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| Open d'Australie: finale | |
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AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32661 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 1:31 | |
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| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32661 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 1:35 | |
| - GiL a écrit:
- Lui il veut pas etre numero 1 mondial, il veut pas des titres du GC, il veut LE GC, et plusieurs fois.
Rien que ça En tous cas avec ce genre de déclarations, il donne vraiment envie de le voir à l'oeuvre Tout comme Boluda d'ailleurs. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34256 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:22 | |
| Testostérone et superstitions
L’IDÉE EST SIMPLE : ne surtout rien changer à la routine, ce n’est pas le moment. Hier, Jo-Wilfried Tsonga est arrivé à Melbourne Park peu avant 11 heures. Il a posé pour les photographes avec Clément et Llodra, puis seul, et a ensuite retrouvé la clim de la salle de conférences de presse pour une interview d’une demi-heure. Nul doute qu’Éric Winogradsky, son entraîneur, lui avait demandé de se couvrir pour ne pas attraper froid… Juste après, direction le court no 16 pour un entraînement d’une heure avec son coach. La suite et la fin de la journée dufinaliste sont racontées par l’informateur Wino : « Retour à l’hôtel, sieste. Ensuite, vers 18 h 30, séance de muscu avec Cyril Brechbuhl, son préparateur physique. Pour, comme dit Jo, faire monter un peu la testostérone. Après, on ira, comme depuis le début du tournoi (superstition, superstition…), dîner dans le restaurant italien près de l’hôtel. On ne demande même plus la carte, on la connaît par coeur. Après, dodo. » À la télé ce matin, ne vous étonnez pas si Éric Winogradsky porte un polo à rayures. Superstition, superstition… « Sauf s’il fait super chaud, y a des chances que ce soit vrai », confirme-t-il. Ne vous étonnez pas non plus si à l’écran vous ne reconnaissez pas Wino. Depuis le début du tournoi, la réalisation australienne le confond avec Morgan Menahem, l’agent de Jo. Et pour cause, Wino ne s’assied pas à la place réservée au coach, mais un rang plus haut. Superstition, superstition… – F. Be.
L’ÉDITO
QUSe’IrLbSeOdIeT ll’ehipsrteomireieoru le premier Français depuis un quart de siècle, à la limite, peu importe. Il y aura aujourd’hui à Melbourne un nouveau vainqueur de tournoi du Grand Chelem. Le cinquantième différent en quarante ans de professionnalisme assumé. Quoi qu’il arrive ce matin sur la bien nommée Rod Laver Arena, que Novak Djokovic fasse respecter son rang de numéro 3 mondial et sa détermination absolue à décrocher le number one ou que Jo-Wilfried Tsonga continue à voguer sur le nuage qui lui fait produire depuis deux semaines un des tennis les plus impressionnants du siècle, une chose est acquise : un vent frais balaye le tennis masculin et les certitudes qui lui collaient à la peau depuis quelques années. Oui, Monsieur Tsonga, on peut dominer Nadal au physique et le faire rapetisser. Oui, Monsieur Djokovic, on peut se montrer plus complet et plus précis que Federer pour le battre en trois sets secs sur surface rapide. Oui, tout semble possible en ce début de saison 2008, même que Yannick Noah (victoire à Roland-Garros en 1983, disques d’or dans les années 2000) trouve enfin son successeur, au moins raquette en main. « C’est bien pour le tennis », jurait lui-même Djokovic après avoir congédié le numéro 1 mondial vendredi. C’est bon de voir de nouvelles têtes, de voir s’épanouir des jeux et des caractères si différents. Il y avait déjà la grâce Federer et la flamme Nadal. Il y a désormais l’omnipotence Djokovic et le foudroyant enthousiasme Tsonga. Bien sûr, le Serbe a atteint à Melbourne sa quatrième demifinale de suite en Grand Chelem, et son rôle de troisième homme du tennis mondial est confirmé depuis déjà plusieurs mois. À l’inverse, la percée exceptionnelle de Tsonga exigera, qu’il triomphe ou pas aujourd’hui, d’autres grandes victoires agrémentées de ses grands coups droits et de ses grands sourires pour qu’il soit à tout jamais impossible de se souvenir de Melbourne 2008 comme d’un fabuleux coup d’éclat et puis s’en va. Le temps de l’analyse n’est pas venu, seul importe le constat suivant : le tennis, agissant comme un brillant chasseur de têtes, s’est dégoté deux cadres qui font très bien dans le tableau. À eux de jouer. Il sera bien temps de compter après.
WHAT’SMYNAME(1) ? – C’est « lapalissien » de dire qu’on connaît mi eux Jo-Wil f r ie d T songa aujourd’hui qu’au début du tournoi. Une preuve ? Sur l’accréditation du finaliste français, le prénom est mal orthographié. On y lit : « Jo Wilfred ». Il manque bien une voyelle. « En plus, ajoute Tsonga, ils sont allés chercher une photo où je dois avoir quinze ans. À quoi je le vois ? Aux cheveux ! C’était l’époque où j’en avais trop. »
WHAT’S MY NAME (2) ? – À la cinquantième demande de nos confrères étrangers, il a bien fallu se résoudre à percer le mystère. Pourquoi Jo-Wilfried ? Pourquoi ce prénom pas banal ? C’est Enzo, le frère cadet de J.-W. Tsonga, qui a éclairé notre lanterne. « Mes parents voulaient l’appeler Jonathan, ils adoraient ce prénom. Mais un couple de leurs amis a eu un enfant avant que mon frère naisse. Ils l’ont appelé Jonathan. Donc, fallait trouver autre chose. Ils voulaient garder un peu de Jonathan, d’où le “Jo”. Après, il fallait former un prénom composé, d’où le “Wilfried”.
DE POITIERS À MELBOURNE. – L’arbitre de la finale est le Portugais Carlos Ramos. Âgé de trentesept ans, marié à une Française et résidant à Lyon, Ramos montera pour la quatrième fois de sa carrière sur la chaise en finale d’un Grand Chelem, après les finales masculines de l’Open d’Australie 2006 et de Wimbledon 2007 ainsi que celle de Roland-Garros 2005, entre Justine Henin et Mary Pierce. Coïncidence amusante, Ramos officiait en qualité de juge-arbitre lors du tournoi Futures de Poitiers en mars 2007. Devant « 500 spectateurs à tout casser », un certain Jo-Wilfried Tsonga avait décroché le gros lot…
BIENTÔT LE CD TSONGA. – Nous vous avions donné la primeur de la première chanson écrite en l’honneur de Tsonga. Elle était l’oeuvre de Kieran Butler, chanteur local bien connu dans les cabarets de Melbourne. Sur l’air de la Macarena, le “Ohhhh Macarena” du refrain avait été remplacé par un amusant “Alleeeez, Allez Tsonga”. Depuis, d’autres grandes voix se sont emparées du phénomène. En France, un groupe de rap, Nelopo, a intitulé l’hommage : “ Tsonga Tsunami ”. Le clip est visible sur Internet. Dans la salle de presse de Melbourne, un confrère argentin, Roberto Napo, de BBC International, y est également allé de sa chanson : “ le Tsonga Beat ”. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34256 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:24 | |
| Le troisième homme Dix choses à savoir sur le numéro 3 mondial, Novak Djokovic, adversaire en finale de Jo-Wilfried Tsonga. MELBOURNE – de notre envoyé spécial 1. LE FILSDUPIZZAIOLO. –Son père, Srdjan, et sa mère, Dijana, possèdent une pizzeria-crêperie à la montagne. Toute sa famille est férue de ski mais lui a préféré très tôt le tennis. « Il y avait un court juste en bas de chez moi. Je ne regrette pas mon choix, et vous, qu’en pensezvous ? » 2. L’AMBITIEUX RAISONNÉ. – Dès ses premiers succès, il nourrit l’ambition de devenir numéro 1.« Depuis toujours il travaille pour ça, explique Ricardo Piatti, qui fut son coach pendant un an. Il vient d’une famille de sportifs qui comprend ce qui est nécessaire pour son bien. » 3. UN PHYSIQUE PRESQUE PARFAIT. –Avec sonmètre quatre-vingt-dix pour 79 kg, il représente le prototype du joueur moderne. Il lui a fallu cependant corriger par une opération une double déviation de la cloison nasale qui lui posait des problèmes de respiration. D’autre part, il porte des lentilles de contact. 4. UN CERVEAU QUI TOURNE VITE. – Jambes et bras sont pleins de talent et ils sont commandés par un cerveau bien fait : « Son grand talent est de comprendre vite, assure son entraîneur, le Slovaque Marian Vajda. Il est intelligent sur le court et hors du court. Il lit beaucoup. » 5. DU CULOT À REVENDRE. – Depuis toujours, il adore faire le pitre en public. Lors d’un des spectacles des joueurs organisés pendant le tournoi de Monte-Carlo, il est apparu sur scène en string et talons aiguilles. Il a mis tous les rieurs de son côté. 6. LEDONDUMIME. –On sait depuis l’année dernière qu’il est un mime plus talentueux encore que Jonas Björkman. Ses imitations de Maria Sharapova, Rafael Nadal ou Andy Roddick font le tour du monde sur YouTube. Il en a interprété certaines sur le central de Flushing Meadows l’an passé. À Melbourne, il n’a réédité sur le court que celle de Maria Sharapova, et encore, seulement contraint et forcé par un interviewer de la télévision. Il a apparemment compris que ses collègues les trouvaient unpeu irrespectueuses. 7. IL RETOURNE SOUVENT SA VESTE. – Plutôt cabotin, il soigne son image auprès de tous les publics du monde. Un de ses trucs préférés est de se rendre sur le site d’un tournoi vêtu d’un maillot sportif cher au coeur des spectateurs : maillot de l’équipe de France de football à Paris, de l’équipe des États-Unis à Flushing Meadows, du Real Madrid en Espagne, du FC Porto à Estoril... Mais son truc a été éventé. 8. IL TRAVAILLE POUR LA PATRIE. – Souvent critique envers l’absence de moyens mis à la disposition des joueurs serbes par leur fédération, il entend apporter son écot au tennis national : « Ma famille et moi essayons de construire notre propre centre d’entraînement national. C’est un des buts de ma vie parce que j’aime le tennis et que je souhaite que mes frères et tous les jeunes puissent s’entraîner au pays. » 9. UN FRÈRE DE FAMILLE. – Toujours accompagné de ses parents sur les tournois, il a reçu ici le renfort de ses frères, Marko, seize ans, et Djorje, treize ans, qui jouent tous les deux au tennis dans l’espoir de devenir pros. Marko a même disputé le tournoi Juniors de l’Open d’Australie, mais il a perdu au premier tour contre l’Australien Clifford Marsland. 10. LE PÔLE « NOLE ». – Son surnom serbe est « Nole » (prononcer « Nolé »). L’explication qu’il en donne est succincte : « Mon prénom, Novak, est plutôt rare en Serbie et “Nole” est le diminutif de Novak. » – Ph. B. | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:28 | |
| 9 h 30, court d’histoire
Ce matin, Jo-Wilfried Tsonga peut devenir le premier Français vainqueur en Grand Chelem depuis Noah, il y a un quart de siècle.
Contre le numéro 3 mondial, Novak Djokovic, le Français pourra compter sur son audace, sa puissance et le soutien du public. S’il gagnait, il deviendrait le deuxième vainqueur français en Australie, quatre-vingts ans après le premier, Jean Borotra. Et le deuxième dans le Grand Chelem de l’ère Open après Yannick Noah en 1983 à Roland-Garros. MELBOURNE – de notre envoyé spécial AUJOURD’HUI À MELBOURNE sera couronné le cinquantième vainqueur différent du Grand Chelem masculin de l’ère Open. Cinquante vainqueurs en quarante ans d’Open et en cent soixante tournois, c’est peu. Ce nombre restreint témoigne de la difficulté de la tâche. Pour s’emparer d’une de ces coupes, il faut d’abord l’arracher des mains de ses propriétaires habituels. C’est l’exploit qu’ont réussi ici deux hardis jeunes gens en mettant K.-O. en trois sets les deux tyrans du circuit, Roger Federer et Rafael Nadal, en demifinales. Pour la première fois depuis trois ans, l’hydre à deux têtes ne sera pas à l’affiche du grand final. Le premier de ces iconoclastes, Novak Djokovic, vingt ans, représente la nation la plus efficace du tennis mondial, la Serbie, fière de ses trois demi-finalistes en simple à Melbourne. Le second, Jo-Wilfried Tsonga, vingt-deux ans, est le porte-drapeau du plus gros contingent du tournoi, 29 joueurs et joueuses, et de la Fédération française à laquelle il doit toute sa formation. La présence parmi les 49 vainqueurs précédents d’un seul Français, Yannick Noah, en 1983, traduit bien la difficulté pour un système de formation, fût-il le meilleur du monde, de transformer ses joueurs en champions. Outre Noah, quatre autres Français ont atteint la finale d’un des tournois duGrand Chelem de l’ère Open. Tous ont échoué, brutalement. Seul Patrick Proisy, en 1972 à Roland- Garros, a réussi à gagner un set contre l’Espagnol Andres Gimeno. Deux des trois autres peuvent invoquer pour excuse la carrure de leur adversaire : Pete Sampras pour Cédric Pioline, à l’US Open en 1993 et à Wimbledon en 1997, Andre Agassi pour Arnaud Clément, àMelbourne en 2001. L’autre, Henri Leconte, à Roland-Garros en 1988, avait été écrasé autant par les circonstances que par le jeu de Mats Wilander. Pour chasser les complexes, aujourd’hui, dans la Rod Laver Arena, Jo-Wilfried Tsonga ne pourra sans doute pas s’inspirer de l’exemple du dernier Français couronné en Australie. Son père n’était pas encore né en 1928 quand Jean Borotra inscrivit son nom au palmarès. Il vaudrait mieux qu’il puise du courage dans le souvenir des succès australiens de Mary Pierce, en 1995, et d’Amélie Mauresmo, en 2006, pour se convaincre que les Antipodes ne sont pas maudites. Dans la lignée de Noah En fait, c’est bel et bien au succès de Yannick Noah qu’il pourrait encore puiser le plus d’énergie positive. Audelà du cliché de leurs origines très similaires, les points communs entre les deux hommes sont multiples. À commencer par leur puissance physique, leur goût pour le tennis qui décoiffe, et leur charisme. Comme Noah, Tsonga en impose à ses adversaires et au public mais – et le plus aimé des Français sera sans doute prêt aujourd’hui à le reconnaître –, il joue mieux au tennis. Là où l’ancien comptait surtout sur son coeur et sur ses jambes, le petit jeune possède une panoplie de coups impressionnants, en particulier un service et un coup droit qui ont endolori le biceps de Rafa Nadal lui-même. C’est heureux, car aucun de ses atouts ne sera superflu contre Novak Djokovic. À vingt ans, le Serbe a démontré une fois de plus contre Roger Federer l’équilibre de son jeu. Troisièmemondial depuis juillet dernier, il pratique un tennis sans grande faille. Son service claque d’autant plus fort que le point est plus important. Son revers le long de la ligne est mortel. Son coup droit a fait craquer celui de Roger Federer vendredi soir. Et il se déplace comme un poids léger. Aucun de ses adversaires àMelbourne n’a pu lui prendre encore le moindre set. En face, Jo-Wilfried Tsonga a plus que quelques arguments à faire valoir. Dans le tournoi, il compte trois victoires sur des top 10, contre une seule au Serbe (mais laquelle !). Le considérer comme un 38e mondial serait une erreur puisqu’il intégrera le top 20 (voire le top 10 en cas de victoire) dès la fin du tournoi. Sa puissance dévastatrice a détruit physiquement l’hercule de Roland-Garros en demi-finales. Elle devrait encore faire des ravages, même si on peut s’attendre à plus d’agressivité de la part de Djokovic que de Nadal. Si les rouages de son revers ne sont pas aussi bien réglés, sa présence au filet est autrement plus impressionnante que celle du Serbe. Le public dans la poche On n’en dira pas autant de son expérience : 212e mondial encore en janvier dernier, Jo-Wilfried Tsonga ne dispute que son cinquième tournoi du Grand Chelem. Malgré ses deux ans de moins, Novak Djokovic est devenu le plus jeune joueur de l’histoire à avoir disputé quatre demifinales du Grand Chelem de suite. Il en est même à sa deuxième finale de rang après celle de l’US Open 2007. Ses deux titres de Masters Series conquis l’an passé pèsent autrement plus lourd aussi que les quelques Challengers remportés par le Français, qui n’a disputé encore aucune finale sur le grand circuit. Cette lacune n’est pourtant pas rédhibitoire. Ainsi, à Roland-Garros, Mats Wilander, en 1982, et Gustavo Kuerten, en 1997, ont inauguré leur palmarès par un titre majeur. L’un des meilleurs atouts du Français pourrait paradoxalement se situer dans le rapport des forces mentales. En tennis, la position de challenger est de loin plus confortable que celle de favori, surtout dans une grande finale ; or, l’expérience de Djokovic n’est pas comparable à celle d’un Federer. Pour peu que Tsonga parvienne à distribuer quelques punches d’entrée, sa stature de Muhammad Ali des courts pourrait troubler la quiétude du numéro 3 mondial. En outre, il bénéficiera sans doute de l’appui d’un public qu’il a séduit au point d’en devenir l’incontestable chouchou. Même si ce soutien sera moins inconditionnel, il pourrait être tout aussi décisif que celui de tout Roland-Garros derrière Yannick Noah en 1983. PHILIPPE BOUIN
L'OEIL DE WILANDER La surprise viendra de Jo CETTE FINALE est incroyablement bonne pour le tennis. Elle envoie un signal fort : le travail acharné pour devenir un joueur complet est payant. Il est difficile de le croire, mais, par bien des aspects, Federer n’est peut-être pas le joueur le plus complet du circuit. Djokovic etTsonga l’ont été davantage sur ce tournoi. Federer n’a pas ce revers pénétrant, cette prise de la balle précoce avec ce coup. Il ne peut pas le frapper à plat et lourd. Il ne monte pas à la volée de la même façon que Tsonga. Il couvre bien le filet, mais il n’est pas aussi intimidant. Il rend les choses simples, parce qu’il a la grâce à l’état pur, parce qu’il est beau à voir. Djokovic n’est pas le plus beau à regarder. Tsonga, non plus. Mais tous deux sont avant tout IMPRESSIONNANTS ! C’est comme ça qu’il faut s’attendre à voir débouler les jeunes dans les cinq prochaines années. Des gars toujours plus costauds, capable de bouger admirablement, comme Djokovic et Tsonga qui se déplacent à la perfection. Gros service, énorme coup droit, revers solide, prise de balle précoce, faculté à sortir d’un point défensif en une ou deux frappes, grâce à leur puissance, intelligence tactique, capacité à tenir la balle dans le court quand il le faut ou à attaquer quand ils sont relâchés : par bien des aspects, Djokovic et Tsonga se ressemblent même s’ils jouent différemment. Voilà pourquoi cette finale est difficile à comprendre. On ne perçoit pas encore le niveau que ces deux types peuvent atteindre. Tsonga va faire le jeu, la surprise viendra de lui. Car on sait comment Djokovic va jouer. Il est l’un des plus prévisibles du moment. Mais il trouvera toujours des réponses, c’est certain. Jusqu’à présent, Tsonga n’a pas eu beaucoup d’énigmes à résoudre sur le court. Djokovic non plus jusqu’à sa demi-finale. On ne l’a pas encore vu mais Tsonga est capable de balancer quatre aces consécutifs. Djokovic, non. Deux à la rigueur. Il saitquand la bouteille est vide. Alors, il envoie un slice ou un kick pour dire à son adversaire : « J’ai planté deux aces, mais je sais que je peux te battre du fond aussi ; donc je mets simplement la balle en jeu pour ne pas risquer de rater ma première. » Et ça, c’est un message qui fait mouche. Il n’y a pas deux joueurs qui ont le talent de Federer, pas deux joueurs qui ont la flamme de Nadal. Novak et Jo nous proposent quelque chose de différent, avec quoi ils ne sont pas nés : la réussite par le travail et la recherche de solutions par l’intelligence tactique. Ces notions, on les acquiert quand on est jeune, à neuf, dix ans, pas lorsque l’on est adulte. C’est très important pour le tennis. Plus que si Federer avait gagné son treizième titre. Parce que maintenant, Federer n’est plus seul. S’il avait continué sa série, on aurait pu le perdre dans deux ans. S’il perd de temps à autre, on profitera de lui encore longtemps. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34256 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:29 | |
| Ensemble, c’est tout
Jo-Wilfried Tsonga et son coach Éric Winogradsky vivent une histoire de partage. Longtemps pour le pire, maintenant pour le meilleur.
DRESSÉ au garde-à-vous dans un coin de tribune, Éric Winogradsky laisse doucement monter les larmes. Qu’elles viennent après tout, qu’elles viennent. Son « Jojo », comme il l’appelle, enclenche sa célèbre ronde des pouces et Rafael Nadal, la tignasse basse, s’éclipse dans une indifférence presque gênante. « Wino », lui, pleure en faisant mécaniquement clap clap. « Je revoyais tout le chemin, comme les gens qui ont eu un accident. Je repensais au jour où on avait appris qu’il avait cette fissure au tendon rotulien, pile quand on croyait que ça allait le faire. Ce jour-là, il y a trois ans, on s’était retrouvés tous les deux dans une tribune à Roland-Garros. Honnêtement, il n’avait pas un gros moral, et moi, je n’étais pas mieux. Mais je lui avais dit : “On va y arriver Jo ! Je ne te laisserai pas tomber, t’inquiète pas.” » Ni l’un ni l’autre n’est dupe. Le chapitre Melbourne concentre la part rose de leur roman. Mais leur relation a grandi dans des tons moins pastel. C’est sa force. En quatre ans sur la route avec Tsonga, Winogradsky n’a raté aucun épisode du mécano médical, du genou cassé à l’épaule vrillée, du dos bousillé au poignet tordu, du blues au cafard. Il était là, déjà. Il était là, toujours. Bien avant que Jo voltige et pique comme le papillon et l’abeille, il l’avait vu planté à l’horizontale sur un lit d’hôpital. Ces choses-là ne s’oublient pas. Voilà pourquoi, souvent, Wino, quarante et un ans, devient papa poule. Avant une conférence de presse, il ne manque jamais de demander à Jo d’enfiler un pull, « parce que tu sais, Jojo, la clim est forte là-dedans ». Chaque fois, Tsonga glousse (« Mais t’es pire que ma mère ! ») et Wino le prend bien (« Il sait que je suis inquiet avec lui, que j’ai toujours peur d’une tuile. ») Tsonga aurait pu être son fils. Il l’est sans doute un peu quelque part. Mais ni le prof ni l’élève ne veulent glisser dans ce transfert. « Je pose toujours une limite, il y a toujours un moment où je trouve que je dois me r e t i rer », di t Winogradsky. « J’essaie de le considérer avant tout comme un entraîneur, indique Tsonga. Quand j’aurai terminé, ça sera peut-être beaucoup plus. Quoi qu’il arrive, Éric est mon ami. Je connais toute sa famille et il connaît la mienne. Quand j’étais blessé et que ça n’allait pas fort, il me disait : “Jo, reste pas tout seul, viens manger à la maison.” Et j’y allais. » L’avenir passe par les Futures Ce n’est pas le cas en général, mais leur histoire d’amour a commencé mal. Janvier, il y a quatre ans, la Fédération française demande à Tsonga de donner un nom. « Spontanément, j’ai dit que je voulais travailler avec Éric. À l’époque, je n’avais pas trop compris le pourquoi de sa séparation avec Richard (Gasquet). J’avais trouvé ça un peu injuste qu’il se retrouve sans personne. » Prise de contact, premiers échanges. Jo cite ses références, El Aynaoui et Safin, Wino approuve. Pourtant, le courant ne passe pas. Pas tout de suite. « Au début, ça ne colle pas, se souvient Jo. Parce que, moi, j’ai mes convictions d’adolescent et, lui, a ses idées d’entraîneur. Il me disait des trucs et moi, je répondais : “Oui, je sais mais…” Il me disait : “Il faut que tu fasses des étirements.” Je répondais : “Oui, je sais, mais les étirements, ça m’énerve, ça me fait mal et je n’arrive pas à les faire tout seul.” Donc, on allait un peu au conflit. En fai t , on avait juste besoin d’apprendre à se connaître. Dans ma vie, tout ce que je construis c’est avec du temps. Je n’aime pas les relations superficielles. Au bout d’un moment, on a trouvé un compromis. » Ça s’appelle la confiance et, c’est prouvé, ça demande du temps. A u j ou r d ’ h u i , e l l e r è g n e . Aujourd’hui, il n’y a plus ce « mais » de trop entre la bouche de Jo et l’oreille de Wino. « C’est vrai, pendant six mois, ç’a été dur, confirme Winogradsky. Toutes les wild-cards étaient pour Richard (Gasquet) et Jo le vivait mal. Il en avait ras le bol de faire des Futures. Mais il était 600e mondial… Un jour, en 2004, son père est monté pour une réunion avec Jean-Claude Massias, le DTN, et moi.Ona tout mis sur la table. J’ai dit à Jo : “Écoute, les Futures, ce n’est pas ma came non plus. Gagnes-en un et après tu n’en n’entendras plus parler.” De l’entraînement du matin à celui de l’après-midi, ce n’était plus lemême mec. C’était parti. Le Future d’après, il se l’est envoyé, le Challenger suivant, il se l’est envoyé. » Des kilos à perdre Mais dame blessure repointe sa sale dégaine. Et elle n’est pas venue seule. Car Jo a un vilain défaut, la gourmandise. « Ça cassait souvent, explique Wino, parce qu’il n’était pas capable de faire quinze minutes de gainage par jour ni de manger un peu correctement pour perdre du poids. » C’est à cemoment de l’histoire qu’intervient Didier, le papa de Jo. Abondant dans le sens de l’entraîneur, il a trouvé l’astuce parfaite pour ramener son fiston dans le droit chemin diététique. « Ça tombe bien Jo-Wilfried, lui dit-il, j’ai quelques kilos à perdre. On va les perdre ensemble. » Jamais Didier n’a commis d’ingérence dans le travail du coach. Il a donné sa confiance à Winogradsky et ne l’a jamais reprise. Jo, lui, n’a jamais repris de kilos. Mais il lui arrive encore de se tromper, autrement. Avant son rush de Melbourne, « King Tsong » avait savonné à Adélaïde, puis à Sydney contre Nieminen et Seppi. À chaque fois, coach Wino avait noté le même petit défaut : « Je viens de parler à Jo et je crois qu’il n’a pas compris pourquoi il avait vraiment perdu. Il n’a pas envie de se creuser la tête. Je ne veux pas lui donner les réponses toutes cuites, je veux qu’il fasse ce chemin tout seul, au moins une partie. » « Oui, je me rappelle ces mots, dit-il aujourd’hui. Mais Jo a appris depuis. Ça veut dire qu’il se pose les bonnes questions. C’est là aussi qu’il est très fort. » Au fait, que sait Jo de l’attaquant stylé qu’était Winogradsky il y a vingt ans ? Pas grand-chose en vérité. Quand on lui apprend que son entraîneur avait dompté Sampras à Sydney, il croitmême à une fumisterie. « Sérieux ? Il a battu Sampras ? Nooon ! Mais c’est la classe, ça ! Pourquoi ne m’en a-t-il jamais parlé ? » « Parce que, répond le cachottier, vainqueur de l’Américain en 1989, en qualifs, je crois que c’est une fausse bonne idée de vouloir se servir de son propre passé de joueur. Je le sais, je l’ai faite, cette erreur. Le joueur, c’est celui qu’on entraîne, pas celui qui entraîne. Comme ça, Jo peut tranquillement continuer à semoquer de mon coup droit. » Il l’appelle coup droit prise « bonjour » parce qu’on ne s’y prendrait pas autrement pour serrer une paluche. Pourvu qu’il ne pense pas là aussi : « Mais t’es pire quema mère ! » FRÉDÉRIC BERNÈS (avec Ph. B.) | |
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| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:32 | |
| Federer avait perdu trois kilos !
DANS UNE INTERVIEW publiée dans le quotidien suisse Le Matin, Pierre Paganini, le préparateur physique de Roger Federer, estimait que la cause majeure de l’échec du numéro 1 mondial à Melbourne résidait dans le virus qui l’avait frappé avant le tournoi : « Il a passé six jours avec de la fièvre et des diarrhées, et cela à moins de dix jours du début de ces Internationaux. […] Il a perdu trois kilos et ce genre de problème aurait mis à plat n’importe quel athlète. » Et d’ajouter : « J’ai presque envie de dire que, parce que trop faciles, les deux premiers matches étaient autant de cadeaux empoisonnés. Ensuite, il y a eu ce match long de cinq sets contre Tipsarevic, il l’a gagné au courage, à la volonté. Et croyez-moi, il n’en manque pas. Aujourd’hui (avant-hier), c’était trop... »
Bienvenue aux outsiders Sur les quinze dernières années, Jo-Wilfried Tsonga est le septième finaliste surprise de l’Open
TODD MARTIN (1994), Carlos Moya (1997), Arnaud Clément (2001), Thomas Johansson (2002), Rainer Schüttler (2003), Marcos Baghdatis (2006) et, maintenant, Jo- Wilfried Tsonga. Personne ne les avait senti venir avant le début du tournoi, mais tous sont allés en finale de l’Open d’Australie à la surprise générale. Pourquoi l’Open d’Australie est-il si souvent – plus qu’ailleurs en tout cas – le terreau de nouvelles pousses ? Pour Pat Raf ter , ex-numéro 1 mondial et demi-finaliste de l’Open d’Australie en 2001, il s’agit d’une question de rythme : « C’est assez difficile de se préparer pour ce Grand Chelem. On n’y arrive pas avec beaucoup de tournois derrière soi, un ou deux maxi. Ce n’est pas suffisant pour être bien lancé. Moi, par exemple, j’ai toujours mieux joué à l’US Open parce qu’il suivait cet été américain où l’on peut emmagasiner des tas de matches et de séances d’entraînement. À Melbourne, on arrive en plus en ayant pris du bon temps et fait un peu de gras… (rires) pendant les fêtes de fin d’année. Ça marche pour certains, pas pour d’autres. » Nicolas Escudé, lui-même demi-finaliste surprise en 1998, trouve que les conditions de jeu (climat, atmosphère) jouent pour beaucoup : « Certains premiers tours peuvent se disputer sous de fortes chaleurs et des favoris peuvent y laisser des plumes, ce qui modifie la suite du tournoi. Et puis il y a la magie du lieu… Ici, tout est super cool, l’ambiance est très relax, on sent qu’il peut se passer des trucs improbables, plus que sur les autres tournois du Grand Chelem où tout est bien établi. Le fait qu’il y ait eu des surprises par le passé, ça a marqué. Tout le monde le sait, même les meilleurs, qui doivent inconsciemment y penser… » Retour sur ces invités surprise dont un seul (Johansson face à Safin), s’est finalement imposé. – R. L.
Sur les traces d’Edmondson ?
AVEC SON DOSSARD no 38, Jo-Wilfried Tsonga est le huitième joueur le plus mal classé à disputer une finale de l’Open d’Australie depuis la création du classement ATP, en 1973. Il convient de séparer la liste en deux parties distinctes, entre avant le milieu des années 1980, où le tournoi n’était pas disputé par tous les meilleurs, et après, où il est devenu aux yeux de tous une épreuve du Grand Chelem tout autant convoitée que les trois autres. Depuis le début de cet « âge d’or », seuls Marat Safin (86e en 2004, mais qui devait ce classement à de longues absences pour blessure) et Marcos Baghdatis (54e) ont rallié la finale àMelbourne en étant moins bien classés que Tsonga. Tous deux avaient perdu contre Federer. Même avant cela, aucun des prédécesseurs de Tsonga au poste d’invité surprise du dimanche n’avait réussi à remporter le trophée, sauf un : Mark Edmondson, qui reste d’ailleurs le dernier Australien à s’être imposé à domicile. C’était en 1972. Son classement à l’époque ? 212e. Tiens, tiens, c’était le classement de Tsonga il y a un an jour pour jour…
COUPE DAVIS : NADAL ZAPPE LE PREMIER TOUR. – Rafael Nadal et Juan Carlos Ferrero ont décidé de faire l’impasse sur le premier tour de Coupe Davis au Pérou (8-10 février) afin de préparer au mieux la tournée américaine sur dur. En leur absence, le capitaine espagnol Emilio Sanchez a convoqué David Ferrer, Tommy Robredo, Fernando Verdasco et Nicolas Almagro, qui fêtera sa première sélection.
MATHIEU N’IRA PAS EN ROUMANIE. – Souffrant toujours d’une déchirure au niveau du péroné qui l’avait contraint à l’abandon en huitièmes de finale de l’Open d’Australie contre Rafael Nadal, Paul-Henri Mathieu est au repos forcé pour encore au moins deux semaines. Il ne pourra pas participer au premier tour de Coupe Davis en Roumanie et reprendra la compétition, au mieux, à Marseille (11-17 février).
L’ÉQUIPE ROUMAINE INCHANGÉE. – Du 8 au 10 février, l’équipe de Roumanie recevra la France à Sibiu avec les quatre mêmes joueurs que ceux qui s’étaient inclinés à Clermont-Ferrand il y a un an tout juste. Andrei Pavel (34 ans, 78e ATP), Victor Hanescu (26 ans, 79e) et la paire de double Florin Mergea-Horia Tecau (tombeurs de Clément-Llodra l’an dernier…) seront prêts à mordre dans deux semaines en Transylvanie. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34256 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:35 | |
| TSONGA EN NEUF ETAPES
Le Français a choisi de s’arrêter sur neuf moments clés de son cursus. Voyage dans le temps.
US OPEN JUNIORS, SEPTEMBRE 2003 « C’est une semaine où je joue sur un nuage. C’est ma première grande victoire. Je me rappelle parfaitement de la finale contre Marcos (Baghdatis). Surtout de la fin (7-6, 6-3). Plus la balle de match approchait, plus je tremblais comme une feuille. C’est la première fois sur un court que je ressens de la pression, la première fois où je devine les attentes des autres. Les gens attendaient que je gagne quoi ! Après, c’est la remise de la coupe sur le stadium Arthur-Ashe. Très, très impressionnant. J’avais dix-huit ans… L’année d’avant, j’avais vu un Sampras-Roddick depuis tout en haut et, là, j’étais tout en bas. Là, vertige quand même. C’est aussi la première fois où je vis un engouement médiatique. Les coups de fil des journalistes, les questions dans tous les sens…Sur le coup, je n’ai pasbien compris, j’avais envie qu’on me laisse tranquille. En plus, je n’étais pas un super bon client, je ne m’exprimais pas bien, je n’étais pas super décontracté. » ORANGE BOWL, DÉCEMBRE 2003 « C’est là que se décide la place de numéro 1mondial juniors entre Marcos et moi. Je passe à côté du truc. Je perds d’entrée (7-6, 6-4) contre un grand Américain, un gaucher (Ryan Rowe, aujourd’hui 769e mondial), qui avait sorti un match de dingue. Et, là, c’est vachement dur parce que je lis des articles, j’entends des choses un peu blessantes. On est tombé sur moi en disant : « Et voilà, encore un joueur français qui n’a pas de mental. » Par rapport à cette histoire, j’ai été un moment revanchard parce que, justement, je me considère comme quelqu’un qui ne s’affale pas trop sous la pression, quelqu’un de dur au mal. On m’a longtemps reproché de ne pas être combatif alors que c’était le contraire. J’avais même peut-être trop envie et, d’ailleurs, je donnais trop à l’entraînement, au point parfois de me péter. À l’Orange Bowl, j’avais mal au poignet, je ne pouvais presque pas tenir la raquette, j’étais entre guillemets “ battu d’avance ”. Mais je n’avais pas voulu le dire pour ne pas passer pour le type qui se cherche une excuse. J’aurais peut-être dû. » BERCY, NOVEMBRE 2004 « C’est la première percée chez les grands. Il se passe quelque chose, là. En qualifs, je bats Malisse qui venait de faire une finale à Lyon une semaine avant. Et, après, je fais des gros matches, bien complets avec les moyens que j’avais à l’époque. Je n’avais pas du tout le même revers (il rigole). Le revers, ce n’était pas mon meilleur copain. Il avait des failles techniques, celui-là. Mais ce que j’avais, c’était la tête et le coeur. Je bats Ancic au premier tour et, ensuite, j’en prends une bonne contre Cañas (6-1, 6-3). J’avais l’impression que c’était une autre dimension. Lui, il était trop haut pour moi. Dans l’intensité physique, dans le rythme des frappes, c’était pas possible pour moi. Bercy cette annéelà, c’est aussi l’histoire du radar. J’avais envoyé un ace à 231 km/h, mon record. C’était un jeu avec Gaël (Monfils). Quand nous étions ados, le soir au CNE, on se disait : “ Alors, t’as fait combien toi ? (…) Bah, petit joueur, moi j’en ai envoyé une à 220 km/h.(…)Attends, tu vas voir demain, je vais l’exploser ton record ! ” Maintenant, c’est fini tout ça. J’ai compris que je pouvais y laisser une épaule et que ce n’est pas parce que je balance des pruneaux que c’est efficace. Franchement, je suis beaucoup plus costaud qu’avant et je pourrais frapper encore plus fort. Mais ce n’est plus ça le but du jeu. » ROLAND-GARROS, MAI 2005 « Premier match en Grand Chelem, contre Roddick, sur le central. Ça reste un grand moment malgré la défaite. Je pense que c’est la première fois que je passais à la télé. Le central, bien sûr, c’est un lieu magique pour moi qui m’entraînais à côté tous les jours. Mais je dirais ça de chaque central de chaque Grand Chelem, sans en privilégier un. Avec le recul, Roddick n’était pas si impressionnant. Il était même peutêtre à ma portée. Mais je manquais de bouteille pour battre un joueur comme ça sur un grand court comme ça. Je n’avais pas assez osé, j’avais fait un peu mon timide (6-3, 6-2, 6-4). Je me rappelle que je sentais ma cage thoracique toute petite, que je ne levais pas beaucoup les yeux pour regarder les tribunes, les gens… Je ne m’étais pas ouvert du tout. » LES BLESSURES, DONC LES FUTURES « Après les blessures, j’ai dû repartir sur les petits tournois. Et parfois, c’est folklo. Je me rappelle Saint-Dizier. Je joue dans un hangar, je connais tout le personnel du tournoi par son prénom et je mange tous les soirs avec eux. Ça fait colonie de vacances, c’est bon esprit. Saint-Dizier, une grande semaine de sport ! Mais, pourmoi, un terrain, c’est un terrain. Je faisais le même show de dingue devant cent cinquante personnes que sur la Rod Laver Arena. Dans un tout autre genre, j’ai fait des trucs terribles. Je suis allé dans un tournoi au fin fond de la Russie (à Togliatti, en juillet 2004), j’étais logé dans un hôtel de passe ; il faut bien appeler un chat un chat. Au-dessous de la porte de machambre, il y avait vingt centimètres de jour, dans le couloir il se passait des trucs… Je ne veux même pas savoir ce que c’était. Il y avait aussi la pendule au-dessus du lit qui fait tic tac, tic tac, et que tu ne peux jamais arrêter. Mais t’as la rage, t’as envie de gagner des points au classement, alors tu passes au-dessus de tout le bazar. Enfin, presque tout. J’avais eu là-bas un problème de visa, je crois qu’il avait expiré d’un jour, et les mecs avaient débarqué avec les Kalachnikov. Le truc sympa, quoi. » OPEN D’AUSTRALIE, JANVIER 2007 « Je sors du trou. Je n’ai plus joué un match sur le circuit principal depuis un an et demi. Je suis là grâce à une wild-card. Mais, dans ma tête, je ne suis pas à ma place. Je n’avais pas l’impression de mériter d’être là. Dans le vestiaire, jeme prends pour un intrus. “ Excuse me, excuse me ” toutes les quinze secondes… En fait, je ne me sens pas à ma place, sauf sur le terrain. Là, ce n’est plus la même chose. Ce n’est pas tout le monde qui peut accrocher un Roddick. Il y a le tiebreak incroyable du premier set que je gagne 20-18. Je sors du match très déçu parce que, physiquement, je suis un peu à la rue (6-7, 7-6, 6-3, 6-3). Je me dis : “ C’est pas possible, il faut que je sois plus fort que ça. ” Oui, j’en voulais un peu à mon corps. Quand je me bloquais le dos, je cognais contre les murs. “ Pourquoi ça m’arrive encore à moi ? J’en peux plus ! ” Roddick à Melbourne, c’est un match déclic dans le sens où j’ai touché du doigt pourquoi je devais vraiment travailler.Ma tête était prête, mon bras était prêt, il ne manquait plus que mon corps. Alors, feu ! » SURBITON ET QUEEN’S, JUIN 2007 « J’avais choisi de faire l’impasse sur la saison de terre battue, de ne pas disputer Roland-Garros, et ce n’était pas une décision facile. Ces sacrifices, c’était pour préparer la tournée sur gazon. Et ça marche ! Je gagne le Challenger à Surbiton en faisant la navette avec le Queen’s Club les deux derniers jours. Je serrais la main de monadversaire à Surbiton et, hop ! je filais dans la voiture officielle affrétée par le Queen’s Club pour aller y disputer les qualifs. J’avais le temps de rien voir. Les trois quarts d’heure de trajet, je dormais. La voiture s’arrêtait, je passais vite fait au vestiaire et je jouais direct. C’était hallucinant. En deux jours, j’ai fait cinq matches ! Quand je bats Karlovic en finale à Surbiton (6-3, 7-6), je vais voir Éric (Winogradsky) et je lui dis dans les yeux : “ On va y arriver ! ”. (Cette phrase est une sorte de pacte entre eux. Fin 2005, quand le genou de Tsonga avait craqué alors que lui et “Wino” croyaient sortir du tunnel, Éric, voyant “Jo” démoralisé, lui avait dit dans les yeux : “ On va y arriver ! ”) Et on y était arrivés ! Je m’étais qualifié pour le Queen’s et j’avais battu Hewitt là-bas (7-6, 7-6). C’était ma première grosse victoire. Cruciale, parce qu’un mec comme ça tu ne le bats pas avec un coup de chance. » WIMBLEDON, JUILLET 2007 « C’est mon premier Wimbledon. Quand tu entres dans ce stade, tu sens le poids de l’histoire comme quand tu entres dans un monument classé historique ou dans une cathédrale. Du coup, quand arrivent les premiers matches, je suis stressé. Je ne joue pas bien, mais j’ai envie. Donc, je gagne. Après, il y a mon tout premier huitième de finale en Grand Chelem contre Richard (Gasquet). C’est dur parce qu’il pleut et que le match est sans cesse repoussé. Je sens que la tension est en train de redescendre à cause de l’attente. Ce n’est pas bonça… En fait, je n’étais pas à la hauteur pour jouer une rencontre comme celle-là. Richard a bien mieux négocié la pression et le contexte spécial (6-4, 6-3, 6-4). Mais je suis sûr que ce match m’a fait gagner du temps. J’ai appris énormément de mes erreurs. Ce jour-là, je ne suis pas sur le terrain. Je suis absent. Et je me dis que je ne veux plus jamais revivre ça. » US OPEN, SEPTEMBRE 2007 « Quand j’arrive à New York, c’est pas la joie. L’été a été pourri à cause d’un lumbago, j’ai du retard, mais faut y aller.Çatombe mal parce que je ressens comme une loupe sur moi. En fait, vous savez, on entend tout. Et j’avais entendu que pas mal de gens pensaient que Wimbledon était une espèce de coup de bol, un truc sans lendemain, patati et patata. Moi, dans ma tête, c’était clair et net : j’avais le niveau et ce n’était pas une histoire de chance. Je devais confirmer, moins pour moi que pour les autres. Et je l’ai fait. J’ai montré que je n’étais pas qu’un spécialiste de gazon qui ne ferait jamais rien ailleurs. À New York, j’ai mis fin à la carrière d’Henman qui, pour moi, est un grand monsieur et j’aurais dû prendre un set, le premier, à Nadal au troisième tour (7-6, 6-2, 6-1). Après, je ne mollis pas. J’atteinsma première demi-finale à Lyon et, très important, je bats Richard là-bas (6-4, 6-4). À Bercy aussi, j’ai assuré. À ce moment précis, j’ai pensé très fort à un truc :“ Si je fais une grosse préparation hivernale, le début d’année 2008 pourrait être canon. ” C’est marrant, non ? » FRÉDÉRIC BERNÈS
Évaluation et dévaluation
C’ESTUNEQUESTION essentielle à la bonne conduite des affaires de l’État français : le cabinet de consultants chargé d’établir les fiches d’évaluation des membres du gouvernement a-t-il inscrit la « chatoyance » des tailleurs des ministres de la République au nombre des critères d’excellence ? On en doute. Ce serait bafouer les saints principes de parité, et l’on voit d’ici l’avantage que Roselyne Bachelot pourrait prendre sur le pauvre Bernard Laporte contraint d’adopter l’uniforme costume noir sur fond noir sans lequel un membre du gouvernement passe nécessairement pour un saltimbanque. De même, on imagine que le Premier ministre, à l’heure de remettre son bulletin à la ministre de la Santé, ne tiendra pas rigueur à madame Bachelot de sa carte de voeux d’un goût très sûr, associant en un hardi diptyque une sauteuse en hauteur les quatre fers en l’air et un accoucheur à l’ouvrage, et qu’il lui déconseillera seulement de décliner le concept en accouplant l’an prochain un lutteur en pleine clef de sol et un proctologue. Ou qu’il effacera l’ardoise aux naïvetés d’un Bernard Laporte en passe de retrouver le tempo d’activité fébrile qui fit tant pour son image en survêt et contribua tant à la brouiller pour finir. Mais alors quoi ? Pour en rester au ministère qui nous intéresse, on aimerait bien connaître les critères retenus pour attribuer leurs notes respectives à Roselyne et à Bernard. Lequel bénéficiera de la trajectoire ondoyante de Grange et du robuste parcours des handballeurs en Norvège ? Lequel doit s’attribuer les mérites des exploits de Tsonga, la ministre de la Santé, qui l’a remis sur pied, ou bien le secrétaire d’État au Sport, dont dépend directement la Fédération de tennis ? Et faut-il au terme de ces entretiens d’évaluation imposer pour objectif 2008 à l’élève Laporte de décrocher son poids en médailles aux Jeux et à sa congénère de présenter un bilan vierge de tout sportif français contrôlé positif ? Vous voulez parier qu’on ne saura rien ? Qu’il aurait sans doute suffi d’un de ces bons vieux déjeuners « de travail » qui firent tant pour la rondeur de nos Premiers ministres pour se dire ses quatre vérités plutôt que de recourir à cet hypocrite et fumeux gadget d’entreprise. Et que, pour finir, les notes attribuées à chaque ministre demeureront aussi confidentielles que leurs objectifs 2008. C’est d’autant plus ballot que si tout le monde se plaît à juger tout le monde tout le temps, c’est d’abord pour le plaisir de confronter son opinion à celle du voisin. L’Équipe n’échappe pas à la règle, qui se risque depuis des lustres à l’exercice forcément un peu spécieux de la notation individuelle appliquée aux sports collectifs. Ces fameuses notes que les sportifs « ne lisent jamais » et sur lesquelles ils se jettent en priorité. Ça plaît même tellement ce petit jeu cruel que nos confrères de la rubrique Football se sont risqués à publier une évaluation des présidents de Ligue 1 d’autant moins évidente à établir que ces derniers se complaisent désormais dans un discours uniformément vide de sens. Probable que lamode des évaluations ministérielles passera avant qu’on assiste à la première dévaluation de l’euro. Une chose est sûre cependant, les champions échapperont toujours au volet « perspective d’avenir » des entretiens qui hante les nuit de leurs ministres de tutelle. Pourquoi ? Un objectif pour l’année à venir se doit d’être, explique « le Guide d’accompagnement de l’entretien annuel », « réaliste et partagé ». « Bien, et alors, mon petit Jo-Wilfried, pour 2008, c’est quoi cet objectif réaliste, que je puisse partager avec toi, lui demanda son entraineur ? – Euh, ben, pour commencer, filer une grande trempe à Nadal et jouer la finale de l’Open d’Australie ? » Un peu comme si le premier trader venu se présentait à son évaluation annuelle en annonçant que son ambition est de pirater cinquante millions d’euros à son employeur sans que personne ne s’en aperçoive… PIERRE-MICHEL BONNOT | |
| | | 00-sampras-00 N°2 Mondial
Nombre de messages : 1092 Age : 34 Localisation : Moselle - 57 Joueur : Sampras.Llodra.Stepanek Joueuse : Bartoli le demenageur Points : 31451 Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:36 | |
| Go Tsongaaaa tu es mon roi :geek: | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32661 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:37 | |
| Go Djokovic | |
| | | 00-sampras-00 N°2 Mondial
Nombre de messages : 1092 Age : 34 Localisation : Moselle - 57 Joueur : Sampras.Llodra.Stepanek Joueuse : Bartoli le demenageur Points : 31451 Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 8:49 | |
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| | | Franck. N°2 Mondial
Nombre de messages : 1148 Age : 36 Points : 31856 Date d'inscription : 12/09/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 9:21 | |
| Tout compte fait je compte sur une victoire du serbe qui m'apparait tres bien psychologiquement contrairemena ce que je pensais avant le match. Ila ssume bien son role de favori. Etant donné qu'il a trop de jeu, trop de solidité pour Tsontson, je pense qu'il va s'imposer. De toutes façons, une victoire de l'un ou de 'autre me ferait plaisir, meme si j'aurais tendance a favoriser Tsonga que je vois mal gagner régulierement des GCs. EDIT: Et merci pour les scans Arabem | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34256 Date d'inscription : 09/11/2006
| | | | Hangri N°2 Mondial
Nombre de messages : 1214 Age : 34 Joueur : Federer, Agassi, Sampras, Djokovic, Baghdatis Joueuse : Arnaud Clément, Sharapova Points : 31672 Date d'inscription : 09/09/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 9:33 | |
| JO à 2 points du set !!!!! BALLE DE SET !!!!! | |
| | | Hangri N°2 Mondial
Nombre de messages : 1214 Age : 34 Joueur : Federer, Agassi, Sampras, Djokovic, Baghdatis Joueuse : Arnaud Clément, Sharapova Points : 31672 Date d'inscription : 09/09/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 9:36 | |
| EXCEPTIONNEL LE SMATCH INCROYABLE 1er SET !!!!!!!!!!!!! | |
| | | Franck. N°2 Mondial
Nombre de messages : 1148 Age : 36 Points : 31856 Date d'inscription : 12/09/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 9:37 | |
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| | | 00-sampras-00 N°2 Mondial
Nombre de messages : 1092 Age : 34 Localisation : Moselle - 57 Joueur : Sampras.Llodra.Stepanek Joueuse : Bartoli le demenageur Points : 31451 Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 9:37 | |
| INCROYABLE !!!! Trop fort pour Djoko celui la | |
| | | chuck N°2 Mondial
Nombre de messages : 1158 Age : 36 Localisation : In Hell Joueur : Federer Joueuse : Sharapova, Azarenka Points : 32279 Date d'inscription : 09/09/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 9:38 | |
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| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33529 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 9:38 | |
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| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33529 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 9:41 | |
| Maintenant reste à savoir s'il va tenir mentalement et tennistiquement 2 sets de plus sans gamberger ou s'enflammer, et si Djoko va se rebeller... Mais en tout cas, Jo aura fait son tournoi quoi qu'il arrive | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33529 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 10:01 | |
| Tout le monde est devant sa télé je présume... En tous cas j'ai l'impression que Djokovic a repris du poil de la bête, et en même temps Jo semble rater un peu plus qu'au 1er set | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33529 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 10:04 | |
| Aïe... Break Djoko | |
| | | Hangri N°2 Mondial
Nombre de messages : 1214 Age : 34 Joueur : Federer, Agassi, Sampras, Djokovic, Baghdatis Joueuse : Arnaud Clément, Sharapova Points : 31672 Date d'inscription : 09/09/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 10:05 | |
| Break du djoke, mauvais jeu pour le français. | |
| | | 00-sampras-00 N°2 Mondial
Nombre de messages : 1092 Age : 34 Localisation : Moselle - 57 Joueur : Sampras.Llodra.Stepanek Joueuse : Bartoli le demenageur Points : 31451 Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 10:05 | |
| Break du Serbe avec son clan à 2 balles -_-' | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33529 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: Open d'Australie: finale Dim 27 Jan - 10:08 | |
| J'avais encore pas vu son clan mais c'est vrai qu'ils sont nombreux et expressifs... Après ça me choque pas plus que ça, c'est un peu normal d'encourager son fils ou son frère en finale de GC, non ? | |
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