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 Open d'Australie: finale

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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 1:31

Leinahtan a écrit:
Désolé de vous décevoir, mais voici ce qui va se passer demain:
http://www.grapheine.com/bombaytv/index.php?module=see&lang=uk&code=608ff98fd17297f5e89301e611e1f0f7
:biggrin:
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 1:35

GiL a écrit:
Lui il veut pas etre numero 1 mondial, il veut pas des titres du GC, il veut LE GC, et plusieurs fois.
Rien que ça Laughing
En tous cas avec ce genre de déclarations, il donne vraiment envie de le voir à l'oeuvre bounce
Tout comme Boluda d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:22

Testostérone et superstitions

L’IDÉE EST SIMPLE : ne surtout rien changer à la
routine, ce n’est pas le moment. Hier, Jo-Wilfried
Tsonga est arrivé à Melbourne Park peu avant
11 heures. Il a posé pour les photographes avec
Clément et Llodra, puis seul, et a ensuite retrouvé
la clim de la salle de conférences de presse pour
une interview d’une demi-heure. Nul doute qu’Éric
Winogradsky, son entraîneur, lui avait demandé
de se couvrir pour ne pas attraper froid… Juste
après, direction le court no 16 pour un entraînement
d’une heure avec son coach. La suite et la fin
de la journée dufinaliste sont racontées par l’informateur
Wino : « Retour à l’hôtel, sieste. Ensuite,
vers 18 h 30, séance de muscu avec Cyril Brechbuhl,
son préparateur physique. Pour, comme dit
Jo, faire monter un peu la testostérone. Après, on
ira, comme depuis le début du tournoi (superstition,
superstition…), dîner dans le restaurant italien
près de l’hôtel. On ne demande même plus la
carte, on la connaît par coeur. Après, dodo. » À la
télé ce matin, ne vous étonnez pas si Éric Winogradsky
porte un polo à rayures. Superstition,
superstition… « Sauf s’il fait super chaud, y a des
chances que ce soit vrai », confirme-t-il. Ne vous
étonnez pas non plus si à l’écran vous ne reconnaissez
pas Wino. Depuis le début du tournoi, la
réalisation australienne le confond avec Morgan
Menahem, l’agent de Jo. Et pour cause, Wino ne
s’assied pas à la place réservée au coach, mais un
rang plus haut. Superstition, superstition…
– F. Be.




L’ÉDITO

QUSe’IrLbSeOdIeT ll’ehipsrteomireieoru le
premier Français depuis un
quart de siècle, à la limite,
peu importe. Il y aura
aujourd’hui à Melbourne un
nouveau vainqueur de
tournoi du Grand Chelem. Le
cinquantième différent en
quarante ans de
professionnalisme assumé.
Quoi qu’il arrive ce matin sur
la bien nommée Rod Laver
Arena, que Novak Djokovic
fasse respecter son rang
de numéro 3 mondial et sa
détermination absolue à
décrocher le number one ou
que Jo-Wilfried Tsonga
continue à voguer sur le
nuage qui lui fait produire
depuis deux semaines un des
tennis les plus
impressionnants du siècle,
une chose est acquise : un
vent frais balaye le tennis
masculin et les certitudes qui
lui collaient à la peau depuis
quelques années. Oui,
Monsieur Tsonga, on peut
dominer Nadal au physique
et le faire rapetisser. Oui,
Monsieur Djokovic, on peut
se montrer plus complet et
plus précis que Federer pour
le battre en trois sets secs
sur surface rapide. Oui, tout
semble possible en ce début
de saison 2008, même que
Yannick Noah (victoire à
Roland-Garros en 1983,
disques d’or dans les
années 2000) trouve enfin
son successeur, au moins
raquette en main. « C’est
bien pour le tennis », jurait
lui-même Djokovic après
avoir congédié le numéro 1
mondial vendredi. C’est bon
de voir de nouvelles têtes, de
voir s’épanouir des jeux et
des caractères si différents. Il
y avait déjà la grâce Federer
et la flamme Nadal. Il y a
désormais l’omnipotence Djokovic
et le foudroyant
enthousiasme Tsonga. Bien
sûr, le Serbe a atteint à Melbourne
sa quatrième demifinale
de suite en Grand Chelem,
et son rôle de troisième
homme du tennis mondial est
confirmé depuis déjà plusieurs
mois. À l’inverse, la
percée exceptionnelle de
Tsonga exigera, qu’il
triomphe ou pas
aujourd’hui,
d’autres
grandes victoires
agrémentées
de ses
grands coups
droits et de ses grands sourires
pour qu’il soit à tout
jamais impossible de se souvenir
de Melbourne 2008
comme d’un fabuleux coup
d’éclat et puis s’en va.
Le temps de l’analyse n’est
pas venu, seul importe le
constat suivant : le tennis,
agissant comme un brillant
chasseur de têtes, s’est dégoté
deux cadres qui font très
bien dans le tableau. À eux
de jouer. Il sera bien temps
de compter après.




 WHAT’SMYNAME(1) ? – C’est
« lapalissien » de dire qu’on connaît
mi eux Jo-Wil f r ie d T songa
aujourd’hui qu’au début du tournoi.
Une preuve ? Sur l’accréditation du
finaliste français, le prénom est mal
orthographié. On y lit : « Jo Wilfred
». Il manque bien une voyelle.
« En plus, ajoute Tsonga, ils sont
allés chercher une photo où je dois
avoir quinze ans. À quoi je le vois ?
Aux cheveux ! C’était l’époque où
j’en avais trop. »

 WHAT’S MY NAME (2) ? – À la
cinquantième demande de nos
confrères étrangers, il a bien fallu se
résoudre à percer le mystère. Pourquoi
Jo-Wilfried ? Pourquoi ce prénom
pas banal ? C’est Enzo, le frère
cadet de J.-W. Tsonga, qui a éclairé
notre lanterne. « Mes parents voulaient
l’appeler Jonathan, ils adoraient
ce prénom. Mais un couple de
leurs amis a eu un enfant avant que
mon frère naisse. Ils l’ont appelé
Jonathan. Donc, fallait trouver autre
chose. Ils voulaient garder un peu de
Jonathan, d’où le “Jo”. Après, il fallait
former un prénom composé, d’où
le “Wilfried”.

 DE POITIERS À MELBOURNE.
– L’arbitre de la finale est le Portugais
Carlos Ramos. Âgé de trentesept
ans, marié à une Française et
résidant à Lyon, Ramos montera
pour la quatrième fois de sa carrière
sur la chaise en finale d’un Grand
Chelem, après les finales masculines
de l’Open d’Australie 2006 et de
Wimbledon 2007 ainsi que celle de
Roland-Garros 2005, entre Justine
Henin et Mary Pierce. Coïncidence
amusante, Ramos officiait en qualité
de juge-arbitre lors du tournoi
Futures de Poitiers en mars 2007.
Devant « 500 spectateurs à tout casser
», un certain Jo-Wilfried Tsonga
avait décroché le gros lot…

 BIENTÔT LE CD TSONGA. –
Nous vous avions donné la primeur
de la première chanson écrite en
l’honneur de Tsonga. Elle était
l’oeuvre de Kieran Butler, chanteur
local bien connu dans les cabarets de
Melbourne. Sur l’air de la Macarena,
le “Ohhhh Macarena” du refrain
avait été remplacé par un amusant
“Alleeeez, Allez Tsonga”. Depuis,
d’autres grandes voix se sont emparées
du phénomène. En France, un
groupe de rap, Nelopo, a intitulé
l’hommage : “ Tsonga Tsunami ”. Le
clip est visible sur Internet. Dans la
salle de presse de Melbourne, un
confrère argentin, Roberto Napo, de
BBC International, y est également
allé de sa chanson : “ le Tsonga
Beat ”.
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:24

Le troisième homme
Dix choses à savoir sur le numéro 3 mondial, Novak Djokovic, adversaire en finale de Jo-Wilfried Tsonga.
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
1. LE FILSDUPIZZAIOLO. –Son père, Srdjan,
et sa mère, Dijana, possèdent une pizzeria-crêperie
à la montagne. Toute sa famille est férue
de ski mais lui a préféré très tôt le tennis. « Il y
avait un court juste en bas de chez moi. Je ne
regrette pas mon choix, et vous, qu’en pensezvous
? »
2. L’AMBITIEUX RAISONNÉ. – Dès ses premiers
succès, il nourrit l’ambition de devenir
numéro 1.« Depuis toujours il travaille pour ça,
explique Ricardo Piatti, qui fut son coach pendant
un an. Il vient d’une famille de sportifs qui
comprend ce qui est nécessaire pour son
bien. »
3. UN PHYSIQUE PRESQUE PARFAIT.
–Avec sonmètre quatre-vingt-dix pour 79 kg, il
représente le prototype du joueur moderne. Il
lui a fallu cependant corriger par une opération
une double déviation de la cloison nasale qui
lui posait des problèmes de respiration. D’autre
part, il porte des lentilles de contact.
4. UN CERVEAU QUI TOURNE VITE.
– Jambes et bras sont pleins de talent et ils sont
commandés par un cerveau bien fait : « Son
grand talent est de comprendre vite, assure son
entraîneur, le Slovaque Marian Vajda. Il est
intelligent sur le court et hors du court. Il lit
beaucoup. »
5. DU CULOT À REVENDRE. – Depuis toujours,
il adore faire le pitre en public. Lors d’un
des spectacles des joueurs organisés pendant
le tournoi de Monte-Carlo, il est apparu sur
scène en string et talons aiguilles. Il a mis tous
les rieurs de son côté.
6. LEDONDUMIME. –On sait depuis l’année
dernière qu’il est un mime plus talentueux
encore que Jonas Björkman. Ses imitations de
Maria Sharapova, Rafael Nadal ou Andy Roddick
font le tour du monde sur YouTube. Il en a
interprété certaines sur le central de Flushing
Meadows l’an passé. À Melbourne, il n’a réédité
sur le court que celle de Maria Sharapova, et
encore, seulement contraint et forcé par un
interviewer de la télévision. Il a apparemment
compris que ses collègues les trouvaient unpeu
irrespectueuses.
7. IL RETOURNE SOUVENT SA VESTE.
– Plutôt cabotin, il soigne son image auprès de
tous les publics du monde. Un de ses trucs préférés
est de se rendre sur le site d’un tournoi
vêtu d’un maillot sportif cher au coeur des spectateurs
: maillot de l’équipe de France de football
à Paris, de l’équipe des États-Unis à Flushing
Meadows, du Real Madrid en Espagne,
du FC Porto à Estoril... Mais son truc a été éventé.
8. IL TRAVAILLE POUR LA PATRIE. – Souvent
critique envers l’absence de moyens mis à
la disposition des joueurs serbes par leur fédération,
il entend apporter son écot au tennis
national : « Ma famille et moi essayons de
construire notre propre centre d’entraînement
national. C’est un des buts de ma vie parce que
j’aime le tennis et que je souhaite que mes
frères et tous les jeunes puissent s’entraîner au
pays. »
9. UN FRÈRE DE FAMILLE. – Toujours
accompagné de ses parents sur les tournois, il a
reçu ici le renfort de ses frères, Marko, seize
ans, et Djorje, treize ans, qui jouent tous les
deux au tennis dans l’espoir de devenir pros.
Marko a même disputé le tournoi Juniors de
l’Open d’Australie, mais il a perdu au premier
tour contre l’Australien Clifford Marsland.
10. LE PÔLE « NOLE ». – Son surnom serbe
est « Nole » (prononcer « Nolé »). L’explication
qu’il en donne est succincte : « Mon prénom,
Novak, est plutôt rare en Serbie et “Nole”
est le diminutif de Novak. » – Ph. B.
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:28

9 h 30, court d’histoire

Ce matin, Jo-Wilfried Tsonga peut devenir le premier Français vainqueur en Grand Chelem depuis Noah, il y a un quart de siècle.


Contre le numéro 3
mondial, Novak Djokovic,
le Français pourra
compter sur son audace,
sa puissance et le soutien
du public. S’il gagnait, il
deviendrait le deuxième
vainqueur français en
Australie, quatre-vingts
ans après le premier,
Jean Borotra. Et le
deuxième dans le Grand
Chelem de l’ère Open
après Yannick Noah
en 1983 à Roland-Garros.
MELBOURNE –
de notre envoyé spécial
AUJOURD’HUI À MELBOURNE
sera couronné le cinquantième vainqueur
différent du Grand Chelem
masculin de l’ère Open. Cinquante
vainqueurs en quarante ans d’Open
et en cent soixante tournois, c’est
peu. Ce nombre restreint témoigne
de la difficulté de la tâche. Pour
s’emparer d’une de ces coupes, il
faut d’abord l’arracher des mains de
ses propriétaires habituels. C’est
l’exploit qu’ont réussi ici deux hardis
jeunes gens en mettant K.-O. en trois
sets les deux tyrans du circuit, Roger
Federer et Rafael Nadal, en demifinales.
Pour la première fois depuis
trois ans, l’hydre à deux têtes ne sera
pas à l’affiche du grand final.
Le premier de ces iconoclastes,
Novak Djokovic, vingt ans, représente
la nation la plus efficace du
tennis mondial, la Serbie, fière de ses
trois demi-finalistes en simple à Melbourne.
Le second, Jo-Wilfried Tsonga,
vingt-deux ans, est le porte-drapeau
du plus gros contingent du
tournoi, 29 joueurs et joueuses, et de
la Fédération française à laquelle il
doit toute sa formation. La présence
parmi les 49 vainqueurs précédents
d’un seul Français, Yannick Noah, en
1983, traduit bien la difficulté pour
un système de formation, fût-il le
meilleur du monde, de transformer
ses joueurs en champions.
Outre Noah, quatre autres Français
ont atteint la finale d’un des tournois
duGrand Chelem de l’ère Open. Tous
ont échoué, brutalement. Seul
Patrick Proisy, en 1972 à Roland-
Garros, a réussi à gagner un set
contre l’Espagnol Andres Gimeno.
Deux des trois autres peuvent invoquer
pour excuse la carrure de leur
adversaire : Pete Sampras pour
Cédric Pioline, à l’US Open en 1993
et à Wimbledon en 1997, Andre
Agassi pour Arnaud Clément, àMelbourne
en 2001. L’autre, Henri
Leconte, à Roland-Garros en 1988,
avait été écrasé autant par les circonstances
que par le jeu de Mats
Wilander.
Pour chasser les complexes,
aujourd’hui, dans la Rod Laver Arena,
Jo-Wilfried Tsonga ne pourra
sans doute pas s’inspirer de
l’exemple du dernier Français couronné
en Australie. Son père n’était
pas encore né en 1928 quand Jean
Borotra inscrivit son nom au palmarès.
Il vaudrait mieux qu’il puise du
courage dans le souvenir des succès
australiens de Mary Pierce, en 1995,
et d’Amélie Mauresmo, en 2006,
pour se convaincre que les Antipodes
ne sont pas maudites.
Dans la lignée
de Noah
En fait, c’est bel et bien au succès de
Yannick Noah qu’il pourrait encore
puiser le plus d’énergie positive. Audelà
du cliché de leurs origines très
similaires, les points communs entre
les deux hommes sont multiples. À
commencer par leur puissance physique,
leur goût pour le tennis qui
décoiffe, et leur charisme. Comme
Noah, Tsonga en impose à ses adversaires
et au public mais – et le plus
aimé des Français sera sans doute
prêt aujourd’hui à le reconnaître –, il
joue mieux au tennis. Là où l’ancien
comptait surtout sur son coeur et sur
ses jambes, le petit jeune possède
une panoplie de coups impressionnants,
en particulier un service et un
coup droit qui ont endolori le biceps
de Rafa Nadal lui-même.
C’est heureux, car aucun de ses
atouts ne sera superflu contre Novak
Djokovic. À vingt ans, le Serbe a
démontré une fois de plus contre
Roger Federer l’équilibre de son jeu.
Troisièmemondial depuis juillet dernier,
il pratique un tennis sans
grande faille. Son service claque
d’autant plus fort que le point est
plus important. Son revers le long de
la ligne est mortel. Son coup droit a
fait craquer celui de Roger Federer
vendredi soir. Et il se déplace comme
un poids léger. Aucun de ses adversaires
àMelbourne n’a pu lui prendre
encore le moindre set.
En face, Jo-Wilfried Tsonga a plus
que quelques arguments à faire
valoir. Dans le tournoi, il compte
trois victoires sur des top 10, contre
une seule au Serbe (mais laquelle !).
Le considérer comme un 38e mondial
serait une erreur puisqu’il intégrera
le top 20 (voire le top 10 en cas de
victoire) dès la fin du tournoi. Sa
puissance dévastatrice a détruit physiquement
l’hercule de Roland-Garros
en demi-finales. Elle devrait
encore faire des ravages, même si on
peut s’attendre à plus d’agressivité
de la part de Djokovic que de Nadal.
Si les rouages de son revers ne sont
pas aussi bien réglés, sa présence au
filet est autrement plus impressionnante
que celle du Serbe.
Le public
dans la poche
On n’en dira pas autant de son expérience
: 212e mondial encore en janvier
dernier, Jo-Wilfried Tsonga ne
dispute que son cinquième tournoi
du Grand Chelem. Malgré ses deux
ans de moins, Novak Djokovic est
devenu le plus jeune joueur de l’histoire
à avoir disputé quatre demifinales
du Grand Chelem de suite. Il
en est même à sa deuxième finale de
rang après celle de l’US Open 2007.
Ses deux titres de Masters Series
conquis l’an passé pèsent autrement
plus lourd aussi que les quelques
Challengers remportés par le Français,
qui n’a disputé encore aucune
finale sur le grand circuit. Cette
lacune n’est pourtant pas rédhibitoire.
Ainsi, à Roland-Garros, Mats
Wilander, en 1982, et Gustavo Kuerten,
en 1997, ont inauguré leur palmarès
par un titre majeur.
L’un des meilleurs atouts du Français
pourrait paradoxalement se situer
dans le rapport des forces mentales.
En tennis, la position de challenger
est de loin plus confortable que celle
de favori, surtout dans une grande
finale ; or, l’expérience de Djokovic
n’est pas comparable à celle d’un
Federer. Pour peu que Tsonga parvienne
à distribuer quelques
punches d’entrée, sa stature de
Muhammad Ali des courts pourrait
troubler la quiétude du numéro 3
mondial. En outre, il bénéficiera sans
doute de l’appui d’un public qu’il a
séduit au point d’en devenir l’incontestable
chouchou. Même si ce soutien
sera moins inconditionnel, il
pourrait être tout aussi décisif que
celui de tout Roland-Garros derrière
Yannick Noah en 1983.
PHILIPPE BOUIN




L'OEIL DE WILANDER
La surprise viendra de Jo
CETTE FINALE est incroyablement
bonne pour le tennis. Elle envoie un
signal fort : le travail acharné pour
devenir un joueur complet est payant.
Il est difficile de le croire, mais, par bien
des aspects, Federer n’est peut-être
pas le joueur le plus complet du circuit.
Djokovic etTsonga l’ont été davantage
sur ce tournoi. Federer n’a pas ce
revers pénétrant, cette prise de la balle
précoce avec ce coup. Il ne peut pas le
frapper à plat et lourd. Il ne monte pas
à la volée de la même façon que Tsonga.
Il couvre bien le filet, mais il n’est
pas aussi intimidant. Il rend les choses
simples, parce qu’il a la grâce à l’état
pur, parce qu’il est beau à voir. Djokovic
n’est pas le plus beau à regarder.
Tsonga, non plus. Mais tous deux sont
avant tout IMPRESSIONNANTS !
C’est comme ça qu’il faut s’attendre à
voir débouler les jeunes dans les cinq
prochaines années. Des gars toujours
plus costauds, capable de bouger
admirablement, comme Djokovic et
Tsonga qui se déplacent
à la perfection.
Gros service, énorme
coup droit, revers
solide, prise de balle
précoce, faculté à sortir
d’un point défensif
en une ou deux
frappes, grâce à leur
puissance, intelligence
tactique, capacité
à tenir la balle
dans le court quand il
le faut ou à attaquer
quand ils sont relâchés
: par bien des
aspects, Djokovic et
Tsonga se ressemblent
même s’ils jouent différemment.
Voilà pourquoi cette finale est difficile
à comprendre. On ne perçoit pas
encore le niveau que ces deux types
peuvent atteindre. Tsonga va faire le
jeu, la surprise viendra
de lui. Car on sait comment
Djokovic va
jouer. Il est l’un des
plus prévisibles du
moment. Mais il trouvera
toujours des
réponses, c’est certain.
Jusqu’à présent,
Tsonga n’a pas eu
beaucoup d’énigmes
à résoudre sur le court.
Djokovic non plus jusqu’à
sa demi-finale.
On ne l’a pas encore
vu mais Tsonga est
capable de balancer
quatre aces consécutifs.
Djokovic, non. Deux à la rigueur. Il
saitquand la bouteille est vide. Alors, il
envoie un slice ou un kick pour dire à
son adversaire : « J’ai planté deux
aces, mais je sais que je peux te battre
du fond aussi ; donc je mets simplement
la balle en jeu pour ne pas risquer
de rater ma première. » Et ça, c’est un
message qui fait mouche.
Il n’y a pas deux joueurs qui ont le
talent de Federer, pas deux joueurs qui
ont la flamme de Nadal. Novak et Jo
nous proposent quelque chose de différent,
avec quoi ils ne sont pas nés : la
réussite par le travail et la recherche de
solutions par l’intelligence tactique.
Ces notions, on les acquiert quand on
est jeune, à neuf, dix ans, pas lorsque
l’on est adulte. C’est très important
pour le tennis. Plus que si Federer avait
gagné son treizième titre. Parce que
maintenant, Federer n’est plus seul.
S’il avait continué sa série, on aurait pu
le perdre dans deux ans. S’il perd de
temps à autre, on profitera de lui
encore longtemps.
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:29

Ensemble, c’est tout

Jo-Wilfried Tsonga et son coach Éric Winogradsky vivent une histoire de partage. Longtemps pour le pire, maintenant pour le meilleur.


DRESSÉ au garde-à-vous dans un
coin de tribune, Éric Winogradsky
laisse doucement monter les
larmes. Qu’elles viennent après
tout, qu’elles viennent. Son
« Jojo », comme il l’appelle,
enclenche sa célèbre ronde des
pouces et Rafael Nadal, la tignasse
basse, s’éclipse dans une indifférence
presque gênante. « Wino »,
lui, pleure en faisant mécaniquement
clap clap. « Je revoyais tout le
chemin, comme les gens qui ont eu
un accident. Je repensais au jour où
on avait appris qu’il avait cette fissure
au tendon rotulien, pile quand
on croyait que ça allait le faire. Ce
jour-là, il y a trois ans, on s’était
retrouvés tous les deux dans une tribune
à Roland-Garros. Honnêtement,
il n’avait pas un gros moral, et
moi, je n’étais pas mieux. Mais je lui
avais dit : “On va y arriver Jo ! Je ne
te laisserai pas tomber, t’inquiète
pas.” »
Ni l’un ni l’autre n’est dupe. Le chapitre
Melbourne concentre la part
rose de leur roman. Mais leur relation
a grandi dans des tons moins
pastel. C’est sa force. En quatre ans
sur la route avec Tsonga, Winogradsky
n’a raté aucun épisode du
mécano médical, du genou cassé à
l’épaule vrillée, du dos bousillé au
poignet tordu, du blues au cafard. Il
était là, déjà. Il était là, toujours.
Bien avant que Jo voltige et pique
comme le papillon et l’abeille, il
l’avait vu planté à l’horizontale sur
un lit d’hôpital. Ces choses-là ne
s’oublient pas. Voilà pourquoi, souvent,
Wino, quarante et un ans,
devient papa poule. Avant une
conférence de presse, il ne manque
jamais de demander à Jo d’enfiler
un pull, « parce que tu sais, Jojo, la
clim est forte là-dedans ». Chaque
fois, Tsonga glousse (« Mais t’es
pire que ma mère ! ») et Wino le
prend bien (« Il sait que je suis
inquiet avec lui, que j’ai toujours
peur d’une tuile. »)
Tsonga aurait pu être son fils. Il l’est
sans doute un peu quelque part.
Mais ni le prof ni l’élève ne veulent
glisser dans ce transfert. « Je pose
toujours une limite, il y a toujours un
moment où je trouve que je dois me
r e t i rer », di t Winogradsky.
« J’essaie de le considérer avant
tout comme un entraîneur, indique
Tsonga. Quand j’aurai terminé, ça
sera peut-être beaucoup plus. Quoi
qu’il arrive, Éric est mon ami. Je
connais toute sa famille et il connaît
la mienne. Quand j’étais blessé et
que ça n’allait pas fort, il me disait :
“Jo, reste pas tout seul, viens manger
à la maison.” Et j’y allais. »
L’avenir passe
par les Futures
Ce n’est pas le cas en général, mais
leur histoire d’amour a commencé
mal. Janvier, il y a quatre ans, la
Fédération française demande à
Tsonga de donner un nom. « Spontanément,
j’ai dit que je voulais travailler
avec Éric. À l’époque, je
n’avais pas trop compris le pourquoi
de sa séparation avec Richard
(Gasquet). J’avais trouvé ça un peu
injuste qu’il se retrouve sans personne.
» Prise de contact, premiers
échanges. Jo cite ses références, El
Aynaoui et Safin, Wino approuve.
Pourtant, le courant ne passe pas.
Pas tout de suite. « Au début, ça ne
colle pas, se souvient Jo. Parce que,
moi, j’ai mes convictions d’adolescent
et, lui, a ses idées d’entraîneur.
Il me disait des trucs et moi, je
répondais : “Oui, je sais mais…” Il
me disait : “Il faut que tu fasses des
étirements.” Je répondais : “Oui, je
sais, mais les étirements, ça
m’énerve, ça me fait mal et je
n’arrive pas à les faire tout seul.”
Donc, on allait un peu au conflit. En
fai t , on avait juste besoin
d’apprendre à se connaître. Dans
ma vie, tout ce que je construis c’est
avec du temps. Je n’aime pas les
relations superficielles. Au bout
d’un moment, on a trouvé un compromis.
»
Ça s’appelle la confiance et, c’est
prouvé, ça demande du temps.
A u j ou r d ’ h u i , e l l e r è g n e .
Aujourd’hui, il n’y a plus ce « mais »
de trop entre la bouche de Jo et
l’oreille de Wino. « C’est vrai, pendant
six mois, ç’a été dur, confirme
Winogradsky. Toutes les wild-cards
étaient pour Richard (Gasquet) et Jo
le vivait mal. Il en avait ras le bol de
faire des Futures. Mais il était 600e
mondial… Un jour, en 2004, son
père est monté pour une réunion
avec Jean-Claude Massias, le DTN,
et moi.Ona tout mis sur la table. J’ai
dit à Jo : “Écoute, les Futures, ce
n’est pas ma came non plus.
Gagnes-en un et après tu n’en
n’entendras plus parler.” De
l’entraînement du matin à celui de
l’après-midi, ce n’était plus lemême
mec. C’était parti. Le Future
d’après, il se l’est envoyé, le Challenger
suivant, il se l’est envoyé. »
Des kilos à perdre
Mais dame blessure repointe sa sale
dégaine. Et elle n’est pas venue
seule. Car Jo a un vilain défaut, la
gourmandise. « Ça cassait souvent,
explique Wino, parce qu’il n’était
pas capable de faire quinze minutes
de gainage par jour ni de manger un
peu correctement pour perdre du
poids. » C’est à cemoment de l’histoire
qu’intervient Didier, le papa de
Jo. Abondant dans le sens de
l’entraîneur, il a trouvé l’astuce parfaite
pour ramener son fiston dans
le droit chemin diététique. « Ça
tombe bien Jo-Wilfried, lui dit-il, j’ai
quelques kilos à perdre. On va les
perdre ensemble. » Jamais Didier
n’a commis d’ingérence dans le travail
du coach. Il a donné sa
confiance à Winogradsky et ne l’a
jamais reprise. Jo, lui, n’a jamais
repris de kilos. Mais il lui arrive
encore de se tromper, autrement.
Avant son rush de Melbourne,
« King Tsong » avait savonné à
Adélaïde, puis à Sydney contre Nieminen
et Seppi. À chaque fois,
coach Wino avait noté le même
petit défaut : « Je viens de parler à
Jo et je crois qu’il n’a pas compris
pourquoi il avait vraiment perdu. Il
n’a pas envie de se creuser la tête. Je
ne veux pas lui donner les réponses
toutes cuites, je veux qu’il fasse ce
chemin tout seul, au moins une partie.
» « Oui, je me rappelle ces
mots, dit-il aujourd’hui. Mais Jo a
appris depuis. Ça veut dire qu’il se
pose les bonnes questions. C’est là
aussi qu’il est très fort. »
Au fait, que sait Jo de l’attaquant
stylé qu’était Winogradsky il y a
vingt ans ? Pas grand-chose en vérité.
Quand on lui apprend que son
entraîneur avait dompté Sampras à
Sydney, il croitmême à une fumisterie.
« Sérieux ? Il a battu Sampras ?
Nooon ! Mais c’est la classe, ça !
Pourquoi ne m’en a-t-il jamais parlé
? » « Parce que, répond le
cachottier, vainqueur de l’Américain
en 1989, en qualifs, je crois que
c’est une fausse bonne idée de vouloir
se servir de son propre passé de
joueur. Je le sais, je l’ai faite, cette
erreur. Le joueur, c’est celui qu’on
entraîne, pas celui qui entraîne.
Comme ça, Jo peut tranquillement
continuer à semoquer de mon coup
droit. » Il l’appelle coup droit prise
« bonjour » parce qu’on ne s’y
prendrait pas autrement pour serrer
une paluche. Pourvu qu’il ne pense
pas là aussi : « Mais t’es pire quema
mère ! »
FRÉDÉRIC BERNÈS
(avec Ph. B.)
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:32

Federer avait perdu trois kilos !

DANS UNE INTERVIEW publiée
dans le quotidien suisse Le Matin,
Pierre Paganini, le préparateur physique
de Roger Federer, estimait que
la cause majeure de l’échec du
numéro 1 mondial à Melbourne résidait
dans le virus qui l’avait frappé
avant le tournoi : « Il a passé six jours avec de la fièvre et des diarrhées, et
cela à moins de dix jours du début de
ces Internationaux. […] Il a perdu
trois kilos et ce genre de problème
aurait mis à plat n’importe quel
athlète. »
Et d’ajouter : « J’ai presque envie de
dire que, parce que trop faciles, les
deux premiers matches étaient
autant de cadeaux empoisonnés.
Ensuite, il y a eu ce match long de
cinq sets contre Tipsarevic, il l’a
gagné au courage, à la volonté. Et
croyez-moi, il n’en manque pas.
Aujourd’hui (avant-hier), c’était
trop... »



Bienvenue aux outsiders
Sur les quinze dernières années, Jo-Wilfried Tsonga
est le septième finaliste surprise de l’Open

TODD MARTIN (1994), Carlos
Moya (1997), Arnaud Clément
(2001), Thomas Johansson (2002),
Rainer Schüttler (2003), Marcos
Baghdatis (2006) et, maintenant, Jo-
Wilfried Tsonga. Personne ne les
avait senti venir avant le début du
tournoi, mais tous sont allés en finale
de l’Open d’Australie à la surprise
générale. Pourquoi l’Open d’Australie
est-il si souvent – plus qu’ailleurs
en tout cas – le terreau de nouvelles
pousses ? Pour Pat Raf ter ,
ex-numéro 1 mondial et demi-finaliste
de l’Open d’Australie en 2001, il
s’agit d’une question de rythme :
« C’est assez difficile de se préparer
pour ce Grand Chelem. On n’y arrive
pas avec beaucoup de tournois derrière
soi, un ou deux maxi. Ce n’est
pas suffisant pour être bien lancé.
Moi, par exemple, j’ai toujours
mieux joué à l’US Open parce qu’il
suivait cet été américain où l’on peut
emmagasiner des tas de matches et de séances d’entraînement. À Melbourne,
on arrive en plus en ayant
pris du bon temps et fait un peu de
gras… (rires) pendant les fêtes de fin
d’année. Ça marche pour certains,
pas pour d’autres. »
Nicolas Escudé, lui-même demi-finaliste
surprise en 1998, trouve que les
conditions de jeu (climat, atmosphère)
jouent pour beaucoup :
« Certains premiers tours peuvent se
disputer sous de fortes chaleurs et
des favoris peuvent y laisser des
plumes, ce qui modifie la suite du
tournoi. Et puis il y a la magie du
lieu… Ici, tout est super cool,
l’ambiance est très relax, on sent
qu’il peut se passer des trucs improbables,
plus que sur les autres tournois
du Grand Chelem où tout est
bien établi. Le fait qu’il y ait eu des
surprises par le passé, ça a marqué.
Tout le monde le sait, même les meilleurs,
qui doivent inconsciemment y
penser… » Retour sur ces invités
surprise dont un seul (Johansson
face à Safin), s’est finalement imposé.
– R. L.


Sur les traces d’Edmondson ?

AVEC SON DOSSARD no 38, Jo-Wilfried Tsonga est le huitième joueur le plus
mal classé à disputer une finale de l’Open d’Australie depuis la création du classement
ATP, en 1973. Il convient de séparer la liste en deux parties distinctes, entre
avant le milieu des années 1980, où le tournoi n’était pas disputé par tous les
meilleurs, et après, où il est devenu aux yeux de tous une épreuve du Grand Chelem
tout autant convoitée que les trois autres. Depuis le début de cet « âge d’or »,
seuls Marat Safin (86e en 2004, mais qui devait ce classement à de longues
absences pour blessure) et Marcos Baghdatis (54e) ont rallié la finale àMelbourne
en étant moins bien classés que Tsonga.
Tous deux avaient perdu contre Federer. Même avant cela, aucun des prédécesseurs
de Tsonga au poste d’invité surprise du dimanche n’avait réussi à remporter
le trophée, sauf un : Mark Edmondson, qui reste d’ailleurs le dernier Australien à
s’être imposé à domicile. C’était en 1972. Son classement à l’époque ? 212e. Tiens,
tiens, c’était le classement de Tsonga il y a un an jour pour jour…





 COUPE DAVIS : NADAL ZAPPE LE PREMIER TOUR. –
Rafael Nadal et Juan Carlos Ferrero ont décidé de faire
l’impasse sur le premier tour de Coupe Davis au Pérou
(8-10 février) afin de préparer au mieux la tournée
américaine sur dur. En leur absence, le capitaine
espagnol Emilio Sanchez a convoqué David Ferrer,
Tommy Robredo, Fernando Verdasco et Nicolas Almagro,
qui fêtera sa première sélection.

 MATHIEU N’IRA PAS EN ROUMANIE. – Souffrant
toujours d’une déchirure au niveau du péroné qui l’avait
contraint à l’abandon en huitièmes de finale de l’Open
d’Australie contre Rafael Nadal, Paul-Henri Mathieu est
au repos forcé pour encore au moins deux semaines. Il ne
pourra pas participer au premier tour de Coupe Davis en
Roumanie et reprendra la compétition, au mieux, à
Marseille (11-17 février).

 L’ÉQUIPE ROUMAINE INCHANGÉE. – Du 8 au
10 février, l’équipe de Roumanie recevra la France à Sibiu
avec les quatre mêmes joueurs que ceux qui s’étaient
inclinés à Clermont-Ferrand il y a un an tout juste. Andrei
Pavel (34 ans, 78e ATP), Victor Hanescu (26 ans, 79e) et la
paire de double Florin Mergea-Horia Tecau (tombeurs de
Clément-Llodra l’an dernier…) seront prêts à mordre
dans deux semaines en Transylvanie.
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:35

TSONGA EN NEUF ETAPES

Le Français a choisi de s’arrêter sur neuf moments clés de son cursus. Voyage dans le temps.


US OPEN JUNIORS,
SEPTEMBRE 2003
« C’est une semaine où je joue sur un
nuage. C’est ma première grande victoire.
Je me rappelle parfaitement de la
finale contre Marcos (Baghdatis). Surtout
de la fin (7-6, 6-3). Plus la balle de
match approchait, plus je tremblais
comme une feuille. C’est la première
fois sur un court que je ressens de la
pression, la première fois où je devine
les attentes des autres. Les gens attendaient
que je gagne quoi ! Après, c’est
la remise de la coupe sur le stadium
Arthur-Ashe. Très, très impressionnant.
J’avais dix-huit ans… L’année d’avant,
j’avais vu un Sampras-Roddick depuis
tout en haut et, là, j’étais tout en bas.
Là, vertige quand même. C’est aussi la
première fois où je vis un engouement
médiatique. Les coups de fil des journalistes,
les questions dans tous les
sens…Sur le coup, je n’ai pasbien compris,
j’avais envie qu’on me laisse tranquille.
En plus, je n’étais pas un super
bon client, je ne m’exprimais pas bien,
je n’étais pas super décontracté. »
ORANGE BOWL,
DÉCEMBRE 2003
« C’est là que se décide la place de
numéro 1mondial juniors entre Marcos
et moi. Je passe à côté du truc. Je perds
d’entrée (7-6, 6-4) contre un grand
Américain, un gaucher (Ryan Rowe,
aujourd’hui 769e mondial), qui avait
sorti un match de dingue. Et, là, c’est
vachement dur parce que je lis des
articles, j’entends des choses un peu
blessantes. On est tombé sur moi en
disant : « Et voilà, encore un joueur
français qui n’a pas de mental. » Par
rapport à cette histoire, j’ai été un
moment revanchard parce que, justement,
je me considère comme quelqu’un
qui ne s’affale pas trop sous la
pression, quelqu’un de dur au mal. On
m’a longtemps reproché de ne pas être
combatif alors que c’était le contraire.
J’avais même peut-être trop envie et,
d’ailleurs, je donnais trop à l’entraînement,
au point parfois de me péter. À
l’Orange Bowl, j’avais mal au poignet,
je ne pouvais presque pas tenir la
raquette, j’étais entre guillemets “ battu
d’avance ”. Mais je n’avais pas voulu
le dire pour ne pas passer pour le type
qui se cherche une excuse. J’aurais
peut-être dû. »
BERCY,
NOVEMBRE 2004
« C’est la première percée chez les
grands. Il se passe quelque chose, là. En
qualifs, je bats Malisse qui venait de
faire une finale à Lyon une semaine
avant. Et, après, je fais des gros
matches, bien complets avec les
moyens que j’avais à l’époque. Je
n’avais pas du tout le même revers (il
rigole). Le revers, ce n’était pas mon
meilleur copain. Il avait des failles techniques,
celui-là. Mais ce que j’avais,
c’était la tête et le coeur. Je bats Ancic
au premier tour et, ensuite, j’en prends
une bonne contre Cañas (6-1, 6-3).
J’avais l’impression que c’était une
autre dimension. Lui, il était trop haut
pour moi. Dans l’intensité physique,
dans le rythme des frappes, c’était pas
possible pour moi. Bercy cette annéelà,
c’est aussi l’histoire du radar. J’avais
envoyé un ace à 231 km/h, mon record.
C’était un jeu avec Gaël (Monfils).
Quand nous étions ados, le soir au CNE,
on se disait : “ Alors, t’as fait combien
toi ? (…) Bah, petit joueur, moi j’en ai
envoyé une à 220 km/h.(…)Attends, tu
vas voir demain, je vais l’exploser ton
record ! ” Maintenant, c’est fini tout
ça. J’ai compris que je pouvais y laisser
une épaule et que ce n’est pas parce
que je balance des pruneaux que c’est
efficace. Franchement, je suis beaucoup
plus costaud qu’avant et je pourrais
frapper encore plus fort. Mais ce
n’est plus ça le but du jeu. »
ROLAND-GARROS,
MAI 2005
« Premier match en Grand Chelem,
contre Roddick, sur le central. Ça reste
un grand moment malgré la défaite. Je
pense que c’est la première fois que je
passais à la télé. Le central, bien sûr,
c’est un lieu magique pour moi qui
m’entraînais à côté tous les jours. Mais
je dirais ça de chaque central de chaque
Grand Chelem, sans en privilégier un.
Avec le recul, Roddick n’était pas si
impressionnant. Il était même peutêtre
à ma portée. Mais je manquais de
bouteille pour battre un joueur comme
ça sur un grand court comme ça. Je
n’avais pas assez osé, j’avais fait un peu
mon timide (6-3, 6-2, 6-4). Je me rappelle
que je sentais ma cage thoracique
toute petite, que je ne levais pas beaucoup
les yeux pour regarder les tribunes,
les gens… Je ne m’étais pas
ouvert du tout. »
LES BLESSURES,
DONC LES FUTURES
« Après les blessures, j’ai dû repartir sur
les petits tournois. Et parfois, c’est folklo.
Je me rappelle Saint-Dizier. Je joue
dans un hangar, je connais tout le personnel
du tournoi par son prénom et je
mange tous les soirs avec eux. Ça fait
colonie de vacances, c’est bon esprit.
Saint-Dizier, une grande semaine de
sport ! Mais, pourmoi, un terrain, c’est
un terrain. Je faisais le même show de
dingue devant cent cinquante personnes
que sur la Rod Laver Arena.
Dans un tout autre genre, j’ai fait des
trucs terribles. Je suis allé dans un tournoi
au fin fond de la Russie (à Togliatti,
en juillet 2004), j’étais logé dans un
hôtel de passe ; il faut bien appeler un
chat un chat. Au-dessous de la porte de
machambre, il y avait vingt centimètres
de jour, dans le couloir il se passait des
trucs… Je ne veux même pas savoir ce
que c’était. Il y avait aussi la pendule
au-dessus du lit qui fait tic tac, tic tac, et
que tu ne peux jamais arrêter. Mais t’as
la rage, t’as envie de gagner des points
au classement, alors tu passes au-dessus
de tout le bazar. Enfin, presque
tout. J’avais eu là-bas un problème de
visa, je crois qu’il avait expiré d’un jour,
et les mecs avaient débarqué avec les
Kalachnikov. Le truc sympa, quoi. »
OPEN D’AUSTRALIE,
JANVIER 2007
« Je sors du
trou. Je n’ai plus
joué un match
sur le circuit
principal depuis
un an et demi.
Je suis là grâce à
une wild-card.
Mais, dans ma
tête, je ne suis
pas à ma place.
Je n’avais pas l’impression de mériter
d’être là. Dans le vestiaire, jeme prends
pour un intrus. “ Excuse me, excuse
me ” toutes les quinze secondes… En
fait, je ne me sens pas à ma place, sauf
sur le terrain. Là, ce n’est plus la même
chose. Ce n’est pas tout le monde qui
peut accrocher un Roddick. Il y a le tiebreak
incroyable du premier set que je
gagne 20-18. Je sors du match très déçu
parce que, physiquement, je suis un peu
à la rue (6-7, 7-6, 6-3, 6-3). Je me dis :
“ C’est pas possible, il faut que je sois
plus fort que ça. ” Oui, j’en voulais un
peu à mon corps. Quand je me bloquais
le dos, je cognais contre les murs.
“ Pourquoi ça m’arrive encore à moi ?
J’en peux plus ! ” Roddick à Melbourne,
c’est un match déclic dans le
sens où j’ai touché du doigt pourquoi je
devais vraiment travailler.Ma tête était
prête, mon bras était prêt, il ne manquait
plus que mon corps. Alors, feu ! »
SURBITON ET QUEEN’S,
JUIN 2007
« J’avais choisi de faire l’impasse sur la
saison de terre battue, de ne pas disputer
Roland-Garros, et ce n’était pas une
décision facile. Ces sacrifices, c’était
pour préparer la tournée sur gazon. Et
ça marche ! Je gagne le Challenger à
Surbiton en faisant la navette avec le
Queen’s Club les deux derniers jours. Je
serrais la main de monadversaire à Surbiton
et, hop ! je filais dans la voiture
officielle affrétée par le Queen’s Club
pour aller y disputer les qualifs. J’avais
le temps de rien voir. Les trois quarts
d’heure de trajet, je dormais. La voiture
s’arrêtait, je passais vite fait au vestiaire
et je jouais direct. C’était hallucinant.
En deux jours, j’ai fait cinq
matches ! Quand je bats Karlovic en
finale à Surbiton (6-3, 7-6), je vais voir
Éric (Winogradsky) et je lui dis dans les
yeux : “ On va y arriver ! ”. (Cette
phrase est une sorte de pacte entre eux.
Fin 2005, quand le genou de Tsonga
avait craqué alors que lui et “Wino”
croyaient sortir du tunnel, Éric, voyant
“Jo” démoralisé, lui avait dit dans les
yeux : “ On va y arriver ! ”) Et on y était
arrivés ! Je m’étais qualifié pour le
Queen’s et j’avais battu Hewitt là-bas
(7-6, 7-6). C’était ma première grosse
victoire. Cruciale, parce qu’un mec
comme ça tu ne le bats pas avec un
coup de chance. »
WIMBLEDON,
JUILLET 2007
« C’est mon premier Wimbledon.
Quand tu entres dans ce stade, tu sens
le poids de l’histoire comme quand tu
entres dans un monument classé historique
ou dans une cathédrale. Du coup,
quand arrivent les premiers matches, je
suis stressé. Je ne joue pas bien, mais
j’ai envie. Donc, je gagne. Après, il y a
mon tout premier huitième de finale en
Grand Chelem contre Richard (Gasquet).
C’est dur parce qu’il pleut et que
le match est sans cesse repoussé. Je
sens que la tension est en train de
redescendre à cause de l’attente. Ce
n’est pas bonça… En fait, je n’étais pas
à la hauteur pour jouer une rencontre
comme celle-là. Richard a bien mieux
négocié la pression et le contexte spécial
(6-4, 6-3, 6-4). Mais je suis sûr que
ce match m’a fait gagner du temps. J’ai
appris énormément de mes erreurs. Ce
jour-là, je ne suis pas sur le terrain. Je
suis absent. Et je me dis que je ne veux
plus jamais revivre ça. »
US OPEN,
SEPTEMBRE 2007
« Quand j’arrive à New York, c’est pas
la joie. L’été a été pourri à cause d’un
lumbago, j’ai du retard, mais faut y
aller.Çatombe mal parce que je ressens
comme une loupe sur moi. En fait, vous
savez, on entend tout. Et j’avais entendu
que pas mal de gens pensaient que
Wimbledon était une espèce de coup de
bol, un truc sans lendemain, patati et
patata. Moi, dans ma tête, c’était clair
et net : j’avais le niveau et ce n’était pas
une histoire de chance. Je devais confirmer,
moins pour moi que pour les
autres. Et je l’ai fait. J’ai montré que je
n’étais pas qu’un spécialiste de gazon
qui ne ferait jamais rien ailleurs. À New
York, j’ai mis fin à la carrière d’Henman
qui, pour moi, est un grand monsieur et
j’aurais dû prendre un set, le premier, à
Nadal au troisième tour (7-6, 6-2, 6-1).
Après, je ne mollis pas. J’atteinsma première
demi-finale à Lyon et, très important,
je bats Richard là-bas (6-4, 6-4). À
Bercy aussi, j’ai assuré. À ce moment
précis, j’ai pensé très fort à un truc :“ Si
je fais une grosse préparation hivernale,
le début d’année 2008 pourrait
être canon. ” C’est marrant, non ? »
FRÉDÉRIC BERNÈS



Évaluation et dévaluation

C’ESTUNEQUESTION essentielle à la bonne conduite
des affaires de l’État français : le cabinet de consultants
chargé d’établir les fiches d’évaluation des membres du
gouvernement a-t-il inscrit la « chatoyance » des tailleurs
des ministres de la République au nombre des critères
d’excellence ? On en doute.
Ce serait bafouer les saints principes de parité, et l’on
voit d’ici l’avantage que Roselyne Bachelot pourrait
prendre sur le pauvre Bernard Laporte contraint d’adopter
l’uniforme costume noir sur fond noir sans lequel un
membre du gouvernement passe nécessairement pour
un saltimbanque.
De même, on imagine que le Premier ministre, à l’heure
de remettre son bulletin à la ministre de la Santé, ne
tiendra pas rigueur à madame Bachelot de sa carte de
voeux d’un goût très sûr, associant en un hardi diptyque
une sauteuse en hauteur les quatre fers en l’air et un
accoucheur à l’ouvrage, et qu’il lui déconseillera seulement
de décliner le concept en accouplant l’an prochain
un lutteur en pleine clef de sol et un proctologue. Ou
qu’il effacera l’ardoise aux naïvetés
d’un Bernard Laporte en passe de
retrouver le tempo d’activité fébrile
qui fit tant pour son image en survêt et contribua tant à
la brouiller pour finir. Mais alors quoi ? Pour en rester au
ministère qui nous intéresse, on aimerait bien connaître
les critères retenus pour attribuer leurs notes respectives
à Roselyne et à Bernard. Lequel bénéficiera de la
trajectoire ondoyante de Grange et du robuste parcours
des handballeurs en Norvège ? Lequel doit s’attribuer
les mérites des exploits de Tsonga, la ministre de la Santé,
qui l’a remis sur pied, ou bien le secrétaire d’État au
Sport, dont dépend directement la Fédération de tennis
?
Et faut-il au terme de ces entretiens d’évaluation imposer
pour objectif 2008 à l’élève Laporte de décrocher son
poids en médailles aux Jeux et à sa congénère de présenter
un bilan vierge de tout sportif français contrôlé
positif ?
Vous voulez parier qu’on ne saura rien ? Qu’il aurait
sans doute suffi d’un de ces bons vieux déjeuners « de
travail » qui firent tant pour la rondeur de nos Premiers
ministres pour se dire ses quatre vérités plutôt que de
recourir à cet hypocrite et fumeux gadget d’entreprise.
Et que, pour finir, les notes attribuées à chaque ministre
demeureront aussi confidentielles que leurs objectifs
2008.
C’est d’autant plus ballot que si tout le monde se plaît à
juger tout le monde tout le temps, c’est d’abord pour le
plaisir de confronter son opinion à celle du voisin.
L’Équipe n’échappe pas à la règle, qui se risque depuis
des lustres à l’exercice forcément un peu spécieux de la
notation individuelle appliquée aux sports collectifs.
Ces fameuses notes que les sportifs « ne lisent jamais »
et sur lesquelles ils se jettent en priorité. Ça plaît même
tellement ce petit jeu cruel que nos confrères de la
rubrique Football se sont risqués à publier une évaluation
des présidents de Ligue 1 d’autant moins évidente à
établir que ces derniers se complaisent désormais dans
un discours uniformément vide de sens.
Probable que lamode des évaluations
ministérielles passera avant
qu’on assiste à la première dévaluation
de l’euro. Une chose est sûre cependant, les
champions échapperont toujours au volet « perspective
d’avenir » des entretiens qui hante les nuit de leurs
ministres de tutelle.
Pourquoi ? Un objectif pour l’année à venir se doit
d’être, explique « le Guide d’accompagnement de
l’entretien annuel », « réaliste et partagé ».
« Bien, et alors, mon petit Jo-Wilfried, pour 2008, c’est
quoi cet objectif réaliste, que je puisse partager avec toi,
lui demanda son entraineur ?
– Euh, ben, pour commencer, filer une grande trempe à
Nadal et jouer la finale de l’Open d’Australie ? »
Un peu comme si le premier trader venu se présentait à
son évaluation annuelle en annonçant que son ambition
est de pirater cinquante millions d’euros à son
employeur sans que personne ne s’en aperçoive…
PIERRE-MICHEL BONNOT
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:36

Go Tsongaaaa king tu es mon roi :geek:
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:37

Go Djokovic Open d'Australie: finale - Page 5 Yutah
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 8:49

Mad Mad Mad Break de Djo
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:21

Tout compte fait je compte sur une victoire du serbe qui m'apparait tres bien psychologiquement contrairemena ce que je pensais avant le match. Ila ssume bien son role de favori.
Etant donné qu'il a trop de jeu, trop de solidité pour Tsontson, je pense qu'il va s'imposer. De toutes façons, une victoire de l'un ou de 'autre me ferait plaisir, meme si j'aurais tendance a favoriser Tsonga que je vois mal gagner régulierement des GCs.

EDIT: Et merci pour les scans Arabem Wink
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:30

I'm back Baby a écrit:
Tout compte fait je compte sur une victoire du serbe qui m'apparait tres bien psychologiquement contrairemena ce que je pensais avant le match. Ila ssume bien son role de favori.
Etant donné qu'il a trop de jeu, trop de solidité pour Tsontson, je pense qu'il va s'imposer. De toutes façons, une victoire de l'un ou de 'autre me ferait plaisir, meme si j'aurais tendance a favoriser Tsonga que je vois mal gagner régulierement des GCs.

EDIT: Et merci pour les scans Arabem Wink

De rien mon fils Wink
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:33

JO à 2 points du set !!!!!
BALLE DE SET !!!!!
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:36

EXCEPTIONNEL LE SMATCH INCROYABLE
1er SET !!!!!!!!!!!!!
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:37

arabem a écrit:
I'm back Baby a écrit:
Tout compte fait je compte sur une victoire du serbe qui m'apparait tres bien psychologiquement contrairemena ce que je pensais avant le match. Ila ssume bien son role de favori.
Etant donné qu'il a trop de jeu, trop de solidité pour Tsontson, je pense qu'il va s'imposer. De toutes façons, une victoire de l'un ou de 'autre me ferait plaisir, meme si j'aurais tendance a favoriser Tsonga que je vois mal gagner régulierement des GCs.

EDIT: Et merci pour les scans Arabem Wink

De rien mon fils Wink

Meme si jusqu'a présent c'est bien faux Laughing Laughing
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:37

INCROYABLE !!!! Trop fort pour Djoko celui la lol!
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:38

00-sampras-00 a écrit:
INCROYABLE !!!! Trop fort pour Djoko celui la lol!

Laughing on pourrait penser que Tsonga n'est mm pas français, il fait preuve d'un mental hors norme quand mm, pas comme TOUS les autres Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:38

Impressionnant !!! Jo qui remporte le 1er set Shocked Shocked Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 9:41

Maintenant reste à savoir s'il va tenir mentalement et tennistiquement 2 sets de plus sans gamberger ou s'enflammer, et si Djoko va se rebeller... Mais en tout cas, Jo aura fait son tournoi quoi qu'il arrive Open d'Australie: finale - Page 5 3641590030
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 10:01

Tout le monde est devant sa télé je présume... En tous cas j'ai l'impression que Djokovic a repris du poil de la bête, et en même temps Jo semble rater un peu plus qu'au 1er set Suspect
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 10:04

Aïe... Break Djoko No
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 10:05

Break du djoke, mauvais jeu pour le français. Sad
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 10:05

Break du Serbe avec son clan à 2 balles -_-'
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitimeDim 27 Jan - 10:08

J'avais encore pas vu son clan mais c'est vrai qu'ils sont nombreux et expressifs... Après ça me choque pas plus que ça, c'est un peu normal d'encourager son fils ou son frère en finale de GC, non ?
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MessageSujet: Re: Open d'Australie: finale   Open d'Australie: finale - Page 5 I_icon_minitime

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