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 Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.

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django71
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Déc - 18:08

colin a écrit:
django71 a écrit:
colin a écrit:

Et ceux qui ont battu Agassi et Fed en GC? A vue de nez j'en vois 5!

Nadal, Safin, Rafter, Clément, Kafelnikov (pas sur pour lui) ?

Ah oui, javais oublié Clément! Il t'en manque donc 1 (au moins)! Et c'est du lourd!

ok, je dirais donc Ferrero! pour Kafel c'est vrai ou pas?
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vdd
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Déc - 18:47

django71 a écrit:
colin a écrit:
django71 a écrit:
colin a écrit:

Et ceux qui ont battu Agassi et Fed en GC? A vue de nez j'en vois 5!

Nadal, Safin, Rafter, Clément, Kafelnikov (pas sur pour lui) ?

Ah oui, javais oublié Clément! Il t'en manque donc 1 (au moins)! Et c'est du lourd!

ok, je dirais donc Ferrero! pour Kafel c'est vrai ou pas?

Oui c'est bon pour Kafelnikov. Il y a aussi Grosjean non?
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colin
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Déc - 19:30

vdd a écrit:
django71 a écrit:
pour Kafel c'est vrai ou pas?

Oui c'est bon pour Kafelnikov. Il y a aussi Grosjean non?

Oui, c’est bon pour Kafel. Il a battu Fed au 1er tour de Wimbledon en 2000.

vdd, malgré tout ton désir d’attribuer des titres fictifs à Roddick, c’est Federer qui a gagné son seul match de GC contre Grosjean. C’était en 1/2 de Wim 20004… C’est sûr que dans le cas contraire (entorse, gastro, chiasse à la Ass !…), on aurait eu A-Rod vainqueur en finale! Et là, aucun doute, surtout vu sa forme olympique ce dimanche-là ! C’est pas comme pour la finale-fiction de 2003 contre Philippoussis ! :biggrin:
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vdd
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Déc - 19:37

colin a écrit:



vdd, malgré tout ton désir d’attribuer des titres fictifs à Roddick, c’est Federer qui a gagné son seul match de GC contre Grosjean. C’était en 1/2 de Wim 20004… C’est sûr que dans le cas contraire (entorse, gastro, chiasse à la Ass !…), on aurait eu A-Rod vainqueur en finale! Et là, aucun doute, surtout vu sa forme olympique ce dimanche-là ! C’est pas comme pour la finale-fiction de 2003 contre Philippoussis ! :biggrin:

Non mais j'étais pas sûr car il y a une courte période où Federer est la femme du posse des 1m75 Grosjean, Clément et Santoro. Il y a même Escudé qui lui passe dessus je crois. Par contre il y a un premier coup d'arrêt en finale de Milan 2001 où là Boutter essaye de rentrer dans le club et Federer prend conscience que ça peut pas durer. Et de rage, 2 ans plus tard, il éxécute M. un quart en GC sur 457.000 disputés en Coupe Davis dans un match censuré interdit aux moins de 18 ans dont je me souviendrais toute ma vie.
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colin
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Déc - 19:46

vdd a écrit:
colin a écrit:



vdd, malgré tout ton désir d’attribuer des titres fictifs à Roddick, c’est Federer qui a gagné son seul match de GC contre Grosjean. C’était en 1/2 de Wim 20004… C’est sûr que dans le cas contraire (entorse, gastro, chiasse à la Ass !…), on aurait eu A-Rod vainqueur en finale! Et là, aucun doute, surtout vu sa forme olympique ce dimanche-là ! C’est pas comme pour la finale-fiction de 2003 contre Philippoussis ! :biggrin:

Non mais j'étais pas sûr car il y a une courte période où Federer est la femme du posse des 1m75 Grosjean, Clément et Santoro. Il y a même Escudé qui lui passe dessus je crois. Par contre il y a un premier coup d'arrêt en finale de Milan 2001 où là Boutter essaye de rentrer dans le club et Federer prend conscience que ça peut pas durer. Et de rage, 2 ans plus tard, il éxécute M. un quart en GC sur 457.000 disputés en Coupe Davis dans un match censuré interdit aux moins de 18 ans dont je me souviendrais toute ma vie.

:mdr:

Y a même un type qui a dû lui dire depuis qu'au tennis c'était tous des français déguisés en autre chose le plus souvent... ça l'a fait cogiter... scratch ...et depuis il exécute tout le monde... :pomme:
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vdd
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Déc - 19:53

colin a écrit:



:mdr:

Y a même un type qui a dû lui dire depuis qu'au tennis c'était tous des français déguisés en autre chose le plus souvent... ça l'a fait cogiter... scratch ...et depuis il exécute tout le monde... :pomme:

Moi si j'étais journaliste je le ferais chier là-dessus. Ca vous fait quoi de vous êtes pris 2 branlées de suite par Clément en Australie? :mdr: Ca me rappelle Sampras qui se fait Muster en 5 sets à RG et qui perd en 3 sets sur Champion au tour suivant dans le seul match de moins de 5 heures du laborieux Champions dont chaque frappe était un lob. :mdr:
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeDim 16 Déc - 16:06

1 • Evgueni Kafelnikov et Nikolaï Davydenko: les deux Russes, l’un comme l’autre éclos en plein cœur des fastes années de leur n°1 respectif (Kafelnikov révélé en 1994, la meilleure saison de la carrière de Sampras; Davydenko révélé en 2004, l’un des meilleurs crus de Federer). Plus que leur jeu, assez dissemblables (Kafelnikov est un attaquant de fond de court, quand Davydenko est plutôt un ersatz d’André Agassi), c’est leur caractère qui les rapproche. Extrêmement fort dans leur tête, limite arrogants, les deux hommes perdent pourtant leurs moyens face à leur «patron». L’un comme l’autre s’étaient pourtant vus promettre une grande carrière quand ils ont percé; l’un comme l’autre ont échoué pour cause de faillite systématique à l’heure d’affronter leur n°1 mondial. Une différence cependant, et de taille: la mainmise moins totale de Sampras sur le circuit que celle de Federer. En d’autres termes, l’aversion de l’Américain pour la terre battue a permis au Russe de le cueillir comme un fruit mûr à Roland-Garros 1996. Dans la foulée, Kafelnikov bat Michaël Stich en finale et Tennis Magazine peut titrer A tsar is born. Mais le tsar en question ne confirme pas et ne se révèle pas autre chose qu’un petit vassal de l’Imperator US. Pourtant, deuxième coup de pouce involontaire de la part de Sampras: en 1999, exténué par une fin de saison 1998 harassante, Pete déclare forfait pour l’Open d’Australie. Libéré, «Kafel» s’en va glaner un second titre Majeur. Dans son discours d’après-finale, il remercie Pete Sampras de « son absence, qui [lui a] permis de regoûter à la saveur d’un grand titre». Nikolaï Davydenko, lui, n’a pas eu ce type de coups de pouce. D’abord, parce que le Suisse n’est jamais blessé. Son calendrier, exemplaire, fait que Federer ne connaît quasiment jamais de baisses de régime (une seule vraiment sérieuse jusqu’ici recensée, en fin de saison 2005). En outre, Roger est un excellent joueur de terre battue, et le battre sur cette surface se révèle à peine moins difficile que sur surfaces rapides. Pourtant, la frontière demeure mince entre les deux Russes: bilan de Kafelnikov contre Sampras: 2 victoires-11 défaites; bilan de Davydenko contre Federer: 0 victoire-11 défaites. Il reste deux faces-à-faces au plus jeune des deux Russes pour harmoniser ses stats avec celles de son aîné - de préférence en Grand Chelem.

• Jim Courier et Andy Roddick: les complexés qui ont su tirer leur épingle du jeu. Impossible de trouver joueur plus marqué par la montée de Pete Sampras que Jim Courier. En 1993, «Big Jim» est l’incontestable patron du tennis mondial. Quatre titres du Grand Chelem à son actif, dont un début 1993, à l’Open d’Australie. Et puis le premier accroc: à Roland-Garros, Sergi Bruguera le prive au bout du suspense d’une passe de trois Porte d’Auteuil. C’est ensuite Sampras lui-même qui brisera en finale de Wimbledon le rêve de Courier: s’imposer sur le gazon du tournoi le plus prestigieux du monde. Enfin, à l’US Open, Jim passe à côté de son tournoi (trop de pression?) et s’effondre en huitième de finale contre Cédric Pioline. Pete Sampras finit l’année n°1 à l’ATP. L’année suivante, le duel des deux Américains, à l’Open d’Australie, tourne encore à l’avantage de Sampras. C’en est fini de Jim Courier. Il fera encore de la résistance (Melbourne 1995, Roland-Garros 1996), mais ne caressera plus de grandes ambitions quant à sa carrière tennistique (cf cette scène surréaliste de Jim qui, au Masters, ouvre un livre en pleine minute de repos durant un match). Andy Roddick semble parti pour suivre le même chemin. Comme Courier, il a percé alors que son futur n°1 faisait encore ses gammes. Mais là où Sampras laissa un peu plus de deux ans à son compatriote pour se façonner un palmarès des plus conséquents, Federer ne laissa qu’une petite année à Roddick. Année qu’Andy mit à profit pour remporter son seul titre du Grand Chelem, à l’US Open, ainsi que des Master Series à Montréal, Cincinnati... le tout pour occuper la place de n°1 mondial à la fin de l’exercice 2003. Puis Andy, comme les autres, dut se contenter des miettes. Pour l’instant, il s’accroche encore. Il se bat avec opiniâtreté, demeure parmi les meilleurs mondiaux, et ce malgré de régulières corrections encaissées face à Federer. En fait, le constat s’avère terrible pour Courier comme pour Roddick: malgré leur bonne volonté, ils n’ont pas les armes pour battre leur rival n°1. Tout simplement. Alors, à quand le jour où Andy nous sortira un bouquin en plein match?

• Michaël Stich et Marat Safin: les gros talents (gâchés). Sur le potentiel, ils avaient tout pour tenir tête à leur Géant, qu’il soit Américain ou Suisse. Deux excellents serveurs, deux joueurs au revers exceptionnel (à une main pour l’Allemand, à deux pour le Russe), deux joueurs à la forte présence au filet (même si Safin ne s’y aventure pas régulièrement)... mais aussi deux joueurs à la tête toute pourrie. Safin, c’est le cyclothymique total. Dans un bon jour, il bat Roger Federer dans ce qui constitue peut-être le plus beau match de tennis des années 2000 (Open d’Australie 2005); dans un mauvais jour, il se prend des corrections monumentales (Open d’Australie 2000, où le Sud-Africain Grant Stafford, 472e mondial, le sort en trois sets secs au 1er tour). Symbole s’il en est: l’US Open 2000, où la victoire finale du Russe, ornée d’une démonstration en finale face à Sampras, est auparavant pavée de matchs laborieux - 5 sets contre Gianluca Pozzi, 4 contre Thierry Guardiola! Si Michael Stich n’en arrive pas à de telles extrémités, son irrégularité est cependant chronique. En outre, sa rivalité exacerbée avec son compatriote Boris Becker lui coûte bien souvent très cher en terme d’influx nerveux. A ces têtes fragiles viennent s’ajouter les blessures physiques, les deux hommes se révélant des colosses d’argiles: Stich ne jouera presque pas entre ses finales de l’US Open 1994 et de Roland-Garros 1996, Safin fera une saison blanche en 2003, puis finira l’année 2005 avec un genou en compote. Enfin, l’on ajoutera que, curieusement, ces champions ont tous deux obtenu leur heure de gloire avant l’avènement de leur patron respectif: Safin en l’an 2000, saison qu’il termine avec 7 titres en poche, dont l’US Open, Montréal et Paris-Bercy; et Stich en 1991, lorsqu’il entre dans le petit cercle des joueurs vainqueurs de titres ATP sur toutes les surface... Parmi les quatre titres de l’Allemand cette année-là, celui de Wimbledon, son seul Grand Chelem. Enfin, même sous le joug de leur n°1, tous deux restent dangereux (les n°1 en question se méfient d’ailleurs d’eux comme de la peste), mais échouent à s’inscrire comme des rivaux sur la durée. Capables d’un coup à un moment donné (le plus souvent dans des tournois importants, d’ailleurs), ils sont proprement incapables de briller dans la continuité.

• Michaël Chang et Lleyton Hewitt: les mobylettes. L’un comme l’autre sont peut-être les moins doués des ténors de leur génération. Mais ils compensent par un mental hors du commun, une attitude de guerrier des courts. Ce caractère fait d’eux les joueurs les plus précoces de leur génération. En 1989, alors que ses camarades de promo Sampras, Agassi et Courier sont encore en phase d’apprentissage plus ou moins prononcée, Chang, lui, devient le plus jeune vainqueur de Roland-Garros, profitant de ce que la concurrence était cette année-là moins relevée (Wilander bientôt porté disparu, Lendl pas dans une grande quinzaine... les deux tauliers de la Porte d’Auteuil étaient loin de tenir la forme). Idem pour Lleyton Hewitt 12 ans plus tard: alors que Roger Federer en est encore à casser des raquettes sur les courts de Milan ou Bâle, que Roddick ne dispute que sa première saison professionnelle et que Safin digère sa déception de n’avoir pas fini n°1 mondial l’année précédente, le teigneux Australien en profite pour rafler l’US Open et devenir en 2001 le plus jeune n°1 mondial de l’histoire. L’année suivante, il ajoute Wimbledon à sa moisson. Puis Federer prend les commandes, et Lleyton mesure ses limites. Après une période d’adaptation pour le moins difficile à vivre (2003 et une grosse partie de 2004), l’Australien trouve pourtant les ressources pour revenir jouer les premiers rôles: en quelques mois, il disputera les finales de l’US Open, du Masters, de l’Open d’Australie et d’Indian Wells... finales toutes perdues, face à Federer (3 fois) et Safin (1 fois). Il lâche alors prise. D’autant qu’il se marie bientôt, fonde une famille. Et pour ce genre de joueur branché sur «Haut voltage» sur le court, le fait de ne plus trouver sa priorité dans le tennis est rédhibitoire... Ce scénario, c’est en presque tous points ce qu’à vécu Michaël Chang. Après son Roland-Garros d’anthologie, il se heurte de plein fouet à l’éclosion de nouveaux rivaux, bien plus talentueux que lui: ses propres compatriotes. Dès lors, Chang ne pourra plus, à la régulière, briguer de succès en Grand Chelem. Il jouera pourtant trois finales en un an et demi (Roland-Garros 1995, Open d’Australie 1996, US Open 1996), en profitant de tableaux accessibles - et notamment de la méforme d’André Agassi. En 1997, à l’US Open, il laisse passer sa dernière grosse opportunité, battu en demi-finales du tournoi par Patrick Rafter, alors qu’il était devenu le grand favori du tournoi (les autres demi-finalistes? Rusedski et Bjorkman). Cette occasion gâchée, Chang disparaît par la suite rapidement. Le genre de fin qui attend sans doute Hewitt. Probable qu’un jour, quand Federer entrera dans ses années de déclin, y aura-t-il un tournoi au tableau accessible pour l’Australien. Saura t-il alors en profiter?
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeDim 16 Déc - 16:09

Andre Agassi et Rafael Nadal: les rivaux les plus constants. Alors, évidemment qu’Agassi était bien plus polyvalent que Nadal. Mais, pour le reste, les deux hommes se rejoignent: même rivalité de tous les instants avec leur n°1, mêmes rendez-vous réguliers en finales de Grand Chelem... Même irrégularité chronique enfin. Nadal se révèle irrésistible sur terre, très fort sur gazon, mais finit chaque saison sur les rotules pour cause d’organisme sollicité sans ménagement. Du coup, il loupe sa saison américaine et y perd tous ses espoirs de première place mondiale. Agassi, lui, était capable de bien jouer une saison entière. Mais finalement rarement au-delà. Tantôt à cause de blessures physiques (il rate toute la première moitié de 1993 pour cause de blessure au poignet, ce qui l’amène à effectuer un lancer de balle au service digne d’un débutant), tantôt à cause de peines de cœur (saisons 1997 - 1998 décevantes, voire catastrophiques. Le temps de digérer sa rupture avec l’actrice Brooke Shields). Pour autant, avec le recul, l’un comme l’autre se posent incontestablement comme les grands rivaux, ceux qui poussent leur adversaire n°1 à toujours se surpasser. Il suffit d’écouter les éloges de Sampras à l’égard d’Agassi ou de Federer à l’égard de Nadal pour s’en rendre compte.

• Boris Becker et Andre Agassi (encore lui, plus vieux de quelques années): les vieilles gloires, vieillissantes mais toujours redoutables dans les grands rendez-vous. En 1993, lorsque Pete Sampras prend le pouvoir, Becker est encore au plus haut niveau, valant le Top 5 sans difficulté. Mais il est en panne sèche en Grand Chelem: plus la moindre finale à son actif depuis Wimbledon 1991. Pire, l’Allemand recule dans la hiérarchie, quitte même un temps le Top 10. Mais il reste capable de tout sur un match, et se montre capable de rebondir. En 1995, le voilà une dernière fois présent au rendez-vous de la finale de Wimbledon. Puis il remporte son troisième Masters en fin de saison, et ouvre enfin 1996 avec son sixième titre en Grand Chelem, son 2e Open d’Australie. Histoire que sa compagne de l’époque, Barbara, le voit au moins une fois brandir un trophée Majeur. Bref, sur un coup, Becker demeure capable du meilleur. Mais sur la durée, ce n’est plus trop ça - quoique, la régularité a-t-elle jamais été le grand point fort de «Boum-Boum»? Idem pour Andre Agassi. La régularité, «Dédé la Menace» (ou «Dédé la Balance», selon les années), connaît pas. Mais l’Américain vieillit bien. En 2003, il est le dernier dinosaure à tenir tête à la génération montante: Sampras et Rafter sont retraités, Kafelnikov le sera bientôt; Ferrero, Federer et Roddick ouvrent leur palmarès en Grand Chelem... Et Andre est toujours là, présent pour ravir la première place mondiale à Lleyton Hewitt. Par la suite, il va cependant décliner assez rapidement. Mais il reste toujours aussi redoutable lors des grands rendez-vous: à l’US Open, il dispute notamment deux matchs d’anthologie face à Federer: un quart de finale en 2004, joué en cinq sets sur un Central où le vent tourbillonnait en rafales; et surtout une finale en 2005 où Andre, à force de jouer un tennis «100% prise de risques», manqua faire chuter Federer.

• Stefan Edberg et... Gustavo Kuerten: je sais, la comparaison est de premier abord un peu farfelue; mais elle se tient un minimum. Avec le Suédois comme avec le Brésilien, l’on a affaire là à deux pointures du jeu: Edberg a régné sur tous les courts du monde (hors terre battue), Kuerten a régné sur tous les courts en terre de la planète (et s’est avéré très fort sur rapide, cf Masters 2000 ou Cincinnati 2001). Au moment de la prise de pouvoir de leur n°1, en 1993 et 2003, ils sont encore là, même si loin de leur meilleur niveau. Mais, très rapidement, ils vont décliner. Edberg, jeune papa, ne se remettra pas d’avoir inexplicablement laissé filer sa demi-finale de Wimbledon 1993 contre Jim Courier; toujours en délicatesse avec sa hanche, Kuerten ne peut quant à lui plus jouer à fond. On les retrouvera l’un comme l’autre pour un ou deux derniers coups d’éclats - une Coupe Davis pour Edberg en 1994, un quart de finale à Roland en 2004 pour «Guga», en battant Roger au passage... Finalement, Edberg comme Kuerten ratèrent en quelque sorte leur rendez-vous avec la jeune génération. Dommage... Un beau Edberg/Sampras à Wimbledon, ça aurait pu laisser rêveur; un beau Kuerten/Federer à Roland-Garros, ça s’est produit.... et ça avive d’autant plus les regrets.

• Richard Krajicek et David Nalbandian: les bêtes noires. Ils ne sont pas toujours sous les feux de la rampe (loin de là), mais leurs n°1 s’arrachent les cheveux à l’avance lorsqu’ils voient leur nom s’approcher du leur dans un tableau (est-ce pour cela que Sampras est devenu chauve si jeune?). Ainsi, Richard Krajicek, grand Néerlandais bâti sur le même modèle que Sampras - quoique peut-être plus à l’aise sur terre battue - aura battu Sampras 6 fois sur 10 lors de leurs confrontations (ratio à ramener au chiffre de 6 victoires à 2 avant le début de la longue litanie de pépins physiques du Hollandais). Surtout, Richard Premier du nom aura été le seul joueur à battre Sampras à Wimbledon entre 1992 (Ivanisevic) et 2001 (Federer). C’était en 1996, et Sampras, dominé dans tous les secteurs du jeu - même au service, 28 aces pour «Kraji», 8 pour «Pistol Pete»! - avait vu l’express Krajicek lui passer dessus en trois sets secs. David Nalbandian et Roger Federer, c’est un peu différent. Les jeux des deux hommes ne comportent que peu de similitudes. Mais Nalbandian est l’un des rares joueurs «à qui mon service ne pose aucune difficulté» dixit Roger en personne; résultat? L’Argentin, peut-être le meilleur relanceur en activité, tient tête à Federer dans leurs confrontations (8-Cool. Et le Suisse doit déjà prier pour ne pas croiser sa route en Grand Chelem la saison prochaine.

• Carlos Moya et Juan Carlos Ferrero: les terriens qui s’exportent. En 1997, Carlos Moya se révèle aux yeux de tous en atteignant la finale de l’Open d’Australie. Au premier tour, il éjecte notamment le tenant du titre, Boris Becker, écrasé par la chaleur. Pour le stopper, il faudra... Sampras. Par la suite, le premier grand tennisman natif de Majorque s’affirmera naturellement spécialiste de terre battue (sur son CV, Roland-Garros, Monte-Carlo ou encore Rome), mais aussi bon joueur de surfaces rapides - demi-finaliste de l’US Open, vainqueur à Cincinnati... Quelques années plus tard, Juan Carlos Ferrero semble marcher dans ses traces: titres à Roland-Garros, Monte-Carlo et Rome, grosses performances sur surfaces rapides - finale à l’US Open, demi-finale en Australie... et finalement, pour l’un comme pour l’autre, quelques semaines passées sur le trône ATP, Moya profitant deux semaines d’un Sampras vieillissant (1999), Ferrero devançant durant huit semaines la montée en puissance de Federer (2003). Pour finir, dernier point commun entre les deux hommes: les blessures qui pénalisèrent leur carrière. Toutefois, là où Moya a su revenir à partir de 2002 après trois années difficiles, Ferrero, lui, semble parti pour finir sa carrière dans un anonymat certain. Et, à l’heure d’aujourd’hui, c’est bel et bien le plus vieux des deux qui devance l’autre au classement ATP!

• Andrei Medvedev et Gaston Gaudio: les talents gâchés. Sans trop en rajouter, on peut dire que l’un comme l’autre sont des joueurs éminemment talentueux. Medvedev sait tout faire, Gaudio a (à égalité avec Kuerten) le plus beau revers à une main du circuit masculin. L’un comme l’autre sont également avant tout amoureux de terre battue. Et l’un comme l’autre vont passer à côté d’une belle carrière. Toutefois, là où Medvedev se constitua au fil de sa carrière un fort beau palmarès, celui de Gaudio demeure des plus maigres.... Maigre, mais surplombé du plus beau des trophées, celui après lequel l’Ukrainien courut en vain: Roland-Garros.

Pour finir, ajoutons que, dans ce panorama, reste à définir la place que prendront les petits jeunes (Djokovic, Baghdatis...). Car si les joueurs qui accompagnèrent - voire précipitèrent - la fin de carrière de l’Américain sont avec le recul bien définis, ceux qui seront les derniers rivaux de Roger sont encore inconnus. Qui pour être le Patrick Rafter du Suisse? Qui pour être son Marat Safin? A suivre...


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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeDim 16 Déc - 16:43

agassi the overgifted a écrit:



• Andrei Medvedev et Gaston Gaudio: les talents gâchés. Sans trop en rajouter, on peut dire que l’un comme l’autre sont des joueurs éminemment talentueux. Medvedev sait tout faire, Gaudio a (à égalité avec Kuerten) le plus beau revers à une main du circuit masculin. L’un comme l’autre sont également avant tout amoureux de terre battue. Et l’un comme l’autre vont passer à côté d’une belle carrière. Toutefois, là où Medvedev se constitua au fil de sa carrière un fort beau palmarès, celui de Gaudio demeure des plus maigres.... Maigre, mais surplombé du plus beau des trophées, celui après lequel l’Ukrainien courut en vain: Roland-Garros.



Gaudio a pas 10% du talent de Medvedev. Mad Faut arrêter un peu. Medvedev avait un talent hors-norme. D'ailleurs en 1992 tous les spécialistes le voyaient monter sur la plus haute marche. Moi je le comparerait plus à Nalbandian à ce niveau. Je trouve même Medvedev plus talentueux.
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeJeu 20 Déc - 14:53

vdd a écrit:
agassi the overgifted a écrit:



• Andrei Medvedev et Gaston Gaudio: les talents gâchés. Sans trop en rajouter, on peut dire que l’un comme l’autre sont des joueurs éminemment talentueux. Medvedev sait tout faire, Gaudio a (à égalité avec Kuerten) le plus beau revers à une main du circuit masculin. L’un comme l’autre sont également avant tout amoureux de terre battue. Et l’un comme l’autre vont passer à côté d’une belle carrière. Toutefois, là où Medvedev se constitua au fil de sa carrière un fort beau palmarès, celui de Gaudio demeure des plus maigres.... Maigre, mais surplombé du plus beau des trophées, celui après lequel l’Ukrainien courut en vain: Roland-Garros.



Gaudio a pas 10% du talent de Medvedev. Mad Faut arrêter un peu. Medvedev avait un talent hors-norme. D'ailleurs en 1992 tous les spécialistes le voyaient monter sur la plus haute marche. Moi je le comparerait plus à Nalbandian à ce niveau. Je trouve même Medvedev plus talentueux.



J ai pas dit que j étais d accord avec cette partie de l article...Medvedev a eu bcp plus de résultats, et ces deux jouers ne sont pas comparable, je ne suis pas d accord avec tout l article meme s il est interessant.
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Toto_2
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeJeu 20 Déc - 15:16

vdd a écrit:
agassi the overgifted a écrit:



• Andrei Medvedev et Gaston Gaudio: les talents gâchés. Sans trop en rajouter, on peut dire que l’un comme l’autre sont des joueurs éminemment talentueux. Medvedev sait tout faire, Gaudio a (à égalité avec Kuerten) le plus beau revers à une main du circuit masculin. L’un comme l’autre sont également avant tout amoureux de terre battue. Et l’un comme l’autre vont passer à côté d’une belle carrière. Toutefois, là où Medvedev se constitua au fil de sa carrière un fort beau palmarès, celui de Gaudio demeure des plus maigres.... Maigre, mais surplombé du plus beau des trophées, celui après lequel l’Ukrainien courut en vain: Roland-Garros.



Gaudio a pas 10% du talent de Medvedev. Mad Faut arrêter un peu. Medvedev avait un talent hors-norme. D'ailleurs en 1992 tous les spécialistes le voyaient monter sur la plus haute marche. Moi je le comparerait plus à Nalbandian à ce niveau. Je trouve même Medvedev plus talentueux.

Medvedev c'est Mecir, la puissance des années 90 en +.
La meilleure comparaison selon moi et de loin.
A la rigueur Djokovic peut lui ressembler un peu.
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vdd
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitimeJeu 20 Déc - 21:35

Toto_2 a écrit:



Medvedev c'est Mecir, la puissance des années 90 en +.
La meilleure comparaison selon moi et de loin.
A la rigueur Djokovic peut lui ressembler un peu.

Tout à fait d'accord. Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 3641590030 Rien à voir avec Gaudio. D'ailleurs c'est pas le même style de jeu.
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MessageSujet: Re: Roddick vs. Chang : le choc des faux jumeaux.   Roddick   vs. Chang :  le choc des faux jumeaux. - Page 2 I_icon_minitime

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