Articles sur Gasquet

Comme lors du Masters il y a un peu plus d'une semaine à Shanghai, Richard Gasquet a perdu face à Rafael Nadal en trois sets malgré le gain de la première manche (3-6, 6-2, 6-3), mardi à Kuala Lumpur.

Gasquet joue la prudence

Le numéro 1 français a repris la raquette hier mais est d’ores et déjà forfait pour Adélaïde.
C’EST DANSUNCNE en pleine activité que Richard
Gasquet a repris hier l’entraînement après dix jours
d’arrêt dus à une inflammation du genou gauche.
Menée par son coach Éric Deblicker, la séance fut
courte (1 h 10) et simple : gammes de coups droits et
de revers, services. Alors que Jo-Wilfried Tsonga et
Olivier Patience se livraient à fond sur le court adjacent,
le numéro 1 français ne poussa jamais sur
l’accélérateur. Et pour cause : « C’était juste une
reprise, se justifia-t-il. Ça ne sert à rien que je me
nique le genou dès le premier jour. Je rejoue doucement,
je vais y aller progressivement, mais la bonne
nouvelle, c’est que je n’ai plus du tout mal. »
Gasquet souffrait en fait d’une grosse tendinite : « Je
n’ai pas pu me soigner après Lyon et Bercy, expliquet-
il. Je me suis juste gavé d’anti-inflammatoires. Là,
au moins, j’ai pu faire ce qu’il fallait, à savoir : du
repos et des soins (glace, laser, etc.). J’ai beaucoup
joué en 2007 (73 matches). Il faut que je fasse gaffe
pour la suite. »
Ces dix jours d’arrêt imprévus l’obligent à faire
l’impasse sur Adélaïde (31 décembre - 6 janvier), qui
devait être son tournoi de rentrée. « J’irai quand
même là-bas, dit-il. Déjà, pour passer la visite médicale
obligatoire. Mais j’en profiterai aussi pour taper
trois jours avant de rejoindre Sydney dès le mardi. Je
manque de tennis, c’est pour ça que je pars tôt : je
prends l’avion pour l’Australie vendredi prochain. Je
ne serai sans doute pas prêt à cent pour cent pour
Sydney, mais, franchement, je ne suis absolument
pas inquiet pour Melbourne. »
Le coup d’envoi de l’Open d’Australie sera donné le
14 janvier. Mais Gasquet n’estime pas avoir entamé
une course contre la montre : « Non, trois semaines
me suffisent pour être prêt, dit-il. Je ne reprends pas
trop tard, je reprends quand il faut reprendre. De
toute façon, je n’avais pas le choix. En plus, avec le
programme qui m’attend (Australie, Coupe Davis,
Marseille, Indian Wells, etc.), c’est très bien de ne pas
jouer Adélaïde. Même si je n’avais pas été blessé,
d’ailleurs...»
Un point sur son genou sera fait lundi prochain.
« L’idée est de se montrer prudent jusqu’à cette date,
précise Deblicker. Là, on verra Bernard (Montalvan,
ledoc de la fédé). Si tout va bien,on augmentera alors
l’intensité des entraînements, avec d’abord des
séances de deux heures, deux heures et demie, puis
de plus longues. Aujourd’hui (hier), Richard a simplement
fait des gammes en essayant d’être tonique au
niveau des appuis, de manière à retrouver très vite le
petit jeu de jambes, sans forcer sur les courses. On a
évité les appuis traumatiques. Mais l’essentiel est
qu’il n’ait ressenti aucune douleur. »
VINCENT COGNET

Les voeux de Gasquet

Demi-finale à Wimbledon, présence au Masters : c’est fait. De passage à Adélaïde,
le numéro 1 français a joué le jeu des projections pour 2008.

DEPUIS UNE BONNE HUITAINE, Gasquet
avait prévenu le directeur du tournoi d’Adélaïde
qu’il lui ferait faux bond. L’inflammation au
genou gauche réapparue début décembre l’avait
convaincu de ne pas prendre le risque d’une
reprise précipitée. En un coup de fil, la tête de
série no 1 disparaissait du tableau mais… pas du
paysage. Dimanche, sur les coups de midi en Australie
du Sud, on voit ainsi apparaître un jeune
homme presque plus pâlichon que le linge qu’il
porte. Il approche de sa démarche cotonneuse, il
approche, on le reconnaît. Tiens, Richard, ça
alors ! Ça va ? « Je suis complètement à l’ouest.
Je viens tout juste d’atterrir. Je ne sais même plus
où on a fait escale. Ah ouais, c’était Singapour.
Bien sûr, on a raté la correspondance pour Adélaïde.
On a poireauté en transit de 7 heures du
matin à 23 heures. Et me voilà, frais comme un
gardon ! »
Sous 41 oC, le thermomètre faisant foi, le gardon
n’a pas l’air au mieux. Et pourtant, on lui
demandede jouer à la baballe avec trois kids ravis
de le voir de si près. Gardon Gasquet s’acquitte
comme il faut d’une de ces opérations de relations
publiques que son statut de « masterisé »
rendra de plus en plus fréquentes. Trois minutes,
montre en main. Jet-lagué, enrhumé, Gasquet n’a
vraiment pas les yeux en face des trous. Sans obliger,
le règlement ATP conseille à tout poseur de
lapin de dernière minute de venir faire constater
sa bonne foi sur place. Au bout de deux impasses
sans passer par la case justification, l’amende
tombe.« Comme,en plus, c’était sur le chemin de
Sydney, j’ai préféré venir, explique Gasquet. Je
vais pouvoir m’acclimater à la chaleur et faire en
plus un geste pour le tournoi. » Il est 13 heures, il
fait 43 oC. Le vrai Gasquet a fui vers l’hôtel et la
fraîcheur. Mais sa réplique grandeur nature, une
jolie photo détourée en carton, trône toujours à
l’entrée du club-house.
Le lendemain, après une nuit de onze heures, le
numéro 1 français réapparaît. Meilleure mine
mais nez toujours encombré. Il accepte de nouveau
une petite contribution pour le tournoi. Primo,
une séance d’autographes. Secundo, une
interview sur le central par le speaker maison
dont le micro n’amplifie que le son de sa propre
voix. Avant, il avait sué à grandes eaux. Une
heure d’entraînement avec Sébastien Grosjean,
une autre avec Paul-Henri Mathieu. À ce train-là,
il risquait de ne pas être très énergique pour la
soirée du réveillon. « Le réveillon ? Je vais le passer
au lit ! J’ai trop besoin de dormir. Demain, en
plus, je prends l’avion pour Sydney. »
« Happy new year » quandmême… et surtout la
santé. Celle de Gasquet se porte bien. Son genou
ne lui fait plus mal. Il était certes trop juste, question
rythme, pour Adélaïde ; il sera d’attaque la
semaine prochaine à Sydney. C’est le moment
dans la conversation d’aborder la nouvelle année,
la page encore blanche.
Faites vos voeux, rien ne va plus… « C’est dur ça,
oppose gentiment Gasquet. Si je sors du top 10
mondial (il est 8e), on va dire que je suis ridicule.
Si, après ma demi-finale à Wimbledon, je ne fais
pas une finale en Grand Chelem cette saison, on
va dire que c’est une année dem…Pourtant, être
là où je suis à mon âge, ce n’est pas facile du tout.
Disons qu’une saison réussie serait une saison où
je serais encore au Masters en novembre. »
« Faire mieux
à Roland-Garros »
Ce n’est pas tant que Gasquet se sente mal aimé
ou déprécié – il a depuis longtemps compris le jeu
parfois cruel avec les journalistes. Mais il trouve
l’impatiente exigence à son endroit parfois excessive
: « Je paye plusieurs trucs : 1) J’ai peut-être
été trop bon trop jeune. Depuis que je suis gosse,
on m’attend partout, tout le temps. 2) On cherche
depuis plus de vingt ans un vainqueur français à
Roland-Garros. 3) Il y a aussi la comparaison avec
Nadal. Mais je prends le pari : un Nadal, vous n’en
verrez pas un autre dans les deux cents prochaines
années. Je suis quelqu’un d’autre. Je
trouve qu’un Benzema ou un Beauxis ont droit à
un traitement différent. Benzema a vingt ans.
Moi, à vingt ans, j’étais 12e mondial. Lui, on
l’encense et c’est normal. Moi, on disait : “ Mais
qu’est-ce qu’il attend pour faire péter un Grand
Chelem ?” On est trop impatient avec moi. »
Pour le moment, Gasquet, vingt et un ans et demi,
est dans les temps de passage de Federer luimême.
Mais c’est l’année de ses vingt-deux ans,
en 2003, que le super-Suisse avait affolé le
moteur (victoire à Wimbledon et au Masters,
intrusion dans le top 3 mondial). La comparaison
intéresse Gasquet, mais avec modération.
« Donc, si je ne gagne pas un Grand Chelem cette
saison, je suis largué, c’est ça ? Hewitt avait
gagné l’US Open et Wimbledon à vingt et un ans
mais, depuis, il n’en a plus gagné d’autre. Chacun
sa route. Si je dois gagner un Grand Chelem à
vingt-cinq ou vingt-six ans, ça ne me tuera pas. »
Ça n’a jamais tué personne. Tant qu’il y est, rayon
résolutions, il ajoute : « Faire mieux à Roland-
Garros parce qu’en 2007 contre Vliegen, j’avais
été nul. C’est d’ailleurs la dernière connerie que
j’ai faite dans le boulot. J’aimerais aussi perfectionner
mon anglais, mon golf et puis bien sûr il y
a les filles…» Ça non plus, ça ne le tuera pas.
FRÉDÉRIC BERNÈS


:roule: Ah lala ca doit pas mal profiter de son statut de star aupres d'un certain nombre de filles :biggrin:

La vision anglo-saxonne sur Gasquet (donc on va dire un peu plus dépassionnée... )

http://www.atptennis.com/5/en/deuce/january2008/gasquet.asp

Pas révolutionnaire, mais intéressant.

Au delà du titre, qui est nul, il y a par exemple l'idée qu'il a beaucoup souffert (et sous-entendu en partie injustement) aux yeux des français de la comparaison avec Nadal, le contemporain exact, dont la supériorité physique et mentale est tellement évidente qu'elle ridiculise Gasquet au 1er coup d'oeil.

Autre idée: que le retard dans l'éclosion de Gasquet pourrait avoir un rapport avec la négligence pour le travail physique dans ses jeunes années, chose qu'il s'attelle à corriger depuis 2005. Mais c'est un long processus.

L'article s'attarde aussi sur la façon exagérée dont il se fait descendre par la presse et les fans en France.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/05/12/nous-on-veut-de-la-vie-par-francois-begaudeau_1043818_3232.html

Citation :

Nous, on veut de la vie, par François Bégaudeau
LE MONDE | 12.05.08 | 13h45

Richard Gasquet ne gagnera pas l'Euro de juin, ni la coupe de la Ligue 2009, ni même le tournoi de sixte de La Chapelle-Saint-Mauges, le dimanche 25 mai, inscription 5 euros par joueur. A cela trois raisons. Gasquet ne figure pas dans la liste des 40 que Domenech pourrait appeler en sélection ; il ne sait pas où se trouve La Chapelle-Saint-Mauges ; il est tennisman professionnel. Ce type n'a donc rien à faire dans une chronique foot qui pourtant s'en va de ce pas lui rendre hommage.

Selon une enquête récente, à la question "Accepterez-vous le recours à des produits dopants s'ils vous garantissent la victoire et une mort prématurée ?", l'écrasante majorité des jeunes sportifs interrogés répond oui sans hésiter. Réaction numéro 1 : normal, insouciance juvénile, un cancer à 50 ans paraît tellement plus lointain que les compétitions de la décennie à venir. Réaction numéro 2 : c'est tellement beau, tellement noble, tellement Grèce antique, plutôt une existence héroïque et courte que longue et morne. Réaction numéro 3 : mais au fait est-ce qu'elle est si héroïque cette existence ?

Un trophée, fût-il mondial, vaut-il vingt ans d'hygiène draconienne, d'austère diététique, de footings dans l'aube glaciale, vingt ans à imposer au corps des torsions et contorsions qui le rendent statutairement douloureux - le subtil Vikash Dhorasoo raconte qu'il lui arrivait de consulter le médecin du club parce qu'il n'avait mal nulle part. Et surtout, impardonnable crime de lèse-vie : vingt ans sans adolescence. Pour tous les contemporains, l'adolescence se prolonge indéfiniment, pour les sportifs c'est le contraire. Repérés au berceau, recrutés avant leur premier concert rock, titularisés en équipe A avant d'être invités à leur première boum. Puis mariés tôt, pères à 23 ans, plus casanier tu meurs, et parfois, entre deux sessions de PlayStation, un docu-fiction sur la Grèce antique sur France 3. Mourir à 50 ans pour ça ?

Il y a quelques mois, le petit pantin savant Gasquet s'est réveillé en plein cauchemar mécanique, s'est animé, s'est dit : c'est quoi cette vie, là ? Soudain envie de penser à sa gueule, d'envoyer des Texto perso pendant les matches de ses compagnons de Coupe Davis, de sortir avec des filles ou des garçons comme son génie précoce lui a interdit de le faire en temps et en heure.

Confrontés à cette héroïque crise (d'adolescence), les journalistes de la conférence de presse de lundi dernier suggèrent un changement d'entraîneur. Gasquet a un sourire amer : "Mon salut ne passera pas par là." Ce qui veut dire : sortez un peu, les gars, y'a pas que le sport, y'a aussi la vie, la vie vous voyez ou pas ?

On préfère un Gasquet lamentablement éliminé au tournoi de Rome et enfin vivant qu'une machine à gagner des matches et à perdre la vie. On se réjouit qu'un Ronaldhino ne renonce pas aux discothèques au nom de sa carrière, quitte à la foutre en l'air. On aime un Cristiano Ronaldo génial dans la lumière diurne d'Old Trafford, puis hilare au milieu de filles en string quand vient la nuit.

Un article de plus sur les difficultés de la vie des jeunes sportifs qui ont une vie tellement difficile...
Demandez leurs aux mecs qui bossent à l'usine jusqu'à 60 ans s'ils n'ont pas du faire des sacrifices tout au long de leur vie.

Alors ouais ne pas pouvoir boire du Champagne tous les jours, ou être en boite tous les soirs, quel malheur

Je pars du principe que le tennisman professionnel à la chance unique de pouvoir vivre de sa passion. Après si ce n'était pas son rêve mais celui de ses parents, il n'à qu'à tout laisser tomber et faire autre chose, on va pas pleurer...

Après si on est réellement passionné on va jusqu'au bout, et je comprends ainsi les BORG et autres qui rassasiés de victoire et de d'€ ont plus envi et s'arrête jeune.

Mais combien as t'on vu de grands sportifs arrêter parce que soi disant ils passaient à coté de la vrai vie , et ensuite craquer complètement parce qu'ils sombrent dans l'anonymat et privés des hourras se sentent vides et inutiles. D'ailleurs certains tentent même des come-back totalement stupides, qui leur font encore plus de mal.

Moi je dis si un mec veut à la fois être un sportif pro et aussi s'éclater le week end, rien ne l'empêche de le faire ( beaucoup le font). Mais alors il faut réviser ses prétentions sportives à la baisse, et pas faire espérer une horde de supporters

Moi le GASQUET je l'aime bien et il a un talent fou, mais il faut peut être qu'il se pose les bonnes questions

Tout ceci pour dire que j'ai encore plus de respect pour des gars comme CONNORS, SAMPRAS, Dédé, ou mon GRAND SUISSE qui ont tout gagné ou presque, riches à millions, et ont vécu leur passion à fond avec un enthousiasme toujours renouvellé.

On t'ils eu l'impression de passer à coté de la VRAI VIE ? j'en doute

Je viens d'écouter FRANCIS GASQUET dans le Moscato show et c'était assez consternant
Le RICHARD serait pas aussi mauvais que ça car il a de bons résultats en double, il se prend juste un peu trop la tête en simple ... Il doit absolument jouer à Rolland , il faut que la presse le laisse un peu en paix ...

Un florilège

Il est pas sorti d'affaire le petit

moussache west indies a écrit:

Un article de plus sur les difficultés de la vie des jeunes sportifs qui ont une vie tellement difficile...
Demandez leurs aux mecs qui bossent à l'usine jusqu'à 60 ans s'ils n'ont pas du faire des sacrifices tout au long de leur vie.

Alors ouais ne pas pouvoir boire du Champagne tous les jours, ou être en boite tous les soirs, quel malheur

Je pars du principe que le tennisman professionnel à la chance unique de pouvoir vivre de sa passion. Après si ce n'était pas son rêve mais celui de ses parents, il n'à qu'à tout laisser tomber et faire autre chose, on va pas pleurer...

Après si on est réellement passionné on va jusqu'au bout, et je comprends ainsi les BORG et autres qui rassasiés de victoire et de d'€ ont plus envi et s'arrête jeune.

Mais combien as t'on vu de grands sportifs arrêter parce que soi disant ils passaient à coté de la vrai vie , et ensuite craquer complètement parce qu'ils sombrent dans l'anonymat et privés des hourras se sentent vides et inutiles. D'ailleurs certains tentent même des come-back totalement stupides, qui leur font encore plus de mal.

Moi je dis si un mec veut à la fois être un sportif pro et aussi s'éclater le week end, rien ne l'empêche de le faire ( beaucoup le font). Mais alors il faut réviser ses prétentions sportives à la baisse, et pas faire espérer une horde de supporters

Moi le GASQUET je l'aime bien et il a un talent fou, mais il faut peut être qu'il se pose les bonnes questions

Tout ceci pour dire que j'ai encore plus de respect pour des gars comme CONNORS, SAMPRAS, Dédé, ou mon GRAND SUISSE qui ont tout gagné ou presque, riches à millions, et ont vécu leur passion à fond avec un enthousiasme toujours renouvellé.

On t'ils eu l'impression de passer à coté de la VRAI VIE ? j'en doute

Post très interessant , en effet il faut soit choisir la fiesta ou la victoire, même si certains arrivent à gérer les deux en ne faisant la fiesta que modérement....

Dédé en son temps faisait pas mal d éxcés aussi, mais il a su retravailler pour revenir au top.Gasquet sur le site de l équipe je crois dit que c est une faiblesse physique suite aux efforts de l année derniere qui joue ensuite sur son jeu et son mental....


Il a pas jouer comme un kafel ou un davydenko....Ses déclarations porteraient à croire qu il en a marre du travail physique...Moi je pense d après ses résultats(ceux qui ont le cable confirmeront mieux que moi) que c est surtout psychologique, le peu de fois ou je l ai vu ,il recule et baisse les bras, il n est pas encore dépressif comme un gaudio mais bon...


Peut etre n a t il pas assez la rage de vaincre et qu il est à ce niveau en grande partie grace à son génie et son bras, et cela ne suffit malheureusement pas.

Salut

Gasquet vient d'annoncer qu'il ne participera pas aux JO de Pekin.

On ne sait pas la raison de cette defection? Peut etre qu'il veut privilegier sa preparation pour l'US OPEN

arabem a écrit:

On ne sait pas la raison de cette defection? Peut etre qu'il veut privilegier sa preparation pour l'US OPEN

C'est effectivement la raison évoquée. Il va privilégier les GC. J'espère qu'il zappera la CD également.

vdd a écrit:

arabem a écrit:

On ne sait pas la raison de cette defection? Peut etre qu'il veut privilegier sa preparation pour l'US OPEN

C'est effectivement la raison évoquée. Il va privilégier les GC. J'espère qu'il zappera la CD également.

Richard Gasquet : C'est dans la tête


Il a décliné sa sélection olympique pour préparer l'US Open et vise le top 5 mondial en fin d'année. Mais Richard Gasquet doit, d'abord, progresser au niveau mental. Il y a du travail.

Richard Gasquet a changé. Tout du moins, ses déclarations. Le public connaissait un garçon fébrile qui grommelait il y a deux mois, avant son forfait à Roland-Garros : "Si vous êtes bookmaker, ne pariez pas sur moi". Aujourd'hui, alors que l'US Open débute lundi, le discours est devenu positif, limite provocateur : " A New York, ce sera deuxième semaine minimum". Et d'en rajouter une louche : "Je me sens capable de finir l'année dans le top 5". En annonçant ses objectifs, Richard le timide est-il en train de se forger un mental de conquérant ? " Je ne pense pas qu'il soit du genre à fanfaronner pour rien, analyse Jean-Marc Lhabouz, préparateur mental de la Fédération française de tennis de 1996 à 2001. C'est une nouvelle façon de se motiver. Il veut se prouver qu'il a la force de battre les meilleurs. Au niveau mental, il est peut-être en train de franchir un cap. Vous savez, c'est dans la tête que ce joueur a la plus grosse marge de progression." En compagnie de Guillaume Peyre, son entraîneur depuis trois mois, Richard Gasquet a stoppé sa série de défaites accumulées en début de saison. Il n'avait pas dépassé le 2e tour d'un tournoi pendant quatre mois d'Indian Wells à la mi-mars, jusqu'au Queen's de Londres début juin.

Dépasser les limites

"Pendant plusieurs années, Deblicker (son ancien coach) lui a apporté le recul pour relativiser, analyse Jean-Marc Labhouz, mais avec Guillaume Peyre, il se plonge dans la pression. Il apprend à rester serein, même en se fixant de gros objectifs." Les progrès restent encore à confirmer sur le terrain. En 2008, le numéro un français et onzième mondial ne compte qu'une finale à son actif sur le circuit ATP. On est encore loin d'un rythme digne du top 5 : "Il doit encore apprendre à dépasser ses limites : à savoir quelques coups géniaux, mais souvent des performances discontinues. Il lui manque cette sérénité du début à la fin du match. Mentalement, il n'est pas capable de reprendre la main après une baisse de régime, en relançant encore plus fort.
C'est pourtant cette donnée qui fait la marque des plus grands."

Ce serait bien que tu cites tes sources.

Leinahtan a écrit:

Ce serait bien que tu cites tes sources.

On s'en fout des sources, seul l'article devrait intérréssé quand je poste.

Mohamed a écrit:

Leinahtan a écrit:

Ce serait bien que tu cites tes sources.

On s'en fout des sources, seul l'article devrait intérréssé quand je poste.

Et les auteurs, tu les encroutent ?

00-sampras-00 a écrit:

Mohamed a écrit:

Leinahtan a écrit:

Ce serait bien que tu cites tes sources.

On s'en fout des sources, seul l'article devrait intérréssé quand je poste.

Et les auteurs, tu les encroutent ?

Ok ok!! la prochainne je mettrai les sources.

Mohamed a écrit:

Leinahtan a écrit:

Ce serait bien que tu cites tes sources.

On s'en fout des sources, seul l'article devrait intérréssé quand je poste.

mais non, on s'en fout pas, d'ailleurs il est très interessant cet article faut qu'on sache d'ou il vient (comme dans tout article)
sans sources, ca vaut rien

bon, c'est facile à trouver c'est le premier article dans googles actualités. ca vient du site myfreesport

alors, en tout cas ca fait plaisir de l'entendre dire ca, j'espère qu'il le pense vraiment s'il a fait une bonne préparation pour l'uso et que mentalement il est concerné par le tennis, et a envie de frapper un grand coup, y a pas de raison qu'il en fasse pas

Désolé mais ces déclarations ne ressemblent pas à Gasquet. On dirait un discours de coach recraché.

Top 5, ça se joue à 3000 points ATP en ce moment; il en est à la moitié. Bonne chance!

Qu'il retourne au Masters, ça sera déjà énorme, vu sa 1ère partie de saison. Et ça c'est jouable!

Voila ce que pense Patrice Dominguez de Gasquet. Il a comme moi et beaucoup d'autres ici été énervé par la reaction de Gasquet apres son match perdu, plus particulierement par la phrase que j'avais aussi retenu :

Le Directeur technique national Patrice Dominguez (photo L'Equipe) est revenu ce vendredi matin, pour RTL/L'Equipe, sur les propos tenus par Richard Gasquet après sa défaite contre Steve Darcis au tournoi de Lyon. «Je serai très content quand j'aurai perdu à Bercy», a dit l'ancien numéro un français. Au micro de Clément Grèzes pour le Grand Journal 12h-12h30 sur RTL/L'Equipe, Patrice Dominguez n'a pas mâché ses mots.

«Patrice Dominguez, ce vendredi matin dans L'Equipe, Richard Gasquet déclare : "Je serai très content quand j'aurai perdu à Bercy". J'imagine que ça vous choque à la Direction technique nationale ?
Nous avons été tous très choqués à la Fédération ce matin (vendredi) de ce propos de la part d'un joueur qui était encore il y a moins d'une semaine le n°1 français considérant que lorsque l'on est à ce niveau là, un tournoi comme Bercy, le plus grand Masters Series, en France, devant son public, doit constituer un objectif pour tout joueur français. Et voir que le joueur renonce mentalement avant même d'entrer dans la compétition qui doit représenter pour lui une possibilité de se racheter des mauvais résultats récents, c'est tout simplement anormal et c'est une situation qu'à la Direction technique nous regrettons amèrement.

Vous êtes dans la déception ou dans l'énervement ?
Malheureusement, ce n'est pas la première fois que Richard Gasquet manifeste son désarroi et ses problèmes à l'occasion de déclarations intempestives. Il y a quelques temps, il disait que le Masters n'était pas son objectif, ensuite, il a dit que finir la saison dans les 25 premiers le satisferait alors qu'il était 8ème la saison dernière, et là il déclare qu'il sera très content quand il perdra à Bercy. Alors après les déclarations du début de l'été où il disait ne pas vouloir aller aux JO de Pékin pour faire une grande fin de saison, je dois bien vous dire que nous sommes tous ici extrêmement perplexes sur sa façon de se comporter. D'autant que dire des choses comme ça, c'est irrespectueux vis-à-vis du public qui comptait venir l'encourager lors du Masters de Bercy. Alors bien sûr, nous sommes énervés.

C'est un épisode de plus dans la longue histoire d'incompréhensions entre la Fédération et Richard Gasquet ?
Non, la Fédération a toujours accordé sa confiance à Richard Gasquet. Nous avons tout à fait compris son choix d'aller s'entraîner dans un autre giron, dès lors qu'il s'agissait pour lui d'atteindre son objectif d'être parmi les 10 meilleurs joueurs mondiaux. Il y a malgré tout quelques choix que nous regrettons, sa décision de ne pas aller aux JO notamment car ce n'est pas en faisant ces choix-là qu'on construit une grande carrière.

Va-t-il falloir mettre les points sur les ''i'' avec Richard Gasquet ?
Je pense qu'il faut le laisser face à ses responsabilités, et que ceux qui l'entraînent doivent également le mettre face à ses responsabilités. Richard Gasquet n'est plus un enfant de 17-18 ans, il a joué dans toutes les plus grandes compétitions, et il doit donc se donner les moyens au jour le jour de progresser. Je considère que depuis 6 ou 7 mois, avec la Coupe Davis, avec les JO, avec le renoncement à Roland-Garros, il n'est pas sur le chemin de la carrière qu'il pouvait espérer au vu de ses résultats quand il était plus jeune. Il lui faut se fixer des objectifs et s'y tenir une bonne fois pour toute.»

Source : Lequipe.fr

Ce gamin est totalement dépressif et donne des signes de manque de confiance évidents, il faut toute la finesse d'un Dominguez pour ne pas le remarquer.
Il a besoin d'aide, son auto-dénigrement est un appel à l'aide flagrant et voici que cette ancienne gloire vient l'enfoncer.

Il voulait peut-être juste dire qu'il avait hâte que cette saison pourrie qui a été un chemin de croix s'arrête au plus vite pour mettre les compteurs à 0 et attaquer 2009!

Ou peut-être a t-il dit ça de manière ironique, façon de dire " Vous vous attendez tous que je paume à Bercy, les journalistes, je le sais!"
C'était une phrase sortie dans une interview par la presse écrite ou une interview filmée, quelqu'un le sait ?


Ou alors il pète vraiment un boulard et il est à 2 doigts de tout plaquer, ce qui m'étonnerait qu'à peine...

Faut pas donner plus d'importance que ça en a...

C'est juste le dépit d'un type qui a tout foiré de A à Z cette saison... mais y aura d'autres saisons...
Peut être même qu'il arrivera à faire un huitième à Roland, pour la prochaine.

Tuco Benedicto Pacifico a écrit:

Faut pas donner plus d'importance que ça en a...

C'est juste le dépit d'un type qui a tout foiré de A à Z cette saison... mais y aura d'autres saisons...
Peut être même qu'il arrivera à faire un huitième à Roland, pour la prochaine.

Je veux bien mais quand même, c'est une preuve évidente de sa grande faiblesse mentale...
Assemblons à ça le fait que tout l'espoir placé en lui ne se concretise pas, moi je ne crois plus en lui.
J'espere le meilleur pour ce joueur et je ne veux pas l'enfoncer mais c'est de plus en plus enervant quand à coté tu vois Tsonga, Monfils, Simon qui eux ont du mental: ils en veulent et ils le montrent. Gasquet avec un tel mental serait, je pense, deja bien plus haut dans le classement.

En resumé cette phrase, même ironique, c'est la goute d'eau qui fait deborder le vase pour ceux qui le soutiennent.

Et peut-être que si Tsonga et tout le reste avaient subi la même pression que Gasquet, ils seraient pareils...

Leinahtan a écrit:

Et peut-être que si Tsonga et tout le reste avaient subi la même pression que Gasquet, ils seraient pareils...

Bin le truc c'est que Tsonga pourrait aussi la sentir passer la pression mais lui non, il joue son jeu.
Quand il fait une finale à l'OA il aura pu chier dans son froc et il ne l'a pas fait. Pour revenir apres une blessure, il a encore fait fort; il en veut Tsonga et ça je respecte enormement.
Bref, là ça fait pas mal de post que je critique Gasquet mais c'est un joueur que j'aime beaucoup. J'en ai juste un peu marre de le voir perdre des matchs qu'il ne devrait pas perdre et de le voir ensuite faire des "appels à l'aide".
C'est justemment parce que je crois en son potentiel que je me permet de critiquer.

Je m'arrete là sur Gasquet et je lui souhaite de bien jouer à Bercy.