JO-WILFRIED TSONGA

Certain y croyait, il l'a mérité!
Jo a obtenu une des dernieres invitations pour le tableau principal de Wimbledon!

Information du site officiel: http://www.wimbledon.org (Merci "PIRE")
Gentlemen’s Singles WILD CARDS
Jamie BAKER (GBR)
Richard BLOOMFIELD (GBR)
Alex BOGDANOVIC (GBR)
Thiemo de BAKKER (NED)
Marin CILIC (CRO)
Joshua GOODALL (GBR)
Jonathan MARRAY (GBR)
Jo-Wilfried TSONGA (FRA)

C'est trop kiffant, c'est une excellente nouvelle, ca lui permettra de se reposer avant de reprendre la competition à wimbledon

Et la on peut esperer un bon parcours si il a un tirage plutot favorable

Wimbledon invite Tsonga

Parce qu’il a impressionné les Anglais ces derniers jours, le Français a reçu une
wild-card pour découvrir le temple du tennis.

ALORS QU’IL SE PRÉPARAIT à disputer les qualifications
de Wimbledon la semaine prochaine, sur les courts de Roehampton,
Jo-Wilfried Tsonga (121e à l’ATP) a appris hier
matin qu’il était dispensé de cet exercice, le comité du tournoi
de Wimbledon ayant décidé de lui accorder une wildcard.
Généralement, ces invitations sont destinées à des
joueurs britanniques, au champion du monde juniors ou
encore à un ancien champion qui effectue un retour mais
dont le classement n’est plus suffisant pour entrer directement
dans le grand tableau, comme ce fut le cas pour Goran
Ivanisevic, l’année de son triomphe, en 2001. Le dernier
Français à avoir bénéficié d’une wild-card était Paul-Henri
Mathieu, en 2002.
Cette distinction change bien sûr pas mal de choses dans la
préparation de Tsonga : « Dès que nous avons appris la nouvelle,
nous avons fait nos valises pour rentrer à Paris,
explique l’entraîneur du Français, Éric Winogradsky. Jo a
besoin de se reposer et il va pouvoir le faire durant le weekend
avant de revenir lundi. Comme il est trop tard pour aller
jouer à Nottingham et que j’ai envie qu’il garde le contact de
la compétition sur gazon, il va jouer les qualifications de
Wimbledon en double en plus des séances d’entraînement.
»
Ce joli cadeau n’a pas constitué une totale surprise pour le
duo : « J’avais demandé après sa victoire au tournoi de Surbiton
si cette possibilité existait, poursuit Winogradsky. On
m’avait répondu qu’il était trop tôt pour en parler. Et puis,
lorsque Jo a battu Hewitt au Queen’s, Patrice Dominguez a
téléphoné à Andrew Jarrett, le juge-arbitre de Wimbledon,
qui lui a répondu que la décision serait prise vendredi pour
les deux dernières wild-cards qui restaient à distribuer.
Après la défaite contre Cilic, je me disais que l’espoir s’amenuisait.
» Finalement, Tsonga a été invité tout comme…
Cilic, le brillant jeune Croate qui a failli pousser Roddick au
troisième set hier en quarts de finale. Il est d’ores et déjà
certain qu’aucun joueur du tableau principal ne souhaitera
tomber sur l’un des deux invités de dernièreminute…–A.D.

Source: l'equipe

Le baptême de Tsonga

Invité par les organisateurs, « Jo » a remporté son premier match en Grand Chelem, face à Julien Benneteau.



QUAND LA PRESSE anglo-saxonne
commence à s’intéresser au vainqueur
d’un match franco-français, c’est que
ça devient sérieux. Le client en question
s’appelle Jo-Wilfried Tsonga.
« Jo », pour les intimes. Tombeur hier
de Julien Benneteau en trois sets, le
déménageur manceau (1,87 m pour
90 kg) voit croître l’intérêt qu’il suscite
àmesure que tombent ses adversaires
sous le poids de ses violents uppercuts.
Lleyton Hewitt, sonné au Queen’s en
deux tie-breaks, s’en souvient encore.
Ce K.-O., dans la foulée d’un passage
par les qualifications, avait convaincu
les hauts dignitaires du All England
Club d’inviter le puncheur français
dans le grand tableau de Wimbledon.
Dispensé de qualifs, Tsonga en a profité
pour souffler et… s’essouffler.
« Durant cette coupure de dix jours, il a
super bien bossé avec son préparateur
physique, Cyril Brechbuhl, c’était
l’idéal, raconte son coach, Éric Winogradsky.
Mais après sa série de victoires
(entre son titre au Challenger de
Surbiton et son huitième de finale au
Queen’s, il a remporté dix matches sur
onze disputés en neuf jours…), il y aeu
une cassure. Ce n’était pas évident à
gérer. Pas plus que le fait de jouer
contre un Français au premier tour ou
de ne s’être entraîné qu’une demiheure
sur gazon en quatre jours à
cause de la pluie. Pour ces raisons, je
trouve qu’il a été hyper fort dans sa
tête. »
Sur le court, un peu moins. Car hier,
« Jo », pas plus que « Bennet », qui
mena 4-0 au deuxième set avant de
servir à 5-3, n’a produit son meilleur
tennis. Décousue, émaillée de
61 fautes directes (dont 40 pour Tsonga)
et de douze breaks, la partie est
déjà rangée aux oubliettes. Sauf pour
son vainqueur, qui a franchi là son premier
obstacle en Grand Chelem après
deux échecs, à chaque fois contreAndy
Roddick, à l’Open d’Australie cette
année et à Roland-Garros en 2005.
« Ce n’était pas une grande démonstration,
reconnut-il, plutôt une guerre
psychologique. Ce n’est jamais facile
de jouer contre un ami. Une première
victoire en Grand Chelem, quelque
part, ça me donne des ailes. Au deuxième
tour, je vais jouer contre Nicolas
Lapentti et j’y crois à fond ! »
Le forfait d’Andy Murray, initialement
opposé à l’Équatorien, a dégagé la
voie. Unevoie toute tracée ? « J’aurais
été déçu de devoir passer par les qualifs,
explique Tsonga, car c’est beaucoup
plus dur d’aller loin ensuite. Au
lieu de jouer deux semaines, ça en fait
trois, et avec tous les matches que
j’avais joués avant, ça aurait été plus
dur. » Dis « Jo », t’es au courant que
seuls les finalistes sont sur le feu
durant quinze jours ?
ROMAIN LEFEBVRE

Source: Equipe version papier

Tsonga, le colosse si fragile


SIL Y AVAIT un classement
des blessures, il serait nu- méro un mondial. Le grand
chelem médical de Jo-Wilfried
Tsonga, 22 ans, est déjà bien avancé.
Le Manceau — qui affronte au-
jourdhui lEspagnol Lopez au
3e tour après avoir balayé hier
lEquatorien Lapentti (6-4, 6-2,
6-3)— est incollable sur les hernies
discales, lumbagos, épaules en vrac
ou genou qui craque. Bref, une lita-
nie de blessures qui retardent depuis
trois ans léclosion de lancien nu-
méro deux mondial juniors.
« Jai été coupé dans mon élan,
souffle, fataliste, le géant sarthois
(1,88 m, 90 kg), très tôt comparé à
Noah en raison, en partie, des ori-
gines africaines (Congo) de son père.
Mais je nai jamais songé à abandon-
ner. Ma passion pour le tennis ma
donné le courage deme battre. Pen-
dant des mois, quand je partais le
matin faire ma rééducation en pis-
cine, je navais que le tennis en tête.
Je nai jamais baissé les bras car
javais la certitude, au fond de moi,
que jallais revenir… »
En 2007, la roue de linfortune
semble avoir enfin tourné. « Je
touche du bois mais, à chaque fois
quil refaisait surface, ping, quelque
chose lui tombait sur la tête, lâche
Eric Winogradsky, entraîneur de
Tsonga. Pour recommencer à zéro
comme il la fait, il faut avoir une sa-
crée force de caractère. Sans comp-
ter les galères quon sest tapées cette
année dans les Challengers, aux
Etats-Unis, au Mexique ou aux Ca-
naries. Là-bas, le vent est parfait pour
le kite-surf, pas pour le tennis ! »
« Le jour où il aura
le droit de travailler
au maximum,
il sera très fort »
Dans lombre du circuit secondaire,
Tsonga a patiemment accumulé les
matchs. Et les victoires (cinq titres).
Faisant volontairement limpasse sur
Roland-Garros — où il bénéficiait
pourtant dune invitation — pour
mieux préparer la saison sur gazon.
« Jo a très bien compris quil valait
mieux ne pas jouer à Paris, explique
Winogradsky. Sa hernie nest pas to-
talement guérie, son genou pas tota-
lement cicatrisé. Dès quon peut, on
essaie dalléger son programme. On
ne peut pas encore travailler son
physique à 100 %. Dommage parce que, le jour où il aura le droit de tra-
vailler aumaximum, il sera très fort. »
A Wimbledon, en revanche, le
pote de Gaël Monfils na pas décliné
la wild card délivrée pour ses états
de — gros — service au Challenger
(victorieux) de Surbiton et au
Queens (tombeur de Hewitt au
2e tour). Grâce à ses premiers succès
en Grand Chelem, Jo a déjà assuré
sa place dans le grand tableau de
lUS Open. « Je ne menvole pas,
murmure le 110e joueur mondial.
Mais je sais que je peux battre beau-
coup de bons joueurs. »
Eric Bruna

Super Tsonga qui se qualifie pour les huitièmes sans perdre un set. Le match contre Gasquet promet énormément.

Oui il fait forte impression le tsonga, comme je le prevoyais le TGV JO est bien arrivé; il montre tout l'etendu de son jeu fort attrayant

Gros serveur, coup droit monstre, un tres bon puncheur, bon à la volley et aussi une qualité rare chez les francais, un mental de guerrier, comme il vient de le prouver dans son fin de match face à lopez, il a été tres costaud sur les moments clé !!
C'est tres fort à alors que c'est son premier wimbledon, excusé du peu !

J'ai pas vu le match de Tsonga en entier puisque j'ai regardé Gasquet sur canal, mais oui, il a l'air d'avoir fait un match énormissime!

Sur la fin, en tout cas, il était monstrueux, jouait le plomb et réussissait tout ce qu'il tentait, il était bouillant comme la braise, c'est même un peu trop! :biggrin:

Je suis content pour lui, et pour son classement, il devrait intégrer plus de tournois ATP directement, maintenant, mais j'ai un peu peur, il joue beaucoup trop bien, c'est pas bon pour Gasquet, ça!

Qui, lui, a juste été solide face à un non joueur de gazon qui n'avait pas d'armes pour le battre aujourd'hui, mais le passage de l'un à l'autre pourrait faire très mal à Gasquet si tsonga sors le même niveau de jeu au prochain match!

Fais gaffe, Richard, j'ai peur!

Sinon, à noter quand même que Lopez a été moins bon que face à henman, peut-être a t-il pas trop récupéré de ses gros efforts de la veille, mais bravo Tsonga!

Allez, que le meilleur gagne! :biggrin:

Allez Jo

Hey Jo !

Longtemps freiné par les
blessures, Jo-Wilfried Tsonga
décolle enfin. Portrait.

IL CHAUSSE DU 48,5. Il est grand,
black, taillé dans du beau muscle et
envoie du lourd au service et en coup
droit. Mais la ressemblance avec un
certain Gaël Monfils s’arrête là. Car
Jo-Wilfried Tsonga, son aîné de dixsept
mois, n’est encore qu’une curiositédu
circuit ATP.Àvingt-deux ans, il
s’ouvre seulement au grand monde.À
retardement mais pas n’importe où : à
Wimbledon, le saint des saints. Présent
pour la première fois au troisième
tour d’un tournoi du Grand
Chelem, l’invité de dernière minute
des or gani s a t eur s a f f ront e
aujourd’hui Feliciano Lopez, tombeur
de Tim Henman. Il aurait pourtant
préféré la lumière d’un grand court,
qui lui était promise s’il avait affronté
le chéri des petites Anglaises. Mais il a
tellement attendu ce moment de
gloire, dans l’ombre des cabinets
médicaux, qu’il peut bien patienter
encore un peu.
Hier, sur un court no 5 cerné de
curieux, Tsonga (212e ATP en janvier,
110e actuellement) a collé trois petits
sets à un ancien quart-finaliste du
tournoi (2002), Nicolas Lapentti,
trente ans : 6-4, 6-2, 6-3. Un poil tendu
durant un premier set de haut
niveau, le Français a peu à peu ouvert
une boîte à outils bien garnie. Outre
sa matraque de coup droit, il exhiba
en plus un joli slice de revers, une
volée honnête et un sens tactique brillant.
Mais Éric Winogradsky, son
entraîneur, n’en démordait pas : ce
qui l’impressionne le plus chez son
élève, c’est « sa force mentale. C’est
balèze ce qu’il réussit là. Avant le
match, tout le monde le voit gagner,
mais lemec en face il est quandmême
63e ! Et Benneteau, au premier tour, il
est54e ! Faut les battre ! Surtout avec
la pression qu’il avait sur le dos. Parce
qu’il y avait en jeu son entrée directe
dans le tableau de l’US Open. Parce
que le forfait de Murray avait dégagé
son tableau. » Et que tout le monde le
voyait beau, depuis sa victoire contre
Hewitt au Queen’s, dans la foulée de
son titre au Challenger de Surbiton.
Qui aurait cru, fin 2003, qu’on vanterait
un jour les qualités mentales de
Jo-Wilfried Tsonga ? Sûrement pas
Olivier Soulès, son coach d’alors,
témoin d’une effroyable liquéfaction
au premier tour de l’Orange Bowl.
Demi-finaliste des trois premières
levées du Grand Chelem juniors, vainqueur
de l’US Open, Tsonga jouait la
place de champion du monde de la
catégorie. Inexistant face à l’obscur
Ryan Rowe, il laissa filer le titre, cueilli
ensuite par… Marcos Baghdatis. Aujourd’hui, « Jo » n’est plus ce
« mouilleur » qu’il était avant sa
majorité. Ses blessures successives lui
ont forgé « une carapace », confiait-il
fin 2006. Il se remettait alors d’une
déchirure aux abdominaux, dégât
collatéral et tardif d’une vilaine
hernie discale survenue fin 2004.
Entre-temps, il y eut le genou, une
épaule et puis l’autre. L’armoire à
glace était en balsa, pas en chêne
massif. « J’ai eu des moments de
cafard bien sûr, chuchotait-il hier.
Quand tu n’y arrives pas, qu’une nouvelle
blessure te pousse à tout
reprendre à zéro… Mais je ne me suis
pas laissé abattre, j’ai pris le taureau
par les cornes. Et je me suis endurci.
J’ai fait beaucoup de sacrifices pour le
tennis et je n’ai jamais envisagé de
m’arrêter car c’est ma passion. C’est
ça qui m’a donné les moyens de travailler
quotidiennement même si
c’était rébarbatif. Chaque jour la
même chose, le matin, à la piscine,
lever la jambe, baisser la jambe, lever
la jambe… »
« J’avais
les croquettes »
Né d’un père congolais et d’une mère
française, Tsonga a pu compter sur les
siens pour s’accrocher à son rêve. Parmi
eux, il inclut ses potes, Gasquet et
Monfils. Ceux qu’il regardait conquérir
un début de gloire quand lui restait
seul avec son préparateur physique à
la piscine de Boulogne-Billancourt.
« J’avais un peu les croquettes (sic).
Leur soutien, celui de Gaël notamment,
dont je suis très proche, ce sont
des petites phrases, souvent anodines,
mais ça aide… » Ses sponsors
ne l’ont pas lâché non plus. Il a vécu
« d’amour et d’eau fraîche », mais
n’a « manqué de rien ». Et la FFT a
toujours cru la résurrection possible.
« J’ai dit à Patrice (Dominguez, le
DTN) qu’il avait un potentiel énorme,
raconte " Wino " . Qu’il était fragile
mais qu’il fallait lui laisser le temps de
se refaire la cerise. Ce que Patrice a
compris, alors que ce n’était pas facile
à accepter. »
Pas facile non plus de faire l’impasse
sur le dernier Roland-Garros. Car,
malgré trois titres en Challenger sur
dur, « Jo n’avait pas la caisse pour
tenir cinq sets sur terre battue ». Alors, se faisant sourd aux clameurs
du court Philippe-Chatrier, Tsonga
enfourcha son vélo tous les matins
pour venir préparer Wimbledon à…
Roland-Garros. « J’arrivais vers
9 heures pour ne pas voir de match et
faire du physique, puis j’allais
m’entraîner dans mon club au TCP, et
je revenais à Roland le soir… »
« Le jour où Olive (Patience, son partenaire
d’entraînement) a battu Zabaleta,
raconte " Wino", Jo avait une
grosse journée d’entraînement. Et
bien en plus, il est allé de lui-même
nager une heure. Là, j’ai compris qu’il
avait les crocs. »
ROMAIN LEFEBVRE

source: l'equipe version papier

AGASSI 91 a écrit:

Allez Jo

Je croyais que t'aimais pas les gros serveurs qui jouent en 2 coups de raquette.

« Aucune limite »

JO-WILFRIED TSONGA, animé d’une confiance énorme, n’a peur de personne, et le clame tout haut.



« TROISIÈME VICTOIRE en trois
sets. On a l’impression que rien
ne peut vous arrêter…


– Non, ça ne s’arrête pas. J’espère que
ça ne s’arrêtera jamais. J’ai fait un
matchtrès solide, c’est vrai.Dufonddu
court, j’avais l’impression de pouvoir
faire ce que je voulais avec la balle. Je
suis confiant. Je suis sur la lancée de ce
que je fais depuis quelques mois. Je ne
me mets aucune barrière, aucune
limite.

– Que redoutiez-vous
Lopez ?

– C’estunjoueur qui ade grosses qualités
au service. Un service de gaucher,
difficile à lire. Je savais que je n’aurais
pas beaucoup d’occasions mais j’ai su
bien les saisir. Je suis content, ce n’est
pas mon meilleur match depuis le
début de la tournée sur gazon mais ça
fait partie des meilleurs.

– Vous avez semblé extérioriser
davantage vos émotions pendant
le match…

– Oui, c’est dans mon caractère. Je
suis très expressif sur un terrain. Pour
moi, le tennis est un spectacle, j’essaye
de partager avec les gens et ils me le
rendent bien. Sur les deux premiers
tours, j’étais un peu crispé. Ce n’était
pas aussi simple que ça parce que
j’avais des points en jeu (une qualification
pour le 3e tour lui assurait sa place
dans le top 100 et dans le grand
tableau de l’US Open). J’avais donc
beaucoup de pression et maintenant
que j’ai atteint mes objectifs, je suis
plus relâché. Je peux donner le meilleur
de moi-même, en étant plus autoritaire,
plus bagarreur.


– À la fin de vos matches, vous
montrez votre dos comme s’il y
avait un numéro sur votre chemise.
Quelle est la signification
de ce geste ?

– Il y a une petite signification en
effet. J’ai envie de dire : “ Laissez-moi
un peu de place. ” J’ai envie de faire
partie du truc. Avec tous ces pépins
physiques, je n’ai pas pu exprimer tout
ce que je pouvais sur un terrain. Le fait
de jouer des grands tournoiscomme ça
me permet de montrer à beaucoup de
monde ce que je sais faire.

– Comment aborderez-vous
votre huitième de finale contre
Richard Gasquet ?

– C’est super. J’ai l’opportunité de
montrer ce que je vaux. À chaque fois
qu’on s’est joués (chez les juniors), on
a eu des matches très accrochés.
Même si j’ai toujours perdu. Mais
comme pour les matches précédents,
je ne vais pas jouer pour perdre. Lui a
très bien joué jusque-là, il est dans les
quinze meilleurs du monde. Moi, j’ai
connu deux ans un peu difficiles avant
d’arriver enfin sur le circuit “ des
grands ”, mais je ne fais pas de complexe
particulier. Je ne me pose pas de
questions.


– Malgré une coupure de dix
jours après le Queen’s, vous ressentez-
vous des efforts produits
sur gazon depuis le Challenger
de Surbiton que vous avez remporté
?

– Je suis d’un naturel assez endurant
et costaud. Mes problèmes physiques
sont derrière moi. J’ai beaucoup travaillé,
consenti énormément de sacrifices.
Je n’ai pas joué Roland-Garros
pour tenir le coup ici. Ça a l’air de bien
marcher.

– Vous réalisez que vous êtes en
huitième à Wimbledon sans
avoir perdu un set ?

– Non, pas pour l’instant parce que je
suis encore vraiment dans le tournoi.
Ça continue, faut rester dedans et donner
le meilleur de soi-même. Mon
objectif était clair : aller le plus loin
possible. Et n’ayons pas peur des mots,
s’il faut aller en finale, j’irai en finale. Je
sais que je me suis bien préparé. En
partant pour Surbiton, je ne savais pas
trop ce qui allait se passer. Physiquement
ça allait, mais je ne savais pas
trop où me situer. J’ai eu un premier
tour en trois sets accrochés et je m’en
suis sorti. Ça s’est joué à pas grandchose.


– Vous semblez quasiment
invulnérable. Avez-vous déjà
ressenti pareille confiance en
vous ?

– Oui, mais ce qui me bloquait, c’était
le classement. Les tournois que je
jouais avant (sur les circuits Futures et
Challengers), je les gagnais presque
tous (5 titres cette année, 4 en 2006).
Le problème, c’est qu’avecmonclassement
je ne pouvais pas accéder à ces
grands tournois. J’ai confiance en moi
parce que c’est un sport individuel et
qu’on n’a pas le choix. Soit on veut être
le meilleur, soit on ne le veut pas. Moi,
j’ai envie d’exploiter le maximum de
mes capacités et à vrai dire personne
ne connaît vraiment les ressources de
son corps. Donc, on va voir ce que ça va
donner. » – R. L.

vdd a écrit:

AGASSI 91 a écrit:

Allez Jo

Je croyais que t'aimais pas les gros serveurs qui jouent en 2 coups de raquette.

T'inquiètes, c'est juste pour emmerder gasquet!

Comme ça, il pourra continuer à dire: "Je vous l'avais dit que riri ne ferait rien!", alors que si gasquet va en quarts ou peut-être plus, ça va vachement l'emmerder, c'est la moitié de sa théorie sur gasquet qui tomberait à l'eau d'un seul coup! :biggrin:

C'est de bonne guerre! :biggrin:

Kid Stefano a écrit:

T'inquiètes, c'est juste pour emmerder gasquet!

Comme
ça, il pourra continuer à dire: "Je vous l'avais dit que riri ne ferait
rien!", alors que si gasquet va en quarts ou peut-être plus, ça va
vachement l'emmerder, c'est la moitié de sa théorie sur gasquet qui
tomberait à l'eau d'un seul coup! :biggrin:

C'est de bonne guerre! :biggrin:

Non il dira comme ted que si Gasquet est en quarts c'est qu'il a joué que des Français.

vdd a écrit:

Kid Stefano a écrit:

T'inquiètes, c'est juste pour emmerder gasquet!

Comme
ça, il pourra continuer à dire: "Je vous l'avais dit que riri ne ferait
rien!", alors que si gasquet va en quarts ou peut-être plus, ça va
vachement l'emmerder, c'est la moitié de sa théorie sur gasquet qui
tomberait à l'eau d'un seul coup! :biggrin:

C'est de bonne guerre! :biggrin:

Non il dira comme ted que si Gasquet est en quarts c'est qu'il a joué que des Français.

tout à fait c'est que je le pense vraiment en plus :mdr:

là là là (Ted sifflote)

vdd a écrit:

AGASSI 91 a écrit:

Allez Jo

Je croyais que t'aimais pas les gros serveurs qui jouent en 2 coups de raquette.

C'est vrai...mais il peut me rapporter des points très précieux au manager et j'aime bien le personnage
Et puis c'est quand même autre chose que les Mirnyi, Guccione, Karlovic et autres primates du circuit

Kid Stefano a écrit:

vdd a écrit:

Je croyais que t'aimais pas les gros serveurs qui jouent en 2 coups de raquette.

T'inquiètes, c'est juste pour emmerder gasquet!

Comme ça, il pourra continuer à dire: "Je vous l'avais dit que riri ne ferait rien!", alors que si gasquet va en quarts ou peut-être plus, ça va vachement l'emmerder, c'est la moitié de sa théorie sur gasquet qui tomberait à l'eau d'un seul coup! :biggrin:

C'est de bonne guerre! :biggrin:

Ma théorie c'est pas que Riri n'atteindra jamais les 1/4 de finales des tournois du grand chelem
D'ailleurs si tu consultes mes pronos, tu verras que je l'ai placé en 1/4 de finale de ce tournoi...
Non, ma théorie c'est que Riri pourra s'estimer heureux s'il fait une carrière à la Pioline avec 1 voir 2 finales de grands chelems
Il sera une honnête Top 10-15 mais pas plus, avec une carrière parsemée de quelques coups d'éclats par ci par là...

AGASSI 91 a écrit:

Il sera une honnête Top 10-15 mais pas plus, avec une carrière parsemée de quelques coups d'éclats par ci par là...

Là tu prends aucun risque puisque c'est ce qu'il fait actuellement.

vdd a écrit:

Là tu prends aucun risque puisque c'est ce qu'il fait actuellement.

Au contraire, la plupart voit en lui un génie qui à l'image d'un Federer, n'attend plus qu'un déclic pour exploser au plus haut niveau...
Pas moi

Je suis trop trop contente pour lui j'espere qu'il battra Gasquet lundi il en est tt à fait capable alleeeeeeeeez JO

.

.

Comprendre quoi
Y'a rien à comprendre justement ! :mdr:
Le fait est que tu prétends que lorsque Gasquette sera au top dans 2,3,4...ans, il va faire très mal.
De mon coté je pense qu'il ne gagnera jamais 1 seul grand chelem, point barre.
Après la phrase "il fera très mal que tu le veuilles ou non" ça seul l'avenir nous le dira
L'histoire du tennis et du sport en général est jonché de sportifs au talent mal exploité voir non exploité du tout...
Avoir du talent n'est en rien une gajure de réussite pour la suite surtout à haut niveau où le mental est aussi, voir plus important...

P.S : Je n'ai déformé les propos de personne puisque quand je fais référence à Federer c'est par rapport à son éclosion tardive et au fameux déclic que tous les fans de Gasquet remettent à chaque fois sur la table en espèrant qu'il en sera de même pour ce dernier

AGASSI 91 a écrit:

Au contraire, la plupart voit en lui un génie

C'est pas transformer des propos, ça? :sleep: :sleep:

Kid Stefano a écrit:

AGASSI 91 a écrit:

Au contraire, la plupart voit en lui un génie

C'est pas transformer des propos, ça? :sleep: :sleep:

Est ce que je t'ai cité personnellement
La plupart ne veut pas dire tous, et ce terme ne te concerne peut être pas :sleep:
Y'as tu pensé