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 Stefan Edberg : la classe éternelle.

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Stefan.Federer
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MessageSujet: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 12:58

Depuis sa retraite prématurée voila plus de 10 ans déjà (1996) je reste un nostalgique invétéré du tennis pétri de panache que développait en son temps celui qui reste pour moi le meilleur serveur-volleyeur de toute l'histoire du jeu, j'ai nommé Stefan Edberg bien sûr! Smile

Au début des années 1980 et dans le sillage d'un Björn Borg fraîchement retraité des courts, le tennis suédois arrive en force sur le circuit en faisant triompher un style de jeu basé sur l'usure de l'adversaire, principalement grâce à un lift extrêmement prononcé et des revers à deux mains d'une solidité à toute épreuve.

Dans ce royaume des bûcherons de la raquette, un jeune intrus iconoclaste va pourtant bouleverser les traditions en vigueur, un certain Stefan Edberg qui non content de lâcher sa deuxième main se permet de surcroît l'insolence d'abandonner les longues filières de fond de court pour déployer à la place un impeccable jeu de service-volée. Nul besoin de préciser qu'en prenant ainsi le contre-pied des enseignements de l'école suédoise, il détonna singulièrement dans son pays mais n'en réalisa pas moins un véritable tour de force dans la catégorie juniors en y réussissant un fantastique Grand Chelem en 1983!

Dès la saison suivante,en 1984, Edberg réalise son premier coup d'éclat sur le circuit en ouvrant son palmarès à l'occasion du tournoi de Milan, qu'il remporte aux dépens d'un des meilleurs joueurs mondiaux de l'époque, son compatriote et futur rival Mats Wilander. L'année 1985 est celle de l'explosion d'Edberg au sommet de la hiérarchie puisqu'à seulement 19 ans il accomplit l'exploit d'enlever son premier titre du Grand Chelem en Australie, alors disputé sur le gazon de Kooyong. Lui qui est déjà réputé pour son extrême discrétion prouve durant ce tournoi qu'il a l'étoffe d'un véritable champion, en 1/2 finale et à l'issue d'un combat acharné il terrasse Ivan Lendl 9-7 au 5ème set avant de laminer Wilander en finale. Alors que le génial John Mc Enroe,l'attaquant-référence du début des années 1980, entame un irréversible déclin, il trouve un successeur tout désigné en la personne de ce jeune suédois à la personnalité diamétralement opposée à la sienne mais aux enchaînements service-volée aussi merveilleusement huilés.

Les deux années suivantes 1986 et 1987 voient la confirmation du formidable potentiel d'Edberg qui aligne les titres sur le circuit et atteint très régulièrement le dernier carré en Grand Chelem. Une saison 1987 prolifique ,ponctuée par un nouvel Open d'Australie, lui permet de terminer l'année à la seconde place mondiale derrière le "boss" Lendl. De 1988 à 1990 il passe à la vitesse supérieure et devient le maître de Wimbledon, y atteignant trois finales d'affilée et en remportant deux, des finales disputées à chaque fois face au même adversaire, Boris Becker, alors son plus grand rival. Les duels entre ces deux superbes attaquants se sont souvent avérés extrêmement spectaculaires, le plus mémorable d'entre eux est sans conteste cette magnifique finale de Wimbledon 1990 qu'Edberg enlève sur le fil 6-4 au 5ème alors que Becker avait pourtant comblé un handicap de deux manches à rien. Cette saison 1990 marque fort logiquement l'accession d'Edberg au premier rang mondial malgré un titre de champion du monde qui lui fut alors scandaleusement refusé au profit de Lendl! Stefan Edberg : la classe éternelle. 2293482636

Dans ce récapitulatif des grands moments de la carrière d'Edberg, je ne peux hélas occulter ce qui demeure aujourd'hui encore comme l'un de mes pires souvenirs de téléspectateurs, sa terrible défaite en finale de Roland Garros 1989 contre celui qui en est toujours à ce jour le plus jeune vainqueur, Michael Chang bien sûr! Avant cette édition 1989, la terre battue s'était toujours dérobée sous les semelles de Stefan Edberg, lui l'attaquant naturel n'étais jamais parvenu jusque-là à y imposer ses offensives et dépasser les 1/4 à Paris (en 1985). Contraint à l'abandon à l'Open d'Australie suite à pourtant une impressionnante démonstration face à Pat Cash, il arrive Porte d'Auteuil sans véritable repère mais profite (pour une fois!) d'un bon tableau pour se hisser à nouveau en 1/4.où à la surprise générale il étrille l'un des principaux favoris du tournoi, Alberto Mancini, lequel restait sur deux titres à Monte Carlo et à Rome. Au stade des 1/2 c'est une nouvelle fois Boris Becker qui se dresse sur sa route, Edberg plus frais physiquement s'impose au finish dans le 5ème set, lui le spécialiste du gazon se retrouve en finale de Roland Garros! Une finale qu'il aborde clairement avec l'étiquette de favori incontestable face à un Michael Chang alors seulement âgé de 17ans et 3 mois et totalement novice à ce niveau-là... Sous une chaleur plutôt torride, les assauts renouvelés d'Edberg lui permettent de prendre l'ascendant sur le tennis excessivement attentiste de Chang, l'opposition de style est totale et semble tourner irrésistiblement en faveur d'Edberg qui se détache par 2 sets à 1 avant de se procurer dans le 4ème set une dizaine de balles de break (si je ne m'abuse!) réparties sur plusieurs jeux différents...balles de break qu'il laissera malheureusement toutes échapper face à un Chang multipliant les miracles en défense. C'est le tournant du match puisqu'une fois Chang revenu à 2 sets partout, le suédois s'effondrera brutalement dans le dernier set, littéralement exténué physiquement mais encore davantage sur le plan mental! En perdant cette finale sur le fil, il laisse s'envoler à jamais sa seule opportunité de triompher à Paris, où les spécialistes de la surface ocre lui barreront impitoyablement la route lors des éditions suivantes. Je me souviendrai toujours quant à moi de cette finale 1989 comme du plus cruel des crépuscules pour le tennis d'attaque ,5 années après l'inoubliable mais ô combien tragique Lendl-Mc Enroe. Crying or Very sad

Jusqu'en 1991, Stefan Edberg s'était imposé à 4 reprises en Grand Chelem mais sur une seule surface, le gazon, puisque l'Open d'Australie a émigré sur le Rebound Ace de Melbourne à partir de l'édition 1988 seulement. Lors de sa finale 1990 face à Ivan Lendl, il y a fort à parier qu'Edberg se serait imposé s'il ne s'était pas soudainement bloqué le dos alors qu'il venait pourtant de survoler brillamment la première manche avant d'être contraint à l'abandon à un set partout, jusqu'à cette finale il avait réussi un tournoi particulièrement étincelant. Son premier titre du Grand Chelem sur une surface autre que le gazon, il le conquiert l'année suivante et de la plus magistrale des manières en réalisant un véritable festival durant l'US Open 1991 qu'il remporte en surclassant des champions de la trempe de Chang, Lendl ou Courier, à qui il ne laisse que 6 misérables jeux en finale... Pour la seconde année consécutive Edberg vire en tête au classement final 1991.
Sa saison 1992 se révèlera moins reluisante...du moins jusqu'à un US Open où il va une fois de plus étaler toute l'étendue de son panache et faire preuve d'une force de caractère monumentale pour défendre victorieusement son titre. A partir des 1/8èmes, face à respectivement Krajicek, Lendl en 1/4 et Chang en 1/2, Edberg se retrouve à chaque fois mené d'un break dans le 5ème set mais parvient à revenir en se ruant au filet sans relâche, son exceptionnelle condition physique lui permettant également de faire la différence. Pour parachever ce véritable parcours du combattant, il triomphe en (seulement!) 4 sets de Pete Sampras en finale, accomplissant de mon point de vue l'un des plus grands exploits en Grand Chelem dans le tennis moderne, tant sur le plan athlétique que mental. cheers

A compter de la saison 1993, de plus en plus malmené par la nouvelle génération de joueurs surpuissants, sans doute quelque peu démobilisé aussi par la naissance de sa fille et ses nouvelles responsabilités paternelles, Edberg va peu à peu décliner et rétrograder au classement. Sa défaite-surprise en 1/2 finale de Wimbledon 1993 face à Courier le démoralisera durant de nombreux mois de son propre aveu, l'occasion était trop belle pour lui de s'imposer pour la 3ème fois à Londres, d'autant qu'il y aurait retrouvé un Sampras dont c'était la première finale (avant une très longue série!) et qu'il venait encore de dominer en 1/2 finale à Melbourne. Malgré quelques coups d'éclats sporadiques, comme ce tournoi de Madrid 1993 sur terre battue qu'il s'adjuge en rétamant Bruguera en finale, le suédois au jeu d'attaque de cristal se dirige tout droit vers la sortie des artistes... Au terme d'une saison 1995 catastrophique, il plonge pour la première fois en 10 ans au-delà de la 20ème place mondiale. Prenant alors conscience qu'il ne pourra à l'évidence plus jamais renoué avec ses exploits passés, il annonce alors sa décision de mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison 1996. Une année 1996 en forme de sublime jubilé, Edberg y sera fêté par les publics du monde entier comme le prince de l'élégance qu'il fut tout au long de son exemplaire carrière. Porté par ce redoublement d'affection à son égard, "gentleman Stefan" s'offre un magnifique baroud d'honneur, notamment à l'occasion de Roland Garros où il mystifie tout d'abord Moya avant de réussir peut-être son dernier chef-d'oeuvre en 1/16èmes sous la forme d'une éblouissante revanche sur Chang qui l'avait privé du titre tant désiré 7 ans plus tôt. Le journal "L'Equipe" titrera le lendemain : "Edberg, chef-d'oeuvre de la renaissance" et c'est très précisément le sentiment que je garde de cette rencontre aujourd'hui encore même si cette magnifique sortie de classe ne pourra jamis effacer dans mon coeur la si cruelle déception de 1989...
Une ultime saison encore marquée par une accession en 1/4 de finale de l'US Open, Edberg terminera donc sa carrière en remontant à un très honorable 14ème rang...hélas (pour moi en tout cas!) il ne put contribuer à la victoire de son pays en Coupe Davis en finale face à la France, victime d'une cruelle blessure au cours de son match d'entrée contre Pioline le 1er jour, il se voit contraint la mort dans l'âme de déclarer forfait à l'occasion du match décisif face à Boetsch, il est remplacé in extremis par Kulti, nous connaissons tous la suite! Wink


Ce qui me reste d'Edberg aujourd'hui? Uniquement de merveilleux souvenirs, en premier lieu celui d'un champion pétri de classe sur et en dehors des courts. L'élégance de son merveilleux tennis de pur attaquant n'avait d'égale que son admirable fair-play, toujours digne aussi bien dans la victoire que dans la défaite, modeste en toutes circonstances, un sportif d'une exemplarité totale, d'ailleurs je retrouve beaucoup de lui en Federer à ce niveau-là. Lors d'un sondage publié dans Tennis Magazine il y a une dizaine d'années de cela, Edberg avait été largement plébiscité par ses pairs comme le joueur à la fois le plus fair-play, le plus modeste et le plus sympathique d'entre tous, dans un autre sondage il arrivait également en tête comme le meilleur technicien suite à l'addition des points accumulés dans chaque secteur du jeu. Il ne fait aucun doute pour moi qu'il fut en tout cas et de très loin le meilleur volleyeur de l'histoire du tennis, meilleur même que ne l'a été Mc Enroe encore avant lui car Stefan était doté de capacités athlétiques qui lui permettaient une souplesse de jambes exceptionnelle et une couverture du filet bien supérieure à celle du mythique américain. Son magnifique revers à une main était également un modèle du genre, il était capable de toutes les variations de trajectoire, quant à ses approches slicées, elles étaient d'une telle qualité qu'elles ne laissaient la plupart du temps qu'un minimum d'ouverture pour le passeur en face. Son seul point faible technique aura bien évidemment toujours résidé dans son coup droit "poussé" plutôt que frappé, un coup manquant singulièrement aussi bien de sécurité mais surtout de puissance et qui l'aura j'en suis certain empêché de remporter 3 voire 4 Grands Chelem supplémentaires...Quoi qu'il en soit, le nom de Stefan Edberg restera à jamais gravé en lettres d'or dans ma mémoire d'amoureux du beau jeu, cet attaquant-funambule au style inégalable a marqué toute une décennie de son indélébile empreinte et bien au-delà, il côtoie désormais pour l'éternité John Mc Enroe et Pete Sampras au sein du Panthéon des attaquants, que grâce leur soit rendue à tous les trois pour l'ensemble de leur oeuvre... Stefan Edberg : la classe éternelle. 3641590030

:hello:
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 14:10

Superbe !!
Bel hommage très complet.

Pour moi, edberg reste un poète, on est dans le domaine de l'émotion pure, je ne vois pas de technique quand je le regarde jouer, je ne vois que des vers déclamés au filet, que des remontées héroïques, que des envolées romantiques, Edberg, c'est Homère et Lamartine raquette en main.

C'est également, comme tu le soulignes, une élégance hors du court comparable à celle sur le gazon. Edberg a toujours eu beaucoup de retenue, n'a jamais eu la moindre remarque désobligeante, un gentleman, peut-être le seul vrai gentleman du tennis depuis le début des 80.

Tu le places avec Mac Enroe et Sampras. Je suis d'accord avec Mac Enroe dont le style de jeu et uniquement le style de jeu est comparable, mais Sampras n'a, pour moi, rien à voir avec Edberg. Avec Sampras, je ne vois plus cette classe naturelle qui rayonne et je vois une technique plus scientifique si je peux m'exprimer ainsi...

Mais Edberg reste pour moi indissociable de Becker, Edberg n'aurait peut-être pas été Edberg sans Becker qui était un de ses adversaires en même temps qu'il en était le principal révélateur. Ils jouaient leur jeu de la façon la plus naturelle quand ils étaient l'un en face de l'autre, ils étaient l'un pour l'autre l'adversaire idéal.
Ces deux joueurs toujours au filet donnaient l'impression que le tennis était devenu caresse divine. Il y avait une complicité tacite entre ces deux artistes qui se sont toujours respectés bien que s'étant peu fréquentés. Face à Edberg Becker me semblait moins vindicatif, comme naturellement impressionné par le suédois.

Pensez donc, ces deux génies se sont rencontrés 35 fois, plus que Sampras et Agassi.

Pour moi, le duel par excellence au tennis c'est Becker et Edberg, non par l'opposition tennistique puisque leurs jeux comportent bien des analogies mais par leur apport au tennis en particulier et à l'art en général.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 14:36

Très bel hommage au plus classe des volleyeurs, en effet! Stefan Edberg : la classe éternelle. 3641590030

J'ai toujours eu des sentiments ambivalents à son sujet, parce que j'adorais sa volée, ça oui. C'est probablement la plus belle que j'ai jamais vue.

Mais son jeu de fond de court ultra-classique, ça non, je n'aimais pas.

C'est sûr que des regrets pour son Roland Garros 89, il peut en avoir! Louper une chance pareille, quand même... Un parcours en or, dégagé de Wilander en pré-retraite, de l'épouvantail Lendl, de sa bête noire Connors, d'Agassi... pour ne jouer que Mancini (pas habitué au style de Stefan), Becker qui a cafouillé complètement son tennis en 1/2 et venir s'échouer sur le défenseur limité mais à la confiance en soi infinie qu'était Chang, c'est vraiment bête. Regrets éternels. Je crois qu'il a loupé son entrée en matière (1 set 1 break) et ces fameuses balles de break au 4ème...

Triste à pleurer. En même temps, au regard des autres attaquants de l'histoire, une victoire de sa part eut été un véritable hold-up, tant sa capacité de jouer du fond du court ou d'attaquer le filet sur service adverse, en comparaison de McEnroe 5 ans plus tôt, était faible.

Sur ses duels avec Becker, c'est sûr qu'ils ont forgé la légende de Stefan, mais pour ce que j'en ai vu, la qualité était souvent moyenne, comme lors de cette finale de Wimbledon 90 où chacun joue bien à son tour, et où le gagnant semble sortir du chapeau de la chance. La faute principalement à l'inconstance de Becker.

J'ai beaucoup plus goûté ses duels contre Lendl, duels ultra-spectaculaires du relanceur-passeur en puissance contre le formidable serveur-volleyeur. L'inouï 1/4 de l'US Open 92 gagné au TB du 5ème set et suite auquel Stefan ira gagner le tournoi me semblant effectivement constituer le sommet de L'exploit majuscule de l'histoire de Flushing avec celui remporté par McEnroe en 80. Il y a aussi les 3 matchs très beaux de l'Open d'Australie (90 à 92).

Quant à savoir qui est le meilleur volleyeur, je ne sais: peut-être Stefan effectivement. Il est le plus complet: sa volée de revers est tellement tranchante et sa présence au filet, entre anticipation et présence physique, si impressionnante. McEnroe, lui, étant le plus inspiré, le plus imprévisible. Et quant à Pete Sampras, je trouve que sa 1ère volée, jouée sur le carré de service (c'est lié à son style mais aussi à l'augmentation des vitesses), est insurpassable.

Et Botany, pas d'accord, Sampras est dans la même catégorie des purs génies du filet que Stefan et Mac. Demande à Agassi ce qu'il en pense!


Dernière édition par le Dim 19 Aoû - 14:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 14:37

T'aurais pu développer un peu plus et faire un peu moins ta feignasse, Stefan.Federer ! :biggrin:
Plus sérieusement, très beau descriptif des faits marquants de la carrière de gentleman Stefan Stefan Edberg : la classe éternelle. 3641590030
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 15:08

Colin,

Sampras est volleyeur parce qu'il est bon serveur, c'est un volleyeur qui monte après avoir servi le plomb, pour Mac et Edberg ce n'est pas la même chose, ils montent parce...qu'ils montent.
J'aurais plus tendance à mettre Sampras avec Ivanisevic. Ce sont les mêmes joueurs, avec la régularité pour Sampras bien sûr.

Pour la finale de 1990 à Wimbledon, Becker, dans son bouquin, explique cette inconstance par la prise de somnifères la veille. en effet il en prenait beaucoup et en avait consommé ce soir.
Ce qui fait, selon lui, qu'il a émergé tard le matin et ne s'est pas senti bien pendant les deux premier sets.
Info, intox ?
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 15:39

colin a écrit:


C'est sûr que des regrets pour son Roland Garros 89, il peut en avoir! Louper une chance pareille, quand même... Un parcours en or, dégagé de Wilander en pré-retraite, de l'épouvantail Lendl, de sa bête noire Connors, d'Agassi... pour ne jouer que Mancini (pas habitué au style de Stefan), Becker qui a cafouillé complètement son tennis en 1/2 et venir s'échouer sur le défenseur limité mais à la confiance en soi infinie qu'était Chang, c'est vraiment bête. Regrets éternels. Je crois qu'il a loupé son entrée en matière (1 set 1 break) et ces fameuses balles de break au 4ème...

Triste à pleurer. En même temps, au regard des autres attaquants de l'histoire, une victoire de sa part eut été un véritable hold-up, tant sa capacité de jouer du fond du court ou d'attaquer le filet sur service adverse, en comparaison de McEnroe 5 ans plus tôt, était faible.






Par rapport au comparatif McEnroe-Edberg sur terre battue, désolé de te contredire Colin (quoique... non! ) mais si McEnroe avec son art achevé de la demi-volée de fond de court était capable de charger le filet dès le retour de service , je ne vois pas en quoi le jeu de fond de court du suédois lui était inférieur! Au contraire même puisqu'en raison de qualités athlétiques et donc de déplacement infiniment supérieures, Edberg quadrillait bien plus efficacement son terrain que ne le faisait l'américain qui était condamné à monter au plus vite sous peine de se faire étouffer à l'échange. En remarquable athlète qu'il était, Edberg pouvait se permettre quant à lui de manoeuvrer davantage ses adversaires du fond du court tout en restant à l'affût de la moindre brêche pour se lancer à l'abordage. Il possédait en outre une vraie science de l'utilisation de la géométrie du court et un grand sens tactique, tous atouts qui lui ont permis de remporter plusieurs tournois prestigieux sur terre, à la différence de Mac qui n'en a pas même gagné un seul! En revanche, je partage tout à fait ton analyse sur la qualité de volée comparée d'Edberg, Mc Enroe et Sampras, jusque dans ses moindres détails! Cool

Par ailleurs j'ai beaucoup aimé le commentaire de Botany et son appréciation délicieusement poétique du style et de la personnalité d'Edberg qui il est vrai déployait la panoplie de ses sublimes volées gagnantes à l'image des vers déclamés par un poète de génie: de véritables instants de pure grâce aérienne... cheers

Enfin, au sujet de la petite pique que m'a malicieusement adressée Agassi 91, sache que tu l'as échappé belle, car j'envisageais dans un premier temps de dresser un compte-rendu exhaustif de l'intégralité des plus grands exploits de l'impayable Karsten Braasch! affraid Avec ma rétro dédié à Edberg tu n'as pas perdu au change n'est-ce pas? :mdr:
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 15:43

Stefan.Federer a écrit:


Enfin, au sujet de la petite pique que m'a malicieusement adressée Agassi 91, sache que tu l'as échappé belle, car j'envisageais dans un premier temps de dresser un compte-rendu exhaustif de l'intégralité des plus grands exploits de l'impayable Karsten Braasch! affraid Avec ma rétro dédié à Edberg tu n'as pas perdu au change n'est-ce pas? :mdr:

Braasch, Karbacher, ces joueurs allemands de série B m'ont toujours fait penser à l'inspecteur Derrick...
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 16:13

botany a écrit:
Stefan.Federer a écrit:


Enfin, au sujet de la petite pique que m'a malicieusement adressée Agassi 91, sache que tu l'as échappé belle, car j'envisageais dans un premier temps de dresser un compte-rendu exhaustif de l'intégralité des plus grands exploits de l'impayable Karsten Braasch! affraid Avec ma rétro dédié à Edberg tu n'as pas perdu au change n'est-ce pas? :mdr:


Braasch, Karbacher, ces joueurs allemands de série B m'ont toujours fait penser à l'inspecteur Derrick...

Braasch, je me souviens plus de ce joueur comme celui qui a mis une rouste aux soeurs williams lors des matchs d'entrainement que de sa carriere Laughing

Williams sisters discover

men are better players


MELBOURNE -- Venus and Serena Williams discovered they're no match for the men on the ATP tennis tour, at least not yet.

In an impromptu 'Battle of the Sexes' at the Australian Open yesterday, first Serena, then Venus challenged No 203 Karsten Braasch to a set apiece, and he beat them both.

Serena fell 6-1, Venus 6-2. They played as intensely as they could, while Braasch performed with gentlemanly restraint.

"It was extremely hard," said the 16-year-old Serena. "I didn't know it would be that hard. I hit shots that would have been winners on the women's tour and he got to them easily."

That didn't stop her from boasting that "this time next year I'll beat him. I have to pump some weight . . . I have to work hard to be on the men's tour."

Venus, 17, wasn't about to concede too much either, especially since she broke Braasch's serve once.

"I can beat men in the 300s and up," she said. "He thought we couldn't get a point. He didn't think we could play. We showed him we could."

Asked if she might not want to take on players on the senior tour, or retired men as Billie-Jean King did against 1939 Wimbledon champion Bobby Riggs in their ballyhooed 'Battle of the Sexes' in 1973, Venus shook her beaded head.

"I'm going for the young guns," she said.

Braasch smiled at their claims.

"Against anyone in the top 500, no chance," Braasch said, "because I was playing like 600 today."

The sister act played Braasch on Court 12 in the boondocks of the Australian Open complex. A few hundred fans and players who wandered by witnessed the event along with a crowd of media. No umpire, no linesmen, no ball boys, no scoreboard. And no prize money or bets. Only pride was at stake.

It all started a few days ago when the Williams sisters wandered into the ATP tour office at the Australian Open and boldly claimed they could beat any of the men ranked 200 or above. The bespectacled Braasch, a German who has sunk in the rankings after reaching 38 in 1994, happened to be in the office and took up the challenge.

Venus was still in the tournament at the time so a match was set between Serena and Braasch for Sunday. Rain postponed that until yesterday and with the sun shining Serena and Braasch showed up ready to defend the honour of their sexes.

At least that's how Serena saw it. For Braasch, it was a joke. He never even considered the possibility he might be ridiculed by the other men players if he lost.

"Everyone knew that there's no chance for them," he said. "They were talking to me, that I should go out and beat them by as much as possible. They said make it 24 points and go off the court."

He played, he said, for fun, "because tennis doesn't have to be serious, especially when you're out of the tournament." Braasch lost last week in the singles and doubles.

When Riggs lost to King at the Houston Astrodome, there was a crowd of more than 30 000 -- the biggest in tennis history. That nationally televised exhibition, four months after Riggs' 'Mother's Day Massacre' of Margaret Court, did more to establish women's tennis than any other match or tournament.

The Williams sisters, in their way, are bringing new life to the women's tour, even if they couldn't beat Braasch. Venus reached the final of the US Open and the quarters here. Serena has beaten three top 10 players since turning pro a few months ago. Each has the personality and flash to make the sport more popular than ever.

Braasch, a left-handed junk ball expert with a convoluted service motion, won the first five games against Serena. He ran her dizzy all over the court, showing her a befuddling assortment of spins.

He could have hit harder if he wanted, taken her out of points sooner, but as her unofficial coach, Nick Bollettieri, noted at courtside, "He's being kind to her."

Venus, who had just changed into jeans after losing in the women's quarter-finals to Lindsay Davenport, showed up at Court 12 late and saw her sister getting trounced.

"I'd definitely take this guy on," she said. When Braasch held at love to 5-0, Venus' competitiveness got the better of her.

"Maybe I should go get dressed," she said to Bollettieri. "What do you think, Nick?"

"Go for it," he answered.

Venus raced across Melbourne Park, her multi-coloured beads flying among the surprised fans. She changed quickly and raced right back, arriving out of breath just as Serena won her only game when Braasch netted a backhand after a couple of deuces.

The small crowd roared for Serena, but Braasch closed out the set with an ace a few moments later.

As Serena and Braasch shook hands, Venus entered the court and issued her own challenge to Braasch.

Venus had as little success as Serena when the match got under way. She lost her first service game at love, managed only one point on Braasch's serve and dropped her next serve.

But after going down 4-0, Venus held serve at love as Braasch hit several errors.

Perhaps boredom was setting in because Braasch then lost his own serve to 4-2 when Venus cracked a sizzling forehand past him on her second break point.

Braasch wasn't about to let the set get away. He stepped up his pace a bit, overpowered Venus on her serve and closed out the match with an ace.

"I took at least 50 per cent off my serve," Braasch said.

"I came out with a few hard ones, but not too much because then it's not fun anymore and it was supposed to be fun." -- Sapa-AP
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 16:18

Stef,

D'abord j'ai reconnu que la volée d'Edberg était en soi la meilleure (pour l'efficacité du service-volée il faut aussi tenir compte des services gagnants, ce qui change beaucoup de choses).

Ensuite, si tu enlèves le droit au relanceur de monter au filet, c'est sûr, Edberg est meilleur, en particulier côté revers. Il est tellement plus puissant.

Par contre, comme Agassi, la capacité de McEnroe à prendre la balle très tôt dès le retour pour suivre au filet, ou à rester sur sa ligne avec ses 1/2 volées pour enchaîner au filet derrière son coup droit à la mondre balle à peine courte, ou encore à monter à contre-temps, là réside l'originalité géniale de McEnroe, qui en 84, y compris sur terre battue, lui a permis de dominer plusieurs fois Lendl (à Forest Hills, à Düsseldorf, à RG si on enlève son problème d'épuisement physique): il était capable de déclencher la terreur chez n'importe quel joueur de terre battue et à les faire déjouer par son génie du placement sur le terrain (à la différence de la science du placement et de la tactique d'Edberg, bien plus traditionnelles et prévisibles).

Le fait que Mac se soit fichu de gagner des tournois sur terre sauf Roland n'empêche pas qu'il a atteint sur service adverse un niveau bien supérieur à celui d'Edberg qui à mon humble avis, avec son jeu classique faible en coup droit, aurait volé en éclats en finale si Lendl n'avait pas pété les plombs contre Chang en 1/8 en 89.

Autant je pense qu'Edberg était tout aussi efficace que McEnroe sur gazon, il lui aurait simplement fallu l'équivalent d'un Borg à Wimbledon face à lui pour rentrer autant dans la légende que l'américain, autant sur terre battue, je vois une vraie différence entre eux à cause de toutes les opportunités que recèle la prise très précoce de la balle.






Quant à Botany, comparer le jeu de filet (demi-volée et volée) d'Ivanisevic à celui de Sampras... affraid Suspect :sleep: ,
c'est un peu comme comparer Braash et Karbacher à Boris Becker!
affraid
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 17:24

colin a écrit:
Stef,

D'abord j'ai reconnu que la volée d'Edberg était en soi la meilleure (pour l'efficacité du service-volée il faut aussi tenir compte des services gagnants, ce qui change beaucoup de choses).

Ensuite, si tu enlèves le droit au relanceur de monter au filet, c'est sûr, Edberg est meilleur, en particulier côté revers. Il est tellement plus puissant.

Par contre, comme Agassi, la capacité de McEnroe à prendre la balle très tôt dès le retour pour suivre au filet, ou à rester sur sa ligne avec ses 1/2 volées pour enchaîner au filet derrière son coup droit à la mondre balle à peine courte, ou encore à monter à contre-temps, là réside l'originalité géniale de McEnroe, qui en 84, y compris sur terre battue, lui a permis de dominer plusieurs fois Lendl (à Forest Hills, à Düsseldorf, à RG si on enlève son problème d'épuisement physique): il était capable de déclencher la terreur chez n'importe quel joueur de terre battue et à les faire déjouer par son génie du placement sur le terrain (à la différence de la science du placement et de la tactique d'Edberg, bien plus traditionnelles et prévisibles).


Quant à Botany, comparer le jeu de filet (demi-volée et volée) d'Ivanisevic à celui de Sampras... affraid Suspect :sleep: ,
c'est un peu comme comparer Braash et Karbacher à Boris Becker!
affraid



Autant je trouve l'ensemble de tes arguments pertinents et donc on ne peut plus recevables concernant les nuances spécifiques entre les tennis d'attaque de Mc Enroe et d'Edberg, autant je trouve que tu te voiles quelque peu la face au sujet des résultats de Mc Enroe sur terre que tu vois sans doute trop à travers le prisme de ton admiration sans réserve à l'égard du pur génie qu'il fut...Loin de moi l'intention de te le reprocher car je suis le premier à reconnaître combien l'admiration que nous inspire un joueur peut nous amener à l'idéaliser jusqu'à la démesure et c'est après tout bien naturel quand le joueur en question nous a tant fait rêver durant nos vertes années! Smile
Ceci étant dit, les brillants coups d'éclats que tu cites chez Mc Enroe sur terre battue me semblent plutôt sujet à caution. Sans vouloir ici chipoter à outrance, je suis sûr que tu sais aussi bien que moi que la terre battue de Forest Hills n'avait pas grand-chose à voir avec nos terres européennes, il s'agissait d'une terre typiquement américaine c'est-à-dire au revêtement favorisant un rebond beaucoup plus rapide qu'en Europe, une telle particularité favorisant évidemment un Mc Enroe et relativisant du même coup ses performances là-bas. Quant à ses victoires à Düsseldorf, sur terre européenne cette fois, elles avaient pour cadre la World Team Cup, autrement dit une exhibition par équipes, on est bien loin ici des tournois de Hambourg ou de Madrid remportés par Stefan Edberg contre de vrais spécialistes de la surface ocre! Shocked

Quant à Ivanisevic je te rejoins tout à fait, en tant que pourfendeur numéro 1 de ce joueur autrefois, j'ai toujours critiqué son statut de joueur à une dimension, lui qui n'était guère plus qu'un serveur monstrueux d'efficacité, même s'il était doté d'un bon coup d'oeil en retour de service également, qualités qui lui ont d'ailleurs permis de s'imposer enfin à Wimbledon en 2001 (face à Rafter hélas!). J'ai déjà souligné ailleurs que je considère Roddick aujourd'hui comme une forme légèrement améliorée de ce que fut Ivanisevic jadis, le moins que l'on puisse dire à leur sujet il me semble c'est qu'ils sont en aucun cas des volleyeurs naturels et que leur instinct en la matière laisse pour le moins à désirer...tout au contraire d'un Sampras pour ne citer qu'un des membres de mon trio d'attaque favori! cheers
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 17:44

Pas d'accord pour Ivanisevic que vous classez trop facilement dans la catégorie des joueurs à gros service et c'est tout. C'était un joueur talentueux avec un beau toucher de balle et un beau jeu de gaucher. Certes son service était monstrueux mais il savait jouer de belle façon quand son mental répondait présent.

Pour dire qu'un joueur est un bon volleyeur, il faut que la volée soit un peu difficile.
Volleyer après un service d'Ivanisevic ou de Sampras, quand l'adversaire a pratiquement quitté le terrain pour jouer son retour, c'est facile. Cela l'est nettement moins après un service d'Edberg, de Mac, Rafter ou Henman.

Voilà pourquoi je ne classerai jamais Sampras parmi les grands volleyeurs.
C'est un grand serveur-volleyeur, la nuance me semble importante.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 18:01

Honnêtement, Stef, je crois avoir assez de recul maintenant, pour parler aussi des insuffisances de mon joueur préféré.

Ce que tu qualifies de "coups d'éclat" est en fait une suite de victoires extraordinaire sur terre battue, en 2 sets seulement certes (même s'il n'a pas eu l'occasion d'affronter Wilander dans cette série et c'est bien dommage).

Certes la terre de Forrest Hills est différente, mais c'est à peu près sur les mêmes scores que Mac domine Lendl là bas début mai, à Düsseldorf fin mai et lors des 2 premiers sets de la finale de Roland.

voici les faits:

http://www.atptennis.com/5/en/players/playerprofiles/playeractivity.asp?prevtrnnum=0&year=1984&query=Singles&selTournament=0&player=M047&x=14&y=13

Alors, non, vraiment, je ne crois pas le surestimer. Ses 42 victoires de suite depuis le 1er janvier constituant également un aspect mental fondamental, tant pour lui que pour Lendl, qui auraient dû le conduire à la victoire si seulement il avait pris la préparation physique un peu plus au sérieux.

Cette année-là, son jeu terrifiait ses adversaires y compris sur terre battue, je le répète, parce qu'ils ne savaient pas quoi faire contre ces retours terribles et ces montées directes ou à contre-pied inspirées qui ne leur laissaient pas le temps de s'organiser. C'était un tennis qui pour eux sonnait comme une langue étrangère...

Quant au service de McEnroe, avant qu'il ne chute lourdement au 3ème set de la finale en plongeant pour rien sur un passing, c'était une arme terrible qui par son illisibilité poussait Lendl à reculer énormément pour relancer, ce qui, sauf retour parfait, le mettait complètement à la merci de la 1ère volée de Mac.

En disant cela, je ne minimise en rien le génie de Stefan qui lui a permis d'être performant sur toutes les surfaces, mais bien sûr d'autant plus que la surface était rapide: je garde de son US Open 91 un souvenir extraordinaire là aussi de maîtrise totale. J'aurais bien aimer le voir jouer un tennis de ce niveau sur terre battue, je crois qu'il en aurait fait baver plus d'un, même si bien sûr, en 91, avec Agassi et Courier dans la danse, la victoire me semble à posteriori inaccessible pour un serveur-volleyeur quel qu'il soit...
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 18:09

botany a écrit:
Pas d'accord pour Ivanisevic que vous classez trop facilement dans la catégorie des joueurs à gros service et c'est tout. C'était un joueur talentueux avec un beau toucher de balle et un beau jeu de gaucher. Certes son service était monstrueux mais il savait jouer de belle façon quand son mental répondait présent.

Pour dire qu'un joueur est un bon volleyeur, il faut que la volée soit un peu difficile.
Volleyer après un service d'Ivanisevic ou de Sampras, quand l'adversaire a pratiquement quitté le terrain pour jouer son retour, c'est facile. Cela l'est nettement moins après un service d'Edberg, de Mac, Rafter ou Henman.

Voilà pourquoi je ne classerai jamais Sampras parmi les grands volleyeurs.
C'est un grand serveur-volleyeur, la nuance me semble importante.


Pour Ivanisevic, d'accord avec toi: il n'aurait pas bousculé le terrible Courier en 1/4 de RG92 (déaite seulement 7-5 au 4ème, le seul joueur du tournoi à chiper 1 set à Jim), s'il n'avait disposé que d'un service. Il avait du toucher aussi. Mais il volleyait plutôt mal.

Au contraire, Sampras est un prodige à la volée, surtout sur sa 1ère volée, basse le plus souvent. Bien sûr il en jouait moins dans un match qu'Edberg, mais il en ratait peu, elles étaient remarquablement claquées, ou jouées en toucher en 2ème volée si nécessaire. Et il excellait en 1/2 volée aussi.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 18:24

colin a écrit:


voici les faits:

http://www.atptennis.com/5/en/players/playerprofiles/playeractivity.asp?prevtrnnum=0&year=1984&query=Singles&selTournament=0&player=M047&x=14&y=13

Alors, non, vraiment, je ne crois pas le surestimer. Ses 42 victoires de suite depuis le 1er janvier constituant également un aspect mental fondamental, tant pour lui que pour Lendl, qui auraient dû le conduire à la victoire si seulement il avait pris la préparation physique un peu plus au sérieux.

Cette année-là, son jeu terrifiait ses adversaires y compris sur terre battue, je le répète, parce qu'ils ne savaient pas quoi faire contre ces retours terribles et ces montées directes ou à contre-pied inspirées qui ne leur laissaient pas le temps de s'organiser. C'était un tennis qui pour eux sonnait comme une langue étrangère...

Quant au service de McEnroe, avant qu'il ne chute lourdement au 3ème set de la finale en plongeant pour rien sur un passing, c'était une arme terrible qui par son illisibilité poussait Lendl à reculer énormément pour relancer, ce qui, sauf retour parfait, le mettait complètement à la merci de la 1ère volée de Mac.

quel qu'il soit...



Je viens de consulter les statistiques que tu m'as fournies dans ton lien, force est de constater que les résultats de Mc Enroe en cette année-là frisent la perfection! king Je savais déjà qu'il n'avait concédé en tout et pour tout que deux défaites au cours de cette saison-là mais lorsque je vois la sécheresse avec laquelle il a haché menu la plupart de ses adversaires (et pas des moindres!), je crois que l'on peut aller jusqu'à affirmer qu'il a en cette année-là dominé le circuit comme aucun autre ne l'a fait avant lui ni aucun autre après... Il est regrettable qu'il ait alors fait l'impasse sur l'Open d'Australie, nul doute que sur le gazon de kooyong il aurait largement survolé les débats!
En revanche, si j'admets que Mc Enroe se situe un cran au-dessus d'Edberg sur le plan du palmarès, je ne donne pas grand crédit de ses performances lors de la World Team Cup en raison de son statut d'exhibition que l'on ne peut tout simplement pas comparer à une compétition officielle! Mis à part ce petit point de détail, j'ai toujours été moi-même un grand amateur du tennis d'attaque incomparablement génial développé par Mc Enroe, je suis d'ailleurs en train de suivre sa mythique finale de Wimbledon 1980 face à Borg si tu veux tout savoir! Stefan Edberg : la classe éternelle. 3641590030
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 19:44

colin a écrit:




Pour Ivanisevic, d'accord avec toi: il n'aurait pas bousculé le terrible Courier en 1/4 de RG92 (déaite seulement 7-5 au 4ème, le seul joueur du tournoi à chiper 1 set à Jim), s'il n'avait disposé que d'un service. Il avait du toucher aussi. Mais il volleyait plutôt mal.



Il bouscule Courier surtout parcequ'il fait nuit sur RG et que souvent dans des conditions pareilles c'est celui qui est dos au mur qui s'en sort. Et j'ai l'intime conviction que sans la frustration née du retour le lendemain pour finir un match qui semblait plié la veille, Jim aurait gagné plus facilement ce dernier set.

Ceci dit, Ivanisevic n'était pas qu'un serveur, c'est vrai. Mais le comparer à Sampras niveau volée c'est dingue. Sampras est pour moi le volleyeur le plus accompli de tous les temps. Au moment de sa superbe, il ne se faisait trouer ni par les Agassi, ni par les Courier et ni par les Chang qui crucifiaient (surtout les 2 premiers) toujours Edberg lorsqu'il était au filet. En plus, lorsqu'on voit les réussites de Pete en retour-volée, le réduire à un serveur-volleyeur c'est un peu tronqué je trouve.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 21:34

vdd a écrit:
Il bouscule Courier surtout parcequ'il fait nuit sur RG et que souvent dans des conditions pareilles c'est celui qui est dos au mur qui s'en sort. Et j'ai l'intime conviction que sans la frustration née du retour le lendemain pour finir un match qui semblait plié la veille, Jim aurait gagné plus facilement ce dernier set.

Ceci dit, Ivanisevic n'était pas qu'un serveur, c'est vrai. Mais le comparer à Sampras niveau volée c'est dingue. Sampras est pour moi le volleyeur le plus accompli de tous les temps. Au moment de sa superbe, il ne se faisait trouer ni par les Agassi, ni par les Courier et ni par les Chang qui crucifiaient (surtout les 2 premiers) toujours Edberg lorsqu'il était au filet. En plus, lorsqu'on voit les réussites de Pete en retour-volée, le réduire à un serveur-volleyeur c'est un peu tronqué je trouve.

Merci pour le rappel sur RG 92; j'avais oublié.

Cela dit, autant je trouve que Sampras est un très grand à la volée, autant je ne suis pas d'accord sur le fait que lui ne se faisait pas trouer au filet et Edberg si.

Ou plutôt, ok, mais il y a des raisons qui ne sont pas dans les qualités de volleyeur. C'est le fait que les grands relanceurs étaient à l'aise avec le service d'Edberg, tandis que Sampras leur faisait mal même en 2ème balle. Et c'est aussi le fait que sampras avait un grand coup droit d'attaque.

Donc Sampras ne montait jamais en chaussettes, alors que pour Edberg, comme c'était au filet de toute façon qu'il avait lre plus de chances de gagner le point, eh bien il y venait souvent dans des conditions précaires.

Si Sampras avait eu la volée d'Edberg, ce n'est pas 14, mais 20 GC qu'il aurait à son palmarès. Enfin c'est mon point de vue.

Par contre, il avait un bien meilleur smash, c'est clair! Et du coup ça lui permettait de coller au filet sans risque sur sa 2ème volée. C'est plus pratique.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeLun 20 Aoû - 10:48

Stefan.Federer a écrit:


Par ailleurs j'ai beaucoup aimé le commentaire de Botany et son appréciation délicieusement poétique du style et de la personnalité d'Edberg qui il est vrai déployait la panoplie de ses sublimes volées gagnantes à l'image des vers déclamés par un poète de génie: de véritables instants de pure grâce aérienne... cheers

Merci mais pour être tout à fait franc, l'image n'est pas de moi. J'avais lu cette comparaison sur un tennis mag il y a une quinzaine d'années, j'avais vraiment trouvé cela très pertinent tant il est vrai qu'Edberg semble plus poète que sportif ! :hello:
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeLun 20 Aoû - 12:57

botany a écrit:
Stefan.Federer a écrit:


Par ailleurs j'ai beaucoup aimé le commentaire de Botany et son appréciation délicieusement poétique du style et de la personnalité d'Edberg qui il est vrai déployait la panoplie de ses sublimes volées gagnantes à l'image des vers déclamés par un poète de génie: de véritables instants de pure grâce aérienne... cheers

Merci mais pour être tout à fait franc, l'image n'est pas de moi. J'avais lu cette comparaison sur un tennis mag il y a une quinzaine d'années, j'avais vraiment trouvé cela très pertinent tant il est vrai qu'Edberg semble plus poète que sportif ! :hello:


Pour reprendre ici un célèbre slogan publicitaire, le style de Stefan Edberg c'était "quelques grammes de finesse dans un monde de brutes"! Wink
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeLun 20 Aoû - 17:34

Edberg c'était surtout l'élégance mélée à l'attaque pure avec en prime un très gros charisme.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 18:31

Moi c'est surtout quand il se faisait trouer par le revers base-ball de Courier que je l'aimais le père Stefan. Qu'est-ce qu'il mange en 1993!!! C'était trop bon. Twisted Evil Et oui, j'aimais pas Edberg. Il avait pas du tout de jeu de fond de court et son coup droit était affreux. Par contre, au delà de mes critères, sa carrière force le respect. Son US Open 1992 est l'un des plus gros exploit tennistique de ces 20 dernières années.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 18:40

vdd a écrit:
Moi c'est surtout quand il se faisait trouer par le revers base-ball de Courier que je l'aimais le père Stefan. Qu'est-ce qu'il mange en 1993!!! C'était trop bon. Twisted Evil Et oui, j'aimais pas Edberg. Il avait pas du tout de jeu de fond de court et son coup droit était affreux. Par contre, au delà de mes critères, sa carrière force le respect. Son US Open 1992 est l'un des plus gros exploit tennistique de ces 20 dernières années.

Qu'est-ce qu'il avait mangé copieux aussi le père Courier en 1991 face à Edberg :

US Open Hard F Edberg 6-2 6-4 6-0

Un score championesque.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 19:48

Je vois ici que ca commence à chambrer sec Laughing

Je vais vous mettre tout le monde d'accord, on se prosterne devant boris becker, car vos courier ou edberg se sont pris une fessée en face à face Twisted Evil Laughing :biggrin:
(je chambre Laughing )
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 19:56

arabem a écrit:
Je vois ici que ca commence à chambrer sec Laughing

Je vais vous mettre tout le monde d'accord, on se prosterne devant boris becker, car vos courier ou edberg se sont pris une fessée en face à face Twisted Evil Laughing :biggrin:
(je chambre Laughing )

Oui Becker est un formidable joueur mais tennistiquement j'ai
l'impression qu'il a moins marqué bien que très complet.
Avec Edberg, on pense volée, avec Courier massue du fond du court, avec Sampras service volée mais Becker ? Je pense surtout à ses raclements de gorge, son balancier au service et sa langue tirée. Tennistiquement il était très complet mais il manquait d'un particularisme, bref Becker c'est la solidité allemande sans le génie, contrairement à Stich mais Stich a peut-être du sang indien pour expliquer son génie naturel.
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arabem
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 20:38

botany a écrit:
arabem a écrit:
Je vois ici que ca commence à chambrer sec Laughing

Je vais vous mettre tout le monde d'accord, on se prosterne devant boris becker, car vos courier ou edberg se sont pris une fessée en face à face Twisted Evil Laughing :biggrin:
(je chambre Laughing )

Oui Becker est un formidable joueur mais tennistiquement j'ai
l'impression qu'il a moins marqué bien que très complet.
Avec Edberg, on pense volée, avec Courier massue du fond du court, avec Sampras service volée mais Becker ? Je pense surtout à ses raclements de gorge, son balancier au service et sa langue tirée. Tennistiquement il était très complet mais il manquait d'un particularisme, bref Becker c'est la solidité allemande sans le génie, contrairement à Stich mais Stich a peut-être du sang indien pour expliquer son génie naturel.

Mouais le genie... si on ne retenait que le genie, leconte aurait du avoir 10 GC au moins, et aurait mis plusieurs toles à stich par exemple avec son bras de folie !
Ou encore rios qui avec son coup d'oeil exceptionnel aurait fait autant si il avait été un pro à la sampras...

Mais dans le tennis le mental est aussi important que le talent, et les francais sont bien placé pour le savoir...
Becker a l'un des plus grands mentales, malgré la pression ENORME qu'il a connu en Allemagne, et malgré cela, il a su souvent garder la tete froide et remporter de nombreux grand titres !
Désolé rien que ça, Becker est bien au dessus de stich, d'ailleurs en Allemage on ne retient que boris, il doit deje etre aux oubliettes notre pauvre stich... Laughing

Et puis quand on pense à edberg on pense automatiquement à Becker, c'est par ses duels à wimbledon que le suedois faisait desormais parti des plus grands champions tennisitiques de l'ere open.
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botany
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitimeMar 21 Aoû - 22:24

Désolé mais Becker n'avait pas un gros mental. Son éternel complexe sur terre battue le prouve. Il s'est fait des noeuds à la tête sur cette surface pendant qu'Edberg ou Stich gagnaient des titres sur cette surface.

Becker est solide dans le jeu mais dans la tête, c'est parfois assez biscornu.
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MessageSujet: Re: Stefan Edberg : la classe éternelle.   Stefan Edberg : la classe éternelle. I_icon_minitime

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