Le tennis féminin plus spectaculaire que le tennis masculin?

Ce texte est d'un ridicule et d'une mauvaise foi absolus, point barre!!!

Il est juste frustré. Pauvre chose.

Ya qu'à regarder sa tronche on a tout compris. Je hais ce mec là. Qu'il aime pas le tennis féminin je ne peux que comprendre, qu'il gueule pour l'égalité des gains il a ultra raison, mais en quoi ça le regarde le mariage d'Agassi avec Graf? Je suis sûr qu'Agassi il sait même pas qui c'est ce blaireau.

C'est qui Tipsarevic ? :mdr:

On pourrait pas se contenter de parler de joueurs de tennis, ici ?

Heu, il y a une source vérifiable là, parce que les phrases de conclusion ne ressemblent vraiment à rien.

Le tennis féminin part en couilles cette année. Les meilleures sont toujours blessées et s'évitent.... Le niveau des numéros 1,2 et 4 mondiales laisse a désirer.

Je suis tombé sur un vieux clip, un match entre Venus et Seles. J'ai vu AUCUNE joueuse jouer aussi puissamment, courrir aussi vite que Williams. Et ce clip date de 8ans. Ivanovic à son meilleur niveau, actuelle numéro1 mondiale se prendrait un 6-0 9-0 par cette Williams.
Si les hommes progressent, c'est l'effet inverse pour les femmes.

http://fr.youtube.com/watch?v=wr_TLx3CJsw

Madrid (WTA) : Enquête sur la misogynie des circuits ATP et WTA

Virilité. On a continué à enquêter sur la vision des joueurs ATP du tennis féminin. Dans un premier temps, c’est Simone Bolleli qu’on a rencontré en one-to-one (en fait, c’est parce qu’il n’y avait personne d’autre à la conférence de presse). Tout de go, on lui demande si ça peut lui arriver de regarder des matchs du circuit féminin, et sans surprise, l’Italien nous répond que “non, je préfère les hommes”. Pause pendant qu’on note, mais Bolleli s’inquiète : “Je parle de tennis, hein !”. Plus sérieusement, pourquoi ? ”Cela joue moins vite, et puis c’est trop prévisible : on sait toujours d’avance qui va gagner”. On est surpris, parce que niveau prévisibilité, avec Nadal on est servi sur terre battue … “Oui, mais bon, je sais pas en fait”.

Et le sport ? Dans le même registre , on a aussi interrogé Fernando Verdasco à la fin de sa conférence de presse sur le sujet. “Ah, tu travailles pour les femmes ?” “Oui, pour un site de tennis féminin.. Alors, toi tu aimes bien?”. Réaction première, l’oeil malin : “ah oui, j’adooooore regarder les filles” en faisant référence à la plastique des filles. Rires gras et hilarité générale dans la salle. On insiste :” Non, mais sérieux, parle-moi un peu du sport”. “A part regarder certaines de mes amies, franchement, ça ne m’intéresse pas, parce que ça ne joue pas très vite”. Comme souvent, les arguments sont un peu courts, et le critère qui revient sans cesse, c’est celui de la vitesse de la balle, de la puissance : en bref, un attribut qui renvoie à la supériorité physiologique de l’homme sur la femme. Verdasco précisera plus tard qu’il aimait bien Steffi Graf … quand il était plus jeune. Quand il était enfant, et donc, pas encore un homme.

“Le tennis féminin, c’est moins bien”. On a demandé par la suite à Gisela Dulko et Jelena Jankovic de réagir à ces déclarations. Pas trop vexant d’être réduites à leur physique, et non pas à leurs abilités athlétiques ? La joueuse Argentine, pour sa part, déplace la question : “De toute façon, moi non plus je n’aime pas trop parler de tennis masculin”. Euh certes, mais encore ? “Faut quand même bien admettre que le tennis masculin est plus spectaculaire, non ? Ca va plus vite, ça joue plus fort. Bon je dis pas que les filles ne jouent pas bien, mais c’est moins bien”. Jelena Jankovic le prend de manière différente, mais se montre agacée par la question: “C’est cool d’avoir des joueuses à la fois jolies et performantes. Si les joueurs n’aiment que le hysique, que peut-on y faire ? Les fans aiment avoir les deux de toute façon, je n’ai plus envie de répondre à cette question, j’y ai déjà répondu”.

Critère physique. Que peut-on tirer de ces déclarations croisées ? Tout d’abord, il y a une domination inacceptable du critère de la puissance (attribut de la virilité masculine) en ce qui concerne le tennis, qui date depuis tellement de temps, que les joueuses elles-mêmes ont intégré ce qu’elles considèrent comme un état de fait, alors qu’il s’agit en réalité d’un diktat. Que fait-on des dimensions techniques et tactiques, qui sont des critères où les hommes et les femmes sont forcément égalitaires ? Elles passent aux oubliettes. Physiologiquement, les hommes sont plus forts. Et c’est ce point là sur lequel les joueurs appuient … avec un fatalisme consentant de joueuses conditionnées pour penser de même.

Misogynie. Car cette forme de pensée est misogyne, et croyez le ou non, la WTA et les agents des joueuses (comme IMG ou Octagon) ont une forme de responsabilité. Lorsqu’Anna Kournikova est arrivée sur le circuit WTA à la fin des années 90, l’organisation des joueuses s’est décidée à communiquer en priorité sur son physique, alors que la jeune Russe était une formidable joueuse de tennis. Plutôt que d’appuyer sur ses performances sportives, on a préféré la faire poser pour des calendriers. A lui faire multiplier les plans promos, et les déclarations chocs. Du coup, il y a eu à cette époque un engouement autour du tennis féminin très prononcé : les tickets des tournois se vendaient très bien, on parlait de la WTA, et l’argent se ramassait à la pelle.

Au revoir la cash-machine.Mais en 2003, une césure est arrivé : Kournikova, usée, joue ses derniers matchs officiels. Pendant les années où elle a notamment intégré les 1/2 finales de Wimbledon et du Masters, été N°1 mondiale de double et membre du top 10 en simple, la Russe était constamment attaquée sur un point : elle n’a jamais remporté de tournoi (il fallait bien trouver quelque chose). La WTA n’a jamais cherché à moufter, ni les agents de la Russe, qui ont fait poser Kournikova en soutien-gorges pendant Wimbledon, avec le slogan : “Seules les balles doivent rebondir”. Si on ajoute au retrait de Kournikova, la disparition d’Hingis, les blessures des Williams, et les retraites des anciennes comme Graf, Seles ou Sanchez-Vicario, les choses se corsaient.

Revers de médaille. Quand on ne vend qu’une façade et non pas le contenu, les gens ne s’interessent plus qu’à la superficie des choses. C’est ce qui se passe actuellement avec le tennis féminin. La WTA continue de véhiculer une image glamour au lieu de corriger le tir sur les abilités sportives des joueuses. Demande t-on un complément glamour aux joueurs de tennis ? Episodiquement, cela peut arriver (comme avec les Espagnols qui ont posé pour la version espagnole du magazine Elle). Mais la communication n’est pas axée essentiellement sur cela, contrairement à la WTA. Le slogan du circuit féminin ? “Looking for Hero”, ce qui est davantage un signe de détresse qu’un signe d’affirmation.

Flamenco. Envoyer une Serena Williams blessée à Marbella, deux jours après Miami, juste pour un tournoi sans importance, est par exemple une démarche irresponsable, et incohérente. Mais comme les organisateurs du tournoi andalou étaient prêts à mettre beaucoup d’argent sur la table, la WTA a envoyé son ambassadrice la plus charismatique en Espagne, même si elle était dans l’incapacité de jouer, comme l’a montré sa défaite face à Klara Zakopalova au 1er tour. En revanche, on a vu Serena avec des chevaux sur la plage, Serena danser du flamenco, et faire tout un tas d’autres choses promotionnelles.

Stimulation.“Que peut-on y faire”, nous dit Jankovic ? Il faut déjà redorer la crédibilité sportive des joueuses de tennis. Prenons par exemple la partie de lundi soir entre Chakvetadze et Stosur. Elle était truffée d’imperfections, comme peut l’être un macth masculin. Cela jouait moins vite que chez les hommes, mais les données tactiques étaient excitantes à suivre : comment Chakvetadze arriverait à résoudre le problème de retour en revers sur service lifté adverse ? Comment Stosur devait axer le jeu côté coup droit 3 fois sur 4, sans tomber dans le piège de régler son adversaire ? Et mentalement, comment gérer ses émotions ? Ces questions sont aussi propres à l’homme qu’à la femme, et font du tennis féminin un spectacle aussi vivant et stimulant que celui que propose les hommes, pour peu qu’on s’intéresse un peu au jeu. Parce que tennis masculin ou féminin, cela reste de toute façon du tennis, et les dissocier comme deux sports différents équivaut à mettre une échelle de valeur à l’avantage des hommes, sur la seule base du critère physique, ce qui est de facto discriminant.

Source : http://tenfem.streetreporters.net/?p=46

Ce que certains ne comprendront jamais, c'est que dans n'importe quel tournoi amateur qui monte a 1/6 a 10km de chez toi, n'importe lequel des mecs jouera mieux que la n°1 mondiale...
Le jour ou une femme sait faire un lift, on en reparle !

Mais, Sig, j'ai été le premier à dénoncer le critère physiologique !! Mais là ce sont d'autres choses qui se jouent : même tactiquement, je trouve que le niveau a baissé.

Le problème c'est qu'elles se sont toutes mises à bourriner alors qu'elles n'ont pas toutes le physique pour, ni le jeu de base pour, et du coup cela donne trop de fautes.

Mais cela donne autre chose : elles se sont tellement habitués à frapper fort sur toutes les balles, que du coup, même les joueuses du type Schnyder et Chakvetadze ont du mal, dés qu'une balle n'est pas assez puissante, c'est la punition.

Cela donne des matches globalement moins agréable, on ne peut pas le nier. Je t'assure que le niveau est moins bon. Pour moi, je répète pour moi, les meilleures années resteront 2002 à 2005, mais bon, chacun son avis.

LA seule qui savait jouer au tennis, c'etait Henin !

GiL a écrit:

Ce que certains ne comprendront jamais, c'est que dans n'importe quel tournoi amateur qui monte a 1/6 a 10km de chez toi, n'importe lequel des mecs jouera mieux que la n°1 mondiale...
Le jour ou une femme sait faire un lift, on en reparle !

Tu parles à des gens qui s'en tamponnent le coquillard du jeu en lui-même et qui s'attachent à la personnalité des joueurs ou joueuses avant tout. Après t'as raison. Il y a 15.000 fois plus de jeu chez un Varlet ou un Mannarino que chez les Williams ou chez Sharapova.

tedlesurfeur a écrit:

Mais, Sig, j'ai été le premier à dénoncer le critère physiologique !! Mais là ce sont d'autres choses qui se jouent : même tactiquement, je trouve que le niveau a baissé.

Le problème c'est qu'elles se sont toutes mises à bourriner alors qu'elles n'ont pas toutes le physique pour, ni le jeu de base pour, et du coup cela donne trop de fautes.

Mais cela donne autre chose : elles se sont tellement habitués à frapper fort sur toutes les balles, que du coup, même les joueuses du type Schnyder et Chakvetadze ont du mal, dés qu'une balle n'est pas assez puissante, c'est la punition.

Cela donne des matches globalement moins agréable, on ne peut pas le nier. Je t'assure que le niveau est moins bon. Pour moi, je répète pour moi, les meilleures années resteront 2002 à 2005, mais bon, chacun son avis.

Je suis d'accord avec toi également sur la baisse générale du tennis féminin. J'ai posté cet article surtout car je trouvais amusant les réactions des joueurs et des joueurs quant on leur pose la question franchement surtout Bolleli et sa prévisibilité, on croit rêver, le tennis féminin n'a jamais été aussi imprévisible d'ailleurs cette imprévisibilité compense un peu à mes yeux la baisse de niveau général.

Là où je ne suis pas d'accord c'est qu'à mon avis la baisse de niveau a commencé en 2000 et que les meilleures années sont les années 90. En tout cas on est d'accord pour faire nos vieux cons et dire que c'était mieux avant :biggrin:

Pour moi les grandes phases du tennis c'est :

Les années 80 à 87 marquée globalement Navratilova, Evert, Mandlikova etc.

Les années 88 à 96 marquées par l'influence de Graf, Seles, Sanchez etc.

Les années 97 à 2002 avec un double mouvement : Hingis puis les Williams, mais globalement ils vont de paire, car les williams se sont construites avec / contre Hingis. L'âge doré de Capriati aussi..

Les années 2003 à 2006, avec une véritable compétition, dense, entre les russes, les belges, les françaises, les américaines, dont l'année 2006 sera le déclin.

2007 à aujourd'hui : mis à part la domination de Henin en 2007, c'est devenu le désert avec une explosion des serbes, qui malgré leur talent, n'ont jamais pu faire valoir leur constance ou dorer leur blason.. et des victoires épisodiques des williams, maria..

Attention, ce n'est que ma vision des choses, je ne détiens absolument pas le savoir absolu, ce n'est qu'un avis, humble

Marrant ce topic.
Bon je me rappelle qu'il y avait eu le même style de topic sur infotennis à l'époque. J'y avais posté (un de mes rares posts là-bas d'ailleurs) mes impressions sur la "popularité" du circuit wta par rapport au circuit ATP.

En bref, je disais qu'entre fin des années 90 (méga star type Graf, Seles ...) et le début des 2000 :
*arrivée d'Hingis la précoce
*les soeurs williams -sexy pour le marketing communautaire (n y voyait pas ici une prise de position raciale
* la duel des stars belge (avec une des 2 qui a une technique remarquable).
* le retour de la droguée (enfant prodige) Capriati ...
* l'arrivée de Mauresmo et sone coming-out (toujours la touche communautaire)
* la déferlante des "bonasses" de l'Est (nan nan je parle pas de Kuz )
etc ...

bref la wta a réussi à créer un petit théâtre autour de ça qu'il a magnifiquement vendu et "merchandizé" ... attirant pas forcement des amoureux de jeu de tennis mais des gens attirés par quelque chose (identification, physique, histoire "à coté"...) -se rapprochant + de la lecture de closer - et à l'identification à "sa" championne.

bref je concluais en disant que perso, je préfère aller voir jouer des potes ou la finale de club à côté de chez moi, souvent ça joue bien mieux ...

PS : mais bravo pour la wta et son marketing de cette époque parce que je rappelle que dans les années 80 certains matchs de nanas etaient sifflés à RG

et bien moi, je vais surement me faire lyncher ( ) MAIS a Poitiers j'ai 2 beaux tournois de tennis: un ITF a $100 000, ou de nombreuses joueuses du Top 100 viennent s'affronter, et un futur, remporte par Tsonga en 2007.

ET bien depuis 2004 j'ai pas rate une edition du tournoi feminin (sauf 2008 evidemment car j'etais un peu loin....), alors que le masculin j'y ai ete une fois, ca m'a gavee j'y suis pas retournee!!!!
C'etait trop rapide, y'avait AUCUN echanges, tous les matchs que j'ai vu le relanceur relancait rien du tout, et si par miracle il relancait y'avait une faute au bout de 2 ou 3 frappes....... Vraiment ca m;a saoulee..... C'etait en 2006 je crois que j'y ai ete, et apparemment ils ont change la surface apres, car elle etait trop rapide... Tu m'etonnes...

Le tournoi feminin en revanche j'adore y aller, voir toutes ces joueuses que je connais pas, les decouvrir, j'y vois de futures championnes (des "petites" championnes, comme Kirilenko, Bartoli, Vesnina... Alize Cornet aussi, Safarova... et des futures grandes (mais qui y sont passe avant que je decouvre le tournoi) comme Henin ou Dementieva...).
Alors c'est peut-etre moins puissant, mais y'a du jeu, y'a des echanges, y'a du suspense, y'a de l'emotion, et vu que c'est vrai, je m'en tape un peu qu'elles sachent mettre du lift ou pas dans leurs coups , moi c'est un spectacle qui me convient tout a fait

depuis l'arret de martina hingis , j'arrive plus du tout a m'interesser au tennis feminin

arrête de poster alors.