JO-WILFRIED TSONGA

En attendant « Roland »

On brûle de voir le nouveau Tsonga à Roland-Garros. Un incontournable rendez-vous qu’il va aborder avec quelques inconnues.


Deux jours seulement
que Jo-Wilfried Tsonga
en a terminé avec
son prodigieux parcours
à l’Open d’Australie et,
déjà, on pense à la fin du
mois de mai. Très à l’aise
sur surface rapide,
le nouveau finaliste
de Grand Chelem
pourra-t-il briller
autant sur la terre battue
parisienne lors du
prochain Roland-Garros ?
Mystère...
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
VIVEMENTDIMANCHE !Ce jour qui
marquera le début du prochain
Roland-Garros. Sauf blessure,
Jo-Wilfried Tsonga sera en haut de
l’affiche. L’attente du public sera
énorme. Mais, hier, son coach, Éric
Winogradsky, prenait soin
de remettre en perspective
le grand rendez-vous de la
porte d’Auteuil : « Moi, je
l’ai vu jouer un seul match
important sur terre, c’était à
Roland, il y a trois ans (wildcard,
il avait été battu par
Roddick au premier tour). À
l’époque, il n’avait pas
d’épaule et ne pouvait pas s’entraîner
beaucoup parce qu’il avait son hernie
discale. Donc, ce n’est pas une
référence. »
Ce n’est rien de dire que Tsonga
manque de repères sur terre (voir infographie).
C’est le vide qui domine.
Entre ses interminables absences pour
blessures et l’impasse faite la saison
passée, son registre se réduit à cette
unique défaite. Si l’on excepte des rencontres
interclubs ou des Futures.
Autant dire rien. Ne reste que sa demifinale
de 2003, à Roland-Garros, mais
chez les juniors.
Pas de passé ? Qu’importe, semblait
dire l’intéressé en réponse à la prudence
de son entraîneur. À défaut de
vécu, il a l’envie : « Çame tient à coeur
de faire quelque chose à Roland-Garros.
L’an dernier, on m’a un peu provoqué
en me disant que je n’étais pas un
joueur de terre battue. Je ne sais pas si
je suis un joueur de terre, mais je vais
tout faire pour l’être. L’an dernier, j’ai
fait l’impasse sur Roland pour mieux
préparer le gazon, mais ça m’a coûté.
On a toujours envie de jouer à la maison.
Cette année, je vais y être tête de
série. Pas besoin d’une wild-card. Ce
Roland, je me le suis déjà offert de la
meilleure des manières. Je vaismepréparer
à fond pour cet événement. Et
advienne que pourra. »
Quelques spectateurs ont dû être surpris
l’an dernier, pendant le tournoi, en
le voyant, sur son VTT, s’échapper du
stade par la porte Suzanne-Lenglen.
« C’était dur de partir, mais je savais
qu’il ne fallait pas que je reste », se
souvenait-il hier.
On ne doute pas de sa motivation,
mais on peut s’interroger, comme le
fait « Wino », sur ses chances de
reproduire à Paris ce qu’il vient de
réussir aux antipodes : « Lui, son
objectif, c’est d’être en pleine forme
sur les surfaces où il a les meilleures
chances d’être très performant. »
Façon élégante de dire qu’il ne faut pas
s’attendre à ce qu’il casse la baraque
sur terre. Mais il y a de l’espoir. « Je
reste persuadé qu’il a ce qu’il faut pour
au moins bien jouer sur terre. Mais,
pour être aussi bon que sur dur, il devra
assimiler les clés du jeu, à commencer
par les appuis, très différents. L’inconnue,
c’est la glissade. Quand on a son
gabarit, ce n’est pas l’idéal. Peu de
joueurs ont réussi avec sa morphologie.
Ceci dit, quand on a les armes de
Jo, unbon service,un gros coup droit et qu’on tient l’échange, il y a quelque
choseà faire.Onva bosser lechop pour
lui donner une arme adaptée à cette
surface. Et il a déjà un atout spécifique
: la grosse rotation de sa balle en
coup droit. »
Qui sont les balaises qui ont brillé sur
terre ? On pense à Safin, un joueur que
Tsonga admire. En huit participations
à Roland-Garros, le Russe n’a jamais
été plus haut que la demi-finale. Ce qui
serait déjà une bien belle performance
pour un quasi-novice comme Tsonga.
Sa préparation devra être optimale.
Mais « Wino » se gratte déjà la tête
pour trouver le programmeidéal :« On
va essayer de lui mijoter une période
mélangeant entraînement et compétition.
Mais, après Miami, il se pourrait
qu’il enchaîne avec la Coupe Davis, ça
ne va pas être facile à gérer. Il va commencer
la saison sur terre à Monte-
Carlo. Avec Rome, ce sont deux passages
obligés. Reste à savoir s’il y aura
d’autres tournois sur terre. Tout ça
dépendra de ce qu’il aura fait avant
dans la saison sur dur américaine.
L’objectif est clair. S’il y a une période à
alléger, c’est la terre battue. »Àdéfaut
dequantité, le nouveaunuméro 2 français
pourrait obtenir la qualité. « C’est
dur d’imaginer ce qui va se passer sur
terre, avouait-il hier. C’est loin. Je sais
que je vais être attendu. En tout cas,
j’attends beaucoup de cette expérience.
» Chez « Wino », l’impatience
finit aussi par l’emporter sur la prudence
: « Il a tellement progressé physiquement
que j’ai quand même hâte
de voir ce que ça va donner sur terre. »
Nous aussi.
PASCAL COVILLE





Le calme
avant la tempête
Avant de s’envoler aujourd’hui pour Paris,
où son retour s’annonce agité, Jo-Wilfried Tsonga
a vécu une paisible soirée d’après finale.
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
PAS DE GUEULE de bois, mais des
petits yeux et une voix en sourdine.
Il semblait las, Jo-Wilfried Tsonga, hier
matin au 31e étage de l’hôtel Hyatt de
Melbourne. Dans la nuit australienne,
il n’y avait pourtant eu ni effusion de
champagne, ni repas de gala. Midi
sonnait tout juste au lendemain du
plus beau jour de sa vie et le Manceau
étaitcommeperdu dans un grand vide.
Quelques heures de sommeil à peine le
séparaient d’une aventure qu’il n’avait
pas encore digérée. « Je n’ai pas intégré,
je n’ai pas eu le temps, racontait-il
avec sa disponibilité habituelle. Après
le match, avec les sollicitations, on n’a
pas le temps de se retrouver avec soimême.
Je suis rentré à l’hôtel (au
milieu de la nuit), quand même un peu
fatigué. J’ai parlé longtemps avec mes
parents et puis je suis allé dans ma
chambre pour discuter sur le Net avec
mesamis. Je nemesuis pas couché très
tôt, mais je me sens bien. Je fais le vide
et j’essaye de penser à autre chose.
Je suis quand même heureux que ce
soit terminé et que je puisse partager
avec mes amis. »
La Coupe Davis
passionnément
Avant les retrouvailles avec les potes,
il y a encore ce mardi très spécial
sous le crépitement des flashes et le
feu des projecteurs des plateaux de
télé. Dès sa descente d’avion, Tsonga
se prépare à découvrir son nouveau
statut. « Moi, j’aime bien être un bon
joueur de tennis. Après, je n’ai pas forcément
demandé la vie publique. Ça
vient avec, je ne peux pas l’éviter. Je le
subis, c’est le prix à payer, mais je suis
prêt à ça. » Étrange paradoxe pour un
jeune homme discret, qui aspire au
calme. Au Mans, son berceau, ou à
La Rippe, petit village suisse de
952 habitants, près de Nyon, où il a élu
domicile en début d’année. Un abri fiscal,
oui, mais aussi un coin perdu dans
la montagne, qu’il a choisi « parce que
ça me ressemble »... Tout est cohérent
dans le personnage Tsonga. Cigale ou
fourmi ? « Je suis plutôt du genre à
penser à l’avenir… » Peut-être parce
qu’il en a bavé, au point d’avoir des
fins de mois difficiles, quand il traînait
ses blessures ? « Non, coupe-t-il. On
ne peut pas dire ça, je n’ai jamais été
dans le besoin. » On lui parle d’un
beau cadeau qu’il pourrait s’offrir avec
son chèque de finaliste, il s’en étonne
presque. « Je n’y ai même pas pensé
! » Sans doute parce que le tennis
prend beaucoup de place dans sa vie.
La finale est passée (« Je sais que je
vais refaire le match avec mon entraîneur
pour en tirer les conclusions et
progresser »), mais Jo aurait presque
des fourmis dans les doigts en entendant
les mots Coupe Davis. « Je n’ai
pas encore vu Guy, mais je suis impatient
de voir comment ça va se passer.
Je sais que, quoi qu’il arrive, ça va être
difficile.Ça représente beaucoup, c’est
une récompense, un rêve qui devient
réalité. Il faut assumer le fait d’être
dans cette équipe et de représenter la
France. Oui, mon papa est originaire
du Congo, c’est un pays qui me fascine
et que j’aimerais découvrir, mais je ne
vais pas faire une fixation là-dessus.
Je suis né en France, au Mans, dans la
Sarthe et je me sens vraiment français
à cent pour cent. »
ROMAIN LEFEBVRE







Tsonga écrase le foot

À LA TÉLÉVISION, il n’y a pas eu match. Dimanche matin, la finale de l’Open
d’Australie a écrasé la concurrence. Selon Médiamétrie, le duel Tsonga-Djokovic a
réuni 4,4 millions de téléspectateurs (39,5 % de parts d’audience) sur France 3,
soit trois fois plus que la moyenne habituellement enregistrée par la chaîne sur
cette case. Le tennis a battu à plate couture les magazines sportifs de TF 1, Auto
Moto (1,3 million), et Téléfoot (1,6 million), plombant au passage l’audience du
rendez-vous du ballon rond de l’autre chaîne publique, France 2 Foot (1 million).
Sans surprise, la finale australienne fait bien mieux que celle de Marion Bartoli
face à Venus Williams l’an passé à Wimbledon, diffusée en crypté sur Canal +
(devant 570 000 abonnés, soit 7,1 %de parts d’audience) ; surtout, elle devance
la dernière finale de Roland-Garros entre Nadal et Federer, qui avait été suivie par
4millions de téléspectateurs sur France 2 (36,5 %de parts d’audience). « Ce n’est
pas une surprise, même si je pensais qu’on serait plus aux alentours de 30 %que
de 40 %de parts d’audience, confie Daniel Bilalian, le patron des sports de France
Télévisions.Ça fait vingt-cinq ans qu’on attendun Français vainqueur d’un tournoi
du Grand Chelem ; ça dépasse le sport, c’est un événement qui touche la fibre
patriotique, un peu comme la Coupe du monde de football ou les JO. On touche un
public qui attend uneMarseillaise au bout. » Quid du premier tour de Coupe Davis
en Roumanie (8-10 février), pour l’heure programmé sur France 4 et Sport +, et
pour lequel Tsonga est pressenti ? « Je ne pense pas que ça change quoi que ce
soit. On fera en sorte que France 4 profite du " buzz " Tsonga, poursuit Bilalian,
apportant cette précision sibylline : même si on peut changer d’avis… » – J. L.

Le calme
avant la tempête

Avant de s’envoler aujourd’hui pour Paris,
où son retour s’annonce agité, Jo-Wilfried Tsonga
a vécu une paisible soirée d’après finale.
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
PAS DE GUEULE de bois, mais des
petits yeux et une voix en sourdine.
Il semblait las, Jo-Wilfried Tsonga, hier
matin au 31e étage de l’hôtel Hyatt de
Melbourne. Dans la nuit australienne,
il n’y avait pourtant eu ni effusion de
champagne, ni repas de gala. Midi
sonnait tout juste au lendemain du
plus beau jour de sa vie et le Manceau
étaitcommeperdu dans un grand vide.
Quelques heures de sommeil à peine le
séparaient d’une aventure qu’il n’avait
pas encore digérée. « Je n’ai pas intégré,
je n’ai pas eu le temps, racontait-il
avec sa disponibilité habituelle. Après
le match, avec les sollicitations, on n’a
pas le temps de se retrouver avec soimême.
Je suis rentré à l’hôtel (au
milieu de la nuit), quand même un peu
fatigué. J’ai parlé longtemps avec mes
parents et puis je suis allé dans ma
chambre pour discuter sur le Net avec
mesamis. Je nemesuis pas couché très
tôt, mais je me sens bien. Je fais le vide
et j’essaye de penser à autre chose.
Je suis quand même heureux que ce
soit terminé et que je puisse partager
avec mes amis. »
La Coupe Davis
passionnément
Avant les retrouvailles avec les potes,
il y a encore ce mardi très spécial
sous le crépitement des flashes et le
feu des projecteurs des plateaux de
télé. Dès sa descente d’avion, Tsonga
se prépare à découvrir son nouveau
statut. « Moi, j’aime bien être un bon
joueur de tennis. Après, je n’ai pas forcément
demandé la vie publique. Ça
vient avec, je ne peux pas l’éviter. Je le
subis, c’est le prix à payer, mais je suis
prêt à ça. » Étrange paradoxe pour un
jeune homme discret, qui aspire au
calme. Au Mans, son berceau, ou à
La Rippe, petit village suisse de
952 habitants, près de Nyon, où il a élu
domicile en début d’année. Un abri fiscal,
oui, mais aussi un coin perdu dans
la montagne, qu’il a choisi « parce que
ça me ressemble »... Tout est cohérent
dans le personnage Tsonga. Cigale ou
fourmi ? « Je suis plutôt du genre à
penser à l’avenir… » Peut-être parce
qu’il en a bavé, au point d’avoir des
fins de mois difficiles, quand il traînait
ses blessures ? « Non, coupe-t-il. On
ne peut pas dire ça, je n’ai jamais été
dans le besoin. » On lui parle d’un
beau cadeau qu’il pourrait s’offrir avec
son chèque de finaliste, il s’en étonne
presque. « Je n’y ai même pas pensé
! » Sans doute parce que le tennis
prend beaucoup de place dans sa vie.
La finale est passée (« Je sais que je
vais refaire le match avec mon entraîneur
pour en tirer les conclusions et
progresser »), mais Jo aurait presque
des fourmis dans les doigts en entendant
les mots Coupe Davis. « Je n’ai
pas encore vu Guy, mais je suis impatient
de voir comment ça va se passer.
Je sais que, quoi qu’il arrive, ça va être
difficile.Ça représente beaucoup, c’est
une récompense, un rêve qui devient
réalité. Il faut assumer le fait d’être
dans cette équipe et de représenter la
France. Oui, mon papa est originaire
du Congo, c’est un pays qui me fascine
et que j’aimerais découvrir, mais je ne
vais pas faire une fixation là-dessus.
Je suis né en France, au Mans, dans la
Sarthe et je me sens vraiment français
à cent pour cent. »
ROMAIN LEFEBVRE

Retour vers le futur


Revenu de son odyssée australienne, Jo-Wilfried Tsonga a hier touché du doigt
l’amplitude de sa nouvelle notoriété.
La folle journée du retour
en France de Jo-Wilfried
Tsonga a commencé hier
matin par un festival
de flashes à son arrivée
à l’aéroport de Roissy et
ne s’est achevée qu’après
20 h 30, une fois sa
dernière apparition télé
dans la boîte. Ensuite,
seulement, le finaliste
de l’Open d’Australie
a eu droit à un peu
de tranquillité.
Mais avant cela…
TERMINAL 1 de l’aéroport Charlesde-
Gaulle, 6 h 30. Le vol SQ334 de
Singapour Airlines, prévu pour atterrir
à 6 h 55, est annoncé avec dix
minutes de retard. Le nombre de
caméras et d’appareils photo en
stand-by signale une arrivée qui sort
de l’ordinaire. Progressivement, une
foule commence à s’agglutiner près
de la porte 36. « Mais que se passet-
il ? », interroge le quidam venu
accueillir un proche à la descente de
l’avion. Oh… trois fois rien : Jo-Wilfried
Tsonga est de retour en France
après un long mois passé aux antipodes.
« Le joueur de tennis ? » Luimême.
« Ahhh… »
Près d’une heure plus tard, le nouveau
héraut du tennis français passe
finalement la porte. Agrippé au chariot
du champion comme si sa vie en
dépendait, le président Christian
Bîmes marche à ses côtés et ne rate
pas une miette des flashes des photographes.
Jo, lui, a la « banane » et
le regard éberlué. Chacun évolue
dans son registre naturel mais ils ne
bénéficient pas longtemps du très
relatif effet de surprise. En quelques
secondes, leur équipage devient le
coeur d’une gigantesque cohue,
qu’un cordon de CRS ne parvient pas
à réfréner.
Un enfant tombe, une caméra est
détruite, un photographe perd un
objectif… Bienvenue en France. Les
parents Tsonga, Didier et Évelyne,
observent le spectacle, un brin effarés.
Finauds, Morgan Menahem (son
agent) et Éric Winogradsky (son
coach) en ont profité pour s’éclipser
par la droite. Jo peine à rejoindre la
voiture qui l’attend, embrasse sa
soeur et prononce ses premiers mots
officiels sur le sol français : « Je vois
les gens, j’aimerais les remercier,
mais je ne le peux pas. » S’il avait pu
douter une seconde du contraire, il
vient de prendre en pleine poire le
principe de réalité : une nouvelle vie
vient de commencer pour lui.
Après un bref passage par le « Park
Hyatt Hotel » et une douche réparatrice,
Tsonga inaugure à Roland-
Garros son marathon médiatique.
Soucieux de lui laisser le temps de
respirer avant sa première sélection
en Coupe Davis, Menahem a en effet
c h o i s i de
concentrer
en une seule
j o u r n é e
interviews
médias et
p a s s a g e s
télé. Dur ,
dur , mais
nécessaire.
Pourtant, Jo
va ava l e r
l ’é p r e u v e
a v e c l e
même naturel
que ses
adversaires de Melbourne Park. Rien
ne semble l’atteindre, pas même
l’inévitable répétition des questions
ou le battage fait autour de lui.
Dans la grande salle d’interviews de
Roland-Garros, deux fois plus agitée
qu’un soir de finale, ont afflué télés,
radios, photographes, presse écrite,
et plus si affinités. MêmeTechnikart,
mensuel culturel underground, a fait
le déplacement. On s’arrache le phénomène,
à commencer par le président
Bîmes, placé au centre de la
table, qui félicite son champion
avant d’inviter à la première question.
Elle fuse du fond de la salle :
« Euh… si vous pouviez changer de
place, Président ? » Aujourd’hui,
comme hier, Tsonga est au centre de
toutes les attentions.
La foule dispersée,
il a enfin
d r o i t à u n
mome n t d e
calme dans un
canapé du salon
prési dent ie l.
Son repas est
pourtant interrompu
par un
passage au JT
de France 2. Un
duplex est organisé
devant le
restaurant « Le
Ro l and-Garros
». Le temps est frisquet, Tsonga
grelotte mais il se plie de bonne
grâce aux exigences de l’outil TV. Par
une étonnante coïncidence, à
quelques mètres de là, le Centre
national d’entraînement vit une
scène presque inédite. Libéré des
contraintes d’un agenda surchargé,
Yannick Noah est venu superviser
l’entraînement de Richard Gasquet,
qui tape avec Fabrice Santoro.
D’une coolitude désarmante, le (toujours)
dernier Français vainqueur en
Grand Chelem se pose un instant
pour évoquer son (presque) successeur
: « Je sais qu’on le compare à
moi ou à Cassius Clay, sourit Noah.
Ça va le flatter un temps. Puis,
comme moi avec Arthur Ashe, ça va
finir par le gonfler. Il y a un moment
où il faut couper le cordon. Mais c’est
un bon gars, très bien entouré. Je ne
me fais pas de souci pour lui. »
Entre-temps, Tsonga a déjà lancé sa
deuxième séance de « dédicaces
médiatiques ». En un peu plus de
deux heures, toujours à Roland-Garros,
il ingurgite successivement RTL,
Europe 1, FHM (pour un questionnaire
de Proust sur le mode sportif),
L’Équipe TV, L’Équipe Magazine et
M 6. On l’imagine épuisé, mais il
semble gambader d’un micro à
l’autre, serrant une paluche, posant
avec un môme, discutant le bout de
gras, avec une disponibilité faisant
presque douter de son humanité.
A 16 h 30, on plie bagages. Pour une
petite partie de pêche entre amis ?
Vous n’y êtes pas : la dernière ligne
droite propose un triptyque où l’on
taquine plus le micro que le goujon.
Invité par Jour de sport, sur Canal +
Sport, Tsonga partage le plateau
avec Fabrice Santoro. Aussi à l’aise
que raquette en main, il n’hésite pas
à rembarrer gentiment une question
sur sa supposée faiblesse sur terre
battue. « Mais qui vous a dit ça ? Je
ne sais pas pourquoi on dit que je ne
peuxpas jouer sur cette surface. Moi,
je prends la terre comme un nouveau
défi. » Direction RMC, pour le Moscato
Show. Ça déconne, çachambre :
ici, on ne parle plus terre battue,
mais terre d’accueil. « Si vous avez
choisi de vous installer en Suisse,
c’est parce que vous aimez le paysage
ou… pour vous évader ? » Jo
se marre.
Il lui reste à rejoindre le plateau du
Grand Journal, sur Canal +, qu’il partage
avec Mireille Dumas et Yann
Queffélec. Lequel prouve son suivi
de l’affaire australienne en interrogeant
Tsonga sur le fameux overrule
qui pimenta sa demi-finale contre
Nadal. Au micro de Michel Denisot,
Tsonga fait preuve d’une aisance
remarquable. Comme sur le court, il
possède le sens inné de la repartie.
Son naturel fait mouche. Il est
20 h 50. Le marathon touche à sa fin.
Aujourd’hui, de 10 h 30 à 11 h 30, il
signera des autographes chez son
équipementier, sur les Champs-Élysées.
Sa prochaine réapparition
publique est prévue samedi, pour le
début du stage de l’équipe de France
de Coupe Davis. D’ici là, silence
radio. C’est peu dire qu’il l’a bien
mérité.
VINCENT COGNET

ahhh je suis dég, j'ai pas regardé hier le grand journal!!!! quelle journée il a eu hier heureusement qu'il est bien entouré, j'ai peur qu'on lui mette trop de pression

Tsonga fait le break


Au lendemain de sa défaite contre Mario Ancic à Marseille, Jo-Wilfried
Tsonga, après avoir parlé avec son coach Éric Winogradsky, a pris plusieurs
décisions : il ne jouera pas la semaine prochaine à Rotterdam, il n’acceptera
pas de wild-card pour disputer le tournoi de Dubaï (3-9 mars) et il passera
dix jours sans frapper une balle pour préparer physiquement au mieux la
tournée américaine qui comprendra également le quart de finale de
Coupe Davis : « Il y a une fatigue générale, constate Winogradsky. À un
moment, il faut savoir se reposer un peu. Nous nous étions laissé jusqu’à
cette semaine pour savoir si Jo irait à Dubaï et nous avons décidé que non,
car nous avons réalisé que cette période était la seule pendant laquelle il
pourrait faire un vrai break avant l’été. C’est maintenant ou jamais. » Cette
décision, pleine de sagesse, comporte très probablement le renoncement à
une substantielle garantie à Dubaï, signe que les deux hommes privilégient
l’avenir sportif et non la rentabilité immédiate de la notoriété.
Comme le règlement le requiert, le Français se rendra tout de même à
Rotterdam pour faire constater son incapacité à jouer par le médecin du
tournoi, puis il consacrera une bonne partie de sa période loin du circuit à se
remettre en forme physique pour aborder dans les meilleures conditions, à
partir du 13 mars, les Masters Series d’Indian Wells et de Miami, suivis par
États-Unis - France. – Ph. B.

A mon avis, Tsonga fait le bon choix.

Qui veut parier avec moi que Tsonga finit devant Gasquet à la fin de l'année ?

godfed the king a écrit:

Qui veut parier avec moi que Tsonga finit devant Gasquet à la fin de l'année ?

ça c'est un pari qui n'est pas trop dur à prendre pour toi parce que Gasquet peut très bien finir l'année 20ème mondial.

Il a 400 points d'avance sur Tsonga aujourd'hui ce qui est ridicule et évidemment il a beaucoup plus de points à défendre.

Par contre Tsonga ne sera pas dans le top 5.

colin a écrit:

godfed the king a écrit:

Qui veut parier avec moi que Tsonga finit devant Gasquet à la fin de l'année ?

ça c'est un pari qui n'est pas trop dur à prendre pour toi parce que Gasquet peut très bien finir l'année 20ème mondial.

Il a 400 points d'avance sur Tsonga aujourd'hui ce qui est ridicule et évidemment il a beaucoup plus de points à défendre.

Par contre Tsonga ne sera pas dans le top 5.

Surement pas top 5 mais tu le vois aux masters ?

godfed the king a écrit:

colin a écrit:

godfed the king a écrit:

Qui veut parier avec moi que Tsonga finit devant Gasquet à la fin de l'année ?

ça c'est un pari qui n'est pas trop dur à prendre pour toi parce que Gasquet peut très bien finir l'année 20ème mondial.

Il a 400 points d'avance sur Tsonga aujourd'hui ce qui est ridicule et évidemment il a beaucoup plus de points à défendre.

Par contre Tsonga ne sera pas dans le top 5.

Surement pas top 5 mais tu le vois aux masters ?

Ma foi, quand tu vois que ça se joue à 1800 points en ce moment et qu'il en a gagné 700 en un seul tournoi, ça parait faisable, non?

Moi je suis pas sûr que Gasquet finisse derrière Tsonga. Il joue pas mal en ce moment, même s'il a chié son match sur Soderling. Le jeu est en place et il peut faire une grosse perf ou deux cette année. Avec un bon tableau, il peut être en finale à Wimbledon, là où son talent prend le dessus sur son manque d'amour propre.

colin a écrit:

godfed the king a écrit:

colin a écrit:

godfed the king a écrit:

Qui veut parier avec moi que Tsonga finit devant Gasquet à la fin de l'année ?

ça c'est un pari qui n'est pas trop dur à prendre pour toi parce que Gasquet peut très bien finir l'année 20ème mondial.

Il a 400 points d'avance sur Tsonga aujourd'hui ce qui est ridicule et évidemment il a beaucoup plus de points à défendre.

Par contre Tsonga ne sera pas dans le top 5.

Surement pas top 5 mais tu le vois aux masters ?

Ma foi, quand tu vois que ça se joue à 1800 points en ce moment et qu'il en a gagné 700 en un seul tournoi, ça parait faisable, non?

Carrément oui !

Plus ça va plus je désespère de Gasquet et de ses discours d'après match affligeants de candeur.
Je pense vraiment que la place aux masters vaudra plus chère cette année que l'année dernière car on y repensant c'etait quoi la saison 2007 du n°8 mondial : en GC, une 1/2, un 1/8 et deux 2ièmes tours et pas grand chose derrière.
Franchement rien de très bandant pour un masterisable !

C'est clair qu'il a fait preuve d'un bel opportunisme mais je doute que la chance (genre murray out pendant des mois) ne se reproduise chaque année pour le Rambo des cours de tennis.

vdd a écrit:

Moi je suis pas sûr que Gasquet finisse derrière Tsonga. Il joue pas mal en ce moment, même s'il a chié son match sur Soderling. Le jeu est en place et il peut faire une grosse perf ou deux cette année. Avec un bon tableau, il peut être en finale à Wimbledon, là où son talent prend le dessus sur son manque d'amour propre.

Effectivement Tsonga devant Gasquet, c'est pas sûr, pas sûr du tout, mais c'est du 50/50 quand même.

Pour Gasquet à Wimbledon, c'est un gros pari que tu fais. S'il est dans une grosse période de forme, pourquoi pas? (à condition de ne pas croiser la route de David Ferrer...), mais sinon? C'est trop une question de tableau pour parier...

C'est bizarre, mais je vois les choses d'une autre façon. Je crois que les perfs sur terre de Gasquet en 2005 indiquent quelque chose d'intéressant, de non accidentel; je crois qu'avec sa position reculée sur le court, il a beaucoup plus de chances de briller là que sur dur.

S'il arrive à rentrer dans une bonne phase dans les MS sur terre, je le crois capabnle d'y briller. Roland Garros, c'est une autre affaire, la dimension physique entre énormément en compte; plus le mental: c'est peut-être là que la présence de Tsonga accaparé par les médias, ça pourrait lui filer un sacré coup de main.

vdd a écrit:

Moi je suis pas sûr que Gasquet finisse derrière Tsonga. Il joue pas mal en ce moment, même s'il a chié son match sur Soderling. Le jeu est en place et il peut faire une grosse perf ou deux cette année. Avec un bon tableau, il peut être en finale à Wimbledon, là où son talent prend le dessus sur son manque d'amour propre.

Quand ça joue bien, Gasquet c'est presque aussi féérique que Fed mais quand tu vois son été de merde après une demi à wimbledon ça fait peur.

Honnêtement tu te dis pas qu'il y a un bug dans la matrice ? Le mec il devrait être sur un nuage et au lieu de ça il est au fond du trou (Ok les ampoules et les climatisations morbides ça peut arriver ). C'est quoi l'explication, c'est le syndrome Gaudio ?

colin a écrit:

Pour Gasquet à Wimbledon, c'est un gros pari que tu fais. S'il est dans une grosse période de forme, pourquoi pas? (à condition de ne pas croiser la route de David Ferrer...), mais sinon? C'est trop une question de tableau pour parier...

Oui c'est ce que je dis, c'est affaire de tableau.

colin a écrit:

C'est bizarre, mais je vois les choses d'une autre façon. Je crois que les perfs sur terre de Gasquet en 2005 indiquent quelque chose d'intéressant, de non accidentel; je crois qu'avec sa position reculée sur le court, il a beaucoup plus de chances de briller là que sur dur.

La force de Gasquet c'est sa polyvalence. Il peut faire des points sur terre battue comme il peut en faire sur dur. Je sais pas là où il est le meilleur.

colin a écrit:

Roland Garros, c'est une autre affaire, la dimension physique entre énormément en compte; plus le mental: c'est peut-être là que la présence de Tsonga accaparé par les médias, ça pourrait lui filer un sacré coup de main.

Faut voir. Là aussi ça dépend du tableau, mais il part loin devant Tsonga.

vdd a écrit:

La force de Gasquet c'est sa polyvalence. Il peut faire des points sur terre battue comme il peut en faire sur dur.

Effectivement, en dehors de Federer (voire Djoko), c'est peut-être le plus polyvalent.

C'est un énorme atout pour rester dans le top 10 sans vraiment perfer, et intégrer le top 5 s'il réussit un vrai coup. A la moindre phase de forme n'importe quand dans l'année il peut accumuler les points.

Mais pour cette année, si Tsonga capitalise sur sa finale de l'OA, ça peut quand même être chaud au classement...

mouais, pour Gasquet depuis quelques temps moi je sais vraiment plus quoi penser de lui...

perso je trouve presque énervant à voir jouer: le voir faire ces coups drois immondes en reculant 95% du temps, ca me gave... surtout quand tu sens que le mec est capable de faire un coup gagnant de n'importe ou et n'importe quand... d'ailleurs on voit bien que dès qu'il réfléchit pas et qu'il lache ses coups, genre en bout de course ou en passing, c monstrueux, sans avoir l'air de forcer... c'était flagrant contre soderling à Marseille, et je trouve ca tellement frustrant

En fait y a deux matchs de Gasquet qui m'ont marqué à tout jamais (ou presque ), c'était contre Federer et Nadal à Monte Carlo 2005, et quand je les revois je me dis que ca a pas gd chose à voir avec le Gasquette de maintenant...

django71 a écrit:

mouais, pour Gasquet depuis quelques temps moi je sais vraiment plus quoi penser de lui...

perso je trouve presque énervant à voir jouer: le voir faire ces coups drois immondes en reculant 95% du temps, ca me gave... surtout quand tu sens que le mec est capable de faire un coup gagnant de n'importe ou et n'importe quand... d'ailleurs on voit bien que dès qu'il réfléchit pas et qu'il lache ses coups, genre en bout de course ou en passing, c monstrueux, sans avoir l'air de forcer... c'était flagrant contre soderling à Marseille, et je trouve ca tellement frustrant

En fait y a deux matchs de Gasquet qui m'ont marqué à tout jamais (ou presque ), c'était contre Federer et Nadal à Monte Carlo 2005, et quand je les revois je me dis que ca a pas gd chose à voir avec le Gasquette de maintenant...

+1000.C est clair le match que fait gasquet face un nadal en mode zéro faute est absolument stupéfiant gagner un point face à ce nadal là c est très compliqué et il fait la totale, revers gagnants coup droits, passings amorties et surtout des attaques improbables suivies de volées magistrales.ILjouait mieux que l actuel richie top 10, de monte carlo à hambourg 2005 il est en crise(en pleine réussite) il ne retrouvera cela qu à toronto ou montréal 2006, et face à andy je pense à wimbly au dire de certains.

Y a que sur Gazon ou il n'a pas peur de lacher ses coups... moi j'attends avec impatience de le revoir sur cette surface...

ailleurs je passe... il est devenu trop attentiste

D'ailleurs ça me parait dingue quand on dit que Robredo et Ferrer le pousse a faire la faute en jouant le coup de trop... après avoir vu ces matchs la (shanghai et tokyo pour ferrer et l'AO pour robredo)

c'est lui qui est encore plus attentiste que les hispaniques , et quand ces 2 la finissent par en avoir marre de jouer à la baballe ils collent une patate en coup droit et c'est gasquet qui reste scotché comme un con

Tsonga, as, impair et manque

Pour avoir renoncé à une exhibition dans le cadre des Petits As, Jo-Wilfried Tsonga s’est attiré les foudres du directeur du tournoi de jeunes.



CARTON ROUGE à Jo-Wilfried Tsonga
! Dans le concert de louanges qui a
accompagné l’éclosion australe du
jeune Manceau, une voix discordante
s’élève ces jours-ci depuis la ville de
Tarbes, berceau du tournoi des Petits
As. Le finaliste de l’Open d’Australie y
était attendu le 1er février dernier pour
participer à une exhibition dans le
cadre de cet officieux Championnat du
monde des 12-14 ans. Mais Tsonga
ne s’est jamais rendu au pied des
Pyrénées.
Son forfait de dernière minute a provoqué
la colère du directeur de l’épreuve,
Jean-Claude Knaebel. Trois semaines
plus tard, elle n’est toujours pas retombée.
Au point que ces derniers jours, à
grand renfort d’encarts publicitaires
parus dans la presse (voir L’Équipe du
18 janvier), il a tenu à le faire savoir en
sortant le rouge de sa poche, sanction
dont les attendus sont développés sur
le site Internet des Petits As (voir illustration
ci-contre). La défense ne
devrait pas en rester là puisque l’avocat
de Tsonga, Me Alexis Gramblat,
envisageait lundi soir une action en
justice.
Comment en est-on arrivé à une telle
déclaration de guerre ? Croulant sous
les sollicitations après son retour de
Melbourne, le mardi 29 janvier au
matin, jusqu’à sa première convocation
en équipe de France de Coupe
Davis, le samedi 2 février, Jo-Wilfried
Tsonga et son entourage ont dû faire
un tri. Il fut ainsi décidé, assez logiquement
compte tenu de l’état de fatigue
du joueur et de l’échéance immédiate
de Roumanie-France, de ne pas honorer
le contrat qu’il avait passé en
août 2007 avec l’organisateur des
Petits As.
À l’époque, le Français naviguait
autour de la 75e place mondiale.
Aucun intermédiaire n’était en charge
de ses intérêts. Quand M. Knaebel eut
le projet de monter un match exhibition
entre Tsonga et Paul-Henri
Mathieu, c’est donc l’agent de ce dernier,
Olindo Yacobelli, qui soumit la
proposition au Manceau, lequel donna
son accord contre une somme de
15 000 euros.
Mais l’Open d’Australie est passé par
là.Àmesure que Tsonga avançait dans
le tableau, son séjour à Tarbes prenait
du plomb dans l’aile.
Pas vraiment au fait de la teneur d’un
contrat qu’il n’avait pas signé luimême,
Morgan Menahem, agent du
Français depuis novembre 2007, est
entréen contact avec les organisateurs
des Petits As, « dès le 23 ou le 24 janvier,
mes relevés de téléphone mobile
peuvent en attester ». « J’ai effectivement
eu ce monsieur au téléphone à ce
moment-là, mais, n’étant que l’attachée
de presse des Petits As, je lui ai
transmis les coordonnées de M. Knaebel,
confirme Véronique Triffaux. Il
découvrait le dossier et m’a dit qu’il
n’était pas très chaud pour que Jo
vienne à Tarbes, si bien que, lorsqu’il a
finalement annulé, je n’ai pas du tout
été surprise. »
Des suites juridiques ?
Seul hic, Morgan Menahem, au coeur
d’un tourbillon médiatique à
19 000 kilomètres et dix heures de
décalage horaire de la réalité tarbaise,
n’a jamais eu Jean-Claude Knaebel, la
cheville ouvrière du projet, au bout du
fil.« Et je n’ai pas reçu le moindre courrier
! Ce n’est que le mardi 29 janvier à
15 heures qu’Olindo Yacobelli m’a
informé que Tsonga ne respecterait
pas son engagement. » Le boss des
Petits As est parfaitement conscient
qu’il eût été déraisonnable de laisser
Tsonga participer à cette exhibition à
l’avant-veille de son départ pour Sibiu.
Mais il aurait souhaité plus d’égards.
« Que Jo-Wilfried ait été saturé, ça
peut se comprendre. Mais la moindre
des corrections aurait été qu’on me
prévienne, lui ou son coach, Éric Winogradsky.
Ou qu’on me propose un
autre joueur en remplacement. Mais je
n’ai eu aucun coup de fil d’excuse ! Or
j’avais vendu 2 800 billets pour le vendredi
et, trois jours avant, tout a été
annulé. Mathieu a été plus respectueux
: malgré sa blessure (qui le dispensait
de Coupe Davis), il est venu en
avion à Tarbes pour signer des autographes.
Je lui tire mon chapeau. »
Actuellement en vacances, chez lui,
Tsonga a réagi vivement aux attaques
des organisateurs des Petits As. « Il est
extrêmement déçu et furieux contre
eux, explique son agent. Il est peiné
qu’ils n’aient pas compris sa situation,
ce qui n’était pourtant pas compliqué.
Leur réaction n’est pas classe, c’est
vraiment petit. Maintenant, on réfléchit
aux suites à donner à cette
affaire. » Elles devraient passer par la
case judiciaire selon Me Gramblat.
« Nous allons réagir, c’est ce que souhaite
Jo. D’abord, adresser unemise en
demeure aux Petits As de retirer cet
avertissement de leur site. Car on
s’interroge sur le caractère diffamatoire
de la deuxième ligne. On ne peut
pas écrire tout et n’importe quoi. De
plus, il s’agit de publicité et donc d’une
utilisation abusive du nom de Jo avec
volonté de nuire à la personne et à son
image. »
ROMAIN LEFEBVRE

Le fameux carton rouge

:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :france:

Ah c'est bon de voir ca.

Je me languis du jour ou tout le monde aura compris quelle grosse merde est Tsonga.

Ca va egayer ma journée

GiL a écrit:

Ah c'est bon de voir ca.

Je me languis du jour ou tout le monde aura compris quelle grosse merde est Tsonga.

Ca va egayer ma journée

D'un autre côté, tu fais finale à l'AO, fuck les Petits As. Moi je leur demande pas d'être sympa, juste de bien jouer et d'étriller les bouffeurs de chorizo de temps en temps. A ce propos, Tsonga a bien rempli sa mission pour moi (en plus il m'a fait gagner le pactole au coach). Maintenant, il peut mourir quelque part dans d'atroces souffrances, je m'en porterais pas plus mal.