, la ville de
Rufin, à Boulogne-Billancourt. Fermez les yeux
et écoutez le cousin vous dire sonmessage codé
en créole pour Gaël. Traduction ? « C’est
secret. C’est l’histoire d’un soldat, il s’appelle
Gaël Monfils. »Au fait, ça se passecommenten
ce moment à Petit-Bourg, en Guadeloupe ?
« Onme dit que c’est la folie, informe Rufin. Il y
a des voitures qui klaxonnent devant chez moi.
C’est beau ! » Le cousin, lui, porte la casquette
de traviole. C’est assez beau aussi. Ici, c’est une
personne, un look. À ce concours, l’homme aux
lunettes de soleil cerclées rose bonbon a quand
mêmefait le break. Et ça finitcommeça, surune
chanson. C’est du zouk de Paname.
FRÉDÉRIC BERNÈS
(avec A. Ju. et F. Ra.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeJeu 5 Juin - 11:07

COMME CELLES du premier tournoi
du Grand Chelem masculin de l’année,
à Melbourne, les demi-finales du deuxième
sommet de la saison réuniront
les trois meilleurs joueurs mondiaux et
un Français. Un autre Français. Après
Jo-Wilfried Tsonga, vingt-deux ans, en
Australie, voici Gaël Monfils, vingt et
un ans, à Paris. L’affaire est réjouissante
tout autant qu’étonnante. Tout
individu affirmant avoir prévu avant le
début de l’épreuve la réussite de ce
dernier est un affabulateur : moins
d’une semaine avant le tournoi, Monfils
avait quitté Casablanca au deuxième
tour, blessé aux adducteurs,
après avoir, au premier, fait preuve
d’une attitude si décevante que son
entraîneur avait quitté le court. Il arrivait
à Paris à court de compétition, de
forme et de confiance.
Et pourtant, tous les témoins de son
quart de finale victorieux hier sur
David Ferrer, cinquième joueur mondial
et épouvantail du circuit pro, costaud
parmi les costauds, peuvent en
témoigner : il leur parut à tous aussi
logique qu’inexorable. Comme le
reconnut l’Espagnol après sa défaite, il
a été battu par meilleur que lui dans
tous les domaines, même celui du physique.
Car non seulement Monfils,
59e ATP, a franchi sans hésitation le
seuil séparant un Ljubicic 30e mondial
d’un des adversaires le plus redoutés
du moment, mais il l’a enjambé dans la
foulée de son tournoi, sans paraître
avoir à forcer, ni même à courir, tant sa
couverture défensive était aisée.
Alors que l’épopée australienne de
Tsonga s’était nourrie d’enthousiasme
et d’éclat, l’aventure parisienne de
Monfils repose sur un contrôle permanent
du jeu et des émotions. C’est ainsi
que lui, le chien fou des courts des
années et des mois passés, conduisit
son match à la manière d’un vétéran.
Un sens
tactique abouti
Sans le moindre signe d’agitation et
avec, hormis au deuxième set, un sens
tactique abouti. Il lui permit, à partir de
sa base défensive loin de la ligne de
fond, de porter des attaques aussi soudaines
que pertinentes. Avec aussi, en
permanence, un travail d’usure physique
inexorable grâce à la qualité et à
la longueur de balle que lui permet son
bras élastique.
Hier, alors que son huitième contre Ljubicic
avait eu tendance à vider les gradins
tant Monfils avait alors tout misé
sur la défense, le combat les fit vibrer.
Dès le premier point : une attaque de
revers long de ligne du Français ; dès le
premier jeu : un break, le ton fut donné,
celui d’une musique reposant sur un
tapis de percussions.
Le seul doute pointa quand, comme
étonné du gain du premier set, le Français
aborda le deuxième avec un surcroît
de prudence. Ne sortant plus
guère de sa base arrière, il laissa alors
Ferrer avancer à l’intérieurdu terrain et
diriger les échanges. Il suffit cependant
que l’Espagnol commette deux
vilaines fautes sur les deux premiers
points du troisième set pour que ce
Monfils bon genre corrige son erreur.
Un passing bien tiré et un coup droit
sur la ligne lui redonnèrent un break
d’avance et beaucoup de courage.
La suite parut étonnamment facile. Au
total des deux derniers sets, Monfils
prit cinq fois le service adverse sans
perdre le sien. Plus le match avançait
et plus Ferrer peinait à pelleter les
tonnesde lift à hauteur d’épaule. Seule
la proximité de la victoire pouvait troubler
le Français.À4-0, il effaça une première
balle de break. Une deuxième se
présenta alors qu’il servait à 5-1 pour
le match. Tout pouvait encore basculer.
Monfils respira un grand coup, prit
son temps et claqua un ace. Deux
points plus tard, il se qualifiait pour la
première demi-finale d’un tournoi du
Grand Chelem de sa carrière. Il sera le
neuvième Français de l’ère Open à en
disputer une à Roland-Garros.
Et voilà Federer !
À Melbourne, Tsonga s’était heurté à
Rafael Nadal, qu’il avait bousculé sur
les fesses. Demain, c’est Roger Federer
qui se dressera devant Monfils. Hier, le
Suisse a laissé une impression ambiguë
aux spectateurs du court Suzanne-
Lenglen, où il avait été relégué. Opposé
au Chilien Fernando Gonzalez, qui
avait remporté leur dernière rencontre,
au Masters, il livra un premier
set de cochon. Trop pressé, peut-être
dépaysé par ce cadre où il n’avait évolué
qu’au premier tour, il multiplia les
fautes d’intention et d’attention. En
face, Gonzalez, bras relâché, pétaradait.
Envingt-quatre minutes, le Suisse
avait perdu son deuxième set du tournoi,
mais pas sa lucidité. Il corrigea le
tir, joua un peu plus le coup droit, monta
un peu plus au filet, retrouva son
calme. Il ne connut plus pour seule
alerte que trois balles de break en
début de troisième set, saluées d’un
« Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe ! » qui annonçait
le début des vrais ennuis pour
Gonzalez.
Battu trois fois par le Suisse, dont deux
cette année, sans lui prendre un set,
Gaël Monfils peut s’attendre à une
tout autre opposition que celles de Ljubicic
et Ferrer. Au contraire de l’Espagnol,
Federer saura exploiter sa position
très reculée sur le court, car sa
variété de coups est sans égal. Mais on
est déjà curieux de voir comment le
Français et ses entraîneurs aborderont
tactiquement la confrontation. Sur un
central où il commence à se sentir chez
lui, on peut prédire que Monfils ne se
laissera pas faire. Rien de tel que le
souvenir de Melbourne pour lui donner
du courage.



L'oeil de Wilander:

Du Tsonga dans ce Monfils
« D’UNE CERTAINE MANIÈRE, ce
que fait Gaël Monfils à Roland-Garros
me rappelle ce que Jo-Wilfried Tsonga
a fait en Australie. Pas en termes de
performances, bien sûr : ici, Monfils a
battu des joueurs moyens et écarté un
David Ferrer dans lequel on a eu bien
du mal à reconnaître un numéro 5
mondial digne de ce nom ainsi que
cette terreur sur terre battue que tout
le monde attendait. Alors qu’à Melbourne
Tsonga avait battu Gasquet,
Youzhny et Nadal avant d’aller en
finale. C’était d’un tout autre niveau.
Ce qui me fait irrésistiblement les rapprocher,
plutôt, c’est cette formidable
capacité qu’ils ont tous les deux à se
montrer à l’aise sur les grandes scènes,
à se transcender dans les grandes
occasions. Comme Tsonga avait
enflammé Melbourne, Monfils est en
train d’enflammer
Paris. Pas pour son
jeu. Mais pour ce
qu’il irradie, pour
tout ce qu’il donne,
tout ce qu’il montre.
Je suis certain que le
fait de jouer sur le
central, devant son
publ ic et en se
sachant regardé par
des millions de Français
a été un facteur
capital dans sa victoire
contre Ferrer.
Gaël, comme Jo-Wilfried,
fait partie de
ces joueurs qui se nourrissent de cette
atmosphère. Ils ont besoin de ça pour
donner toute la mesure de leur talent.
Ense qualifiant pour sa première demifinale
de Grand Chelem,
Monfils a passé hier un
grand cap et acquis un
nouveau statut. Il est
entré dans la catégorie
de ceux que, désormais,
on souhaite voir s’exprimer
sur un grand court.
Et c’est précisément ce à
quoi qu’il aspire, ce
pourquoi il est fait, la
raison pour laquelle il
vit et respire le tennis. Et
cela va être pour lui une
formidable source de
motivation.
Cela va lui donner
l’envie de travailler encore plus pour
s’améliorer et connaître, de nouveau,
des occasions de revivre ces sensations.
Car, quand on a connu une telle
expérience, on en veut forcément plus.
Toujours plus. Il ne lui manque plus
qu’une chose : rendre son jeu aussi
excitant, varié et attractif que peut
l’être sa personnalité. Tactiquement, il
a certes très intelligemment joué le
coup hier. Mais je dois avouer franchement
que j’ai été surpris par la manière
dont Ferrer a pu tomber si piteusement
dans le piège et céder aussi facilement
à la panique.
Et si Gaël trouvera, j’en suis sûr,
matière à se transcender encore vendredi,
quand il se retrouvera de nouveau
en pleine lumière pour une occasion
plus grande encore, il ne peut pas
ignorer non plus que son adversaire ne
sera plus cette fois l’ombre de David
Ferrer, mais Roger Federer ! Et la différence
n’est pas mince. »
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeJeu 5 Juin - 11:09

David FERRER (battu par Gaël Monfils 6-3, 3-6, 6-3, 6-1) : « Mes deux derniers
matches, tous deux joués en cinq sets, m’ont usé physiquement et,comme le
physique était la clé de cette rencontre, j’ai tout simplement perdu contre un mec
plus fort que moi. Monfils a bien mené sa barque tactiquement. Il était bien, sa
balle et son jeu font que c’est très difficile d’accélérer. C’était très compliqué. Il a
très bien joué, il n’y a rien à dire. Je n’ai jamais trouvé la parade, je n’ai pas joué
monmeilleur tennis, je ne voyais pas où je pouvais lui faire mal. Avant le début de
la rencontre, j’avais conscience du risque car, même si son année a été perturbée
par les blessures, je savais qu’il était dangereux et d’ailleurs tout le monde, sur le
circuit, sait qu’il a énormément de potentiel. Le public ? Il nem’a pas perturbé car
l’ambiance n’a jamais été très chaude. Les gens ont encouragé Monfils, et c’est
normal, mais sans excès. Non, franchement, aujourd’hui j’ai perdu contre plus fort
que moi, c’est aussi simple que ça.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeJeu 5 Juin - 13:33

Une épée, un cador

LE MATCH EN QUESTIONS. – C’est grâce à sa parfaite gestion de l’événement que Monfils a passé sans coup férir l’obstacle Ferrer.


COMMENT A-T-IL PRÉPARÉ SA
VICTOIRE
? – En s’imprégnant de
sa force et en se rassurant sur sa
condition physique. « Je lui ai dit
que, s’il y avait un quatrième ou un
cinquième set, il allait gagner,
explique son préparateur physique
Rémi Barbarin. Je lui ai répété de ne
pas lâcher des bouts de set, que Ferrer
pouvait alors se transformer en
rouleau compresseur. Mais je sentais
qu’il montait en puissance physiquement.
Du fait de ses blessures,
Gaël arrivait à Roland plutôt frais. Il
manquait juste de rythme. » Thierry
Champion, son coach, chercha pour
sa part à désacraliser l’ombre menaçante
de l’Espagnol. « Je n’ai pas
trop insisté sur le côté combat physique
parce que je ne voulais pas trop
lui faire peur, raconte-t-il. En
revanche, je lui ai dit que Ferrer avait
un très bon coup droit, mais que sa
balle ne faisait pas super mal, qu’il
aurait du temps pour s’organiser. Et
que Ferrer pouvait surjouer s’il se
heurtait à un mur. » Champion insista
aussi sur l’attitude : « Je lui ai
conseillé de ne pas trop en faire. S’il
jouait bien, la foule viendrait naturellement
à lui. Et c’est ce qui s’est
passé. »
QUELLE EST LA CLÉ DE SA VICTOIRE
? – Une parfaite gestion de
l’événement, face à un des joueurs
les plus pénibles à jouer du circuit.
« Parvenir à sortir son meilleur tennis
le jour d’un quart de finale à
Roland-Garros, c’est fort, souligne le
DTNPatrice Dominguez. Son histoire
me rappelle l’aventure de Tsonga en
Australie. Dans l’éclosion, dans
l’épanouissement, Gaël évolue dans
le même registre. » Pour avoir souvent
vu l’esprit de son joueur s’évader
hors des limites du court, Champion
savourait ce moment unique :
« Ma plus belle fierté, c’est la
manière dont il a géré sa rencontre
du premier au dernier point, sourit-il.
On sait qu’il est fait pour ce genre de
match,mais la manière dont il a attaqué
le troisième set est digne
d’éloges. » Après avoir commenté le
match pour Eurosport, Sébastien
Grosjean (dernier demi-finaliste
français à Roland-Garros, en 2001)
était frappé par le visage de Ferrer en
fin de match. « On sentait qu’il était
impuissant, dit-il. Il n’avait plus de
solution. Son adversaire ne lâchait
rien. C’était sensible sur les retours
en deuxième balle. Il a obligé Ferrer à
forcer, que ce soit en coup droit ou au
service. Et chaque fois que l’Espagnol
tentait une amortie, Gaël était
dessus ! »
COMMENT A-T-IL DÉTRAQUÉ LE
COUP DROIT DE FERRER
? –
Réputé pour la qualité et la
constance de son coup droit, Ferrer a
pourtant explosé sur son arme
majeure. Notamment au cours du
quatrième set, où il a multiplié les
fautes directes, surtout en largeur.
L’Espagnol exprimait ainsi un sentiment
bien connu des joueurs de tennis
: la frustration. « La balle deMonfils
est à la fois très lente et très
lourde, précise l’Espagnol. Elle est
très compliquée à jouer et elle rend
presque impossible les coups
gagnants. » Un sentiment corroboré
par l’analyse de Cédric Pioline. « La
balle de Gaël rebondit énormément.
Or, Ferrer n’est pas très grand
(1,75 m) et c’est épuisant à la longue
de devoir jouer quinze ou vingt
frappes au-dessus de l’épaule. On l’a
senti très perturbé dans son placement.
Devait-il avancer ? Reculer ?
On le savait déjà, mais ce match en
est la confirmation : la balle de Gaël
fait énormément de dégâts. »
Champion se réjouissait d’avoir
enfin retrouvé un petit détail technique
qui fit, hier, la différence.
« L’appui jambe droite sur le coup
droit, précise-t-il. On l’a beaucoup
bossé à l’entraînement, mais Gaël
n’arrivait pas à le transposer en
match. Aujourd’hui (hier), il a retrouvé
cet appui, s’est ancré au sol et a pu
renvoyer la sauce en diagonale de
coup droit. Résultat : Ferrer a plus
subi que dirigé l’échange. » Selon
Dominguez, « Monfils possède le
meilleur coup droit de droitier du
tournoi. Il a superbement changé de
rythme dans l’échange, laissant ainsi
Ferrer sans solution ».

MONFILSA-T-IL PRIS LEDESSUS
PHYSIQUEMENT
? –Oui, et sans le
moindre doute. « Il a gagné le combat
physique, reconnaît Ferrer. Il
était plus frais que moi. À la fin,
j’avais le bras fatigué. Pourtant, à la
fin du deuxième set, j’avais l’impression
d’avoir pris le dessus. Mais il a
fini plus fort que moi. » Pioline se
montrait impressionné par la virulence
des frappes de Monfils. « Jene
sais pas si ç’a été un pur combat physique,
dit-il. Mais ce qui était évident,
c’est qu’on sentait Ferrer
“emporté” par la balle. On n’a pas
découvert aujourd’hui la qualité du
bras de Gaël. Mais la voir en action
sur toute la durée d’un match, ça
reste très impressionnant. »
L’impact physique du Français se fit
sentir dès le début de la partie. « Le
premier set a été comme un combat
de boxe, souligne Barbarin. Et c’est
Gaël qui l’a gagné. » Champion n’en
revenait presque pas : « Je crois que
c’est tout simplement le meilleur set
jamais joué par Gaël. » En imposant
d’entrée comme le patron du Philippe-
Chatrier, Monfils avait fait le
plus dur. Ne restait plus qu’à contrôler
la situation. Le Français y parvint
au-delà de toute espérance.
VINCENT COGNET



SA 7e VICTOIRE CONTRE UN TOP 10
2006, Rome, terre battue, quarts de finale, b. Roddick (USA-6e ATP) 6-2, 6-3
2006, Roland-Garros, terre battue, troisième tour, b. Blake (USA-8e) 6-2, 6-7 (2-7), 7-6
(7-1), 5-7, 6-4
2006, Queen’s, gazon, troisième tour, b. Ljucicic (CRO-4e) 7-6 (13-11), 7-5
2007, Pörtschach, terre battue, quarts de finale, b. Roddick (USA-3e) 7-5, 6-3
2007, Gstaad, terre battue, premier tour, b. Davydenko (RUS-5e) 3-6, 6-4, 7-5
2007, Stuttgart, terre battue, premier tour, b. Robredo (ESP-7e) 7-6 (7-5), 6-2
2008, Roland-Garros, terre battue, quarts de finale, b. Ferrer (ESP-5e) 6-3, 3-6, 6-3, 6-
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeJeu 5 Juin - 13:35

PATRICE HAGELAUER, coach de Yannick Noah lors de sa victoire il y a
vingt-cinq ans, refuse la comparaison.
« Rien à voir avec Yannick »



« QU’EST-CE qui vous a frappé dans ce
match ?
– Je trouve exceptionnel le naturel créatif qui fait de
Gaël un joueur totalement imprévisible pour l’adversaire.
Il joue tout en variations : service, volée, retour
près, retour loin… Il possède un jeu de défense parmi
les plus exceptionnels du monde. Il ramène tout !
Une fois, deux fois, trois fois : il pousse des joueurs de
l’acabit de Ferrer à la faute. Ferrer a raté des coups
qu’il ne rate jamais. J’ai trouvé aussi les ressources
physiques de Gaël incroyables. Il a montré un petit
peu de faiblesses à unmoment, mais s’est repris aussitôt.
C’est normal. Les joueurs, bien souvent, ne se
rendent pas compte des ressources qu’ils possèdent
et ne croient pas qu’ils en ont plus que l’autre. Gaël,
lui, y a cru, et Ferrer s’est fait bouffer physiquement.
Enfin, ce que j’aime chez Gaël, c’est aussi sa manière
d’aller puiser dans la foule : le public, ses amis, sa
famille, un surcroît d’énergie.
– D’autres joueurs à sa place se crisperaient…
– Oui, mais, lui, on dirait que ça le transcende. Il est
arrivé dans le tournoi sans véritables références et
petit à petit la confiance s’est installée, et contre les
gros morceaux, maintenant, il se lâche.
– Et tout cela 25 ans après la victoire de Yannick
Noah, dont vous étiez le coach…
– Gaël est en demi-finale, mais je n’aime pas faire
des comparaisons, car Yannick était le favori, pas
Gaël ; il affrontait Christophe Roger-Vasselin, Gaël
joue contre la tête de série no 1 ! Rien à voir !Mais je
suis vraiment curieux de savoir comment Federer va
construire sa tactique contre Gaël, en fonction de ce
qu’il aura vu, et de ce que lui dira José Higueras. Sûr
qu’il sera gêné par les trajectoires des coups très forts
etbombés de Gaël car tous les joueurs du mondesont
gênés par ces coups-là. Ce sera un match très intéressant,
en tout cas beaucoup plus ouvert qu’on ne le
croit. C’est Champ’ (Champion) et Rémi (Barbarin)
qui vont s’occuper de ça ; ils ont l’habitude. Je suis sûr
qu’ils ne l’enfermeront pas dans des schémas trop
rigides, afin qu’il puisse exprimer son talent naturel,
et sa créativité.
– Un conseil à lui donner ?
– Sois toi-même ! Sois le plus Gaël Monfils que tu
peux ! Continue à prendre du plaisir !Ne te laisse pas
embarquer dans les histoires de pression, parce que
c’est en étant soi-même que les grandes choses arrivent.
» – D. B.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 28 Oct - 10:53

Du changement pour Monfils


Le Français, qui utilise une nouvelle raquette, a choisi
Ion Tiriac pour superviser sa carrière
.


HIER, GAËL MONFILS recevait à
l’hôtel Pullman, pour faire savoir
qu’il changeait de raquette. Au-delà
de l’aspect contractuel qui le lie
désormais avec Prince, l’intérêt de
son discours portait sur les incidences
de ce nouvel outil sur son jeu :
« Ma nouvelle raquette me permet
de gagner en puissance, surtout côté
revers. Elle est plus rigide et plus précise.
Je l’ai essayée avant le tournoi
de Vienne. Le premier jour, ça a été
l’euphorie. Ensuite, j’ai vu que
j’avais de super sensations avec. Elle
peut m’aider au filet et pour prendre
la balle plus tôt. »
Du coup,Monfils a disputé le tournoi
de Vienne (finale) avec un unique
prototype, puis celui de Madrid
(quarts de finale) et attaque Bercy
avec une nouvelle série, la fleur au
fusil : « Quand je joue un tournoi,
c’est pour aller au bout, dit-il. Il y a eu
un effet psychologique, mais la
raquette, ça ne fait pas tout. Il y a du
travail derrière, avec mon coach
Roger Rasheed. » On lui apprend
qu’il est encore en course pour le
Masters de Shanghai : « Ah bon ?
Moi, je ne compte pas… »
Tsobanian : « Dans
la lignée des grands
champions »
Trop heureux d’être là, à Bercy, prêt
pour le show, à son zénith en terme
de classement ATP (16e) et avec
l’impression rassurante de savoir où
il va :« J’ai signé il y adeux jours avec
Ion Tiriac. Je suis très honoré qu’il
m’ait choisi et de pouvoir renforcer
ma structure actuelle avec lui. »
Il y a un an que le contact avec Ion
Tiriac a été établi. « Ion le voulait
parce que, pour lui, Gaël est dans la
lignée des grands champions avec
lesquels il a travaillé (Nastase, Vilas,
Leconte, Becker, Ivanisevic, Safin),
confie Gérard Tsobanian, le bras
droit de Tiriac. Il a retrouvé chez Gaël
les valeurs qu’il aime : un très gros
potentiel tennis, un physique
énorme et une personnalité qui
tranche. Gaël a un charisme qui le
démarque facilement des autres
joueurs. Il a cette capacité naturelle,
et il faut qu’elle le soit, de comprendre,
qu’en marge du jeu, il y a le
showbiz, l’entertainment. Chez lui,
divertir, c’est inné. »
Leur accord (à durée indéterminée)
ne remet pas en cause l’organisation
actuelle de Monfils : « Il continue
avec Rasheed, bien sûr, confirme
Tsobanian, qui se pose en « manager
» et non en « agent ». Il lui a déjà
fallu beaucoup de courage pour aller
se chercher un coach qui n’était pas
français, alors qu’il lui aurait été tellement
plus facile de prendre un
coach avec qui il partageait la langue
et la culture. »
Tsobanian affirme qu’il ne faut pas
voir de relation de cause à effet entre
la retraite prochaine de Safin et le
recrutement de Monfils : « Pure
coïncidence, dit-il. Gaël, il a dix ans
de carrière devant lui, et après, plus
rien. Moi, pendant ces dix ans, j’ai la
responsabilité de lui faire obtenir les
meilleurs revenus possibles. Il a déjà
perdu du temps. Il est resté pendant
neuf mois dans une sorte d’attente.
Mais, finalement, tout se met bien en
place autour de lui. » Et ça tombe à
pic pour 2009 : « J’ai besoin d’harmonie
pour me sentir bien », confie
Monfils, qu’on voit déambuler dans
Bercy avec un t-shirt qui ne peut
appartenir qu’à lui : « LaMonf,
no15 ».
DOMINIQUE BONNOT
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 10:41

Monfils déjà la tête en bas

Le Français s’est envolé hier pour l’Australie afin de retrouver son coach Roger Rasheed,
qui lui a concocté une reprise d’enfer.

PREMIER DE LA BANDE à s’envoler
vers les antipodes, Gaël Monfils
prenait hier soir un vol pour Adélaïde
via Singapour. Après avoir simplement
tapé dans la balle une fois aux
Interclubs et deux lors d’une exhibition
à Malaga, il arrivera mercredi
matin au pays de son coach, l’air
presque inquiet. « J’ai eu Roger
(Rasheed) au téléphone. Il m’a parlé
pour mercredi d’un footing décrassage.
Ouh ! là, d’entrée ! Et y aura
peut-être aussi muscu-décrassage
après. »
Connaissant les aptitudes pour le
tennis commando de son entraîneur
(l’ex de Lleyton Hewitt), sans oublier
les fourmis qui doivent grouiller dans
les jambes du GI après plus d’un mois
sans son poulain, Monfils est certain
du fait que l’immersion aussi sera
mémorable pour ses muscles. « Pour
ça, ça va transpirer. Y a un gros
centre à Adélaïde. Je vaismême faire
de la muscu avec des mecs de l’Australian
Rules ! (*) » Attention aux
cheveux, Gaël, ces gars-là n’hésitent
pas à tirer dessus pour chiper le ballon
dans ce sport, disons, plutôt
violent.
Mais Monfils était prêt à tout pour
approfondir cette nouvelle culture.
« C’est mon choix. Roger était prêt à
venir en Europe, on envisageait le
sud de l’Espagne. Il m’a demandé :
“ Gaël, t’es sûr ? ” Je lui ai répondu :
“ T’inquiète, Rodgeur ! ” C’est un
sacrifice, mais c’est pour la bonne
cause. Pour 2009, j’ai un objectif, un
bel et gros objectif. Alors, j’y vais à
fond. »
Doha pour commencer
Heureusement, Monfils ne part pas
tout seul pour le pèlerinage. Comme
tout au long de l’année à venir, il sera
accompagné par Nabil Khouri, un
pote, jeune cinéaste qui le suivra
durant toutes ses pérégrinations sur
le circuit pour un film introspectif qui
pourrait être spectaculaire. Heureusement,
il n’arrivera pas non plus
sans bagage pour affronter les duretés
concoctées par Rasheed.
« Durant ce dernier mois, j’avais un
objectif : prendre du poids. Et je suis
content, j’ai pris plus de quatre kilos
de muscles ! » Au terme d’un court
séjour de vacances chez son père en
Guadeloupe, il pesait quatre-vingts kilos. Le voilà à quatre vingt-quatre
après des goûters aux protéines et
des exercices inhabituels, au terme
d’un petit tour de France des coins de
torture sous l’égide de Patrick Chamagne,
gestionnaire de biens et préparateur
physique.
D’abord, il y eut un séjour près de
Quimper dans un hôtel thalasso,
pour faire des sorties à vélo et des
fractionnés sur la plage. « Et je peux
vous dire qu’à la fin les appuis s’écrasaient
moins dans le sable ! »
Ensuite, il y eut la tentative d’un
stage d’oxygénation dans le Jura à
Prémanon avec les équipages Mitsubishi
du Paris-Dakar.Mais l’aventure
tourna très court après vingt-quatre
heures. « J’étais déchiré après tout
ce que j’avais fait avant. Les tests
sanguins montraient que j’avais
vraiment tiré sur la machine. »
On aurait pu s’étonner que le tout
nouveau membre du team France au
sein d’une FFT prête à l’assister à
nouveau avec toute son infrastructure
n’ait finalement passé que deux
jours à Roland-Garros. Mais Monfils
ne voulait pas donner à ce ralliement
fédéral un sens spectaculaire. « J’ai
signé un partenariat avec la Fédé,
mais j’ai ma structure qui reste la
même quoi qu’il arrive. C’estmoi qui
décide des choses. » C’est lui qui, en
tout cas, en accord avec « le chef »
de la structure Roger Rasheed,
essaiera de trouver un kiné indépendant
pour remplacer son acupuncteur
Philippe Manicom qui « s’était
pris le chou » sur quelques tournois
avec le coach. Souffrant actuellement
d’un problème à l’oeil, Manicom,
dont le statut avait tant pesé au
printemps dernier sur la rupture avec
le team Lagardère, pourrait peutêtre
revenir plus tard dans le staff
« la Monf ».
En attendant d’éventuels rebondissements
dans sa saga, Monfils
connaissait l’esquisse de son programme
initial. Privé de Brisbane
après un cafouillage administratif, il
bifurquera pour Doha où l’attend
une wild-card de dernière minute.
Évidemment, l’aller-retour Australie
- Moyen-Orient lui occasionnera
un surplus de miles aéronautiques.
Mais le soldat créole ne s’arrêtait pas
à ce détail. « Je ne vais pas commencer
à me plaindre. L’année sourira à
qui aura le plus de mental. Ça veut
déjà dire ne pas avoir peur d’aller à la
douleur. Et de ne même pas dire
qu’on a des courbatures pour repartir
travailler. » Mercredi, Rasheed
sera heureux d’entendre ce discours.
FRANCK RAMELLA



L’OBJECTIF
« Déjà, gagner mon deuxième tournoi
ATP. Le reste est secret. En termes de
jeu, j’aimais bien ma façon de jouer en
fin de saison. Mais je vais mettre
l’accent sur le service, où j’ai un peu
péché dans mesmatches contre Nadal
et Murray en fin de saison. Il faudra
que j’aie encore plus confiance sur mes
jeux de service. Je vais aussi pas mal
renforcer certains types de volée. »
LA COUPE DAVIS
« Ouais, je veux vraiment la jouer !
Après l’Open d’Australie, je disputerai
les tournois en Europe pour être présent
si je suis sélectionné. Onpeut aller
au bout mais il ne faut pas nous mettre
la pression sous prétexte qu’on a une
grosse équipe. »
LES AUTRES FRANÇAIS
« Chacun mène son propre combat,
mais je suis super content pour les
autres. Qu’on soit tous dans le top 10
(Tsonga, Simon, Gasquet et lui), ça
serait fabuleux. Et c’est réalisable.
Richard a connu une année 2008 assez
dure, mais je suis sûr qu’il va être très,
très solide en 2009. » – F. Ra.


Sources: l'Equipe
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 11:36

Je crois vraiment en Monfils pour cette saison. Je ne serais pas étonné qu'il fasse une incursion durable dans le top 10 voire même qu'il finisse numéro 1 Français.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 12:21

C est tout à fait possible, surtout s il n a aucun pépins physiques.Mais je déteste son jeu même s il peut rendre certain de ses matches spectaculaire grace à sa couverture de terrain.

Je préfère voire gasquet,tsonga ou encore PHM finir en numéro un français(bon pour phm j y crois pas trop Laughing )
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 12:32

Je préfère aussi les jeux de Gasquet et Tsonga, mais je pense que Monfils est sur une meilleure pente pour cartonner en 2009. Tsonga va devoir confirmer ce qui n'est jamais facile, et Gasquet c'est devenu la femme du circuit visiblement. Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 12:36

Moi je lis qu'il prend du poids...
Toute les limeuses qui ont fait ca avant lui ont disparues de la circulation aussi sec...
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 13:04

GiL a écrit:
Moi je lis qu'il prend du poids...
Toute les limeuses qui ont fait ca avant lui ont disparues de la circulation aussi sec...

Salut

C'est ce que je me disais aussi en lisant l'article...

Il me semble que Rasheed avait aidé Hewitt a prendre de la musculature avant qu'il n'entre vers un declin irremediable? scratch

Je dois avouer que ca m'inquiete un peu pour Monfils... Suspect
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 13:23

GiL a écrit:
Moi je lis qu'il prend du poids...
Toute les limeuses qui ont fait ca avant lui ont disparues de la circulation aussi sec...

Quand c'était des freluquets à la base.
Monfils, c'est déjà une masse. 4 kilos de plus, ca ne va pas le freiner.
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Kain
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 14:07

Gregmond a écrit:
GiL a écrit:
Moi je lis qu'il prend du poids...
Toute les limeuses qui ont fait ca avant lui ont disparues de la circulation aussi sec...

Quand c'était des freluquets à la base.
Monfils, c'est déjà une masse. 4 kilos de plus, ca ne va pas le freiner.
Je ne pense pas non plus que ça le freinera.
Par contre, je trouve pas que Monfils soit une masse moi, il a une grosse musculature mais il est plutto fin.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 14:29

arabem a écrit:



Il me semble que Rasheed avait aidé Hewitt a prendre de la musculature avant qu'il n'entre vers un declin irremediable? scratch


Je suis pas sûr que ce soit sa prise de muscle qui l'ait fait décliner. Je mets plus ça sur le compte qu'il s'est fait une vraie bombe et qu'il afondé une famille avec. Forcément, il a perdu la faim. Et sans la faim, Hewitt devenait moins dangereux. Avant avec sa relation incestueuse avec son crapaud transgénique, il entretenait sa rage.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 14:47

A propos de Monfils, il loupe le tournoi de Brisbane pour des raisons bien futiles...

http://www.news.com.au/couriermail/story/0,23739,24743167-10389,00.html
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 14:53

Gregmond a écrit:
GiL a écrit:
Moi je lis qu'il prend du poids...
Toute les limeuses qui ont fait ca avant lui ont disparues de la circulation aussi sec...

Quand c'était des freluquets à la base.
Monfils, c'est déjà une masse. 4 kilos de plus, ca ne va pas le freiner.


Oui c'est déjà un golgoth, je pense pas que ça changera grand chose.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 14:59

Faut juste que ça ne lui provoque des problèmes physiques, genre tendon et ligament par exemple. J'espère qu'il n'a pas perdu en vitesse non plus. Je suppose qu'ils savent ce qu'ils font...
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 15:26

vydev a écrit:
A propos de Monfils, il loupe le tournoi de Brisbane pour des raisons bien futiles...

http://www.news.com.au/couriermail/story/0,23739,24743167-10389,00.html

Peu importe. L'essentiel c'est Doha pour ce début de saison. Le plateau va être très costaud et c'est face à ces mecs là qu'il a des billes à placer.
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MessageSujet: Re: Articles   Articles I_icon_minitimeMar 16 Déc - 15:41

Bah ce sont des tournois de préparation. C'est bête d'en avoir prévu un et de le foirer. Mais bon, en effet, c'est pas la mort du petit cheval mais c'est ballot quand même. A terme, l'important, c'est pas Doha mais l'AO, c'est bien pour ça que tous les joueurs se préparent en ce début de saison (et pour ce qui va suivre bien entendu)...
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