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| Articles sur Federer | |
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AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Articles sur Federer Mar 17 Avr - 21:55 | |
| Roger Federer revient à la terre De son propre aveu, Roger Federer pense au Grand Chelem tous les matins en se rasant. Aveu rare. Aveu troublant: «J'ai acquis une telle consistance, mentalement et physiquement, que rien ne semble inaccessible aujourd'hui. Oui, je suis totalement convaincu de pouvoir remporter Roland-Garros. Sans hésitation. Oui, je songe au Grand Chelem. Absolument.» En Australie, le vénérable Rod Laver, dépositaire du Graal depuis 1969, a reconnu «que personne n'a jamais semblé aussi proche» de l'égaler. Depuis, peu de nouvelles. Roger Federer a travaillé en sourdine, voire en secret, et, le plus souvent, il est apparu à l'attention générale au gré de mondanités inaccoutumées, considérablement plus extravagantes, et exposées, depuis qu'IMG gère à nouveau la commercialisation de son image (lire encadré). La vraie épopée commence ce mardi. Accompagné de Tony Roche, son entraîneur à temps partiel, le numéro un mondial a rallié Monte-Carlo mercredi dernier, où l'attend un parcours très sélectif. Il l'avoue, Roland-Garros insinue dans son esprit une obsession embryonnaire. Aveu tardif: «Si je gagne à Paris, mon œuvre sera, en un sens, complète. Je pourrai presque prendre ma retraite tranquille. Je ne vois aucune raison objective de ne pas y croire.» A priori, il y a même un certain snobisme à se demander si Roger Federer, l'un des joueurs les plus aboutis de ce siècle, possède les qualités suffisantes pour remporter Roland-Garros. Surtout, comme il le rappelle avec force, après avoir passé son enfance sur les courts en terre des Old Boys Bâle. Mais le tournoi parisien est différent. Il n'obéit à aucune logique, sinon la sienne, et ne partage pas volontiers ses vainqueurs: treize seulement - sur vingt-quatre - ont remporté un autre titre du Grand Chelem. A Paris, aucun génie n'échappe aux affres de la vie sur terre, où l'entêtement, le courage, l'assiduité ont souvent triomphé de talents supérieurs, comme pour primer un autre type de classe, moins inné, la classe «ouvrière». «Roland-Garros demande d'abandonner sa mentalité de champion», conseille Paul Annacone, mentor de Pete Sampras, l'un des maudits de la Porte d'Auteuil. A Paris, il faut construire ses points en architecte, avec patience, sans coquetterie. Il faut maîtriser le sens de la glisser et développer une forme inhabituelle d'adhérence. Il faut envisager sans convulsion de suer quatre à cinq heures - ou grelotter, selon les jours - contre un Espagnol inlassable. Il faut s'accommoder de conditions versatiles, par le double effet de la météo sur le poids des balles et la «souplesse» de la terre: dix degrés de plus ou de moins ont le pouvoir de modifier la fulgurance des échanges dans des proportions bouleversantes. Or, ces variations climatiques sont courantes au mois de mai. Ce sont toutes ces spécificités que Roger Federer vient assimiler à Monte-Carlo. Pour la postérité, certes, sa carrière pourrait s'accommoder d'une inanité parisienne. Le «maître» a réussi des épopées autrement plus glorieuses et significatives. Mais, sans Roland-Garros, il subsistera toujours une part d'inachevé, une infime, une infâme calvitie dans le palmarès et, a posteriori, la reconnaissance incomplète d'une singularité. La terre parisienne, une fois encore, le mettra au défi de la conquérir en y cultivant le goût de l'effort. Roger Federer ne le dira jamais, mais il n'est plus question, ici, d'une ligne de plus sur son CV, ou d'une bravade de surdoué. Le défi qu'incarne Roland-Garros à ses yeux recèle des justifications beaucoup plus profondes. Ce défi, uniquement celui-ci, a le pouvoir de valider un talent différent, peut-être le moins noble, mais le seul qui ne lui était pas donné au départ: la ténacité. Après avoir domestiqué les complexités de son sport, Federer a l'occasion, ici, de triompher de ses aspérités. A Roland-Garros, on ressort les chaussettes salles et le short poussiéreux, les cheveux agglutinés par la sueur et le sable. On sort victorieux, mais rarement glorieux. Il n'y a pas d'imposteur sur cette terre de labeur, où le vainqueur a survécu à sept matches de longue haleine. Quel plus beau défi pour Federer? Le numéro un mondial fut d'abord un prodige caractériel, affublé d'aptitudes providentielles. Il a mis cinq ans, aidé d'un psychologue, pour accepter la difficulté sans se raidir dans son orgueil. En venant à bout de la terre parisienne, il n'existerait plus «seulement» en tant que surdoué, mais en qualité de compétiteur hors norme. Il serait adoubé à jamais comme un champion légendaire, le plus grand de tous les temps dans sa spécialité. Toute l'intrigue consiste à découvrir si le dernier génie de la création tennistique sera assez terre à terre pour installer sa supériorité, sa maîtrise parfaite, dans la durée d'un tournoi aussi ingrat que Roland-Garros. S'il sera assez dur, assez «ouvrier», assez impliqué physiquement et émotionnellement, assez convaincu de sa force, aussi, pour résister aux assauts increvables de Nadal, Canas, Djokovic, Chela. «Pour que ta renommée de champion soit sans tache, pour que ton palmarès soit complet, tu te dois de remporter Roland-Garros», l'a exhorté Pete Sampras. Plus les années passeront, plus le spectre de la malédiction grandira, plus l'objectif semblera chimérique. Plus une victoire, au final, ajoutera à la dimension légendaire de l'œuvre.
Du people au forçat Après la vie de star, Federer prépare Paris avec une opiniâtreté sans précédent. Après sa victoire à l'Open d'Australie, Roger Federer a suivi un entraînement intensif, modelé en prévision de la terre battue, sous la férule de Pierre Paganini. Le stage s'est déroulé à Dubaï, comme chaque année à pareille époque, dans la résidence secondaire du patron. Et il a été ponctué d'un chèque copieux, réservé au vainqueur du tournoi local. Roger Federer n'est réapparu que bien plus tard, en photo couleurs, dans la propriété de Gwen Stefani, cliente d'IMG elle aussi, sur les hauteurs de Beverly Hills. L'époux de la pop star est un passionné de tennis. Pour attirer le numéro un mondial dans son jardin pendant une semaine, il n'a reculé devant aucune utopie. Il a invité Pete Sampras, son idole, pour lui tenir compagnie sur le court. Le soir, il a emmené tout le monde au Madeo, le restaurant préféré de la gent hollywoodienne. Deux défaites plus tard, Federer a passé des vacances en amoureux aux Caraïbes - «J'étais tous les jours au fitness», précise-t-il - et s'est essayé au golf avec Tiger Woods. Un nouvel aparté avec Pierre Paganini, début avril, a achevé de le mettre en jambes. «J'ai progressé. Je suis beaucoup plus endurant qu'il y a deux ans. A tout point de vue, je suis mieux armé pour affronter la terre battue.»
Oui à la Coupe Davis Ses défaites contre Guillermo Canas sont réduites à quelques émois sans risque: «Cinq minutes après, c'était oublié.» Roger Federer, en revanche, est moins disert sur ses douleurs à la voûte plantaire, une vieille blessure dont il s'était plaint furtivement à Key Biscane. Cette douleur l'oblige à porter des semelles spéciales qui, si elles le soulagent, sollicitent davantage la musculation. Reste que, depuis mercredi dernier, le numéro un mondial s'époumone sans relâche, à raison de quatre heures de salves quotidiennes, sur les courts de Monte-Carlo. Normal, dit-il: les spécialistes hispaniques de la terre tapent près de mille coups droits par jour. Exceptionnellement, Tony Roche s'est arraché à son Australie natale bien plus tôt que prévu. Exceptionnellement aussi, Roger Federer disputera les trois tournois préparatoires à Roland-Garros (Monte-Carlo, Rome, Hambourg), quelle qu'en soit l'issue. Jamais il n'a ciblé un objectif avec autant d'opiniâtreté et de minutie. Hier, le Bâlois a également confirmé sa participation à la rencontre de Coupe Davis entre la République tchèque et la Suisse. «C'est une fausse information. J'ai toujours dit qu'en cas de barrage contre la relégation j'irais aider l'équipe.» | |
| | | colin N°1 Mondial
Nombre de messages : 3772 Age : 42 Points : 32491 Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 18 Avr - 12:41 | |
| Superintéressant cet article! Merci de l'avoir posté. C'est tiré d'où? J'en retiens: 1° que Federer a une approche remarquable pour se donner une chance de gagner RG. Il me fait penser par son professionnalisme à Wilander, qui avait réussi en bossant beaucoup son jeu pour finalement gagner l'US Open contre Lendl, malgré son déficit en puissance. Et atteindre la place de n°1. Il me fait penser à Lendl aussi qui, avec le même coach, avait tout tenté pour gagner Wimbledon. Sans succès. Mais 2° contrairement à ce dont Federer essaie de se convaincre (ce qui est légitime) et que le journaliste feint de croire, le succès ou l'échec, ça dépend quand même un peu du niveau de l'adversité! Voilà pourquoi Lendl avait échoué à Wimbledon: Becker + Edberg, c'était trop pour lui! 3° quand il parle de RG ou du Grand Chelem comme aboutissement de sa carrière, ça me fait quand même un peu peur. Car Wilander, lui, quand il atteignit son objectif, son mental se brisa: tout d'un coup, il n'avait plus de raison de passer ses journées à suer et à souffrir pour le tennis. Et sa carrière s'acheva avec ce triomphe. Moi, j'aime trop voir jouer Federer pour risquer sa disparition dans l'ivresse d'un titre honorifique de meilleur joueur de tous les temps. j'aimerais le voir très bien jouer pendant encore au moins 5 ans (fût-ce en dominant moins), à la Agassi ou à la Connors, les orfèvres en la matière. Alors: oui à sa victoire à RG, cette année ou la suivante; non au GC. Histoire que, dans son propre esprit, il ait encore un Graal à atteindre. En tout cas, son approche de la terre et de Roland est à peu près 10.000 fois plus sérieuse que celle de Sampras. P.S. je ne vois pas pourquoi il y aurait moins d'usurpateurs sur terre qu'ailleurs. On peut être un bûcheron de 2nde zone qui gagne tous ses matchs en 5 sets avec un jeu de cochon sans affronter de très grand joueur -hasard du tableau, forfaits...- et gagner le tournoi. C'est ça, pour moi, un usurpateur. Le dernier en date, même si son jeu n'était pas dégoûtant, c'est Gaudio. Alors qu'à l'US Open, si tu n'as pas le cocktail talent + travail + forme, tu ne gagnes pas. | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 18 Avr - 13:03 | |
| J'ai chopé ça sur un autre forum mais je ne connais pas la provenance de cet article | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 18 Avr - 13:55 | |
| Salut Je me demande si il est judicieux que federer gagne RG cette année? On peut craindre qu'il puisse perdre motivation par la suite... Meme si j'aime beaucoup federer, c'est amusant de voir le suisse courir apres ce tournoi, comme les autres par le passé: sampras, becker,edberg,mc enroe, ou meme agassi qui a mis du tems à aller le chercher Cela demontre que Roland garros est vraiment le tournoi le plus dure à remporter, et qu'il est certain que si il l'emporte ce tournoi, on aura droit à une petite larme du maitre federer | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Lun 23 Avr - 23:14 | |
| Bilan avril 2007 : Comment rester n°1, conseils de Federer aux patrons
Depuis 3 ans, le Suisse reste le meilleur joueur de tennis du monde. Cela en travaillant beaucoup pour se maintenir dans une sorte d'état de grâce où tout se combine et s'enchaîne sans effort. Huit chapitres qui se lisent comme huit leçons de fond de court. (Par Maxime Mercier)
Roger Federer est le meilleur joueur de tennis du monde depuis le 2 février 2004. Une date à laquelle il s'empare de la première place au classement, remis à jour chaque lundi par l'ATP. Depuis, le Bâlois n'a cessé de conforter sa domination, trustant les titres et reléguant ses adversaires au rang de faire-valoir. En 2005 comme en 2006, il a connu un taux de réussite insolent avec des statistiques affleurant les 95% de victoires ! Phénomène plus troublant encore, ses adversaires paraissent frappés d'impuissance, se présentant sur le court en victimes et en ressortant admiratifs. Roger Federer n'est pas le premier tennisman à pareillement écraser la concurrence. Souvenons-nous de Björn Borg. Cependant, la suprématie du Suédois s'explique différemment : il a été le premier vrai professionnel du tennis. Le cas Federer est beaucoup plus complexe. Comment une telle hégémonie est-elle possible dans un secteur qui n'a jamais été aussi structuré, professionnel, concurrentiel et mondialisé ? En mal de définitions, les exégètes en sont réduits à tracer les parallèles avec des champions d'autres époques ou d'autres disciplines, voire avec des personnalités étrangères au sport, mais comme lui installées au sommet de leur domaine d'activité. Il ne serait pas étonnant de voir un jour Roger Federer à Davos. Contrairement à Sharon Stone ou à Bono, le Bâlois se garde bien de donner des leçons au monde des affaires. Dommage, il aurait pourtant des choses à dire. Apprendre, toujours apprendre Comment Roger Federer reste-t-il le meilleur joueur du monde, comment est-il devenu « aujourd'hui un bien meilleur joueur qu'il y a trois ans » ? Selon son préparateur physique, Pierre Paganini, « Roger a le réflexe de s'auto-perfectionner, de s'auto-progresser. Lorsque nous travaillons ensemble, il ne se contente jamais de suivre les consignes. Il ne consomme pas, il apporte toujours sa créativité. Sa force est de faire se rejoindre les extrêmes : il est à la fois méticuleux et inventif, rigoureux et spontané. » Le Bâlois est doté d'une soif d'apprendre intarissable. Il a beaucoup questionné McEnroe sur Lendl, Vilas sur Borg, et ne manque jamais une occasion d'échanger avec la légende australienne Rod Laver. Récemment, il s'est entraîné avec Pete Sampras, qu'il n'avait affronté qu'une seule fois en compétition. Parallèlement, il échange énormément avec d'autres champions, comme le motard Valentino Rossi, le golfeur Tiger Woods, le footballeur Thierry Henry ou le pilote Michael Schumacher. Il n'est pas rare non plus de l'entendre poser des questions à un photographe sur son matériel ou à un journaliste sur le choix d'une mise en page ou d'un titre. Tout, absolument tout l'intéresse. S'organiser en fonction de ses objectifs Très structuré et rationnel, Roger Federer a défini ses priorités : remporter le tournoi de Wimbledon et conserver sa première place mondiale. Les épreuves qui dépendent de critères extérieurs (la météo à RG, ses coéquipiers de Coupe Davis) sont secondaires. De cette mise à plat des objectifs, il a tiré une organisation du travail. L'année est découpée en trois périodes, qui comprennent chacune trois phases : entraînement, compétition, repos. Federer prend soin de son corps comme de son outil de travail. « Je sais très bien déterminer quand je dois faire une pause ». Il privilégie la qualité sur la quantité, joue relativement peu (17 tournois l'an dernier) et fait l'impasse depuis trois ans sur le premier tour de Coupe Davis qui tombe au beau milieu de son camp d'entraînement de février à Dubaï. Il ne vient plus non plus au tournoi de Gstaad, début juillet, car l'épreuve coïncide avec ses vacances. Federer est peut-être sympathique mais il ne fait pas de concession. Viser plus haut, toujours plus haut C'est Yves Allegro, partenaire de double et copain de la première heure, qui raconte cette anecdote : « Un jour, au Centre national d'Ecublens, il nous a été demandé d'inscrire notre objectif sur une feuille. Tout le monde avait écrit : faire un jour partie des cent meilleurs joueurs mondiaux. Roger avait inscrit sur sa feuille : figurer dans le top 10 et devenir une fois numéro un mondial. Ce jour-là, nous avons commencé à le voir comme un extra-terrestre. » Est-ce un hasard si Yves Allegro, qui sert souvent de sparring-partner, n'a plus battu son prestigieux camarade depuis dix ans ? Et quand ce premier objectif a été atteint, Federer s'en est cherché d'autres. Plus il gagne, plus il cherche de nouvelles motivations. Heureusement pour lui, les statisticiens du tennis regorgent d'imagination : record de victoires consécutives, record de finales gagnées, enchaînement de tournois ou de surfaces, il y a toujours une première à réaliser, un inédit à aller chercher. Même si la statistique est parfois tirée par les cheveux, le Suisse est toujours preneur. Cela le motive, au moins pour la semaine. Le succès appelle le succès Surnommé aux Etats-Unis le Federer Express, le numéro 1 mondial n'est jamais aussi bon qu'une fois sur les rails. Lancé, il devient quasiment imbattable. A choisir, il vaut mieux l'affronter au premier tour. C'est ce qui s'est produit, début mars, au tournoi d'Indian Wells, où il s'est fait surprendre d'entrée par Canas. L'Argentin l'a à nouveau battu deux semaines plus tard à Miami, devenant ainsi la bête noire du Suisse. En février, le Danois Pless n'était pas passé loin de l'exploit au tournoi de Dubaï où, une année plus tôt, le Koweïtien Al Ghareeb, classé 453e joueur mondial, faillit lui chiper un set. Surprenant ? Pas vraiment. Le succès appelle le succès. Plus Federer gagne et plus il est en confiance ; plus il est en confiance et plus il joue relâché ; plus il joue relâché et plus il réussit des coups gagnants ; plus il réussit des coups gagnants et plus il gagne. Un cercle vertueux dont il est difficile de le faire sortir. Oser penser autrement « Penser différemment, agir différemment ne m'a jamais fait peur », se souvient l'ancien sprinteur américain Carl Lewis dans le dernier numéro de la Revue olympique consacré au mental des champions. Roger Federer chemine pareillement hors des sentiers battus. Des exemples ? Décider seul, à 14 ans, de quitter le cocon familial pour s'installer au tennis-étude d'Ecublens. Quitter IMG pour gérer ses affaires en famille. Changer d'entraîneur peu après son premier titre à Wimbledon. Exiger le départ de Jakob Hlasek, puis de Marc Rosset, du poste de capitaine de Coupe Davis. Venir se préparer à Dubaï quand tous les autres émigrent en Floride. Rester affable, prendre du plaisir en conférence de presse, ne pas avoir l'air d'un autiste sur le court. Dormir à l'hôtel durant « son » tournoi de Bâle. Trier le flux des demandes d'interview via les SMS de sa petite amie Miroslava Vavrinec. « Rien n'est surprenant avec Roger, car il fait des choses qui normalement ne se font pas, que personne avant lui n'avait faites », résume Roger Brennwald, l'organisateur du tournoi de Bâle. Maximiser son potentiel Roger Federer n'a pas la taille de Rosset ni la puissance de Roddick, et encore moins les muscles de Nadal. Alors ? « Certains brillent par leur mental, d'autres par leurs qualités athlétiques, d'autres encore par leur habileté technique. Roger les domine tous parce qu'il est celui qui exprime le mieux l'harmonie entre ces trois paramètres », assure Pierre Paganini. Au centre d'un triangle équilatéral dont les pointes se nommeraient physique, technique et mental se situe ce que les sportifs appellent la « zone ». Une sorte d'état de grâce où tout se combine et s'enchaîne sans effort. Federer est celui qui parvient le mieux à atteindre cette « zone », et surtout à s'y stabiliser. Certains joueurs courent après ce sentiment de plénitude durant toute leur carrière. La plupart ne connaissent cet état de grâce que deux ou trois fois. Federer, lui, avoue s'y balader une dizaine de fois par saison. Définir le problème, analyser la solution, l'appliquer Lorsque Roger Federer n'avait que 11 ou 12 ans, le meilleur jeune joueur de la région bâloise se nommait Dany Schnyder, le frère de la joueuse professionnelle Patty Schnyder. Son revers à deux mains coup défensif très en vogue à l'époque gênait considérablement Federer. Lorsqu'il prend enfin la mesure de ce revers, il ne perd plus jamais contre Dany Schnyder. Tout au long de sa carrière, Federer a reproduit le même schéma : définir le problème, analyser la solution, l'appliquer. Il s'est ainsi incliné six fois de suite contre Tim Henman, avant d'aligner six victoires consécutives. Trois défaites suffisent pour assimiler le jeu d'André Agassi. Quand le problème est cerné (« j'essayais de jouer au même rythme que lui »), le cas Agassi est réglé : huit victoires consécutives, chaque fois plus nettes et plus faciles. L'Australien Lleyton Hewitt est, lui aussi, habitué à recevoir une leçon face à Federer, qu'il a pourtant battu sept fois sur neuf avant d'entamer une série en cours de neuf défaites consécutives. Autre bête noire, l'Argentin David Nalbandian a d'abord gagné cinq fois contre le Suisse, puis une fois seulement en neuf matchs. Reste le cas Nadal. L'Espagnol mène 6-3, mais Federer, vainqueur des deux dernières confrontations, estime avoir pris le dessus. « Désormais, c'est à lui de progresser pour espérer pouvoir me battre », assurait-il en novembre à l'issue des Masters. Marquer son territoire Si vous voulez rester numéro 1, ôtez à vos concurrents l'envie de vous contester votre place. Détrôner Federer, les autres joueurs de tennis n'y songent même pas. Le mieux placé, Rafael Nadal, y pensera « dans quelques années ». Quand Federer sera moins fort, ou repus. Le Suisse garde pour l'heure toutes les cartes en main. Interrogé par le quotidien sportif L'Equipe, le Français PHM a avoué que lui comme les autres partent perdants face à Federer. « C'est comme à l'époque de Tyson, on arrive avec l'idée d'éviter de prendre une raclée. » Dans le duel psychologique que se livrent deux joueurs de tennis sur un court, celui qui ne croit pas en ses chances n'en a plus aucune. En match, le Suisse cherche toujours à faire la course en tête. Pas question de laisser le moindre espoir à l'dversaire. Le comble, c'est qu'il parvient encore à se faire aimer de ses victimes. « Il faudrait pouvoir le détester pour avoir une chance supplémentaire, mais personne n'y arrive », relève le Chypriote Marcos Baghdatis, toujours dans L'Equipe. Poigne de fer dans un gant de velours, Federer règne en despote éclairé. En Chine, Roger est « l'Aigle » Si le tennis est encore à l'état embryonnaire en Asie, Roger Federer a déjà parfaitement senti son potentiel économique en Chine et au Japon. L'an dernier, le Suisse a été accueilli comme une rock star à Tokyo, où il a remporté le tournoi après avoir donné une leçon privée au prince en son palais. Très prompts à l'idolâtrie, les Asiatiques apprécient particulièrement les valeurs du Bâlois : sa politesse, sa disponibilité, ses bonnes manières et son humilité. Pour le bien du tennis, mais aussi pour le développement de son image, Federer n'hésite jamais à s'investir dans cette partie du monde. Un lendemain de victoire à Melbourne, il a lui-même suggéré un petit crochet par Tokyo au réprésentant de l'ATP. L'an dernier, il a tenu à venir inaugurer le nouveau stade de Shangaï qui accueille désormais les Masters en novembre. Reçu par des membres du gouvernement, il s'est lancé dans un marathon de douze heures, conclu par un dîner officiel aux côtés du maire de Shangaï. Une image parfaitement maîtrisée Si Roger Federer n'est pas encore installé à Monaco, Dubaï ou même dans un canton à la fiscalité plus attractive que Bâle-Campagne (il a hésité, un temps, à poser ses valises à Schwytz), c'est essentiellement parce qu'il considère le gain financier inférieur à la perte d'image. Sa réputation de nice guy compte autant que son palmarès. Très soucieux de ce que l'on dit, écrit ou pense de lui, le Bâlois exerce un contrôle discret mais efficace sur son entourage. Pas un mot sur les résultats plutôt décevants de sa marque de cosmétiques. Motus également sur sa vie privée. Ceux qui le connaissent bien rechignent à s'exprimer dans les médias. Ses entraîneurs, mais aussi ses amis. Le grand producteur bâlois Arthur Cohn, homme influent bardé d'Oscars qui a présenté Federer à Michael Douglas ou Danny DeVito, préfère ainsi se taire plutôt que de prendre le risque de voir « son ami Roger » prendre ombrage de ses confidences. En conférence de presse, le numéro un mondial est capable de compter le nombre de journalistes suisses présents dans la salle, s'étonner de l'absence de questions en français ou d'aller demander en personne à tel envoyé spécial d'un grand média les raisons d'une absence. En revanche, il n'exige jamais de relire un article avant parution. Inutile : l'autocensure est plus efficace que la censure. En 3 points - Grâce à sa soif d'apprendre, à sa discipline au travail et encore à sa vie parfaitement structurée, Roger Federer parvient, depuis trois ans, à rester le n°1 mondial du tennis. - La domination du Bâlois s'explique encore par sa faculté à se maintenir dans cette zone que peu de sportifs atteignent : une sorte d'état de grâce entre le mental, les qualités athlétiques et l'habileté technique. - A l'instar de Roger Federer, certaines entreprises, quand elles sont leaders dans leur secteur, ne trouvent plus de concurrent à leur taille. Aussi, toujours comme le tennisman bâlois, elles travaillent alors à la perfection de leur jeu, de leurs offres.
Dernière édition par le Mar 24 Avr - 0:28, édité 1 fois | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Lun 23 Avr - 23:19 | |
| Il est plus dur de devenir numéro 1 que de le rester Roger Federer, quelles sont les clés de votre réussite ? L'organisation, la discipline, la joie, l'équipe aussi. Les gens qui m'entourent sont importants. Vous n'avez pas dit « l'ambition » Elle vient naturellement. Estimez-vous être meilleur aujourd'hui que quand vous avez accédé au premier rang mondial ? Sans aucun doute. J'avais beaucoup moins d'atouts dans mon jeu il y a trois ans. Je pouvais être très bon quand j'étais en pleine forme mais, dans un jour sans, je restais très vulnérable. Mon jeu de fond de court était acceptable, sans plus, alors qu'aujourd'hui il est beaucoup plus consistant. J'ai également amélioré la condition physique. Je ne crains plus d'aller au cinquième set. Cela a été un long chemin pour progresser. Avez-vous beaucoup modifié vos méthodes de travail ? J'ai cherché à améliorer la qualité de mes entraînements en les rendant peut-être moins longs mais plus intenses. Au lieu de deux fois deux heures, je suis un seul entraînement de trois heures qui me permet d'ajuster des choses. J'ai également changé la planification de ma saison. Je consacre désormais trois périodes de préparation, une en décembre, une en février et une autre en juillet, après Wimbledon. Chacune d'elles est toujours précédée de vacances, ce qui me permet d'y arriver reposé et frais mentalement, d'éviter les blessures. Quant au mauvais côté de cette planification, elle m'oblige pour le moment à faire l'impasse sur la Coupe Davis. C'est mon secret pour progresser. En principe, il est plus dur de se maintenir au sommet que d'y parvenir. Dans votre cas, il semble que ce soit l'inverse... C'est vrai qu'il est plus difficile de reproduire quelque chose que l'on a réussi la première fois de manière instinctive. Mais c'est vrai aussi que je n'ai jamais été vraiment en situation de perdre mon premier rang. La clé de ma réussite a été de parvenir à mettre en place mon jeu. Par rapport à d'autres joueurs, j'avais beaucoup plus de possibilités, de facettes. Paradoxalement, cela a été un handicap au début : lorsque la balle arrivait, je devais faire le bon choix parmi plusieurs options. Un joueur plus limité, qui n'y qu'un ou deux coups dans sa raquette, ne se pose pas la question. Lorsque j'ai commencé à gagner, c'était comme un puzzle : tout s'enchaînait, devenait chaque fois plus facile. Le tournant, c'est votre premier titre à Wimbledon en juillet 2003 ? Après cette victoire, qui a été vraiment l'objectif principal de ma carrière, j'ai cru que j'atteindrais assez vite le second objectif : devenir numéro un mondial. Mais cela m'a demandé plus d'efforts que je ne l'ai pensé. J'ai encore dû gagner les Masters et parvenir en finale de l'Open d'Australie l'année suivante pour enfin verrouiller ce premier rang. Mes concurrents se sont révélés très sérieux, mais moins réguliers que moi. Surtout, j'ai toujours très bien joué dans les moments importants. Si, une fois, j'avais connu une vraie baisse de régime dans un tournoi majeur, peut-être aurais-je été davantage mis en danger ? Vos adversaires estiment que vous pouvez encore durer trois ans à ce niveau... Je le pense aussi. Mon jeu est très économique, je suis très bien organisé, parfaitement préparé et je sais désormais éviter les blessures. Que représente désormais une défaite à vos yeux ? Quelque chose de normal. C'est le sport, il n'est pas possible de gagner tout le temps. A force de gagner aussi souvent, j'en arrive à relativiser les victoires et les défaites, car je n'ai plus rien à prouver à quiconque. Mais je ne suis jamais blasé par une victoire. C'est pour cela que je suis toujours ému quand je remporte un tournoi, que parfois je fonds en larmes comme après l'Open d'Australie en 2006, alors que c'était déjà mon septième titre de GC. Vous chassez les records avec gourmandise. Pour ne pas sombrer dans la routine ? Pour rester concentré. Vous vivez désormais dans un monde d'excellence. Ressentez-vous, au contact d'autres grands de ce monde, une sorte d'appartenance à ce qui serait une sorte de club de numéros 1 ? Un peu, ce sont généralement des gens avec lesquels le courant passe bien. On se comprend très rapidement. C'est surtout vrai avec les sportifs, mais aussi avec les musiciens parce que, comme eux, nous nous produisons en live. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Articles sur Federer Lun 23 Avr - 23:27 | |
| Merci Agassi 91 pour ses articles, c'est tres sympa de ta part | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Articles sur Federer Ven 25 Mai - 11:37 | |
| Quand Roger chantait a tue-tete… ANCIEN PRO FRANÇAIS reconverti
Adans lentraînement, Christophe Freyss, 50 ans, a formé, entre 1995 et 1997, le jeune Roger Federer, né en août 1981. Cétait au Centre national suisse de lépoque, à Ecublens, dans la banlieue de Lausanne. «Cétait un caractère assez difficile, entier et co- lérique, témoigne Freyss. Il navait pas encore la stabilité quon lui connaît aujourdhui. Il avait pasmal de lacunes quand il est arrivé. Il navait pas de revers.Ni slicé ni lifté. Il était anxieux sur ce coup-là. Nous avons dû lui en fabriquer un. Il navait pas de volée non plus. En revanche, son coup droit était fantastique, assimilable à celui daujourdhui. Du coup, il se décalait et faisait beaucoup de coups droits. Il trouvait tous les angles avec ce coup et notamment un angle courtdécroisé. Jenavais jamais vuça. En match, il essayait toutefois de faire des revers. Quand il ratait, il insistait, ce qui est lapanage des grands. Au service, son mouvement nétait pasmal.Mais sa position nétait pas encore ré- glée. Enfin, il avait unemain (NDLR : adresse ra- quette en main) extraordinaire. » A lentendre, Freyss navait pas le beau rôle : « Je maniais le bâton davantage que les com- pliments. Jétais le méchant qui le forçait à jouer contre-nature. Mais il a adhéré au sys- tème. Il savait quil en avait besoin. Il fallait tou- jours quil joue avec une balle, contre le grillage ou autre. Un exercice nécessitant de la rigueur lui était très difficile. Silma bluffé, cest dans la capacité quil a eue de prendre sur lui.Du point de vue de lattitude, il partait de loin. Il parlait lallemand et langlais. Sa frustration, il lexpri- mait. Il jurait en suisse allemand. Le français, il la appris ici, en Suisse francophone. Ses deux parents nous laissaient carte blanche. Devenir numéro un, ça nétait dans la tête de personne. Au bout dun an, ça sest dessiné progressive- ment. Il maîtrisait mieux la technique. Il mat- chait avec des camarades plus âgés, tels quIvo Heuberger, qui jouaient déjà sur les tournois challengers (NDLR : circuit professionnel secon- daire) et leur prenait un set. Il ne sétait pas calmé mais avait un meilleur pouvoir de concentration. » Fin de collaboration en 1997 Freyss se souvient dun ado plus extraverti que le champion daujourdhui : «Une fois que je le ramenais en voiture de Bâle à Lausanne, il a chanté à tue-tête enanglais sur toutes les chan- sons qui sont passées à la radio. » La collabora- tion sest arrêtée en 1997 quand le centre na- tional a déménagé à Bienne, en Suisse alémanique. Freyss na pas gardé de réel contact avec Federer. Sa modestie lui interdit de revendiquer sa part dans le champion que Roger est devenu : « Jespère que jy suis pour pasmal. Nous nous sommes occupés des fon- dations, des gros travaux. Par la suite, dautres ont ciselé. » Li.C. | |
| | | tango N°2 Mondial
Nombre de messages : 1092 Age : 36 Points : 32898 Date d'inscription : 20/01/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Jeu 7 Juin - 17:26 | |
| http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=208457Roger Federer, portrait d'un capitaine d'industrie TENNIS. Le Bâlois affrontera Mikhail Youzhny, dimanche, en huitièmes de finale de Roland-Garros. En coulisses, toute une machinerie s'active. Christian Despont, Paris Samedi 2 juin 2007 Après avoir baladé Potito Starace (6-2 6-3 6-0), Roger Federer a trottiné de micros en stylos, avant de s'engouffrer dans une limousine. Comme chaque année, il loge à l'Hôtel de Crillon, place de la Concorde. Avec lui résident ses parents, sa sœur et sa compagne. Prix de la suite: 1400 euros la nuit, cinq fois plus que le dédommagement du tournoi. Mais pour un supplément d'intimité, Roger Federer n'hésite jamais à mettre le prix. Les joueurs le disent plus en retrait, distancié des hôtels officiels. Entre deux entraînements, le patron sort peu de sa chambre. Il dort douze heures par nuit et, selon l'humeur, musarde en ville aux côtés de Mirka Vavrinec, comme le ferait la famille Bidochon. En Suisse, il lui arrive aussi de rouler en voiture, seul, pour méditer. Le couple passe quelque dix mois par an sur le circuit. Mais plus dans les mêmes conditions que la famille Bidochon: facilités d'enregistrements à l'aéroport, limousine sur le tarmac, contrôle douanier accéléré. «Je réalise dans ces moments que je suis quelqu'un de spécial», avoue le champion. Quand il s'interrompt, Federer réside le plus souvent à Dubaï, où il a acquis un appartement de 550 m2, vue imprenable, dans la marina huppée. Son domicile fiscal reste Oberwil - 800000 francs annuels selon Bilan - mais plusieurs sources évoquent une délocalisation partielle, voire totale. Roger Federer deviendrait contribuable de Dubaï, à moins que ce ne soit la commune de Bäch, près de Wohlen, où il loue un appartement luxueux. Ses voisins de pallier sont Marcel Ospel, président de UBS (UBSN.VX), et Kimi Raikkonen, pilote de Formule 1. Le choix est surtout fonctionnel: entre deux tournois, ce pied-à-terre permet au bourlingueur de dormir dans son lit, et non plus à l'hôtel Hyatt de Kloten; d'avoir son coiffeur à proximité, et de s'entraîner au club voisin de Mélanie Molitor, maman de Martina Hingis. Pour autant, certes, qu'un responsable ne prévienne pas les radios locales... Le patrimoine immobilier du champion compte encore une propriété spacieuse à Knysna, Afrique du Sud, la patrie natale de sa mère. Roger Federer y gère une fondation en faveur de l'enfance défavorisée. Avec la contribution - vigoureusement sollicitée - de Nike, il finance un complexe dans les townships de Saint-Elizabeth. Pour la même cause, Mirka Vavrinec monnaie chèrement des photos privées auprès de la presse people. La cantonade est unanime: Roger Federer n'a pas changé. L'homme est apprécié du vestiaire où, dit-on, il est toujours «le premier à rendre service», «à mettre les gens à l'aise», «à converser dans des langues étrangères». Bon camarade, le Bâlois parle avec spontanéité, rend des hommages appuyés, apprécie les relations simples et abhorre les conflits. Aimé, courtisé, demandé. Mais solitaire: seule une garde prétorienne, hermétique et immuable, accède à son intimité. A sa tête: Mirka Vavrinec, numéro une mondiale du dévouement conjugal. «Impossible de parler cinq minutes avec Roger sans qu'elle soit à ses côtés», sourit un directeur de tournoi. La confiance est absolue. «Mirka est intouchable. Personne n'oserait la critiquer, sous peine de perdre toute relation avec Roger.» Le champion n'est seul que quand il monte en première ligne. Seul pour annoncer les limogeages de Peter Lundgren et Tony Roche (ROG.VX). Seul pour stigmatiser les réformes de l'ATP. Son plus proche allié est Reto Stäubli, ancien joueur de ligue nationale, boursicoteur accompli. Assis sur un pécule confortable, le banquier accompagne volontiers son ami sur les tournois où, à l'instar de Mirka Vavrinec, ex-matricule 76 à la WTA, il sert parfois de sparring-partner. «Pour m'échauffer, je n'ai pas besoin d'un champion du monde», répète volontiers Federer. Reto Stäubli passe la Saint-Sylvestre auprès de la famille. C'est lui que le champion appelle à la rescousse dans les situations de crise - limogeage de Lundgren, querelles en Coupe Davis. C'est lui que Federer va voir quand, certains après-midi, il passe deux heures sur les banquettes du TC Horgen, club de 1re ligue, à la stupéfaction générale. Au cœur de cette garde rapprochée, Pierre Paganini, préparateur physique, reste le plus sûr allié. Yves Allegro est l'éternel camarade de chambre, celui des blagues potaches et des souvenirs insouciants. A de multiples reprises, Roger Federer lui a obtenu des wild-cards et, au besoin, une certaine immunité en Coupe Davis. Fidèle en amitié, le Bâlois est tout autant attaché à ses racines, profondément, viscéralement. «Pour rien au monde il ne manquerait le tournoi de sa ville», jure Jürg Vogel, l'un des organisateurs. «Roger ne vient pas gratuitement, mais il vient. Et il honore tous ses engagements.» Aux Swiss Indoors, le surdoué fut ramasseur de balles, puis néophyte. Il n'a pas oublié. Année après année, il salue tous les partenaires d'une poignée de main, dans chacun des 21 salons privés de la Halle Saint-Jacques. Sur le court, sa nervosité n'est plus celle d'un numéro mondial, mais d'un premier de classe soumis à la fierté des siens - dans le sport, l'art ou les affaires, rien ne vaudra jamais la consécration du préau. Les parents continuent de jouer un rôle essentiel dans cette équanimité. Jamais ils n'ont eu d'autre exigence que ce leitmotiv: «Si tu as envie de tenter une carrière, fais-le comme il faut, c'est tout.» Très vite, Lynette Federer a abandonné un poste de direction dans l'industrie pharmaceutique pour assister l'adolescent dans ses pérégrinations. Robert, alerte sexagénaire, vient de prendre sa retraite anticipée. Il a beaucoup voyagé. Longtemps éloigné des courts en raison de sa nervosité, il est devenu incontournable. Et plutôt calme. Dans un premier temps, Roger Federer avait privilégié un management de proximité, afin d'exercer un contrôle total sur la commercialisation de son image. Parents et connaissances proches assuraient la marche de ses affaires. En vain. Pour atteindre les revenus de ses rivaux, pour pénétrer le marché américain, Federer avait besoin d'un tissu de relations et, l'avouera-t-il, d'une démarche cohérente. IMG n'attendait qu'un signe, trois ans après une rupture houleuse. L'empire du divertissement a revisité les contrats un à un: Rolex a remplacé Maurice Lacroix, Wilson a porté ses émoluments à 2,4 millions de francs annuels, Gilette s'est offert une synergie vendue en bloc, semble-t-il, avec Thierry Henry et Tiger Woods, autres clients d'IMG. Pour chaperonner Federer, la firme a dépêché l'agent spécial Tony Godsick. «Un requin», affirme un ancien joueur. «Nettement moins que les autres», objecte Chris Cleary, reporter au New York Times, ancien camarade d'école. Même richissime, Roger Federer connaît l'état de son compte au millier de francs près, et l'en déleste avec retenue, excepté pour sa garde-robe. La marque Prada y est déclinée à tous les styles. Pour ses apparitions publiques, l'artiste sollicite volontiers les conseils de la styliste Trudi Götz et, passionné de mode, ne décline jamais une invitation d'Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue. Les escapades mondaines l'enchantent. «C'est aussi pour faire plaisir à Mirka», explique un proche. Ses rapports aux médias n'ont guère changé pour autant. Les paparazzi passent leur chemin. L'entourage est soumis au devoir de réserve - «muselé», corrige un journaliste alémanique. De tous ses proches, parents compris, il exige une discrétion absolue. De son côté, il élude prudemment toute question d'ordre politique ou socioculturel. En dehors des conférences de presse, où sa disponibilité demeure exemplaire, il réserve ses entretiens individuels aux médias à large diffusion (NBC, BBC, L'Equipe, CNN), «afin de toucher un maximum de gens». Pour plaire, il choisit Vogue et Vanity Fair. La presse suisse conserve quelque privilège. L'emploi du temps est soigneusement minuté. «Trois mois à l'avance», précise Mirka Vavrinec. Pour chaque tournoi et chaque alliance commerciale, un contrat stipule la durée précise des opérations marketing - en général: 2 heures par sponsor et par an. Roger Federer contrôle tout, surveille tout, décide de tout, avec une réactivité rare et, jusque-là, une perspicacité inestimable. A 26 ans, il dirige une industrie prospère, leader mondial dans son secteur d'activité, et dont le chiffre d'affaires annuel avoisine les 20 millions de dollars. | |
| | | zennero N°2 Mondial
Nombre de messages : 1094 Age : 41 Localisation : Strasbourg Joueur : mauresmo, Federer,Baghdatis,Murray,Djokovic,Nalbandian,Blake Joueuse : Gasquet Points : 31802 Date d'inscription : 18/06/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 8:25 | |
| Federer s'interroge Le N.1 mondial, Roger Federer (SUI) s'interroge sur la nécessité de s'attacher les services d'un entraîneur.
Après sa décision de mettre un terme à sa collaboration avec l'Australien Tony Roche en mai, Federer a continué sur le même rythme, soulevant le trophée de Wimbledon pour la 5e année consécutive.
"Est-ce que je veux un coach ? Si c'est le cas, est-ce que je veux quelqu'un pour ramasser les balles ou quelqu'un pour m'accompagner partout ?", s'est interrogé la tête de série N.1 du Masters Series de Cincinnati (Ohio), en vue de l'US Open (27 aot - 9 septembre). "J'ai commencé à y penser après Wimbledon, je dois m'interroger sur ce que je veux et ce dont j'ai besoin. Je ne suis pas sr du tout (de la nécessité d'avoir un coach, ndlr). Je suis très bien tout seul", a admis le Suisse, 26 ans.
"Si je prends un entraîneur, ce doit être la bonne personne, a déclaré Federer. Je suis le numéro un mondial et je ne veux pas prendre de risques. Tout ce que je décide doit être mrement réfléchi." Le Suisse a convenu qu'il prendrait une décision au début de l'année prochaine: "A ce moment-là éventuellement, durant l'Open d'Australie, je saurais quelque chose... ou peut être pas". eurosport.fr | |
| | | colin N°1 Mondial
Nombre de messages : 3772 Age : 42 Points : 32491 Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 8:29 | |
| S'il se prend un vrai coup de pied au cul (du genre perdre sa place de n°1), là à mon avis il prendra un entraîneur! :biggrin: | |
| | | vdd N°1 Mondial
Nombre de messages : 13801 Age : 47 Joueur : Courier, Federer, Medvedev, Sampras, Agassi, Safin,Baghdatis, Roddick, Almagro, Djokovic, Gasquet Joueuse : les Williams, Sabatini, Santoro Points : 36300 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 8:34 | |
| J'ai vu sa pub pour Gillette, il a vraiment l'air d'un con. Ma femme dit qu'il ne doit être doué que pour le tennis. Ceci dit, c'est vrai que je me rappele pas qu'il ait fait d'autres spots publicitaires. Pour ce qui est d'un entraîneur, je pense qu'il sait ce qu'il fait. A voir. | |
| | | zennero N°2 Mondial
Nombre de messages : 1094 Age : 41 Localisation : Strasbourg Joueur : mauresmo, Federer,Baghdatis,Murray,Djokovic,Nalbandian,Blake Joueuse : Gasquet Points : 31802 Date d'inscription : 18/06/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 8:40 | |
| Il aurait surtout besoin d'une tactique pour battre Nadal à roland-garros.Et aussi doué qu'il soit s'il n'arrive pas à en trouver une seule,il lui faudra un entraineur.Imaginez que dans une dizaine d'années Fed n'ait pas gagné roland-garros parce qu'il n'a pas voulu prendre d'entraineur. | |
| | | vdd N°1 Mondial
Nombre de messages : 13801 Age : 47 Joueur : Courier, Federer, Medvedev, Sampras, Agassi, Safin,Baghdatis, Roddick, Almagro, Djokovic, Gasquet Joueuse : les Williams, Sabatini, Santoro Points : 36300 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 8:44 | |
| - zennero a écrit:
Imaginez que dans une dizaine d'années Fed n'ait pas gagné roland-garros parce qu'il n'a pas voulu prendre d'entraineur. Pas pire que Pete qui en avait rien à foutre. Sauf que Federer, il suffit que Nadal soit pas là une fois, il le prend ce titre. D'ailleurs s'il gagnait l'US Open et l'AO, il arriverait à RG dans la position d'égaler les 14 GC de Pete. Ca serait beau ça. | |
| | | zennero N°2 Mondial
Nombre de messages : 1094 Age : 41 Localisation : Strasbourg Joueur : mauresmo, Federer,Baghdatis,Murray,Djokovic,Nalbandian,Blake Joueuse : Gasquet Points : 31802 Date d'inscription : 18/06/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 8:53 | |
| Mais t'es d'accord que ce serait bête de pas gagner roland juste parce qu'il ne veut pas prendre d'entraineur. | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 9:17 | |
| - vdd a écrit:
- Pas pire que Pete qui en avait rien à foutre.
Pas sur loin de là, qu'il n'en avait rien à foutre surtout quans tu lis certaines de ses déclarations. Gagner les 4 grands chelem ça devait sacrement le titiller mais il en avait pas les capacités... | |
| | | colin N°1 Mondial
Nombre de messages : 3772 Age : 42 Points : 32491 Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 9:27 | |
| - vdd a écrit:
- D'ailleurs s'il gagnait l'US Open et l'AO, il arriverait à RG dans la position d'égaler les 14 GC de Pete. Ca serait beau ça.
Franchement, ce scénario ne m'amuserait pas du tout. Il est temps, ou que Federer perde sur dur, ou qu'il soit condamné pour gagner à des exploits faramineux, genre battre Djo et Nadal en 24h à l'US Open! Une autre victoire-promenade de Fed, je serai peut-être content d'en revoir une dans quelques temps, mais pas pour l'instant! Par ailleurs, si par exemple, il était battu à l'AO avec perte du n°1, ça aurait l'avantage de l'obliger à se remettre en question. A repenser son tennis. Et ça lui enlèverait la pression du GC. A lui ensuite de montrer de quel bois il est fait. Et de se rebeller plutôt que d'accepter passif la nouvelle situation. ça, il n'a pas encore montré qu'il en était capable. J'espère qu'alors, avec un concours de circonstances -car il ne peut pas battre le vrai Nadal à RG-, il s'imposera Porte d'Auteuil. Mais honnêtement, le record de Sampras, ça se mérite. J'espère qu'il va se passer plusieurs années avant qu'il ne soit battu. | |
| | | colin N°1 Mondial
Nombre de messages : 3772 Age : 42 Points : 32491 Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 9:47 | |
| - AGASSI 91 a écrit:
- vdd a écrit:
- Pas pire que Pete qui en avait rien à foutre.
Pas sur loin de là, qu'il n'en avait rien à foutre surtout quans tu lis certaines de ses déclarations. Gagner les 4 grands chelem ça devait sacrement le titiller mais il en avait pas les capacités... Oui, je crois que si, rien que pour un Roland Garros, il avait pu louer disons le jeu de jambes de Federer et le revers de Guga, il aurait fait une boucherie monumentale rien que pour se venger de tant d'années d'affronts, de défaites amères, de sentiment d'impuissance... :biggrin: Pete est un gars beaucoup moins modeste et beaucoup plus orgueilleux qu'on ne le croit souvent, c'est d'ailleurs pour ça que c'est un grandissime champion, et donc je crois que s'il avait pu transformer le Central de Roland Garros en Colisée de Rome, s'il avait pu faire gicler abondamment le sang des gladiateurs de la terre ocre, il ne s'en serait pas privé, loin de là! S'il ne l'a pas fait, c'est tout simplemenr qu'il n'en était pas capable! | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 10:01 | |
| Tiens d'ailleurs une petite citation de notre ami Pete datant de décembre 97 : "Je détesterai avoir tous ces grands titres et puis une énorme asterix : "N'a pas gagné Roland-Garros."T'avais qu'à pas faire chier DD avec ton service sur surface rapide Bien fait | |
| | | vdd N°1 Mondial
Nombre de messages : 13801 Age : 47 Joueur : Courier, Federer, Medvedev, Sampras, Agassi, Safin,Baghdatis, Roddick, Almagro, Djokovic, Gasquet Joueuse : les Williams, Sabatini, Santoro Points : 36300 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 10:15 | |
| - colin a écrit:
Pete est un gars beaucoup moins modeste et beaucoup plus orgueilleux qu'on ne le croit souvent, c'est d'ailleurs pour ça que c'est un grandissime champion, et donc je crois que s'il avait pu transformer le Central de Roland Garros en Colisée de Rome, s'il avait pu faire gicler abondamment le sang des gladiateurs de la terre ocre, il ne s'en serait pas privé, loin de là!
Ca c'est vrai. J'ai en souvenir ses regards noirs sur Rafter en finale de Wimbledon 2000 lorsque Pat lui fait le coup du "Sorry mate!", et ses harangues assez impressionnantes lors de son match contre Federer pour impressionner le jeune Roger. | |
| | | Stefan.Federer N°2 Mondial
Nombre de messages : 1021 Age : 48 Joueur : Roger Federer Joueuse : Steffi Graf Points : 31685 Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 11:50 | |
| Ce caractère orgueilleux de Sampras ne m'a jamais échappé, j'avais même le sentiment d'une certaine arrogance chez lui vis-à-vis de la plupart de ses adversaires. Voila sans doute ce qui m'a rendu le personnage assez antipathique autrefois même si je concède bien évidemment qu'il était un véritabl virtuose du tennis total, le meilleur joueur de tous les temps à ce jour. Je me régale d'ailleurs à redécouvrir son génie à travers les grands duels qui ont émaillé sa phénoménale carrière. | |
| | | vdd N°1 Mondial
Nombre de messages : 13801 Age : 47 Joueur : Courier, Federer, Medvedev, Sampras, Agassi, Safin,Baghdatis, Roddick, Almagro, Djokovic, Gasquet Joueuse : les Williams, Sabatini, Santoro Points : 36300 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 14:44 | |
| Sampras était sûrement un gros con mais il jouait bien. Pour ça que c'est drôle qu'à peine à la retraite, un Suisse débarque et lui pète ses records avec le sourire en ne forçant que très rarement. Vive Federer | |
| | | Stefan.Federer N°2 Mondial
Nombre de messages : 1021 Age : 48 Joueur : Roger Federer Joueuse : Steffi Graf Points : 31685 Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 14:51 | |
| Attention tout de même à ne pas s'emballer! Pour l'heure Roger reste encore à 3 longueurs de Sampras quant au record de titres conquis en Grand Chelem, vu le resserrement actuel au sommet de la pyramide, l'Everest est encore loin d'être atteint! | |
| | | vdd N°1 Mondial
Nombre de messages : 13801 Age : 47 Joueur : Courier, Federer, Medvedev, Sampras, Agassi, Safin,Baghdatis, Roddick, Almagro, Djokovic, Gasquet Joueuse : les Williams, Sabatini, Santoro Points : 36300 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 14:55 | |
| - Stefan.Federer a écrit:
- Attention tout de même à ne pas s'emballer! Pour l'heure Roger reste encore à 3 longueurs de Sampras quant au record de titres conquis en Grand Chelem, vu le resserrement actuel au sommet de la pyramide, l'Everest est encore loin d'être atteint!
Je disais ça pour rire bien sûr. D'ailleurs je m'accorde avec toi pour dire que je suis pas du tout certain que Roger battra les scores de Sampras. Déjà parcequ'il durera pas autant je pense. J'espère me tromper. | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Articles sur Federer Mer 15 Aoû - 15:20 | |
| Je le pronostique à 14-15 grands chelems de mon coté. | |
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