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| LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) | |
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Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 19:42 | |
| - David a écrit:
Concernant la faitigue nerveuse, la comparaison que tu as faite n'a rien a voir. En ayant perdu relativement tot dans les tournois précédents Hambourg, fed pouvait douter mais pas etre usé mentalement. Nadal doit lui faire des efforts de concentrations importants lors de chacun des matchs qu'il a joué. Et faire 4 finales et 4 semaines en master serie c'est enorme du point de vue mental.
J'en reviens pas, a me lire, je m'aperçois que je passe pour un pro nadal et anti fed !! J'hallucine :cyclops: :cyclops: Moi j'adore !!! Je suis d'accord avec toi et colin concernant la fatigue, pour moi ya pas photo ils étaient quend même loin d'etre à égalité de ce côté-là Et puis faut pas se voiler la face à propos d'une victoire au rabais ou pas... Pour moi, si Rafa gagne un jour Wimbledon sans passer par la case Fed en finale, ce sera quand même une victoire, mais aussi "au rabais" :| - vdd a écrit:
- Nadal il arrête pas depuis le début de la saison. Je me demande d'ailleurs s'il a pas trop bien joué trop tôt. Je rappelle d'ailleurs que ce joueur, aussi fort qu'il est, a toujours explosé à un moment donné ou un autre dans sa saison. En 2005 il explose après Madrid et ne joue plus pendant 3 mois et l'an dernier il explose après Wimbledon et traverse une période de moins bien de 9 mois.
C'est vrai qu'il joue bien depuis le début de la saison... D'un autre côté, ENFIN son jeu sur dur a réussi à se mettre en place, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a "explosé" comme tu dis l'année dernière... Changer tout ce qu'il a changé dans son jeu, ça se fait pas en 3 semaines... Après Madrid, en 2005 c'est à cause d'une blessure qu'il n'a plus joué, pas d'une baisse de régime et de résultats... Là j'espère sincèrement qu'il va prendre beaucoup de repos mais c'est prévu de toute façon. Et puis qu'il va pas enchainer les tournois après Wimbly sinon c'est clair que ça va pas le faire, il finira par le payer forcément :| | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| | | | Kid Stefano N°1 Mondial
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| | | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 19:53 | |
| L'EQUIPE DU MARDI 22 MAI
«Pasd ’inquiétude»
TONI NADAL estime que son neveu Rafael a juste besoin de se ressourcer pour arriver fin prêt à Roland-Garros, dès dimanche.
Après dix-sept années consacrées en bonne partie à entraîner son neveu, Toni Nadal est le mieux placé pour analyser ce qui s’est passé dimanche en finale à Hambourg et les conséquences que peut engendrer la fin de la série de victoires sur terrebattuedudouble vainqueurdeRoland-Garros.Pourlui, la défaite n’a rien d’un drame. Les circonstances (lassitude morale de Nadal, niveau de jeu de Federer) ne l’inclinent pas à partir battu à Roland-Garros (27 mai-10 juin). « AVEC UNE JOURNÉE de recul, quel regard portez-vous sur cette finale de Hambourg où, dimanche, Roger Federer a fini par battre votre joueur sur terre battue, et sur un score assez marquant (2-6, 6-2, 6-0) ? – Je trouve que Rafael a très bien joué au premier set et que deux éléments ont changé à partir de la deuxième manche : lui a perdu en intensité et Federer a commencé à évoluer à un niveau très, très élevé. – Comment expliquez-vous cette baisse d’intensité ? – “Rafa” était très fatigué dès l’entame du tournoi. Il était préoccupé toute la semaine, pas tellement par une lassitude physique mais plutôt mentale. Il était épuisé de se concentrer semaine après semaine, avec la pression de devoir gagner à chaque fois. Mais, grâce à son niveau de jeu et à la confiance accumulée entre Monte-Carlo et Rome, il a tout de même réussi à franchir les tours jusqu’en demi-finales. Il était extrêmement las avant son match contre Hewitt. Il s’en est sorti de peu et nous savions que ça allait être très compliqué en finale. Il y a manqué un peu de carburant et ça s’est payé, puisque Federer, lui, a joué très, très bien. – Le numéro 1 mondial vous a impressionné comme jamais ? – De toute façon, il m’impressionne tout le temps ! Sincèrement, la différence principale a été le niveau de Rafael. Il était trop fatigué nerveusement pour continuer à appliquer la tactique adéquate contre Federer. – Comment était-il à l’issue du match ? Abattu ? – Non, il était bien. Il avait conscience d’avoir disputé un très grand premier set et il savait pourquoi il n’avait pu maintenir son niveau. – Il n’y a donc aucun regret à avoir fait le déplacement à Hambourg ? – Pour nous, c’est déjà un succès d’y avoir atteint la finale car nous avions des doutes sur la pertinence d’une participation à ce tournoi. Ces deux dernières saisons, Rafael n’était pas venu en Allemagne et il avait remporté Roland-Garros. Mais, au bout du compte, je retiens qu’il a pris les 350 points du finaliste… – Dans l’optique de viser la première place mondiale ? – De conserver la deuxième, pour commencer… – Cette série de 81 victoires, puisque désormais on sait que c’est le nombre à retenir, que vous inspire-t-elle ? – Je me dis en premier que c’est un p’tit gars de Manacor qui l’a fait, et que c’est assez incroyable. Ce que je retiens surtout, ce n’est pas tant le nombre de victoires mais les lieux où il les a remportées. Deux Roland- Garros, trois Monte-Carlo, trois Rome, trois Barcelone ! Ça n’est pas comme s’il avait gagné à Stuttgart ou d’autres tournois un peu moins relevés. Il a battu tous les meilleurs, en plus. « Federer a autant de chances de s’imposer » – Thomas Muster, vainqueur de Roland-Garros en 1995, qui fit lui aussi figure de cannibale de la terre battue en son temps, a estimé que perdre avant d’arriver porte d’Auteuil pouvait paradoxalement être une bonne chose. Vous êtes d’accord ? – Il a peut-être raison, je pense que Rafael s’est délesté d’un peu de pression en perdant ; et en même temps il sait qu’il sera prêt pour Roland- Garros, ce qui est l’essentiel. – Le risque que sa fatigue morale de Hambourg l’accompagne jusqu’à Paris n’existe pas ? – Il prend quatre belles journées de repos en ce moment. Nous arriverons jeudi à Paris et il y aura probablement une première séance d’entraînement à Roland-Garros en fin de journée. Il n’y a pas d’inquiétude. – À Rome, Rafael a affirmé qu’il jouait actuellement le meilleur tennis de sa carrière. Vous confirmez ? – Je crois qu’il a raison. Même si nous avons perdu dimanche (sic), il a encore démontré de très grandes choses. Je pense même que ce qu’il a fait au premier set était au-dessus de ce qu’il fait d’habitude. Il a amélioré beaucoup de compartiments dans son jeu et il est actuellement en très bonne forme physique. – Comment l’imaginez-vous, ce Roland-Garros qui arrive ? – Je l’imagine comme les deux premiers auxquels on a participé : très difficile. Il y aura à la fois l’espoir de gagner et beaucoup de “chances” de perdre. Avec clairement en tête que si Rafael ne gagne pas, ce ne serait pas forcément une surprise car il y a Federer, qui est le meilleur joueur de l’histoire. Pour moi, Federer a autant de chances de s’imposer à Paris que Rafael. – Dès votre arrivée à Paris, ce sera le même hôtel, les mêmes restaurants que d’habitude ? – Même hôtel, oui, mais pour les restaurants, il n’y a pas de règle ; on n’est pas superstitieux au point de se dire qu’il faut tout faire pareil pour gagner à nouveau. Ce genre de détails n’affecte pas Rafael. L’objectif, c’est surtout de réussir à jouer avec la même agressivité que les années précédentes. Ainsi les choses iront bien. » JULIEN REBOULLET
FEDERER À PARIS DEMAIN.
– Après sa victoire dimanche à Hambourg, Roger Federer s’est octroyé deux journées de repos chez lui, à Bâle, et il arrivera demain à Paris pour parfaire sa préparation sur place.
Les galères de Recouderc Finaliste juniors de Roland-Garros 2002, le Français, qui attaque aujourd’hui les qualifs, n’a toujours pas disputé le moindre match sur le circuit principal. BATTRE DANS UNMÊME Roland- Garros Tomas Berdych, Robin Söderling et Andreas Seppi n’est pas donné à tout le monde. C’est pourtant la performance qu’a réalisé Laurent Recouderc, il y a cinq ans, chez les juniors, avant de s’incliner en finale d e v a n t R i c h a r d Ga s q u e t . Aujourd’hui, Berdych est 12e mondial, Söderling 28e, Seppi 94e et Recouderc… 312e. « Je suis à la rue » Ces dernières semaines, pendant que les trois premiers disputaient les Masters Series de Monte-Carlo, Rome et Hambourg, le dernier égrenait les tournois Futures en Égypte et en Algérie. Mais que s’est-il donc passé depuis 2002 ? « Vous allez me dire que c’est frustrant de voir ces mecs-là, que j’ai battus chez les juniors, dans le top 100 mondial, lance d’emblée Recouderc. Mais, en même temps, ça donne de l’espoir. La différence entre eux et moi, c’est juste que j’ai besoin d’un peu de temps en plus. » Il faut dire aussi que les circonstances n’ont pas joué en sa faveur. Après une première année chez les pros terminée au 343e rang ATP, le Français se blessa gravement aux deux poignets fin 2003. À deux doigts de tout plaquer, il finit par quitter le giron de la FFT, partit se régénérer en Belgique sur les conseils de son agent et retrouva enfin le circuit pro deux ans plus tard. Mais peut-on vraiment vivre du tennis quand, à vingt-deux ans, on n’a jamais dépassé la 310e place mondiale ? « Financièrement, c’est vraiment pas évident, avoue-t-il. Là, je n’ai plus rien de plus rien ! Je viens de remporter quatre tournois Futures et pourtant je n’ai pas gagné un euro ! Dans un 10 000 dollars, le vainqueur en récolte 1 330. Mais tout est à notre charge : billets d’avion, hébergemen t, repas. Ré su l t a t : aujourd’hui, je n’ai pas de coach, pas de sponsor, je suis à la rue complètement ! Mais c’est comme ça et il faut se battre. » Désormais domicilié à Paris, Recouderc s’efforce de rester professionnel en concoctant son propre entraînement physique et en appelant à droite, à gauche afin de proposer ses services de sparringpartner. « Je m’autocoache, je suis bien obligé ! Pour l’instant, réintégrer la Fédé n’est pas possible, alors je me démerde en faisant tout, tout seul. Mais qui sait ? Quand les résultats suivront, il y aura peut-être des propositions… Déjà, grâce à mes quatre victoires en Futures, je me suis ouvert pratiquement tous les tableaux de Challengers jusqu’à la fin de l’année. Si je pouvais finir la saison dans le top 150, ça serait bien. Après, bien sûr, l’objectif principal est toujours le même que celui que j’avais chez les juniors : intégrer le top 100 et disputer les tournois du Grand Chelem. Pourmoi, c’est seulement à partir de là qu’on peut vraiment être considéré comme un joueur de tennis professionnel. Mais regardez Marc Gicquel, il a pratiquement attendu d’avoir trente ans avant d’exploser ! » En faisant les comptes, il lui resterait alors une confortable marge de huit longues années pour tenter d’émerger lui aussi. « Euh, huit ans, peut-être pas quand même… Si dans cinq, six ans, je suis toujours 300e mondial, alors il faudra que je pense à faire autre chose… » Dans l’immédiat, il s’agit de penser à son premier tour en qualifications, ce matin à Roland-Garros. ARTHUR PRALON
Forget, les points sur les « i »
Hier, le capitaine de Coupe Davis est revenu sur les sujets brûlants du moment.
avec la société IBM en vue de l’amélioration des statistiques à Roland- Garros, Guy Forget tenait séance hier, à l’hôtel de Sers à Paris. LE CAS GASQUET. – Après la rencontre Russie-France, Guy Forget a proposé son aide à Richard Gasquet et Éric Deblicker. Ses propos ont été mal accueillis : « Oui, c’est vrai et je le regrette. Il faut replacer la situation dans son contexte. Les journalistes essayaient de faire porter à Richard la responsabilité de l’échec. J’ai alors cru bon de dire : “Peut-être que moi aussi je n’ai pas su trouver les bons mots pour le faire avancer, peut-être que si on se connaissait mieux, que si, à l’avenir on se voyait davantage, cela pourrait se révéler efficace.” L’article paru dans L’Équipe était bien tourné, il n’y avait rien d’accusateur pour Richard et son entraîneur, mais ils l’ont mal pris. Je m’en suis expliqué avec eux, et les choses sont claires à présent. Mais si, en tant que sélectionneur, je ne peux pas dire une phrase aussi anodine, c’est vraiment dommage. Nous voulons tous la même chose : avancer, progresser. Avec son style de jeu, il est normal que Richard n’ait pas la même progression que Nadal, mais il n’est pas du tout en retard par rapport aux autres (Djokovic, Murray). » LE CASMONFILS. – « Gaël prend en ce moment des claques comme on en a tous prises. Et c’est très difficile, quand on est au fond du trou, de se dire simplement : je vais bosser et ça va revenir. Je suis sûr qu’il va revenir dans le top 20. Pour l’instant, il ressent peut-être ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur : on a l’impression qu’on n’est pas aussi fort que les gens le pensent. C’est horrible. Tu ne sais plus où tu es, tu ne sais plus comment jouer, tu n’arrives même plus à te bagarrer, parce que tu te dévalorises toi-même. Je connais : à un moment donné de ma carrière, j’ai “éclaté” tout le monde. De 300e , je suis passé à 50e en sixmois. Je me suis dis : dans six mois, je suis top 10 ! Et six mois plus tard, j’étais 150e ! Tu te réveilles tous lesmatins, tu as mal à la tête, tu te rends compte que tu n’as pas le niveau que tu pensais avoir. Tu es mal dans ta peau, alors tu joues mal ! Et puis un jour, tu gagnes un match, et puis un autre, et puis un tiebreak dur… C’est le début d’une nouvelle spirale positive… » LE CAS FORGET. – Le dernier numéro de L’Équipe Magazine rapporte que Christian Bîmes, président de la FFT, voudrait sa peau de capitaine de Coupe Davis. « J’étais au courant, avant la parution de l’article. Depuis que je suis capitaine (1999), j’ai des rapports avec Christian Bîmes que je qualifierais de relativement bons. Mais je sens que si je n’avais pas un bilan qui parle pour moi et des joueurs toujours solidaires, je n’aurais pas pu rester plus de deux ans. Ce qui a été rapporté ne m’étonne pas, même si Christian m’a encore récemment renouvelé “sa plus grande confiance” (sourire).Àun moment, jeme suis battu comme Yannick Noah l’avait fait, mais je ne suis pas Don Quichotte, je ne me bats pas contre des moulins à vent. Moi, je ne cire lespompes de personne. Si j’ai des choses à dire, je les dis, et défends mes valeurs. Je ne vais pas me bagarrer pour fonctionner autrement, ni avaler des couleuvres. » DOMINIQUE BONNOT
MONFILS GAGNE À NOUVEAU. – En s’imposant, 6-4, 7-5, hier à Pörtschach (Autriche) face à l’Américain Sam Querrey (66e à l’ATP), Gaël Monfils (75e) a renoué avec le succès sur le circuit principal. Il faut remonter à l’Open d’Australie, en janvier, et sa victoire au deuxième tour sur Marcos Baghdatis avant de retrouver trace d’une victoire à ce niveau. « Ah ! bon, répondait-il hier à cette précision. Pour l’instant, je n’analyse rien, je ne tire aucune conclusion, je bosse, un point c’est tout ! » Il affronte maintenant le Coréen Lee Hyung taïk (41e). Il n’était pas le seul Français à l’honneur. Mathieu Montcourt (141e), sorti des qualifications, s’est offert le scalp de Max Mirnyi, 54e et tête de série no 8 (6-4, 6-4). Habitué du circuit Challenger, Montcourt n’avait plus gagné au niveau supérieur depuis son succès au premier tour du dernier Roland-Garros. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 19:55 | |
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| | | colin N°1 Mondial
Nombre de messages : 3772 Age : 42 Points : 32491 Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:00 | |
| - vdd a écrit:
- je préfère qu'il fasse le GC en battant Kohlschreiber en finale de RG
Kohlschreiber, en gros, ça veut dire gratte-papier en allemand. Ce serait vraiment pas la gloire... :biggrin: Sinon, c'est vrai qu'aujourd'hui on loue plus Agassi pour sa réussite de 1999, certes difficile mias modérément que Borg ou McEnroe pour leurs échecs d'un souffle contre des monstres. Donc effectivement, si Federer gagne sans jouer Nadal (à condition que certains lui offrent une vraie oppositiion), ça me paraît tout à fait valable. Mais pas autant que de battre le Monstre en finale, bien sûr. C'est tellement évident! | |
| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:01 | |
| - arabem a écrit:
- L'EQUIPE DU MARDI 22 MAI
«Pasd ’inquiétude»
– Comment expliquez-vous cette baisse d’intensité ? – “Rafa” était très fatigué dès l’entame du tournoi. Il était préoccupé toute la semaine, pas tellement par une lassitude physique mais plutôt mentale. Il était épuisé de se concentrer semaine après semaine, avec la pression de devoir gagner à chaque fois. Oui, en fait, c'était bien une fatigue essentiellement mentale, l'accumulation des matchs en étant à 100% de sa concentration à chaque fois, etc etc... De toute façon, une fatigue physique, il ne sait même pas ce que ça veut dire! :mdr:
Dernière édition par le Mar 22 Mai - 20:14, édité 1 fois | |
| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:02 | |
| - colin a écrit:
- vdd a écrit:
- je préfère qu'il fasse le GC en battant Kohlschreiber en finale de RG
Mais pas autant que de battre le Monstre en finale, bien sûr. C'est tellement évident! Mathieu? :biggrin: | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:07 | |
| Merci beaucoup pour l'article | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| | | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| | | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:16 | |
| lol tu sais que j'ai lu que l'interview de Toni, mais sérieux c'est super que tous les jours tu nous mette ça en ligne... Même si j'aime pas le journal à cause de son parti-pris, je suis pas obligée de lire tous les articles et c'est d'ailleurs ce que je fais, je sélectionne :biggrin: | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:19 | |
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| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:27 | |
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| | | David N°1 Mondial
Nombre de messages : 3670 Age : 48 Localisation : LA CIOTAT Joueur : CONNORS - MCENROE - MECIR - SANTORO Joueuse : STOSUR Points : 33460 Date d'inscription : 14/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:30 | |
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| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:31 | |
| De rien, ca me fait plaisir de vous faire plaisir | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 20:34 | |
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| | | tango N°2 Mondial
Nombre de messages : 1092 Age : 36 Points : 32898 Date d'inscription : 20/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mer 23 Mai - 9:15 | |
| - David a écrit:
- tango a écrit:
je sais, je suis géniale :biggrin: (ah oui, au fait, j'avais oublié de préciser. GILL parti, j'ai récupéré une partie assez conséquente de son égo quelque peu sur-dimensionné :mdr: )
oui, je vois ce que tu veux dire pour la fatigue mentale, mais ça doit arriver régulierement. Pour moi ça n'enlève rien à la victoire de Federer. Surtout que la fatigue nerveuse de Federer devait etre présente aussi avec ses récentes défaites et sa derniere mauvaise performence à MC. Pour moi c'est kif-kif Regarde moi comme elle s'envoi des fleurs elle :flower: :flower: :flower: :flower: !!!
Concernant la faitigue nerveuse, la comparaison que tu as faite n'a rien a voir. En ayant perdu relativement tot dans les tournois précédents Hambourg, fed pouvait douter mais pas etre usé mentalement. Nadal doit lui faire des efforts de concentrations importants lors de chacun des matchs qu'il a joué. Et faire 4 finales et 4 semaines en master serie c'est enorme du point de vue mental.
J'en reviens pas, a me lire, je m'aperçois que je passe pour un pro nadal et anti fed !! J'hallucine :cyclops: :cyclops: je révient à la discussion de hier soir, et je répond une derniere fois parce que on va qd meme pas polémiquer dessus pendant 3 mois Je me suis mal faite comprendre, je n'essayais pas de dire que le doute et la fatigue mentale sont la meme chose. Ce que je veux dire c'est que pour moi, la seule victoire au rabais que l'on peut faire c'est une victoire contre un joueur bléssé ou trés diminué physiquement, ou alors qui balance le match. Ce n'était pas le cas à Hambourg. Ensuite que Nadal soit fatigué mentalement ça fait parti du jeu. Chacun a ses problème personnel au moment de disputer son match. Qui vient de se séparer de son entraineur, qui est en totale perte de confiance, qui vient de se faire larguer, qui a un mome de 1 mois qui chiale toute la nuit, qui est las du tennis, qui perd ses cheveux, qui vien de perdre un proche, qui est fatigué mentalement, qui est perturbé parce que sa copine est la plus moche du circuit et qu'elle grossi vraiment à vue d'oeil ( humoooooouuuuuuur les gens)... Aprés bien sur chaque problème est différent mais pour moi ça rentre ds la meme catégorie: Le joueur effectivement n'est pas au top de sa forme. Ensuite, si seule les victoires avec les 2 joueurs au top de leur forme qui lachent rien jusqu'au bout comptaient... Je crois qu'il n'y en a que quelques unes par saison, c'est dailleur ça qui donne les trés grand matchs: Safin/Federer en 2005, les finales de rome 2005 et 2006, Blake- agassi en 2005 à l'uso, j'ai entendu parlé d'un Rodick-Fish en 2003...et plein d'autre bien sur, mais il faut qd meme savoir que la plupart des joueurs de joueurn pas leur meilleur tennis contre les federer et Nadal (pressions, manque d'ambition, ils surjouent, ils abandonnent dès qu'ils commencent à perdre) Bref, pour moi la victoire de federer ce n'est pas une vicoire au rabais, a part les 3 dernier jeux, Nadal s'est battu, il avat un bon jeu (ça m'énerve l'idée meme que ce débat ai lieux et ça m'énerve encore plus de devoir défendre federer :mdr: ) A noter que ds son interview, Toni Nadal met trés trés en avant le fait que son joueur était fatigué mentalement. Qd federer réagit comme ça aprés une défaite je suis la premiere à dire que sa légendaire humilité a pris ses RTT!!! De toute façon entre Federer qui n'évoque meme pas la fatigue de son adversaire et T.Nadal qui en fait le facteur déterminant de ce match la vérité est surement entre les deux: Nadal était effectivement un peu fatigué mentalement mais ça n'enlève rien au fait que federer mérite pleinement sa victoire et qu'il a trés bien su gérer le jeu techniquement et tactiquement. vous trouvez que federer avait joué son meilleur tennis à MC? vala, j'ai dit tout ce que je pensais sur ce match. Maintenant je retourne bosser mes exams parce que j'ai pris du retard avec toutes ses conneries :hello: | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mer 23 Mai - 9:58 | |
| L'EQUIPE DU MECREDI 23 MAI
De la lumière à l’ombre Trois anciens héros du circuit ont bataillé hier au premier tour des qualifications. Ils rêvent toujours de se refaire une place au soleil.
IL N’Y A PAS SI LONGTEMPS, Jérôme Haehnel, Rainer Schüttler et Younes el-Aynaoui tenaient le haut de l’affiche, à des degrés divers. Retombés au bas de l’échelle, ils étaient hier contraints de disputer le premier tour des qualifications à Roland-Garros, avec à la clé trois victoires difficiles. L’occasion de rappeler les destinées particulières de ces trois joueurs. JÉRÔME HAEHNEL, L’ÉTOILE FILANTE SON HEURE DE GLOIRE. – La carrière du Mulhousien n’a connu que deux semaines fastes, à quelques mois d’intervalle. En mai 2004, pour son premier Roland-Garros, il domine au premier tour le fantôme d’Andre Agassi sur le central. Battu au deuxième tour, il retourne aussitôt sur les circuits Futures et Challengers. Mais, en fin d’année, il parvient à se qualifier pour le tournoi de Metz, et, à la surprise générale, remporte l’épreuve en dominant Acasuso, Gicquel, Clément, Mathieu et Gasquet. Ce succès lui permet d’atteindre la 78e place mondiale en février 2005. SES GALÈRES. – Battu neuf fois d’affilée au premier tour en 2005, il est vite rentré dans le rang. « Je tombais chaque fois sur des joueurs du top 50. Le grand circuit, ce n’est vraiment pas facile à gérer. J’avais toujours fonctionné entièrement seul jusque-là, mais à ce niveau je ne pouvais plus me le permettre. J’avais même du mal à m’entraîner, à trouver des partenaires. Sur les Challengers, on est plein de Français, mais là on était deux maximum. Je me sentais vraiment seul. Si je remonte dans le top 100, alors, cette fois-ci je prendrai un entraîneur. » À vingt-six ans, le Français s’est donné jusqu’à la fin de l’année. « Je sens que je ne suis pas du tout allé au bout de ce que je peux faire. J’ai le niveau. Alors, je dispute beaucoup de Challengers pour essayer de grappiller des points et monter au classement. » Actuellement 186e ATP, il connaît pourtant un début de saison 2007 plutôt discret, avec une seule finale en Challenger, à Cherbourg. RAINER SCHÜTTLER, LE MARATHONIEN SON HEURE DE GLOIRE. – C’est à l’Open d’Australie 2003 que l’Allemand connaît son apogée. Avec un jeu essentiellement basé sur sa condition physique et sa volonté de tous les instants, il domine Blake, Nalbandian et Roddick. Battu en finale par Agassi, il remporte, les mois suivants, les tournois de Tokyo et Lyon, avant d’atteindre les demi-finales du Masters (défait encore une fois par Agassi). Àl’image de Hewitt, dont le jeu est assez similaire, il est plutôt plus à l’aise sur dur, mais cela ne l’empêche pas de disputer la finale de Monte- Carlo l’année suivante. Il atteint alors son meilleur classement (5e). SES GALÈRES. – Désormais 151e mondial, il n’a remporté que deux victoires sur le circuit principal en 2007 et dispute des Challengers… sans y connaître beaucoup de succès. « Ces trois dernières années, j’ai régressé, mais j’ai surtout été gêné par les blessures, se justifie-t-il. L’année dernière, après un bon début de saison, j’ai eu une mononucléose et j’ai souffert physiquement. Alors, j’ai perdu confiance dans mon jeu. » Pourtant, même à trente et un ans, la motivation de l’Allemand demeure intacte. « Il me reste encore deux, trois ans sur le circuit et, si je suis en bonne condition physique, je pense pouvoir encore atteindre un bon niveau. Mon tennis est là, mais j’ai besoin de confiance. Si vous avez un but en tête, la motivation n’est pas dure à trouver. Mon but est de retrouver le top 100 d’ici à la fin de l’année et de disputer les Jeux Olympiques 2008 à Pékin. » YOUNES EL-AYNAOUI, HÉROS DE MELBOURNE SONHEURE DEGLOIRE. – Lui aussi se révèle au grand public lors de l’Open d’Australie 2003. Après avoir dominé Hewitt en huitièmes, il dispute face à Roddick un quart de finale qui restera dans l’histoire en raison à la fois desa durée (cinq heures !) etde son score (4-6, 7-6, 4-6, 6-4, 21-19 en faveur de l’Américain). Encore quartfinaliste quelques mois plus tard à l’US Open, il atteint son meilleur classement (14e) en novembre après une demi-finale au Masters Series de Madrid. Il a alors trente et un ans. SES GALÈRES. – Alors que le top 10 lui tend les bras, il est stoppé net par une blessure au pied qui l’éloigne des terrains pendant près de un an et demi. Pis : à peine revenu, son épaule le lâche et il perd ainsi le bénéfice de son classement protégé (26e). « Mais aujourd’hui, même si j’ai trente-cinq ans, les pépins physiques sont derrière moi et, tant que je ne suis pas blessé, j’y vais ! Autant en profiter au maximum car, quand je déciderai d’arrêter, je ne pourrai plus revenir sur ma décision. Alors, je cravache sur les Challengers (une victoire cette saison à Marrakech et une finale à Naples) pour monter au classement. J’aimerais bien rentrer directement dans le tableau de l’US Open car ce que les gens retiennent ce sont les tournois du Grand Chelem. » Même si le temps lui est largement compté, il garde toujours la « zénitude » : « J’ai encore l’esprit de compétition, et c’est ce qui compte. Bien sûr, c’est un peu frustrant de ne plus évoluer au même niveau et de se retrouver face à des jeunes de vingt ans. Mais il faut arriver à l’accepter. » ARTHUR PRALON
Oger se distingue
Le Grenoblois s’est accroché pour s’imposer au bout d’une longue lutte et accéder, avec trois autres Français, au second tour. LES QUALIFICATIONS ont démarré hier à bride abattue et même très abattue pour les Français. Douze au départ du premier tour, ils ne seront déjà plus que quatre au deuxième : Jérôme Haehnel, Laurent Recouderc, Jean-Christophe Faurel et l’inattendu Thomas Oger, vingt-sept ans, 287e ATP. Abonné des circuits annexes (il a atteint cette saison cinq finales de tournois Futures), ce licencié du Grenoble Tennis était passé directement du Koweït, où il avait disputé la finale la semaine dernière, à Roland-Garros. Accrocheur, il a réussi à se défaire d’un Italien de son calibre, Marco Crugnola (269e ATP), au bout d’une longue lutte, après avoir sauvé trois balles de match (4-6, 6-3, 7-5). Son plaisir au terme de la rencontre était réjouissant : « Je suis heureux d’avoir su profiter de ma wild-card, disait-il,mais je n’étais sûr de rien car ça faisait treize mois que je n’avais pas joué sur terre battue. Cette victoire va bien m’aider financièrement : au pire, si je perds demain, je vais toucher 3 600. C’est ce que je gagne à peu près en deux mois de galère sur les circuits… » Le deuxième tour sera plus difficile contre le Tchèque Tomas Zib, solide vétéran, actuel 142e ATP mais dont le classement a culminé à la 51e place. L’autre perf française du jour est à mettre au compte de Jean-Christophe Faurel, tombeur de la tête de série no 32 du tableau, le Luxembourgeois Gilles Muller, qui avait frappé les esprits en sortant Rafael Nadal à Wimbledon 2005puis Andy Roddick à l’US Open 2005. Mais les courts rapides vont nettement mieux aux pieds du Luxembourgeois que la terre. Des huit battus nationaux, le plus triste était sans doute Jérémy Chardy, sorti d’entrée par l’Argentin Juan Pablo Brzezicki (5-7, 7-6, 6-3) après avoir laissé échapper deux balles de match. Wild-card dans le grand tableau l’an dernier, le Palois avait alors éliminé Jonas Björkman avant de céder en quatre sets au deuxième tour contre un vrai spécialiste, David Ferrer. Recouderc vainqueur Mais, peu en jambes sur terre battue cette saison, Chardy n’a pas réussi à remporter la moindre victoire sur cette surface depuis avril. Vainqueur en 2005 du tournoi de Wimbledon juniors et finaliste de celui de l’US Open, il appréciera sans doute de très bientôt retrouver le gazon. Enfin, comme l’an dernier, Laurent Recouderc (finaliste de Roland-Garros juniors en 2002) a franchi le premier tour des qualifs et rencontrera le Néerlandais Raemon Sluiter pour tenter de se rapprocher du grand tableau. Aujourd’hui commencent les qualifications femmes. Parmi les 96 inscrites figurent huit Françaises. Aucune d’entre elles n’étant tête de série, il leur faudra réussir un petit exploit pour gagner leur place dans le grand tableau. – Ph. B.
Benneteau en tête
DANS QUELQUES JOURS, et pour la première fois de sa vie, Julien Benneteau sera tête de série dans un tournoi du Grand Chelem. Il a eu la bonne idée de décrocher le meilleurrang ATPde sa carrière lundi (35e), ce qui lui vaut, grâce aux forfaits déjà enregistrés (Haas, Murray, Ancic, Malisse), d’être assuré du trente et unième rang au minimum dans le tableau. « En fait, maintenant, je peux avouer que je m’étais fixé ce petit objectif au lendemain du tournoi de Miami, expliquait hier le Français. Autant, dans un tournoi ordinaire, être tête de série n’a pas beaucoup d’impact, autant en Grand Chelem ça fait quandmêmequelque chose,mêmesi ça ne garantit pas un bon tirage. »Quart-finaliste l’an dernier à Roland-Garros, voilà Benneteau assuré de jouer contre moins bien classé que lui au moins pour les deux premiers tours… Richard Gasquet, de son côté, bénéficiera du statut de tête de série no 11, ce qui ne paraît pas très éloigné de son treizième rang mondial, mais qui, pourtant, change la donne. Les joueurs classés de 9 à 12 dans le tableau, contrairement aux nos 13 à 16, ne peuvent pas tomber sur les nos 1 à 4 dès les huitièmes de finale. Il faudrait donc au numéro 1 français atteindre le premier quart de sa carrière en Grand Chelem pour espérer croiser Nadal ou Federer…
HAAS ET MURRAY FONT L’IMPASSE. – Tommy Haas (10e ATP) et Andy Murray (11e) ont officialisé leur forfait hier. L’Allemand souffre toujours de son épaule droite, l’Écossais de son poignet. Annoncé en primeur par l’entraîneur du second, Brad Gilbert dimanche, puis démenti par le joueur, le renoncement de Murray a été cette fois confirmé par l’intéressé lui-même, hier, après le verdict d’une IRM passée lundi : « J’ai vu le médecin et, comme je m’y attendais, je vais devoir déclarer forfait pour Roland-Garros. Mais la bonne nouvelle est qu’on m’a enlevé mon plâtre et que je vais pouvoir commencer la rééducation demain. » Le joueur ne l’évoque pas, mais il s’agirait d’une légère déchirure d’un tendon du poignet droit. Son retour à la compétition, théoriquement prévu pour le tournoi du Queen’s, au lendemain de Roland-Garros, sera soumis à une nouvelle IRM. Bien sûr, le grand objectif de sa saison reste le tournoi de Wimbledon, qui commencera deux semaines après Roland-Garros.
INQUIÉTUDE POUR GROSJEAN. –
Sébastien Grosjean a avoué hier ressentir une légère contracture à la cuisse en ce début de semaine. « Mais rien de grave, a-t-il néanmoins assuré, avec du repos tout ira bien. » La situation reste, par ailleurs, préoccupante pour Paul-Henri Mathieu, handicapé par un problème à la hanche depuis le tournoi d’Estoril. Sa participation à Roland-Garros n’est toutefois pas remise en cause pour le moment.
FEDERER-EYSSERIC BIS. – Comme ce fut le cas à Zurich, la semaine précédant le tournoi de Rome, Roger Federer a fait appel au jeune gaucher français Jonathan Eysseric, numéro 1 mondial juniors, pour lui donner la réplique à l’entraînement. Le boss et son sparringpartner ont rendez-vous dès aujourd’hui sur le central pour une grosse séance de 13 heures à 16 heures. | |
| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mer 23 Mai - 10:10 | |
| J'adore ces petites histoires de joueurs qui ont eu leur heure de gloire sur le grand circuit et qui retombent quelques temps après dans l'anonymat terrible et impitoyabledes qualifs! Surtout Haehnel et El aynaoui, je les aime bien! Ou alors ces hisoires d'inconnus comme Oger, qui se battent pour quelques dollars, et qui galèrent financièrement toute l'année, on ne pense jamais à ces gars-là, qui jouent pourtant à un haut niveau, mais dont la plupart ne perceent jamais sur le grand circuit! :larme: | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mer 23 Mai - 10:25 | |
| ..........................vive le sport...............................
Dernière édition par le Mer 23 Mai - 11:56, édité 1 fois | |
| | | blas N°1 Mondial
Nombre de messages : 3202 Age : 40 Joueur : Coria, Nalbandian, Murray, Davydenko, Blake, Safin, Kuerten, Rios, Kafel Joueuse : Williams, Jankovic, Seles Points : 33258 Date d'inscription : 15/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mer 23 Mai - 10:27 | |
| Et bien voila Murray forfait, j'espere qu'il va bien se remettre et créer la surprise a Wimbledon Moi j'ai jamais trop aimé le jeu de El Aynaoui (vilaine revers a une main) mais j'aime bien le personnage, bon on peut pas etre triste il a quand meme 35 ans. C'est pas comme Guga qui si il n'aurait pas connu ces terribles blessures pourrait encore rivaliser pour les premiers roles voir le titre a RG | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 24 Mai - 12:54 | |
| L'EQUIPE DU 24 MAI
Cañas lamenace
L’Argentin, qui a réussi son retour après sa suspension pour dopage, a les crocs.
UNE FOISDE PLUS, le clan Cañas fait front. Ses parents et son staff se sont assis au bord du court numéro 2 de Roland-Garros. Tous ont les yeux rivés sur un « Willy » affûté et trempé de sueur. Il est 13 h 30, le soleil a enfin daigné sortir le bout de ses rayons lorsque le coup droit du fils prodigue gicle le long de la ligne. Une seule réponse, douce, sort de la bouche de son père : « C’est bien, mon Willy. » L’ambiance est studieuse. Le clan est tout simplement serein car le grand « Willy » est de retour, selon eux. Le joueur argentin est en tout cas assuré d’être la dix-neuvième des trentedeux têtes de série du tournoi parisien. Il a donc « enrichi » les joueurs du circuit qui avaient parié dès le mois de septembre sur sa progression fulgurante et sur son statut de tête de série à Roland-Garros. Pourtant, à son retour sur le circuit le 11 septembre, Guillermo Cañas n’était plus personne au regard de l’ATP. Pas de points, pas de classement. Rien. La faute à une suspension de quinze mois suite à un contrôle positif à un diurétique aumois de février 2005. Le joueur avoue aujourd’hui avoir vécu cette suspension comme une longue souffrance et comme une injustice. Il a dépensé sans compter (environ 700 000 dollars) pour tenter de prouver son innocence. Le sujet est logiquement sensible chez le joueur. Sa réponse aux critiques émises par Fabrice Santoro (« Dès qu’il y a enchaînement de points longs et durs et que tu constates que le gars en face n’a pas l’air fatigué du tout, t’as des doutes ») est simple : « Des stupides il y en a partout. Lui comme Ljubicic m’ont vivement critiqué. Je n’ai pas été surpris. J’ai toujours été clair et tranquille finalement par rapport à tout ça. Et 90 %des joueursm’ont soutenu. Donc... » « Je ne veux pas m’arrêter là » Ce chômage technique n’a pourtant pas empêché l’Argentin de travailler d’arrache-pied. Et ça se voit. Physiquement d’abord : « Il est plus rapide, plus fort, plus souple, plus résistant, plus maigre, plus musclé… d’ailleurs il est aujourd’hui à 52 % de masse musculaire, précise Fernando Cao, sonpréparateur physique. Soit 3% de plus qu’avant sa suspension. En quinze mois, on a eu le temps de travailler en profondeur. On ne s’est pas gêné pour pousser la machine et son corps car il fallait qu’il soit occupé afin de ne pas trop cogiter. Aujourd’hui, ce n’est donc pas un nouveau Cañas mais plutôt un Cañas rénové. » Techniquement ensuite : « J’ai beaucoup travaillé mon service, raconte l’intéressé. Ma première balle est beaucoup plus efficace qu’avant. Mon revers est plus fiable également, tant en attaque qu’en défense. Et je suis plus agressif dans mon jeu afin d’écourter les points. Je ne suis pas un nouveau joueur mais plutôt un meilleur joueur. » Ses résultats, en tout cas, parlent pour lui. Depuis son retour sur les courts, il a remporté cinq Challengers, un tournoi ATP (Costa do Sauipe), atteint la finale du Masters Series de Miami (battu par Djokovic) et celle du tournoi de Barcelone (victoire de Nadal). Il est parti de zéro pour atteindre le vingt-deuxième rang mondial. Le tout saupoudré par deux victoires retentissantes face à Roger Federer himself. « Battre Roger, c’estcomme remporter un tournoi tant l’attention médiatique est forte. Ma première victoire contre lui à Indian Wells (7-5, 6-2), je l’ai vécue bizarrement. Au départ, pour moi c’était juste une victoire de plus. Je ne me suis pas rendu compte de ce que j’avais réalisé. L’hystérie médiatique qui m’a entouré pendant quelques heures m’a fait changer d’avis. Résultat, j’ai perdu le lendemain. J’ai vécu différemment le second match à Miami (victoire, 7-6, 2-6, 7-6). Avant d’entrer sur le court, tout le monde me disait que j’allais gagner deux jeux. Battre le meilleur joueur de l’histoire deux fois en dix jours, ça m’a donné une confiance énorme pour la suite. » De là à venir taquiner Rafael Nadal sur sa terre de prédilection ? « Même si Rafa est impressionnant, rien n’est impossible dans le tennis. C’est donc difficile mais pas injouable. » Bref, sans forcément le crier sur tous les toits, « Willy » arrive à Paris avec les crocs, d’autant que ses compatriotes sont moins en jambes que les années précédentes. Sur le papier, il est d’ailleurs l’un des grands outsiders de ce Roland-Garros. L’un de ceux qui pourraient contrarier les plans de Federer et de Nadal. Ce qu’il ne réfute pas : « Je veux d’abord atteindre la seconde semaine. Si je ne passe pas dix-sept heures sur le court pendant les trois premiers tours, je peux aller loin... bien plus loin. Quoi qu’il arrive, je vais me battre. Je me sens fort dans mon corps comme dans ma tête. Pendant toute ma suspension, c’est le sport qui m’a sauvé. Je me suis battu pour revenir. Je ne veux pas m’arrêter là. » Paroles d’un marathonien des courts. ALEXANDRE JUILLARD
Le central pour Eysseric SPARRING-PARTNER attitré de Roger Federer durant toute la semaine, Jonathan Eysseric (à gauche sur notre photo) s’est entraîné hier sur le court Philippe-Chatrier. Gaucher, comme Nadal, le numéro 1 mondial juniors avait été contacté par « l’autre numéro 1 » pour partager en Suisse quelques séances avant le tournoi de Rome. À l’issue de ces entraînements, dirigés à l’époque par Tony Roche, rendez- vous avait été pris à Roland-Garros. Federer a tenu promesse. « C’est vraiment sympa, jubilait Eysseric à la sortie du court. C’est ma deuxième semaine avec lui et je suis très content. Maintenant, je le vois plus comme un ami que comme un simple partenaire d’entraînement. » Patrice Hagelauer, qui passait par là, ne s’étonnait pas du choix du Suisse : « Jonathan a vraiment un gros coup droit de gaucher et, lorsqu’il le joue sur le revers, il n’y a rien de mieux pour se préparer à affronter Nadal. » (Photo Nicolas Luttiau)
Monfils défie Roddick Totalement solitaire, le Français affronte aujourd’hui le numéro 3 mondial en quarts de finale.
ALLÔ ! » À l’autre bout du fil la voix de Gaël Monfils résonne d’une note enjouée : « J’avais perdu mon téléphone portable toute la journée. Il est tombé demapoche dans une voiture. J’ai reçu mille appels, mais on vient seulement de me le rapporter. » Après une dure journée de labeur, le Français a fait « room service » dans son hôtel « perdu au beau milieu de la campagne, avec une télé mais que des chaînes autrichiennes ». Mais, comme il avait envie de se dégourdir les jambes, il a sauté sur un vélo, dévalé la pente jusqu’à un bar ouvert encore à 21 heures à l’autre bout de la ville, histoire de se changer les idées, avant une soirée foot et la grande journée qui l’attend aujourd’hui : « Je suis tout seul, comme un dingue, raconte-t-il, même s’il s’est échauffé le matin avec Mathieu Montcourt. Ç’a des bons côtés : je me ressource ! Je suis arrivé à Pörtschach en voiture avec un chauffeur du tournoi de Zagreb. Et, depuis, je suis à fond dans le tournoi. Je ne me pose aucune question, je suis là, tranquille, je ne me prends pas la tête. » « J’ai choisi de me battre » Un petit souci l’inquiète toutefois légèrement : « Je peine un peu ; je ressens une douleur au pied et à la hanche. Il faut dire que ceux qui m’ont trouvé statique ces derniers temps seraient étonnés : je cours partout, je bouge, je saute, je me bats, je fais de la mobylette… J’ai super envie de jouer, en même temps, je m’interroge : est-ce que je ne vais pas arriver à Roland-Garros un peu carbo ? Il paraît qu’on m’attend là-bas. Dans un sens, c’est bien d’être ici tout seul. Mais que c’est dur, toute la journée ! C’est fatigant de s’occuper de tout. » Pour la première fois depuis le début de l’année, « la Monf » a gagné deux matches de suite. « On dit que j’ai battu un “pas fort sur terre” (le Coréen Yung Taik-lee, après Sam Querrey au premier tour), mais le mec n’est pas nul. Et le match a été dur : je breake, il débreake… Bon, ça, ça va, mais à 6-5 sur son service, j’ai quatre balles de set, il joue super et les sauve toutes ! Début du tie-break, je fais une double faute… Et là, tu n’as personne à regarder. Tu hésites entre t’énerver et déprimer. J’ai choisi de me battre. » Du coup, Monfils a gagné le droit d’affronter Andy Roddick, l’homme qui a été découvert par… Tarik Benhabiles, son futur coach, avec lequel il dialogue par téléphone, texto ou Internet : « Quand j’ai unmoyen de communication sous la main ! » Il n’imagine pas une seconde que Tarik lui fasse la surprise d’un déplacement. Il sera encore tout seul aujourd’hui : « J’ai envie de jouer, sinon, j’aurais déjà perdu depuis longtemps ! Envie de donner tout ce que j’ai.Masolitude fait que je suis bien en face de la réalité. Va falloir envoyer ! Je vais avoir Roddick en face, mais ce sera magueule contre ma gueule. Je l’ai vu jouer, il joue bien, il glisse bien. Ça va être un gros match. Je l’ai battu l’an dernier à Rome. Je sais que je peux le battre. Je vais tout faire pour… » Mais voilà qu’il est temps de raccrocher : « À l’aller, je mesuis bien marré (sous entendu “à vélo”) mais, là, j’ai toute la pente à remonter. » Il ne croit pas si bien dire. DOMINIQUE BONNOT | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Ven 25 Mai - 7:59 | |
| L'EQUIPE DU VENDREDI 25 MAI 2007
« Je repars de zéro»
ROGER FEDERER veut déjà oublier son succès de Hambourg pour se donner les meilleures chances à Roland-Garros.
Depuis son arrivée à Paris, mercredi, le numéro 1 mondial ne chôme pas sur les courts de Roland-Garros. Hier, il s’est accordé quelques instants de répit pour revenir sur sa victoire à Hambourg, dimanche, contre Rafael Nadal. Et sur les enseignements qu’il a pu en tirer. « QU’AVEZ-VOUS FAIT depuis votre triomphe à Hambourg, dimanche dernier ? – Le soirmême, j’étais à lamaison, à Bâle. Lundi et mardi, j’avais congé. J’étais relax, je suis allé faire du shopping en ville, j’ai vu des copains… Je n’ai pas fait de physique. Je suis arrivé mercredi matin à Paris, je me suis échauffé physiquement avec Pierre (Paganini) pour me remettre dans le rythme. Puis, j’ai fait deux heures et demie de tennis avec " Jon " (Jonathan Eysseric). – Pourquoi avoir choisi Eysseric comme sparring-partner ? Et pourquoi réattaquer par une lourde séance de près de trois heures ? – Avec " Jon ", on s’était mis d’accord dès Zurich. Ce n’est pas facile de trouver tout de suite quelqu’un de disponible quand on arrive sur untournoi. En plus, il aune bonne frappe. Pour les deux heures et demie, c’est quelquefois plus simple de faire un " bloc " de trois heures que deux séances avec une pause. J’aime bien m’entraîner longtemps parce que les matches, eux aussi, durent longtemps. Mercredi, mon objectif était de taper beaucoup de balles. On a fait des gammes et deux sets d’entraînement. Ça permet de s’habituer le plus vite possible aux balles de Roland, qui sont plus vives qu’ailleurs. – Cette victoire sur Nadal à Hambourg, que change-t-elle pour vous en vue de Roland- Garros ? – Bon, il faut revenir en arrière. Il y a une semaine, mentalement, j’étais " moyen moyen "… La séparation avec Tony (Roche), la défaite contre Volandri… Je n’étais pas bien… Les gens parlaient beaucoup. J’avais envie se leur dire : " Eh ! Calmezvous !Ce n’est pas sigrave… "Mais il faut le prouver sur le terrain. Je l’ai fait. J’arrive à Roland comme s’il ne s’était rien passé. Ça, c’est déjà une très bonne chose. En fait, je crois que j’arrive à Paris comme les autres années. Il faut juste que je n’oublie pas que je repars de zéro. Le danger, c’est ça : croire que je suis arrivé parce que j’ai battu Nadal. Il ne faut sous-estimer aucun adversaire. Je vois bien de quoi les gens parlent : tout le monde me voit en finale contre Nadal. Mais ce n’est pas comme ça que je dois aborder le tournoi. – Vous avez gagné trois des quatre derniers matches contre Nadal. En quoi est-ce important ? – Tout a commencé à Wimbledon. C’était primordial pour moi de réagir après la finale de Roland. Je voulais absolument " défendre " Wimbledon. Ensuite, je le bats en demie du Masters après un très bon match. C’était notre première rencontre indoor. C’était important pour moi de gagner sur mes surfaces favorites. Depuis Hambourg, je l’ai battu sur toutes les surfaces. Mais le plus important, c’est de l’avoir battu trois fois. C’est un chiffre suffisant pour que je me dise que je commence à aimer jouer contre lui. Ce n’était pas le cas au début de notre rivalité. – Il existe donc une " guerre " psychologique entre vous ? – (Il hésite.) Peut-être… Certainement… Avant la finale de Monte- Carlo, j’y étais sans y être. Je me suis dit que j’allais voir ce qui allait se passer. Mine de rien, ilm’avait peutêtre battu avant même le début du match… J’étais déjà content d’être en finale. Ce n’est pas du tout dans mon caractère… À Hambourg, j’ai senti avant la finale que ça ne me ferait pas du tout plaisir de reperdre contre lui. J’en avais un peu marre, quoi… Je voulais absolument montrer que j’étais plus fort qu’à l’époque de Monte-Carlo. Et ça s’est vu sur le terrain. – Avez-vous l’impression d’avoir délivré un " message " aux autres joueurs ? – Quand une série s’arrête, quelque chose se passe. Peut-être que les autres joueurs croiront plus en eux… En tout cas, c’était essentiel pour moi de regagner un tournoi. Battre Nadal en finale rajoute du piment. Mais je voulais surtout gagner un tournoi sur terre. Les joueurs savent que je suis bon sur cette surface. Mais les médias n’y croient pas. La vérité, c’est que Nadal est phénoménal. Mais je suis très fier de mes trois dernières saisons sur terre battue. – Le fait d’avoir connu tous ces moments difficiles, ça vous a motivé intellectuellement pour trouver des solutions ? – Mes défaites à Indian Wells et à Miami m’ont surtout permis d’avoir plus de temps ! Pour réfléchir, mais aussi pour " souffler " auprès de ma copine et de mes amis. J’étais content de mon parcours à Monte- Carlo et des deux semaines de préparation qui ont suivi. Donc, pour moi, d’Indian Wells à Rome, il ne s’est rien passé. Mais tout est ressorti pendant le match contre Volandri… Il faut voir le contexte : je ne me sens pas bien sur le court, il y a la séparation avec Tony, le public italien qui pousse, Volandri qui sort un super match… Les gens n’ont pas compris que je pouvais perdre contre Volandri. Mais je peux tout à fait reperdre contre lui sur terre battue et il mérite amplement sa victoire. Maintenant, j’ai gagné Hambourg. C’était sans doute très intéressant d’avoir vécu tout ça de nouveau. Ce n’était absolument pas une crise, mais j’ai eu l’impression de revenir cinq ou dix ans en arrière quand je recherchais les solutions à mes problèmes d’alors. – Quand la victoire vous échappe, vous pouvez parfois donner l’impression de vous résigner… – Ben…Quand je suis arrivé sur le circuit, c’était mon grand problème… Et ça a duré des années… Quand je gagnais, on disait : " Qu’est-ce qu’il est facile… " Quand je perdais, on disait que je m’en foutais. Je n’étais pas content de mon attitude sur le court en finale àMonte-Carlo, puis à Rome. D’habitude, je me bats toujours. Evidemment, quand le mental est perturbé, c’est plus difficile. Mais je crois aussi que mon relâchement accentue cette impression de résignation. –Après la fantastique finale de Rome2006, vous aviez dit avoir trouvé les clés du jeu de Nadal sur terre. Mais pourquoi avoir attendu Hambourg 2007 pour le prouver ? – Je n’ai eu que deux opportunités. À Monte-Carlo, cette année, je n’étais pas bien… À Roland, l’an dernier, j’avais bien débuté mais je n’ai pas tenu le rythme. Alors, voilà, tu trouves la clé, mais tu ne peux pas tout de suite ouvrir la porte. Il faut être patient. – Quel souvenir gardez-vous de cette finaledeRoland-Garros ? Et notamment de ce fameux jeu du début du deuxième set, où vous menez 40-0 avant de vous faire breaker ? On a eu l’impression que la finale " tournait " à ce moment-là… –Il faisait chaud et le match a tout de suite été très intense. J’ai pris la main au premier set mais je savais que le grand danger était dans le deuxième. J’avais peut-être un peu peur deça. Dès que j’ai perdumonservice, j’ai senti que ça allait être difficile pour moi et que le match allait tourner. Lui s’est mis à mieux jouer. À un set partout, c’est plutôt lui qui avait l’avantage. Je me suis battu, battu, mais je trouve que Nadal était plus fort que moi sur cette finale. Ce n’est pas ce jeu qui a tout fait basculer. Même si on ne saura jamais ce qui aurait pu arriver si j’avais gardé mon service… – Comment jugez-vous l’évolution de vos rapports personnels avec Nadal ? –On s’est toujours montré beaucoup de respect l’un pour l’autre. Dès notre premier match à Miami, en 2004, j’ai tout de suite vu qu’il était respectueux vis à vis de moi. C’est un sentiment très sympa… Je n’avais rien contre lui. Bon, l’an dernier, on a eu ce petit problème de coaching (*)… Au début, j’encaissais sans rien dire mais il a fallu que ça sorte à Rome. Autrement, on s’entend très bien et on a tous les deux conscience de la place qui est la nôtre dans le tennis actuel. Si on travaille ensemble, on peut changer quelque chose. Je crois aussi que nos deux exhibitions (à Séoul, en novembre 2006, et à Majorque, début mai) nous ont rapprochés. On a pu taper dans la balle ensemble avec plus de fun ! – Aimeriez-vous avoir d’autres rivaux que lui ? – Si on regarde les Masters Series et les Chelems, on se rend compte qu’on gagne tout depuis deux, trois ans. Il n’y a que treize ou quatorze tournois importants chaque année et on a quasiment tout pris ! C’est difficile pour les autres en ce moment parce qu’on couvre très bien toutes les surfaces. Mais, moi, j’aime bien affronter d’autres joueurs. – Êtes-vous superstitieux ? – Non, pas vraiment… – Si je vous dis : demi-finaliste en 2005, finaliste en 2006, que dites-vous pour 2007 ? – Bah, c’est logique que je gagne cette année, non ? (rires). Je sais, j’en rigole avec des copains. Ce serait un rêve de gagner ici, mais, bon, on n’en est pas encore là… – Les 81 succès d’affilée de Nadal sur terre battue vous donnent-ils des idées pour le gazon (surface sur laquelle Federer compte 48 victoires consécutives) ? – (ferme) Non. C’est complètement différent. La saison sur herbe est tellement courte qu’il me faudrait gagner pendant des années et des années. La série de Nadal est phénoménale. – Aimeriez-vous disposer à Parisdeconditionsmétéoetde terrains identiques à ceux de Hambourg ? – Pas du tout. À Paris, le central est magnifique, les conditions sont meilleures, il fait plus beau. Non, je préfère Roland-Garros. C’est superbe de conclure la saison sur terre battue dans ce stade. » VINCENT COGNET | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Ven 25 Mai - 8:08 | |
| PUERTA DANS LES STARTINGBLOCKS.– Après deux ans de suspension suite à un contrôle positif à l’étiléfrine (effectué à l’issue de sa finale perdue contre Rafael Nadal à Roland- Garros, en 2005), Mariano Puerta fera son retour le 5 juin lors du tournoi challenger italien de Sassuolo. Interrogé par le quotidien sportif argentin Olé, Puerta s’est déclaré « impatient de retrouver la compétition. Jeme sens en forme, je pèse83 kgcontre89 audébut de ma préparation. J’ai récupéré du muscle et j’ai des bonnes sensations tennistiques. À Buenos Aires, j’ai pu m’entraîner avec Gaudio, Del Potro ou Acasuso, ça m’a permis de voir que j’avais retrouvé un bon niveau. Mon objectif est simple : être dans les cent premiers à la fin de l’année pour pouvoir entrer directement dans le tableau principal de l’Open d’Australie. Je veux participer aux grands tournois en 2008. » À vingt-huit ans, Mariano Puerta n’a plus de classement, ni de points ATP. Il a été invité dans plusieurs Challengers (Sassuolo, Lugano, etc.). Il espère secrètement faire un retour aussi fracassant que son ami, Guillermo Cañas. – A. Ju.
PHM VA MIEUX. – Paul-Henri Mathieu avait quitté le tournoi de Hambourg (défaite au second tour contre Fernando Gonzalez, 7-5, 6-4) la hanche endolorie et la mine inquiète. Hier, le Français, vainqueur cette année du tournoi de Casablanca, avait retrouvé le sourire : « Jeme suis arrêté pendant quatre jours après Hambourg. J’ai repris le chemin des courts mardi et tout va bien. Je n’ai plus mal. Je vais donc pouvoir commencer Roland-Garros dans de bonnes conditions, sans douleur. C’est une très bonne nouvelle. » – A. Ju. | |
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