Roland Garros 2008

zoelafee a écrit:

C'est vrai.

Mais pour moi le n°4, enfin celui qui est le + dangereux pour les 3 premiers, sans que je le vois forcément aller jusqu'au bout, c'est Nalbandian. Et ça en fait donc 3 en bas et 1 seul en haut....

Nalbandian et plus encore Davydenko, c'est en quelque sorte la "zone tampon" entre le top 3 et les autres

Je vais passer pour un fou, mais actuellement sur ce tournoi, j'aurais plus peur d'un Seppi, un Montanes ou un Andreev que d'un Ferrer, Nalbandian ou Djokovic. Ca doit être le contre coup indigérable pour moi de certaines défaites très étranges (Fish, Stepanek) ou de certains matchs très compliqués (Ramirez, Gremel).

vdd a écrit:

Je vais passer pour un fou, mais actuellement sur ce tournoi, j'aurais plus peur d'un Seppi, un Montanes ou un Andreev que d'un Ferrer, Nalbandian ou Djokovic. Ca doit être le contre coup indigérable pour moi de certaines défaites très étranges (Fish, Stepanek) ou de certains matchs très compliqués (Ramirez, Gremel).

On est dans un Grand Chelem et on joue en 3 sets gagnants, ça n'a rien à voir, Federer ne flanchera pas contre beaucoup moins fort que lui

Les 3 que tu cites sont à placés dans la catégorie 'Problable outsider'
Ils n'ont rien à perdre, eux. Djokovic a gros à jouer à RG !

vdd a écrit:

Je vais passer pour un fou, mais actuellement sur ce tournoi, j'aurais plus peur d'un Seppi, un Montanes ou un Andreev que d'un Ferrer, Nalbandian ou Djokovic. Ca doit être le contre coup indigérable pour moi de certaines défaites très étranges (Fish, Stepanek) ou de certains matchs très compliqués (Ramirez, Gremel).

Fisch, Stepanek, c'est des défaites indigérables parce qu'il nous a appris depuis 4 ans à ne pas subir ce genre de revers (et pourtant avec du recul, c'est pas si étonnant, à l'époque de sampras ce serait passé comme un lettre à la poste). Moi, ce qui me fait plus peur chez roger, c'est le fait que depuis quelques temps, il évoque un "projet bébé" avec sa grosse le genre de truc qui pourrait foutre sa carrière en l'air genre, "il y a d'autres bonheur dans la vie". Le genre de merde qu'une Jusine Hénin nous sert aujourd'hui pour justifier son retrait

Non c'est vrai, Fed parle layette ??

J'ai regardé Fed/Querrey en speed et le ricain est suprenamment, pour moi, bon ! Une bonne surprise, ça nous change des jeux stéréotypé de ses compatriotes.

claire19 a écrit:

tomas a cassé la barraque contre robert smeets 6/1 6/0 6/0
pfff il a meme eu une balle de 6/0 dans le premier set c'est trop dommage
franchement faut arreter de donner des wilds cards a un gars qui de toute évidence la mérite pas!

prochain tour pour berdych contre patience ou llodra . ca risque detre plus compliqué..

Je n'attends plus rien de lui, je vis au jour de le jour, tu devrais en faire autant Claire.

Et Gasquet :roule: je vais éviter de commenter, de toutes façon c'est a l'image de sa personne. Au final le mec ne joue que 1 GC sur 2 en plus.. Bref.

faipalgugus a écrit:

On est dans un Grand Chelem et on joue en 3 sets gagnants, ça n'a rien à voir, Federer ne flanchera pas contre beaucoup moins fort que lui

J'espère. De toute façon, il y a de grandes chances qu'il soit en finale. L'idéal, ce serait de ne pas perdre de sets. Après je vois pas en quoi ses détracteurs sont choqués de la faiblesse de ses tableaux. Nadal à Wimbledon et à l'US Open en 2006 c'est pas mal non plus et je parle même pas de son AO 2008. Le mec, c'est les 4 GC qu'on lui a offert sur un plateau.

vdd a écrit:

Le mec, c'est les 4 GC qu'on lui a offert sur un plateau.

A Wimbledon il prouve l'année suivante avec un tableau nettement plus relevé qu'il est à deux doigts de prendre l'avantage sur Roger en finale avec une semaine de dingue ou il enchaîne des matchs tous les jours dû aux interruptions de la pluie. Alors que tout le monde le disait 2 ans plus tôt nul sur gazon et incapable d'obtenir des résultats sur cette surface. Jolie revanche de sa part.

Par contre pour les surfaces durs en effet, il a mal exploité les boulevards qui se présentaient devant lui jusqu'en finale. Il a sûrement laissé filer de trucs qui ne se représenteront plus ...

max8 a écrit:

Par contre pour les surfaces durs en effet, il a mal exploité les boulevards qui se présentaient devant lui jusqu'en finale. Il a sûrement laissé filer de trucs qui ne se représenteront plus ...

D'un autre côté, malgré parfois des tableaux simples sur papier, à l'AO quand il tombe contre Tsonga en feu qui prend quand même 1 set à Djokovic en finale... il peut rien faire, donc je pense pas qu'il ait grand chose à se reprocher.

Et pour Wimbly 2006 même si on lui a offert sur un plateau l'accès en finale, l'année dernière il prouve que c'est loin d'être une merde sur gazon en étant à 2 doigts de le remporter.

max8 a écrit:

vdd a écrit:

Le mec, c'est les 4 GC qu'on lui a offert sur un plateau.

A Wimbledon il prouve l'année suivante avec un tableau nettement plus relevé qu'il est à deux doigts de prendre l'avantage sur Roger en finale avec une semaine de dingue ou il enchaîne des matchs tous les jours dû aux interruptions de la pluie.
.

en plus Tout le monde disait qu'il avait un tableau de dingue au départ en 2007
donc impossible de dire qu'on lui a offert sur un plateau

ce sont les circonstances qui ont fait que...

Mais Il se tape quand même les brutes qu'il déteste le plus... Le seul vrai cadeau qu'il a eut, il etait de la part de Djoke

En tout cas moi je suis quasiment certain que fed accéde au minimum en finale.Parfois faut etre lucide, fed a un tableau facile, en or il n y a qu en demi ou il pourrait avoir un kolya ou ferrer(qui se seront peut etre entre tués en 1/4) la question est de savoir s il va affronter nadal en finale et si rafa ne va pas etre blessé ou avoir joué beaucoup de set avant la finale s il y arrive.


En tout cas moi je penses que c est l année federer à RG contrairement au guignols de France 4 qui pensent qu il a raté le coche ces deux dernieres années, qui disent que rafa est plus fort que jamais ou d autres comme wilander qui dit que roger ne joue pas le bon jeu contre rafa , alors qu à hambourg entre autre, il joue le bon jeu et c est juste au moment d achever son oeuvre qu il rate....


Pas mal de conneries quand même sur F4 dans "le tennis club"

Ca yeeee, ça tombe grave..... NADAL devrair jouer 12h30.... mal barré....

on va bientôt battre Wimbly......

agassi the overgifted a écrit:

En tout cas moi je penses que c est l année federer à RG contrairement au guignols de France 4 qui pensent qu il a raté le coche ces deux dernieres années, qui disent que rafa est plus fort que jamais ou d autres comme wilander qui dit que roger ne joue pas le bon jeu contre rafa , alors qu à hambourg entre autre, il joue le bon jeu et c est juste au moment d achever son oeuvre qu il rate....


Pas mal de conneries quand même sur F4 dans "le tennis club"

Ouais c'est style décontracte comme émission, faut pas trop leur en demander

Grosse interview de Nadal dans l'équipe d'aujourd'hui, si quelqu'un peut la mettre pour moi, je n'ai pas de scanner

JE NE SUIS PAS INVINCIBLE

RAFAEL NADAL, triple tenant du titre, ne veut pas se voir comme un alien de la terre battue.



Nous n’aurions jamaisdûle rencontrer. Pas ici, pas ce
jour-là. Regarder Rafael Nadal boulotter des pastas
dans le restaurant des joueurs à Hambourg à l’heure
dela finaleàRome,ilyavait commeunecoquille spatio-
temporelle (*). Pourtant, c’était bien lui, disposé
àrenvoyerla ballesansregardersamontre.Hier, pile
au moment où il devait entrer dans le tournoi contre
le Brésilien Bellucci, on déroula les grandes bâches
vertes. À Roland-Garros, jusqu’à preuve du
contraire, seule la pluie peut empêcher Nadal
de gagner.




« TROIS TITRES à Monte-Carlo,
Barcelone et Hambourg, une
finale à Miami, des demi-finales
à l’Open d’Australie ou à Indian
Wells. On n’avait jamais vu
Rafael Nadal aussi bon avant
Roland-Garros…

– Je ne peux pas vous suivre jusqu’au
bout parce qu’il y a eu ce qu’il y a eu à
Rome. Si Rome s’était passé normalement,
je pourrais être super content ;
là, je suis juste content. Maintenant,
pour vous expliquer pourquoi ça a
bien marché, je ne vois qu’une bonne
raison : le travail. J’ai pu m’entraîner
comme j’en avais besoin à l’intersaison
avec, en décembre, des périodes
très chargées et très dures.

–À quel moment avez-vous senti
que ça y était, vous étiez dans
le vrai ?


– En fait, il a fallu attendre assez longtemps.
ÀMelbourne, je jouais bien un
match sur deux. Pas génial contre
Troicki, bien mieux contre Serra,
moyen contre Simon, très bon contre
Mathieu avant qu’il abandonne,
sans plus contre Nieminen et
puis très mal contre Tsonga.
J’étais dans l’irrégulier. Il y a
eu le désastre contre Seppi à
Rotterdam et ensuite, à partir
de Dubaï, ça n’a fait que s’améliorer.
Mon niveau ne descendait
plus en dessous d’un certain seuil
mais il me manquait encore quelque
chose. Quelque chose dans la concentration.
C’est ça que je me reprochais
après mes défaites contre Djokovic à
Indian Wells et Davydenko à Miami.
Sur ce chemin, le match contre Tsonga
à Indian Wells a été importantissime.

– Parce qu’il y avait de
la revanche dans
l’air ce jour-là ?

– Non, rien à voir avec
une revanche. C’est
juste que l’intensité de
ce match a été énorme et,
surtout, que j’ai réussi à battre Tsonga
après avoir été mené 5-2 dans le troisième
set. Pour la confiance, ça été
crucial. Mais la partie la plus importante,
c’est la finale de Monte-Carlo.
Parce que c’était mon premier titre de
l’année et que Federer était en face. Le
voilà le grand moment.

– Est-ce que ce début d’année
vous a étonné ? Nous étions resté
sur vos deux défaites contre
Nalbandian à Madrid et Paris.
Des défaites qui ne ressemblaient
pas au grand Nadal.

– Pas le grand Nadal ? Je pense que
perdre en quarts de finale à Madrid
contre Nalbandian, que personne
n’allait ensuite battre en cette fin
d’année, puis aller jusqu’en finale à
Paris, ce n’est pas si négatif comme
bilan. Moi, j’appelle ça deux bons
tournois.

– D’accord, mais pas d’accord.
On n’était pas habitué à vous
voir perdre aussi violemment
(6-2, 6-1 à Madrid puis 6-4, 6-0 à
Bercy) et on se demandait si
vous n’aviez pas quelque part
perdu la flamme ?


– Franchement, pas du tout. J’avais
envie. Ce que je conçois, c’est que ces
défaites étaient trop sèches. C’était
trop facile pour Nalbandian. Mais il a
élevé très haut son niveau pendant
ces deux semaines et je n’avais pas la
préparation suffisante pour le suivre si
haut. Ce que je n’avais pas, c’étaient
les réserves physiques. Je traînais
encore les suites de mes problèmes,
aux genoux, révélés pendant l’US
Open.

– Justement, nous devons parler
de ces histoires de blessures qui
vont et reviennent depuis des
années. En fin d’année dernière,
l’interview de votre oncle Toni
(qui est aussi son entraîneur) au
DiariodeMallorca avait soulevé
de nombreuses
questions…


– (Il coupe). Ce
que je peux
dire, c’est
q u e j e
venais à
peine de poser un pied à l’aéroport, je
rentrais de vacances en Égypte avec
mes parents, et vlan ! cette histoire
m’est tombée dessus. Tout le monde
me parlait de mes pieds, de mes blessures,
de ma carrière en danger alors
que pas du tout…C’était irréel. Il s’est
dit des trucs, mais des trucs… C’était
trop tout ça. J’avais un problème aux
pieds, oui et alors ? Que je sache, tous
les sportifs professionnels ont des
douleurs à droite et à gauche. Voilà,
j’étais comme eux. Irréel.

– Mais, dans cette histoire, ce
sont les mots de Toni qui ont le
plus inquiété. Il a parlé de blessures
“ très graves ” dans cette
interview et…

– Toni ! Toni ! Viens ! (Assis trois
tables derrière, Toni se lève et nous
rejoint). Si vous avez des questions sur
ce que Toni a dit ou pas dit, autant le
lui demander. Il a dit des choses mais
pas celles que vous croyez. Moi je
n’étais pas présent pendant cet entretien.
(Toni s’assied, on lui explique où
en était la conversation et il prend la
parole).

Toni. – Je n’ai pas dit que les blessures
de Rafael étaient très graves, j’ai
dit qu’elles étaient graves pour garder
son niveau de numéro 2 mondial. Il y a
une nuance. Comme il y a une
nuance entre écrire : “ Rafa ne
peut plus courir à l’entraînement
” et “ Rafa ne court
plus à l’entraînement pour
soulager ses pieds mais
remplace cela par du
travail en piscine ou
à vélo. ” J’ai dit
que les prob
l ème s aux
pieds de Rafa
étaient graves
s ’ i l devai t
rencont re r
F e d e r e r .
Par ce que
pour affronter
Federer
au Masters,
tu dois être
p a r f a i t .
Mais pourquoi
se
focaliser
sur Rafa
de cette
façon ? Pourquoi ne pas parler des
ennuis au genou de Tsonga, du poignet
de Gasquet, de la cheville de
Baghdatis ? Dans le tennis, tout le
monde trimbale ses problèmes, c’est
comme ça. Le seul qui y échappe, c’est
Federer. Lui, c’est un phénomène.
Rafael. – Toni, je lui ai déjà dit ça.
Que ce n’est pas une particularité de
Nadal d’avoir des douleurs mais que
c’était lelot detous les sportifs de haut
niveau.

T. –Oui mais c’est pire dans le tennis !
Rafa, on le voit tous les jours dans le
vestiaire que c’est pire dans le tennis.

– Sauf que, peut-être à tort, les
gens pensent qu’un jour prochain,
le corps de Rafael va dire
stop. Il y en a beaucoup qui
croient que sa carrière sera
courte.

T. – Un jour, il y a longtemps, quelqu’un
a dit que Rafa dépensait trop
d’énergie dans son jeu et que ça allait
casser. Rafa vit avec cette idée depuis
longtemps.Mais siRafa arrête à vingthuit
ans, ce ne sera pas une carrière
courte parce que n’oubliez pas qu’il a
commencé à dix-sept ans.

R. – Non, à seize ans.

T. – Voilà. Rafael a été très, très précoce.
N’oubliez jamais ça. Et puis,
qu’est-ce que ça change ?Ce n’est pas
un concours de durée. La carrière de
Borg a été courte ; il a arrêté à vingtcinq
ans. Et alors ? Sa carrière a été
nulle ?

– Quand Agassi dit que Rafael
signe des chèques en blanc sur
sa santé, comment réagissezvous
?

R. – Pff ! On est en démocratie, chacun
est libre de penser ce qu’il veut. Je
n’ai aucun problème avec ça.

T.–Non, Rafael,moi je pense que chacun
a le droit de dire des choses du
moment qu’il sait de quoi il parle. Qui
peut se permettre de dire que Rafa
joue avec sa santé ? En plus, c’est
absurde cette idée parce que tous les
sportifs de haut niveau jouent d’une
façon ou d’une autre avec leur santé.

R. – Allez, question suivante !

– Pardon d’insister mais vous
sentez-vous aussi fort physiquement
qu’il y a deux ou trois ans ?

R. – Quand tu es jeune et que tu
débarques, tout le monde te voit très
fort. Et puis le temps passe et les gens
font moins attention ou ont l’impression
que tu baisses. C’est peut-être
qu’ils s’habituent. Moi, je me sens
exactement comme au début. D’ailleurs,
les résultats ne montrent pas
que je baisse.

– Venons-en à Roland-Garros.
Vous n’y avez jamais perdu, et
un petit sondage auprès des
autres joueurs laisse croire que
ce n’est pas demain la veille. La
plupart disent que vous êtes
invincible à Roland-Garros.

R. – Bien sûr que non. Personne n’est
invincible. Regardez ce qui s’est passé
à Rome.

– Le mot “ invincible ” n’est
pourtant pas une invention.

– Si vous voulez utiliser ce mot, faitesle.
Moi, je dis que je ne suis pas invincible.

– Ils disent peut-être cela parce
que personne n’a jamais pu ne
serait-ce que vous pousser à un
cinquième set à Paris…

–Ça arrivera un jour.Mais ce n’est pas
parce que je serai poussé aux cinq sets
que je perdrai.

– Quand vous repensez à votre
premier match à Roland-Garros
contre Burgsmüller en 2005,
qu’est-ce qui vous revient
d’abord ?

– Je me sentais mal, je n’ai pas bien
joué du tout (il rit, ça l’amuse). Parce
que j’étais nerveux : c’était la première
fois que je jouais ici et je venais de
gagner tous les tournois sur terre battue.
Je crois que ce jour-là toute la
pression m’est remontée d’un coup.
Après, ça allait mieux. Aujourd’hui,
c’est totalement différent, j’ai assimilé
tellement de choses que je me sens
plus fort. J’ai un vécu qui m’aide en
permanence. Cette année aussi, je
serai nerveux, c’est évident ; mais ça
n’aura plus rien à voir avec
mes débuts.

– Si vous deviez lister vos trois
matches les plus durs à Roland-
Garros, à quel classement arriveriez-
vous ?

T. – Ah, ça, c’est facile.

R. – Attends, attends, laisse moi une
minute. Numéro 1, je dirais ma première
finale, celle contre Puerta. C’est
le match où j’ai été le plus proche d’un
cinquième set. Il a quandmêmeservi à
5-4 au quatrième set (l’Argentin se
procura deux balles de set) et là,
c’était très dur pour moi. Numéro 2 : la
finale de 2006 contre Federer. Parce
que si je ne gagne pas le tie-break du
quatrième set, ça devient une tout
autre histoire. Numéro 3 : le troisième
tour contre Mathieu en 2006. Parce
que j’avais perdu le premier set 7-5 et
qu’avec la chaleur qu’il faisait ce jourlà,
ce n’était pas du tout une chose à
faire. J’ai ensuite gagné les trois sets
suivants 6-4mais c’était un match très
long, très intense et très dur à gagner.

T. – Complètement d’accord. La finale
contre Puerta, c’était la première et
ç’avait été dur. On a été deux fois à un
point d’un cinquième set… Après
Federer, O.K., et Mathieu, aussi, oh !
là, là ! Mathieu.

–Roger Federer dit souvent qu’il
vous remercie parce que grâce à
vous, il est obligé d’être toujours
meilleur. Lui diriez-vous
aussi merci pour la même raison
?


– Ah oui, je lui dismerci (il semarre). Il
est le meilleur et il me pousse
à m’améliorer.

–Mais est-ce une chance de faire
votre carrière aumêmemoment
que Federer ?


– Une chance ? Vous blaguez là ?
Non, ce n’est pas une chance d’avoir
plus de cinq mille points au classement
ATP depuis près de trois ans et
de ne pas avoir été numéro 1 mondial,
même pas une semaine. Normalement,
j’aurais dû être n° 1 mondial
pendant trois ans et à la place je suis
n° 2 mondial depuis trois ans. Donc,
ça, ce n’est pas une chance. Est-ce que
je suis content de jouer à la même
époque que le meilleur de tous les
temps ? Oui ! C’est fantastique de
pouvoir me mesurer à lui. Mais une
chance ? Non !

– Êtes-vous d’accord pour dire
que si Nadal n’avait pas existé,
Federer aurait gagné Roland-
Garros au moins deux fois ?

– Non. C’est sûr qu’il aurait eu une
meilleure chance. Mais si ça n’avait
pas été moi, ça aurait peut-être été
quelqu’un d’autre qui lui aurait barré
la route.

Toni. – Là, je ne suis pas d’accord
avec toi. C’est toi qui l’as battu les trois
dernières années à Roland-Garros,
pas quelqu’un d’autre. Il n’a jamais
perdu contre un autre que toi aussi
souvent sur terre battue : à Monte-
Carlo, à Rome, à Paris. Donc, sans toi,
je suis certain qu’il aurait déjà gagné
Roland-Garros. (Toni s’en va.)

– Et pensez-vous que si Federer
n’avait pasexisté, vous
auriez déjà gagné
Wimbledon ?

–Moi aussi j’aurais eu plus
de chances. Mais avec le
niveau que j’avais pendant
la deuxième finale (celle de
l’an dernier), je pense que
j’aurais pu gagner, même
avec lui en face.

– Plus ça va et plus on vous compare
avec Borg. Comment vivezvous
cela ?

– La première fois que j’ai entendu ça,
ça m’a semblé incroyable. Très exagéré
parce que je pense qu’il a été meilleur
que moi. En même temps, c’est
impossible de vouloir comparer deux
personnes qui n’ont pas joué à la
même époque. On m’a dit que quand
Borg entrait sur un court, personne ne
pensait qu’il pouvait perdre. On ne dit
pas ça de moi.

– Pensez-vous que pour mériter
davantage cette comparaison, il
vous faut gagner au moins un
autre titre du Grand Chelem,
hors Roland-Garros ?


– Je ne marche pas à la comparaison.
Ni avec Borg, ni avec personne. Je fais
mon chemin. J’ai été très proche à
Wimbledon et rien ne m’empêche de
penser que ça arrivera un jour. J’ai
gagné des Masters Series sur surface
rapide (Montréal, Madrid, Indian
Wells) et j’ai atteint les demi-finales à
Melbourne. Mais oui, je crois qu’il me
manque un titre du Grand Chelem ailleurs
qu’à Paris. »
FRÉDÉRIC BERNÈS

Salut, :biggrin:


Merci bien

Merci Arabem

J'avais pas vu mais il a eu un sale tirage Wavrinka, je le vois bien sauter sur kolchique

Agassi a écrit:

Merci Arabem

Ravie de te revoir Jérôme...... et merci Arabem......

Dis Agassi, quand tu pourras, résoud mon pb....merci

quelqu'un arrive a capter un autre match que celui de Mauresmo, ca commence a me gaver la

blas a écrit:

quelqu'un arrive a capter un autre match que celui de Mauresmo, ca commence a me gaver la

Malheureusement non. Elle est juste horrible a regarder "jouer". Elle n'attaque pas la balle, c'est une vraie pousseuse, encore plus maintenant.
Le pire c'est que le match passe sur FT et ES en simultané

blas a écrit:

quelqu'un arrive a capter un autre match que celui de Mauresmo, ca commence a me gaver la

Bah, comme je vis en Suisse, j'ai le match de Wawrinka. Mais 'est quand même gavant qu'eurosport et france 2 passe le même match

pffff la pluie est de retour !!!!!!!!!!