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| LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) | |
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Auteur | Message |
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colin N°1 Mondial
Nombre de messages : 3772 Age : 42 Points : 32491 Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 9 Avr - 19:39 | |
| Du Rififi dans le petit monde du circuit masculin...
Les organisateurs du Masters Series de Monte-Carlo ont engagé une «action antitrust à l'encontre de l'ATP Tour, l'association des joueurs professionnels de tennis», afin de contrer suite à un projet visant «à déclasser le statut» du tournoi.
Selon eux, ce projet «constitue une violation évidente des lois américaines antitrust et causerait un préjudice irréparable à un grand tournoi de tennis se distinguant par son envergure mondiale et son importance historique». Ils affirment par ailleurs que l'ATP a «conspiré dans le but d'entraver la concurrence en déclassant le statut du Tournoi de Monte-Carlo par le biais d'une baisse radicale de la dotation financière et de la réduction de moitié des points de classement attribuables aux joueurs du tournoi».
La position monégasque rejoint ainsi celle par un autre Masters Series, celui d'Hambourg. La Fédération allemande (DTB) avait lancé une procédure contre l'ATP aux Etats-Unis afin de défendre les intérêts de son tournoi. «Les changements programmés dans le calendrier de l'ATP vont se faire au détriment du tournoi de Hambourg. Cela aurait pour nous un impact économique très important. Nous avons tenté de parvenir à un accord avec l'ATP mais cela n'a rien donné. L'objectif de la procédure est de garantir la place et le statut du tournoi dans le calendrier ATP», avait confié Georg von Waldenfels, président de la DTB.
L'ATP veut, à partir de 2009, réduire à un seul, contre trois actuellement (Hambourg, Monte Carlo, Rome), le nombre de Masters Series disputés avant Roland Garros. Ce qui, bien entendu, soulève les protestations des deux qui se jugent le plus en danger. «Nous nous voyons contraints d'engager une action en justice à l'encontre de notre propre organe de représentation dans le but de l'empêcher de détruire plus de cent ans d'histoire du tennis au profit de ses propres objectifs financiers et aux dépens des amateurs de tennis, des joueurs, des organisateurs de tournois et des sponsors», a riposté de l'épreuve monégasque, Zeljko Franulovic.
C'est assez triste quand même, d'en arriver là... Mais comme je ne connais pas le dessous des cartes dans ce qui es sans doute une affaire de gros sous et de pouvoir, je n'ai pas de commentaire... | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 12 Avr - 22:33 | |
| salut
L'EQUIPE DU MARDI 10 AVRIL 2007
Au chevet de Gasquet
La contre-performance du numéro 1 français à Moscou incite Guy Forget à lui proposer un soutien plus fréquent
AU LENDEMAIN d’un triste weekend pour le numéro 1 hexagonal, engoncé le vendredi et physiquement affaibli le dimanche, les bonnes fées du tennis français ont décidé de se pencher sur leMozart en danger. Pour l’avenir en Coupe Davis, il faut un leader homogène capable de faire le doublé de points contre les plus grosses équipes. Pour la bonne tenue de ce sport en France, il faut pouvoir croire qu’un élément émergeant puisse rapidement briller dans un tournoi du Grand Chelem. À Moscou, Guy Forget a visiblement estimé que les conditions ne semblaient pour l’heure pas remplies. Il a donc décidé de s’investir personnellement auprès de RichardGasquet, « cette Ferrari qui ne passe pas la quatrième. Je ne connais pas de meilleurs révélateurs que ces matches de Coupe Davis.On n’arrête pas de se parler. Les joueurs n’arrêtent pas de se confier. On sait exactement où ils en sont physiquement, mentalement, dans leur jeu. Et c’est presque frustrant de quitter ces garçons et de les revoir, deux mois ou six mois après, avec des blocages similaires. Et je me dis qu’avec Richard, que j’apprécie beaucoup, j’aimerais passer plus de temps, pour aller plus au fond des choses. Il ne s’agit pas de me substituer à son entraîneur, mais je peux très bien aller passer quatre ou cinq jours avec eux pour me régaler. Ça serait pour amener de l’eau au moulin d’Éric Deblicker, mais avec desmots différents. Je n’ai pas besoin de cadre ou de contrat. Je pense simplement qu’il y a des tas de choses qui pourraient être mises en place sur des matches d’entraînement. » Cette soudaine volonté d’implication du capitaine (*) sous-entend clairement que la voie choisie par le numéro 1 français ces derniers temps ressemble à un chemin de traverse. L’évolution de Gasquet intrigue jusqu’à Boris Becker qui, dans le Journal du Dimanche, s’interrogeait comme beaucoup sur la lenteur de samaturation. « Il y a deux ans à Hambourg, j’avais découvertun des tout meilleurs jeunes que j’avais jamais vus. Aujourd’hui, ce n’est plus le même, analysait BB. J’ai du mal à le comprendre. Quand tu affiches un tel niveau sur un tournoi, tu dois logiquement le montrer plus régulièrement. Ce n’est pas normal. » Car s’il « a gagné en solidité ce qu’il a perdu en fulgurance », pour reprendre les termes de son père, Francis, Richard Gasquet a, depuis deux ans, baissé de niveau en service et en coup droit et joue toujours bien trop loin de la ligne du fond de court. Que ce soit en cinq heures de match sur le banc avec Guy Forget ou en trois ans de travail pointu avec son coach Éric Deblicker, il ne semble pas être toujours à l’écoute des conseils des anciens répercutés à longueur de match. Et quand on l’écoute s’affranchir de certains de ses défauts récurrents, il donne l’impression d’être dans le déni. Et pendant ce temps-là, les matches abordés à l’envers s’enfilent comme des perles : contre Hewitt à l’US Open, contre Robredo à l’Open d’Australie, contre Youzhny à Moscou… Deblicker : « Richard n’est pas un leader » Décrétant l’état d’urgence face à l’absence de progrès notables « depuis six mois », Guy Forget ne conteste-t-il pas non plus la validité de certains aspects de la méthode Deblicker ? Hier, le coach principal ne semblait pas être au courant de cette proposition de service. Il n’était ni réticent ni débordant d’enthousiasme. À la qualité des conseils prodigués par le capitaine pouvait se juxtaposer le choc des méthodes ou la cacophonie des mots auprès d’un jeune génie aux idées bien arrêtées. « Je n’en sais rien, je n’ai pas eu Guy à ce propos, déclarait l’entraîneur. Tout ce qui peut être bon pour Richard, je suis preneur. Si des gens veulent nous aider, pas de soucis. Voilà, c’est tout. Après, il y a le travail de tous les jours… » Et il importait surtout hier à celui qui a amené le jeune Français jusqu’à la 12e place mondiale de le défendre face à toutes « ces questions insidieuses. On n’arrête pas de demander : “ Qu’estce qui arrive à Richard ? ”Mais il ne lui arrive rien ! Il s’est stabilisé dans le top 20 et il progressera à sa vitesse. Si c’est rapide, tant mieux.Mais Richard n’est pas un leader, c’est le numéro 1 français. Il ne faut pas l’installer làdedans. » Deblicker a évidemment constaté comme tout le monde les carences de Moscou, mais il préférait positiver. « Ne pas jouer dimanche en ayantmal à l’orteil, c’est l’honnêteté du champion qui reconnaît qu’il n’est pas à 100 %. Il ne faut pas oublier non plus que Richard avait enchaîné deux matches en cinq sets contre les Russes à Pau l’an dernier en finissant par se blesser aux adducteurs. Résultat : six semaines d’arrêt… » Il avait donc trouvé son poulain timoré vendredi et cohérent dimanche. Richard Gasquet n’a rien à craindre : avec une garde rapprochée qui s’élargit, il reste le phénomène que l’on protège. Reste à ne pas bifurquer de lamarche à suivre ressassée par Deblicker. Jouer plus près des lignes, mieux servir, oser, dès qu’une balle le permet, être le patron dès le premier point, jouer en action et pas en réaction. À Monte-Carlo ? FRANCK RAMELLA
Forget prêt à rempilerCONTRAIREMENTAUX RUMEURS circulant àMoscou au matin de la dernière journée, Guy Forget n’envisage pas de quitter sa fonction de capitaine de Coupe Davis à la fin de l’année : « En huit ans de capitanat, je n’ai pas eu le temps de me sentir usé psychologiquement par ce genre de rencontres, confiait-il au soir de la défaite.Ce qui est important, ce n’est pas seulementmamotivation, c’est le rendement de l’équipe. À partir du moment où les joueurs veulent continuer avec ce staff,que ce staff est performant, que nousne faisons pas des choix incohérents, et que les valeurs qu’on défend au sein de ce groupe sont bonnes, moi j’ai envie de continuer. Vivement l’année prochaine ! » – Ph. B | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 12 Avr - 22:34 | |
| Vouloir devenir grand
AU SOIR DE LA VICTOIRE sur la Roumanie, en février, Guy Forget avait émis le souhait de voir Richard Gasquet remporter de grands titres avant le deuxième tour de Coupe Davis pour qu’un Safin le considère comme son égal et non comme un gamin éventuellement dangereux. Un Gasquet coiffé de la couronne d’un des deux Masters Series du printemps américain aurait certes composé un personnage autrement plus intimidant que coiffé de sa sempiternelle casquette à la retourne. Mais Gasquet n’a pas gagné aux États-Unis. À défaut, on lui conseillera de jeter sa casquette à la poubelle, de hausser la pointe de son menton et de cesser de demander aux ramasseurs de lui redonner la balle avec laquelle il vient de marquer un point. Pourquoi s’acharner sur cette casquette ? Parce que le tennis est un sport de combat. Que l’issue d’un match est une question de vie ou de mort : le battu disparaît du tournoi. Que, dans des joutes aussi viriles, il faut savoir intimider l’adversaire par sa propre attitude quand les coups ne suffisent pas. Or, si l’apparencene fait pas le courage, elle peut susciter le respect, voire la crainte. Ce n’est pas un hasard si la nature a pourvu la plupart des mammifères mâles de cornes, bois et autres crinières. Pas un hasard si, dans nombre de peuplades primitives, masques et coiffures de guerre sont plus spectaculaires les uns que les autres. Pas un hasard non plus si les bonnets des grognards napoléoniens les grandissaient de trente centimètres. Àl’inverse, qui a peur d’une casquette à la retourne et de la silhouette enfantine qu’elle dessine ? Et d’ailleurs, quels sont les joueurs ayant conquis une position dominante ainsi coiffés ? Lleyton Hewitt, numéro 1 mondial pendant deux saisons, est la seule exception. Mais le charmant Lleyton compensait par son attitude. Tous crocs dehors, il hurlait ses« Come on ! » comme rugit le lion et se martelait la poitrine commele gorille enrut…Aujourd’hui il ne hurle plus. Il ne gagne plus. En matière de port de tête altier, Pete Sampras à la langue pendante constitue une autre exception. Oui, mais le fade Pete possédait l’arme fatale : première balle très au-dessus de 200 km/h, deuxième régulièrement à 180 km/h. Pareille force de dissuasion dispense d’afficher des attitudes belliqueuses. Alors, bien sûr, si Richard Gasquet parvient à se doter en quelques jours du service de Sampras, sa casquette penaude et son regard dans les chaussettes ne seront que détails. Il paraît cependant plus rapide de commencer par abandonner ce bien mal nommé « couvre-chef », par relever la tête et bomber le torse. Les anglophones appellent ça le body language. Celui de Richard Gasquet est celui d’un petit jeune bien élevé qui ne veut paraître ni trop ambitieux, ni trop irrespectueux. Pourquoi abandonner aussi le truc de la balle qui gagne ? Parce que c’est le tic des perdants ou des presque champions qui, comme Goran Ivanisevic, malgré un service à la Sampras, gagnent à trente ans passés le titre qu’ils auraient dû gagner à vingt. Le recours à la superstition est le signe d’un manque de confiance en soi. On ne pense pas pouvoir gagner sans un coup de pouce du ciel. Roger Federer, lui aussi, a été superstitieux : comme Marcos Baghdatis aujourd’hui, avant chaque service, il faisait rebondir la balle entre ses jambes. Il ne le fait plus. Il n’a plus besoin de ce gri-gri depuis le jour où il a admis qu’il était capable de s’en sortir tout seul. Comme Roger Federer, Richard Gasquet est un surdoué du tennis, un garçon intelligent, sérieux, honnête. Il aura tout pour réussir le jour où il aura réalisé que, pour devenir grand, dans tous les sens du terme, il ne suffit pas de laisser s’écouler le temps : il faut le vouloir. C’est quand Federer l’a décidé qu’il l’est devenu. Qu’ila aussi fait un pas enavant dans le court et qu’il est entré dans la carrière. C’est à Richard Gasquet de se déterminer aujourd’hui. Àmoins que cette perspective ne le tente pas. Il est tellement plus confortable de rester un éternel enfant. PHILIPPE BOUIN
AMELIA ISLAND (WTA Tour, terre battue « Bosser, bosser, bosser »
C’est le conseil de LOÏC COURTEAU à Tatiana Golovin
DIMANCHE SOIR, dans la foulée de sa victoire à Amelia Island, premier titre de sa carrière, Tatiana Golovin avait rejoint Charleston – où débutait hier un nouveau tournoi – en trois heures de voiture, conduite par le kinéJérômeBianchi. Hier, la Française avait prévu du repos, « un footing », puis un défilé de mode où elle devait jouer les mannequins pour son équipementier. Loïc Courteau, rentré en France après avoir cornaqué « Tati » en Floride, dans le cadre de la préparation au premier tour de Fed Cup (France- Japon dans douze jours à Limoges), souhaite que la numéro 2 française s’investisse durablement dans le travail. « Qu’avez-vous pensé du match ? – J’ai trouvé Tatiana très solide, agressive, donnant peu de points. Pour sa quatrième finale, elle s’est montrée plus forte et plus lucide que lors des précédentes. Son attitude a été impeccable et Petrova s’est vite frustrée. – Cette victoire peut-elle lui permettre d’atteindre le top 10 ? – Il ne fait aucun doute qu’une première victoire en tournoi, c’est quelque chose qu’on n’oublie pas et qui va booster Tatiana. Cela dit, il ne faut pas qu’elle se satisfasse de ce succès mais qu’elle en profite pour se donner les moyens de ses ambitions. On savait qu’elle avait le potentiel pour battre les meilleures et remporter des tournois, mais cela ne suffit pas. Là, elle a bien bossé avec le staff del’équipe de Fed Cupmais il faut qu’elle se rende compte que, pour répéter ce genre de succès, et pour faire encore mieux, ce ne sont pas deux ou trois semaines de boulot qui suffisent. C’est en permanence, pendant trois ans, qu’il faut qu’elle aille au charbon. Il n’y a pas de miracle, la réussite ne passe que par le travail. – Elle a dit qu’elle voulait enfin travailler régulièrement avec un coach mais que, malheureusement, vous n’étiez pas disponible… – Des bons coaches, ça ne manque pas. Il faut simplement que Tatiana ait la volonté de décrocher son téléphone pour trouver la personne qui lui convient. Le meilleur conseil que je puisse lui donner, c’est bosser, bosser, bosser. » ALAIN DEFLASSIEUX
REZAÏ ENFIN ! Elle attendait ça depuis cinq mois… Aravane Rezaï a franchi hier le premier tour du tournoi de Charleston, sa première victoire de la saison sur le circuit principal. La jeune Française (20 ans, 62e) restait sur six défaites au premier tour en 2007, mais elle a dominé hier la Russe Vera Dushevina (71e) 6-1, 7-5, non sans être inquiétée dans le deuxième set, où elle se retrouva menée 4-2 et 0-40… Rezaï affrontera au deuxième tour la gagnante du match Vakulenko-Srebotnik
Monte-Carlo attaque l’ATP en justice LE PROJET DE RÉFORME du circuit masculin pour 2009, à l’initiative d’Étienne De Villiers, le président de l’ATP, ne fait pas l’unanimité. En particulier son intention de réduire le nombre de Masters Series de neuf à huit, d’en installer un en Asie au lieu de l’Europe, et d’en promouvoir deux de plus au statut de tournois mixtes. Deux des actuels Masters Series, ceux de Hambourg et de Monte-Carlo, ont déposé des plaintes fondées sur la loi antitrust américaine devant le tribunal du district fédéral de l’État du Delaware, où est domiciliée l’ATP. Bienque le projet définitif n’ait pas encore été dévoilé, il devient de plus en plus évident que l’ATP a prévu le déplacement en mai du Masters Series de Madrid, actuellement organisé en octobre, son passage sur terre battue et son jumelage avec un tournoi WTA (dont l’existence est déjà officielle). À l’inverse, les tournois de Monte-Carlo et de Hambourg seraient redescendus à l’échelon inférieur, Hambourg étant aussi déplacé en été au lieu de mai. Les joueurs ne sont pas tous d’accord non plus avec le plan De Villiers : lors d’une assemblée tenue àMiami, Tommy Robredo a présenté une pétition en faveur de Monte-Carlo et Hambourg signée par une soixantaine de joueurs, dont Roger Federer et Rafael Nadal, qui a lui-même pris la parole pour s’insurger sur le fait que les joueurs n’aient pas été mieux tenus au courant. – Ph. B. | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 12 Avr - 22:36 | |
| L'EQUIPE DU MERCREDI 11 AVRIL 2007
Federer affranchi
ANNONCÉE EN FÉVRIER dernier, la série de timbres de la Poste suisse à l’effigie de Roger Federer a été officiellement mise en circulation hier. Le numéro 1mondial a lancé lui-même l’opération philatélique depuis sa ville natale de Bâle, dévoilant devant la presse la nouvelle vignette le représentant, vêtu de son fameux blazer en lin, lors de sa quatrième victoire de suite à Wimbledon l’an dernier. « Je suis fier d’être un symbole comme le couteau suisse ou les montagnes », a commenté Federer. Le numéro 1 mondial est ensuite revenu sur ses deux défaites coup sur coup, à Indian Wells et à Miami, contre Guillermo Cañas, estimant que « c’est plus facile à digérer de perdre deux fois contre le même gars ; parce que tu peux te dire que c’est ce joueur qui est chaud et pas toi qui ne joues pas bien. Ça m’a aussi permis d’avoir plus de temps de repos que les autres années. C’est bien le seul avantage que j’y vois car, à l’évidence, j’ai perdu un peu de confiance après ces deux défaites. » Depuis son retour de Miami, Federer a travaillé physiquement avec son fidèle préparateur Pierre Paganini. Il devrait arriver aujourd’huiàMonte-Carlooù il lancera sa saison de terre battue dès la semaine prochaine
VALENCE (ATP, terre battue) Vous avez dit Gensse ? AUGUSTIN GENSSE, qui n’a jamais été au-delà de la 49e place française, qui n’a gagné qu’un seul match en Challenger en sept saisons, vient de remporter, hier à Valence, un match sur le circuit principal. Il est vrai contre un joueur – James Ward (851e à l’ATP) – aussi inconnu que lui, après avoir écarté en qualifications d’autres sans-grade (J. Marse, 666e,G. Fraile,146e,A.Mackin, 259e). Cet enchaînement inespéré (au tour suivant, il affrontera le vainqueur de Ferrer-Bracciali) va-t-il permettre à ce Landais de vingt-trois ans, 433e mondial, de décoller après un long purgatoire sur les circuits satellites ? « Jem’en donne tous les moyens, raconte cet ancien coéquipier de Richard Gasquet au pôle Espoirs de Roland-Garros. C’était en 2002, l’année où Gasqueta décollé. J’étais unpeu largué, d’autant que j’ai été blessé aupoignet. Depuismai 2006, je suis à Barcelone avec un Catalan (Narcis Pelach). J’en bave mais je sais pourquoi. Pour essayer de faire comme tous ces Français qui ont fini par intégrer le top 100 ». – P. Co.
COUPE DAVIS : LA FRANCE ET LA SUISSE EN DANGER. La mise à jour du classement des nations en Coupe Davis, après les rencontres du week-end dernier, dévoile deux équipes potentiellement en danger. D’abord, la Suisse, qui, désormais 17e, n’est pas tête de série pour le tirage au sort des barrages du Groupe mondial (21-23 septembre) qui sera effectué aujourd’hui. Non protégés, Federer (s’il joue) et les siens pourraient tomber sur des formations plus homogènes comme la Croatie, le Chili ou la République tchèque. Mêmes soucis pour la France, qui vient de rétrograder à la 10e place sans espoir que, lors des deux prochains tours (demi-finales et finale), deux équipes mieux classées rétrograde suffisamment pour la réinstaller tête de série en 2008. L’an prochain, il pourraitne pas y avoir de tour de chauffe comme cette année contre la Roumanie.
Coaches, vos papiers !
Plusieurs entraîneurs évoluant sur le circuit féminin s’insurgent contre le projet de la WTA de leur imposer un code de conduite
Vent de fronde sur le circuit féminin ! Souhaitant réglementer le statut des entraîneurs, les dirigeants de la WTA ont édicté un code de bonne conduite à leur intention. Les intéressés, parmi lesquels Loïc Courteau, coach d’Amélie Mauresmo, ne l’entendent pas de cette oreille
QU’ELLES SOIENT JEUNES ou expérimentées, championnes ouanonymes, riches ou sans le sou, rares sont les joueuses qui tournent aujourd’hui sur le circuit WTA sans l’escorte d’un coach. Dans un sport individuel où la concurrence fait rage dix mois sur douze aux quatre coins du monde, il n’est plus possible d’espérer réussir sans faire appel à un entraîneur. Et des coaches, il en existe de toutes sortes, de tous profils. Les plus chevronnés, ayant soit un passé de joueur ou de joueuse de haut niveau, soit un véritable bagage d’entraîneur, s’occupent généralement des joueuses les plus en pointe et peuvent être de vraies « figures » du circuit. Mais il y a aussi d’autres catégories, plus anonymes. Comme ces « privés » qui ont souvent du mal à joindre les deux bouts du fait des faibles moyens financiers de leurs élèves, ces « fédéraux » en mission pour leur fédération ou ces employés de grandes sociétés de marketing sportif qui ont de jeunes joueuses sous contrat. Et puis, il y a ces parents, de plus en plus nombreux, qui s’improvisent coaches avec plus ou moins de bonheur, ces maris ou ces fiancés, ou encore ces simples relations qui n’ont aucune expérience du tennis de haut niveau. Tout ce petit monde cohabite sur les tournois en portant le même badge, celui de coach. C’est officiellement en réponse à cette disparité que la WTA a décidé d’agir en créant une sorte de label officiel de reconnaissance pour les coaches. Une initiative au départ bien accueillie et même souhaitée par la majorité des entraîneurs, mais qui, de la manière dont elle est présentée, provoque la colère de ceux-ci. « Au début, tout le monde était pour une telle résolution car il faut savoir que les coaches sont considérés comme des moins que rien sur les tournois, explique Loïc Courteau, l’entraîneur de Mauresmo. Il n’y a souvent pas de vestiaire pour nous ou, s’il y en a, ce sont parfois des baraquements sans douches, sans eau disponible pour se désaltérer. Pour prendre un repas d a n s u n p l a y e r s ’ lounge, il est imposs i b l e d’obtenir un ticket sans la présence de sa joueuse. Pareil pour les transports. En même temps, la WTA est bien contente de nous trouver pour faire la promotion du jeu en nous faisant venir sur le court à la fin de chaque set, afin que nos propos soient enregistrés et diffusés à la télévision. Mais ce que nous impose la WTA en échange de son label est inacceptable. » Une vingtaine de coaches, réunis la semaine dernière à Amelia Island, partagent l’avis de Loïc Courteau. Pourquoi ? Parce que la WTA veut faire avaliser et signer un code de conduite concocté sans consulter les intéressés et qui revient à la dégager de toute responsabilité, en faisant endosser celle-ci aux entraîneurs en cas d’éventuels écarts de comportement ou de faute grave de leurs joueuses (dopage principalement). Bien qu’elle estime que la décision de contrôler les coaches n’ait aucun rapport avec certaines affaires d’abus sexuels qui ont été constatés (et notamment la mise en examen de Régis de Camaret, ancien mentor de Nathalie Tauziat), la WTA y consacre le chapitre principal du code de conduite. On ne peut que s’en féliciter, bien sûr, même si la question d’éventuels rapports sexuels entre une joueuse et son coach ne peut ni se résumer ni se régler en cinq paragraphes. À l’origine de ce chapitre, il y a la sordide histoire vécue par la joueuse russe Evgenia Linetskaya, abusée sexuellement il y a deux ans par son coach américain Joe Giuliano, aujourd’hui en fuite en Afrique du Sud. L’action entreprise auprès de la WTA par un Français, Christian Fillol, y est également pour beaucoup. Présent depuis des années sur le circuit en qualité d’entraîneur polyvalent, Fillol a travaillé épisodiquement avec une cinquantaine de joueuses (dont Mary Pierce, Aravane Rezaï). Il ne cesse de dénoncer des abus de coaches envers leurs joueuses. Que ses propos soient exagérés ou non et qu’il estime à tort ou à raison que dans n’importe quel cas (y compris si la joueuse est à l’origine de la relation) l’entraîneur est en faute, il a finalement été écouté. Il n’y a bien entendu aucun entraîneur pour s’opposer à un article concernant la protection des joueuses, surtout des mineures, mais avant de s’engager à obtenir le label de laWTA moyennant 250 dollars, ils réclament des éclaircissements sur tous les articles du code et un dialogue constructif ainsi que des avancées concrètes sur leurs conditions de travail de la part de ce qui sera leur nouvelle autorité de tutelle. ALAIN DEFLASSIEUX | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 12 Avr - 22:37 | |
| UN COACH ÉTRANGER de grande expérience évoque, sous couvert d’anonymat, la complexité des rapports entre la joueuse et son entraîneur
« Ne pas diaboliser les entraîneurs »
« COMME DANS TOUTE SOCIÉTÉ, on trouve toutes sortes d’individus au sein de la population du tennis féminin professionnel. Si l’on parle en ce moment de problèmes de harcèlement et de relations sexuelles forcées ou consentantes entre joueuses et coaches, il ne faut pas non plus généraliser et diaboliser les entraîneurs. La plupart des coaches masculins qui évoluent sur le circuit WTA exercent leur métier avec la plus grande conscience dans des conditions pas toujours évidentes. On en trouve cependant quelques-uns qui sont là pour profiter d’une situation particulière, renforcés par l’autorité qu’ils exercent sur une personne du sexe opposé, jeune et facilement influençable. Cela aboutit parfois à de sombres histoires, la plus connue étant celle de la Russe Linetskaya. Mais il n’y a pas que ça. Tout coach, aussi intègre et consciencieux soit-il, peut se retrouver un jour avec sa joueuse dans une situation jugée contraire à lamorale. Imaginez que du jour au lendemain vous allez vous occuper d’une jeune femme, voyager avec elle autour du monde, semaine après semaine. Vous êtes d’abord le coach, puis vous devenez le confident. L’éloignement, mêlé aux sentiments de tristesse ou de joie selon les jours, crée une relation amicale qui, effectivement, peut devenir plus intime si la joueuse est majeure. Qui blâmer dans ces conditions ? Le coach, qui finalement se laisse aller ? La joueuse, qui ne se rend pas compte de l’effet qu’elle peut avoir sur un homme en lui confiant ses états d’âme et en réclamant du réconfort ? Je ne dis pas qu’il s’agit là d’un homme voulant profiter d’une situation ou d’une jeune fille cherchant à séduire l’adulte qui a autorité sur elle, bien que les deux cas existent forcément. Non, c’est la conséquence d’une situation particulière à laquelle personne ne peut rien. Il arrive qu’une relation durable s’établisse entre les deux individus. On voit même des mariages. Quelles que soient les règles, ce genre d’histoires existera toujours. Mais je suis évidemment le premier à trouver intolérable toute relation forcée, dont les auteurs doivent être punis avec la plus grande sévérité. » – A. D.
David SHOEMAKER, numéro 3 de la WTA, est à l’origine du code de conduite que les coaches devront signer s’ils veulent être accrédités sur les tournois.
« Officialiser leurs compétences »CHARLESTON – de notre envoyé spécial « DANS QUELLES CIRCONSTANCES avez-vous décidé de créer un label officiel pour les coaches ? – Cela existe dans beaucoup d’autres sports. Devant la multitude et la diversité des coaches sur notre circuit, nous avons pensé qu’il était nécessaire d’agir. Nous avons beaucoup de respect pour les entraîneurs, nous encourageons les joueuses à les faire venir sur le court : il était donc normal d’officialiser leur compétences et leurs responsabilités. D’ailleurs, avant notre proposition, pas mal de coaches avaient spontanément demandé d’obtenir cette reconnaissance de notre part. – Quel est l’intérêt des coaches à se trouver labellisés ? – Un coach accrédité par la WTA reçoit forcément un label de qualité puisque nous examinerons pour tous et de manière confidentielle leurs références avant de leur demander d’approuver le règlement édicté à leur attention. Cela signifie que leur professionnalisme et leur travail seront reconnus par l’organisme officiel qui régit le circuit féminin. Cette carte de visite leur sera utile lorsqu’ils seront en recherche d’emploi. – Quand allez-vous mettre cette résolution en application ? – J’espère que cela se fera dans le courant de cette année. – Cette initiative d’agrément a-t-elle été prise en réponse aux problèmes de harcèlement ou d’abus sexuels qui ont été découverts sur le circuit ? – Non, cela n’a rien à voir. Les problèmes dont vous parlez sont des cas très isolés. Dès que nous sommes au courant de ce genre de problème, les sanctions sont immédiates. Sur ce sujet, c’est tolérance zéro. » – A. D.
Les principales règles
Extraits du code de conduite édicté par la WTA à l’attention des coaches ou, plutôt, tel que cela est mentionné dans le texte, des « accompagnants ». COMPÉTENCE. – « Chaque “accompagnant” doit mettre ses compétences, son expérience et son éducation au service de sa joueuse. Il est de sa responsabilité d’agir dans le but de la faire progresser en veillant à sa santé, à son bien-être physique et mental, le tout dans le respect des règles de la WTA. » ÉCARTS DE CONDUITE. – « Chaque “accompagnant” s’engage à ne jamais se conduire de manière antisportive, raciste, injurieuse vis-à-vis de sa joueuse et des autres joueuses, et à ne jamais interférer d’une manière ou d’une autre dans la préparation et pendant les matches de ces dernières. » ABUS D’AUTORITÉ. – « Aucun abus d’autorité, menace verbale ou physique ne sera toléré de la part de l’“accompagnant” vis-à-vis de sa joueuse. Il ne devra pas non plus exploiter les relations de sa joueuse à des fins personnelles, politiques ou commerciales aux dépens de l’intérêt de celle-ci. » CONDUITE SEXUELLE. – « Toute conduite à caractère sexuel de quelque nature qu’elle soit, entre la joueuse et tout “accompagnant” est déconseillée. De plus, sont interdits : les avances ou allusions sexuelles vis-à-vis d’une joueuse mineure ; les abus sexuels sur joueuses de tous âges ; les harcèlements sexuels verbaux ou physiques. Un “accompagnant” a interdiction de partager une chambre avec une joueuse mineure, sauf s’il est de la famille de la joueuse ou considéré comme tuteur légal. » ACTIVITÉ ANTIDOPAGE. – « Il est de la responsabilité des “accompagnants” d’empêcher leur joueuse de violer le programme antidopage. » | |
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 12 Avr - 22:39 | |
| L'EQUIPE DU JEUDI 12 AVRIL 2007
Federer sur le Rocher
Le décor de rêve du Monte-Carlo Country Club avait des allures de ruche quand Roger Federer s’est présenté hier soir, quatre jours avant l’ouverture du tournoi, pour un premier entraînement. En compagnie de son préparateur physique habituel, Pierre Paganini, le Suisse s’est d’abord livré à un échauffement puis a échangé des balles avec Gastao Elias, un jeune Portugais de seize ans, dépêché spécialement de Lisbonne par l’intermédiaire du groupe IMG pour lui servir de sparring-partner. Il était près de 20 h 30 quand le numéro 1 mondial a regagné son hôtel du bord de mer avec des sensations déjà retrouvées sur terre battue. « C’est normal, confiait il. Depuis mon retour des États-Unis, j’ai fait en sorte de travailler sur cette surface et l’acclimatation aux courts de Monte-Carlo en est d’autant facilitée. Tout va bien. » Même le moral ne semble pas entamé par ses deux défaites consécutives face à Guillermo Cañas à Indian Wells puis à Miami. « Ça ne me met pas davantage de pression que d’habitude. C’est une autre surface, une nouvelle saison qui commence. » – J.-P. R.
NADAL SUR SON ÎLE. – Rafael Nadal a attaqué, hier, ses premiers travaux sur terre battue. Dans le cadre d’une exhibition organisée sur son île de Majorque, à Calvia, le double champion de Roland-Garros affrontait David Nalbandian tandis que Carlos Moya se mesurait à Nikolay Davydenko. Les vainqueurs disputeront aujourd’hui la finale. En marge de ces matches, Nadal a présenté la première biographie qui lui est consacrée (Rafael Nadal, chronique d’un phénomène) par deux journalistes espagnols
COUPE DAVIS : LE TIRAGE DES BARRAGES
Effectué hier à Londres, le tirage au sort des barrages (21-23 septembre) pour la montée ou le maintien dans le groupe mondial de Coupe Davis a réservé quelques chocs. La Suisse de Federer n’aura pas la vie facile en République tchèque (Berdych, Stepanek…). Idem pour l’Australie de Hewitt contre la Serbie de Djokovic. Voici les affiches : Serbie- Australie ; Autriche-Brésil ; Pérou-Bélarus ; Israël-Chili ; Grande-Bretagne - Croatie ; République tchèque - Suisse ; Japon-Roumanie ; Slovaquie - Corée du Sud.
Golovin se promène IL N’A PAS FALLU plus de cinquante- cinq minutes à Tatiana Golovin pour remporter son deuxième match à Charleston face à l’Américaine Jill Craybas (6-0, 6-1). Celle-ci frôla même la double roue de bicyclette puisqu’elle remporta son seul et unique jeu alors qu’elle était menée 6-0, 5-0. Nettement mieux sur ses jambes que la veille, implacable au service, Golovin garde la cadence depuis sa grande semaine à Amelia Island. « C’est le genre de match pleinement satisfaisant, se réjouissait la Française. J’ai bien commencé, bien servi, et, même si je ressens une certaine fatigue, ce n’est pas grave. Le principal, c’est d’être à ce qu’on fait et de ne pas se laisser distraire par autre chose, surtout quand les jeux défilent rapidement. » En huitièmes de finale, Golovin affrontera la gagnante du match Schnyder - Peng Shuai, qui se jouait la nuit dernière. « Je n’aime jouer ni contre l’une ni contre l’autre, mêmesi j’ai remporté le dernier match contre chacune des deux. » C’est là l’essentiel.
MAURESMO A REPRIS. – Opérée de l’appendice le 18 mars à Paris, Amélie Mauresmo est, désormais, sur la voie du retour. Passé le temps de la cicatrisation, la numéro 1 française avait recommencé, il y a dix jours, un travail athlétique par du footing. Depuis mardi et le retour à ses côtés de Loïc Courteau, revenu d’une mission bien remplie à Amelia Island, Mauresmo a retrouvé le terrain. Elle pourrait réapparaître sur le circuit au tournoi de Varsovie (30 avril-6 mai).
FED CUP : GOVEN A CHOISI. – La sélection officialisée hier par Georges Goven (Tatiana Golovin, Nathalie Dechy, Séverine Brémond, Virginie Razzano) pour affronter le Japon à Limoges, lors du premier tour de Fed Cup (terre battue indoor, 21-22 avril), coule de source. Considérant son équipe « favorite contre le Japon qui s’appuie sur une seule joueuse (Sugiyama, 25e mondiale) »,Goven a fixé un objectif à ses filles : « Gagner l’épreuve cette année » | |
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 12 Avr - 22:41 | |
| Etoiles filantes
Sale habitude : les stars du tennis féminin sont, plus que jamais, dans l’incapacité de tenir leurs engagements
QU’ELLE EST BELLE la couverture en papier glacé du programme du tournoi de Charleston ! Au casting photo figurent Maria Sharapova, Justine Henin, Amélie Mauresmo, Svetlana Kuznetsova et Martina Hingis, soit cinq des six meilleures mondiales. Plus loin, dans les pages de cette luxueuse brochure, s’étalent les portraits de Nicole Vaidisova (8e), Jelena Jankovic (9e) et surtout ceux de Serena et Venus Williams (11e et 29e). Une affiche de rêve, pour une épreuve cataloguée parmi les tournois depremière catégorie (Tier 1), équivalent chez les femmes des Masters Series masculins. Robin Reynolds, di rectrice de l’épreuve, aurait cependant dû prévoir des délais de fabrication plus serrés pour sa publication, car aucune des joueuses placardées à la une n’est présente à Charleston. Deux ans avant la mise en place d’un nouveau circuit, amputé de quelques tournois, et d’un calendrier en principe mieux structuré, le plus gros tournoi américain sur terre battue, dont le palmarès regorge de grands noms, souffre. Pourquoi ce phénomène de désaffection prend-il de l’ampleur ? Voici quelques éléments de réponse. PRIORITÉ AU GRAND CHELEM Officiellement, Henin, Sharapova, Mauresmo, Kuznetsova et Hingis ont déclaré forfait pour cause de blessures diverses. S’il n’y a aucune ambiguïté dans le cas de Mauresmo (opérée de l’appendicite trois semaines avant le début du tournoi), les autres, en revanche, peuvent prêter à discussion. Après Miami, Henin s’est plainte d’une bronchite, Sharapova de l’épaule (voir par ailleurs), Hingis de la hanche et Kuznetsova du poignet. Sans mettre en doute les pépins de santé de ces joueuses, on ne peut s’empêcher de penser que, six semaines avant Roland-Garros, elles ne tiennent pas à courir le moindre risque d’aggraver un début de blessure. En s’accordant une plage de RTT, elles peuvent ensuite négocier en douceur le passage du ciment à la terre battue. Il leur restera suffisamment de tournois en Europe pour préparer le « French. » Pour toutes ces étoiles du jeu, les étapes du Grand Chelem passent loin devant le reste, car elles sont à leurs yeux les seules qui comptent au palmarès d’une championne. Que représente Charleston dans tout ça ? Rien ou si peu. LE CONTRECOUP DE MIAMI ET INDIAN WELLS Voilà des années que les joueuses le répètent : l’enchaînement de deux tournois de deux semaines, comme Indian Wells et Miami, en principe obligatoires, relève de l’ineptie. Une joueuse battue deux fois au premier tour, condamnée à ne disputer que deux matches en un mois, n’aura d’autre envie que de rentrer vite chez elle pour avaler sa frustration. A contrario, celle qui aura été loin dans les deux tournois sera tentée de couper pour éviter tout surmenage. Exit Amelia Island et Charleston ! LES EUROPÉENNES À LA MAISON La disparition des Américaines du top 10 joue aussi un rôle. Du temps où les Davenport, Capriati, Williams sisters, Seles et autres noyautaient les places parmi l’élite, la situation était différente ; jouer l’un ou l’autre des tournois sur terre battue d’avril ne les obligeait pas à quitter leur pays. Dès lors que le top 10 est envahi par les Européennes (en attendant le retour de Serena), la tentation de rentrer à la maison après un mois passé aux États- Unis est forte. Si, au départ, elles avaient donné leur accord pour se rendre à Charleston, à la moindre alerte, au moindre bobo, elles changent d’avis. LA PROXIMITÉ DE LA FED CUP Une semaine après Charleston se joue le premier tour de Fed Cup. Même si cette épreuve est boudée par quelques-unes des mei lleures joueuses actuelles, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Ainsi, Nadia Petrova, tenante du titre à Charleston, a préféré rentrer àMoscou afin de se préparer à recevoir les Espagnoles plutôt que de défendre son trophée. Kuznetsova, sa coéquipière en équipe de Russie, n’a pas voulu aggraver son mal au poignet pour pouvoir honorer sa sélection. Nicole Vaidisova, qui avait hérité de la tête de série no 1 à Charleston, a vite réglé le problème en s’inclinant d’entrée. Non pas qu’elle ait « balancé », mais la Tchèque reconnut ensuite que sa défaite allait lui permettre de mieux préparer la rencontre fratricide contre la Slovaquie. ALAIN DEFLASSIEUX
Sharapova « envoûtée » ?
Officiellement blessée à l’épaule, la Russe serait, selon son père, victime d’un mauvais sort…
QUELQUES JOURS après sa cinglante défaite face à Serena Williams en huitièmes de finale du tournoi de Miami (6-1, 6-1), Maria Sharapova annonçait son forfait pour le tournoide Charleston et pour la Fed Cup, qu’elle s’apprêtait à disputer pour la première fois. Raison officielle : une nouvelle blessure à l’épaule droite, jumelée avec une douleur à la jambe gauche. Prescription de la Faculté : cinq à six semaines de repos. L’année dernière, déjà, la Russe avait souffert de l’épaule à la même époque et s’était présentée très handicapée à Roland-Garros. L’annonce de cette longue parenthèse, au coeur de la saison sur terre battue, n’a pas laissé le petit monde du tennis féminin insensible. De nombreuses joueuses et des coaches murmurent avec de plus en plus d’insistance que, depuis l’Open d’Australie et déjà une gifle reçue en finale contre Serena, le père de la jeune femme, Youri Sharapov, suspecte la famille Williams d’avoir jeté un sort à sa protégée pour l’empêcher de servir ! Le papa de la championne n’en est pas à sa première extravagance. Personnage excessif, capable de sautes d’humeur jusque dans les loges d’où il assiste aux matches de sa fille, M. Sharapov serait convaincu, avec le plus grand sérieux, du sort réservé à la numéro 2 mondiale : elle aurait été « maraboutée » de sorte que, à chaque fois qu’elle arme son service, une main de fer appuie sur son épaule droite. Le rendement de la Russe au service depuis plusieurs mois tendrait à lui donner raison. Même si elle n’a commis que quatorze doubles fautes au total lors de ses deux rencontres face à Serena Williams cette année (6 en finale de l’Open d’Australie, 8 à Miami), Sharapova semble victime du syndrome Kournikova, comme en attestent ses quatre doubles fautes de suite piteusement exécutées lors d’un deses matches à Indian Wells. Atomisée par la cadette des Williams à deux reprises cette année (5 jeux inscrits en 2 matches !), Sharapova serait donc victime des incantations d’un marabout. Pour Nathalie Dechy, au courant de cette histoire, sa blessure n’est cependant pas feinte. « Son père lui a fait modifier son mouvement au service pour lui donner plus de sécurité, explique-t-elle, et c’est la modification de son geste qui provoque la douleur. » Quoi qu’il en soit, l’objectif de Youri Sharapov serait désormais de trouver la personne capable d’exorciser sa fille afin de lui faire travailler son service à plein régime dans les semaines à venir, en utilisant un logiciel perfectionné de biomécanique. Histoire de glisser à jamais la main de fer incriminée dans un gant de velours. – A. D
TRÈSCOURT. – Marion BARTOLI a souffert du terrain rendu lourd et lent par la pluie et a logiquement cédé 6-3, 6-2 contre l’Espagnole Dominguez-Lino (69eWTA)… VirginieRAZZANOa connu un autre problème : la gastro. Malade, la Française a abandonné face à Sybille Bammer (6-0, 3-0). « Si j’avais su, je ne serais pas allée sur le court », regrettait-elle… Aravane REZAÏ semble enfin sur la bonne voie : sa défaite face à Katarina Srebotnik (21e) à la neuvième balle de match et après 2 h 55 de jeu est porteuse d’espoirs…
ET SERENA GLISSA. – Après quarante minutes de jeu face à la jeune Taïwanaise Chan Yung-Jan (92e WTA), Serena Williams, menée 5-3, jeta l’éponge mardi soir. « Deux jours après la finale de Miami, j’ai commencé àm’entraîner sur terre. Pour moi, ce qui prend le plus de temps, c’est de réapprendre à glisser. J’aime glisser, mais encore faut-il savoir contrôler. Et lundi à l’entraînement, j’ai glissé un peu trop et ressenti tout de suite une douleur en haut de la cuisse droite. » Suite de ses glissades à Berlin puis Rome et enfin Roland-Garros. Auparavant, Serena et sa soeur Venus accueilleront la Belgique (sans Henin ni Clijsters) en Fed Cup, à Delray Beach. – A. D. | |
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Sam 14 Avr - 10:45 | |
| L'EQUIPE DU VENDREDI 13 AVRIL 2007
SIMON S’Y VOYAIT DÉJÀ. – Finaliste à Valence l’an passé, Gilles Simon pensait bien refaire le coup. Le forfait de David Ferrer (tête de série no 1) pour cause de contracture au dos lui avait ouvert la voie. Mais hier, l’obscur Espagnol Marcel Granollers-Pujol, 163e à l’ATP, l’a définitivement barrée (6-3, 4-6, 6-1 après trois heures de jeu). Thierry Tulasne, l’entraîneur du numéro 2 français, relativisait : « Comme il a plu pendant le match, la terre était très lourde. Pas facile de conclure un point, surtout pour Gilles, qui s’est crispé : un regard sur son tableau lui laissait supposer une progression facile, il s’est collé la pression. Le bras ne partait plus et l’autre, en face, a bien joué sa chance. » Auparavant, Augustin Gensse (433e), l’autre Français en lice, avait vu son étonnant parcours s’achever face à un autre Espagnol, Ivan Navarro-Pastor (126e), 7-6, 6-4, en près de deux heures. – P. Co.
GROSJEAN N’A PAS ENCHAÎNÉ. – Explosif dimanche en Coupe Davis sur la terre battue moscovite, Grosjean n’a pu garder le cap mercredi à Houston. Celui qui avait créé la surprise en maintenant à flot l’équipe de France par sa victoire sur Igor Andreev a chuté d’emblée face à l’Argentin Diego Hartfield (81e à l’ATP), 6-4, 6-4. Grosjean (58e) a peut-être mal digéré les neuf heures de décalage horaire. Moins efficace sur les balles de break (2 converties sur 10), le finaliste de l’édition 2005 s’est logiquement incliné face à un joueur qui dispute son neuvième tournoi sur terre battue (challengers compris).
NADAL ET FEDERER S’EXHIBENT. – Entre le 30 avril et le 6 mai prochains, le gouvernement des Baléares organisera un match-exhibition à Palma de Majorque entre Nadal et Federer. Le projet initial devait les voir s’affronter dans le « match de l’année », disputé sur une moitié de court en gazon et l’autre en terre battue, les terrains de jeu de prédilection des deux hommes. « On aurait changé de côté normalement », précisait Federer hier. Mais, pour des raisons qu’on imagine, avec Roland-Garros en point de mire, l’exhibition aura lieu sur terre battue exclusivement. – G. H.
« Je suis devenue adulte>>
TATIANA GOLOVIN, invaincue depuis huit matches, raconte sa métamorphose après un gros coup de déprime.
La série continue. En battant hier en trois sets la Chinoise Shuai Peng (6-2, 4-6, 6-3) en 1 h 59’, Tatiana Golovin a remporté son huitième match en neuf jours. Émoussée, c’est au prix d’un bel effort de volonté qu’elle s’est qualifiée pour les quarts de finale où elle rencontrera aujourd’hui Dinara Safina. Cette victoire confirme les excellentes dispositions dans lesquelles se trouve la Française depuis que Loïc Courteau, en sa qualité d’entraîneur de Fed Cup, l’a prise en charge à Amelia Island, au lendemain de ses dérapages d’Indian Wells et Miami. À dix-neuf ans, elle assuredignement l’intérim d’AmélieMauresmo, convalescente, au sommet de la pyramide française. Ou comment une maturité de plus en plus affirmée se met au service d’un immense talent.
« QUELQUES JOURS après votre victoire à Amelia Island, vous y repensez ? – Tout s’est passé très vite car, le soir même de la finale, je suis partie pour Charleston. Donc, pas question de grosse célébration. Mais, une fois arrivée ici, j’ai pris le temps de regarder à la télé quelques extraits du match, et puis j’ai vu aussi des vidéos sur Internet. En les voyant défiler, je me disais que j’avais atteint un nouveau palier et que je pouvais m’estimer fière de ce que je venais de réaliser. Mais il ne faut pas s’arrêter là.Un premier titre, c’est bien, mais, que l’on gagne ou que l’on perde, la semaine suivante, il faut enchaîner et se concentrer sur ce qui arrive. Deux jours après ma victoire, je me suis retrouvée sur le court, pour un premier tour, avec à la fois la sensation de tout reprendre de zéro et la volonté de ne pas gâcher ce qui venait de se produire. – Auparavant, à Indian Wells comme à Miami, vous ne donniez pas l’impression d’être affectée par vos mauvais résultats (défaites contre Bammer en quarts et Chakvetadze au troisième tour). – Entre ce que je disais et ce que je ressentais, il y avait une énorme différence. J’étais très, très mal. Je ne le montrais pas parce que je ne laisse pas facilement filtrer mes émotions, mais je n’étais pas bien du tout. Après Indian Wells, il y avait une grosse déception, mais je me disais qu’il fallait tout de même arriver à Miami avec un bon état d’esprit. Et puis boum, là-bas, dès mon deuxième match, je tombe sur Chakvetadze, une joueuse du top 10. J’ai perdu, et cette défaite m’a complètement cassée moralement. Du coup, j’ai décidé de filer tout de suite à Amelia Island, histoire de changer de cadre, d’oublier la défaite et, surtout, de recommencer à m’entraîner au plus vite sur terre battue avec le staff de l’équipe de Fed Cup, que j’étais heureuse de retrouver. D’ailleurs, j’ai demandé à Mark (Wellington, son préparateur physique) de ne pas m’accompagner afin de me changer complètement les idées. – Une fois arrivée à Amelia, vous disiez que le staff de la Fed Cup s’acharnait sur vous… – Dès que je suis arrivée, Loïc (Courteau, entraîneur de l’équipe de France) et les autres m’ont fait la morale. Ils m’ont dit que je ne pouvais pas continuer comme ça, qu’il fallait que jemereprenne enmain. Et quand je disais en riant qu’ils s’acharnaient sur moi, c’est parce que, par rapport aux autres joueuses de l’équipe de Fed Cup qui étaient là, ils m’ont fait beaucoup plus bosser. Mais, rassurez-vous, je l’ai bien pris. Le fait d’arriver en avance et de bosser vraiment dur jusqu’à ce que le tournoi commence m’a surtout permis de me vider la tête. – Ils se sont rendu compte que vous n’étiez pas bien ou c’est vous qui leur avez dit que votre moral était au plus bas…– Avec eux, je n’ai pas besoin de dire les choses. Ils voient tout de suite ce que je ressens. Il y a eu une bonne discussion avec “Lolo”. Il m’a dit que j’avais toutes mes chances dans les tournois et qu’à dix-neuf ans je devais être suffisamment mûre pour remporter des titres. Venant de lui, je n’avais pas besoin de faire un effort pour être persuadée qu’il disait vrai. Il avait raison, il fallait que je me responsabilise. – Avez-vous ressenti une sorte de déclic après cette prise de contact et ces quelques jours de travail intensif ? – Un déclic, je ne sais pas, mais je connais tellement Loïc et les autres que mon attitude mentale change radicalement à leur contact : je sais comment ils vont se comporter. Il n’y a rien eu de vraiment précis, pas de déclic, mais c’est dans le timing, dans la manière dont les choses se sont enchaînées que mon état d’esprit et mon approche des matches sont redevenus positifs. – Courteau dit de vous que vous avez besoin de “bosser, bosser, bosser”. De votre côté, vous ne cachez pas que vous aimez profiter de la vie. Ces deux états d’esprit sont-ils compatibles ? – J’ai dix-neuf ans, et j’estime avoir atteint une maturité qui me permet de prendre un peu de recul et de réaliser les bonnes et les mauvaises choses que j’ai faites. Je suis arrivée très jeune sur le circuit, j’en suis déjà à ma quatrième saison. À seize ans, tout est tout beau, tout nouveau. À dix-sept, on commence à ressentir un peu de pression par rapport à ce qu’on a fait l’année précédente, et à dix-huit vient l’envie de s’éclater un peu, de faire des conneries et de mettre le tennis en veilleuse. Maintenant, je pense savoir ce que je veux, je sais ce que le tennis peut m’apporter commesatisfactions, je suis devenue adulte et je connais mes priorités. Il va falloir faire quelques sacrifices supplémentaires, mais je me sens prête à les faire. – Il semble pourtant que vous ayez toujours vécu pour le tennis… – Le tennis m’a toujours passionnée, mais je n’ai pas des parents ultra-directifs, qui me poussent sans cesse. Ma mère, surtout, a toujours eu pour principe avec ses enfants de les laisser prendre les décisions euxmêmes. Je pense avoir fait de bons et de mauvais choix, mais ces choix, ce sont les miens, je les assume et, maintenant, avec un peu de recul, je me rends d’autant mieux compte de certaines erreurs. Ça prend plus de temps que si j’avais été sous l’influence d’un parent mais, au moins, ça me permet de mieux appréhender l’avenir. – Vous dites souvent ne pas être la joueuse d’un seul coach. La semaine dernière, vous confiiez rêver d’avoir un coach comme Loïc Courteau. Vous avez changé d’avis ? – Pour que je puisse travailler avec un coach en permanence, il faut trouver la bonne personne avec laquelle j’aurai plaisir à voyager toute l’année et qui saura me faire travailler dans le bon sens. Loïc, je le connais tellement bien que je suis certaine que ça marcherait. Mais bon, il est le coach d’Amélie et de la Fed Cup. Ce que je vais faire dans un premier temps, c’est trouver quelqu’un avec qui m’entraîner lorsque je serai à Paris, après la Fed Cup, et, si je vois que ça marche bien avec cette personne, pourquoi pas essayer de continuer sur le circuit. – Vous reconnaissez-vous en Amélie qui, au début de sa carrière, n’avait pas une règle de vie très professionnelle et qui est devenue LA joueuse qu’on cite maintenant en exemple sur le plan du sérieux ? – Loïc la prend souvent comme exemple quand on parle. Je connais sa rigueur dans sa préparation et son approche générale du jeu. Et, justement, ce que j’attends d’un coach à plein temps, ce n’est pas tellement le travail du revers, du coup droit, du service, mais l’incitation à mener une existence de vraie pro avec une hygiène alimentaire impeccable, un suivi de la condition physique, une grande rigueur dans la préparation et la récupération des matches, toutes ces choses qu’on n’envisage pas forcément soi-même, mais qui finissent par faire la différence quand on se trouve sur le court. Je suis consciente de tout çà. – Donc, vous êtes remplie de bonnes résolutions… – Oui, je veux faire les bons choix, je veux être sérieuse, j’ai envie de progresser, de continuer à jouer et à gagner. » ALAIN DEFLASSIEUX | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Sam 14 Avr - 15:54 | |
| L'EQUIPE DU SAMEDI 14 AVRIL 2007
Monte-Carlo : Cañas se repose
Roger Federer ne croisera pas sa nouvelle bête noire sur les bords de la mer Méditerranée. Pas pendant le tournoi de Monte-Carlo, en tout cas. Tombeur du numéro 1 mondial à Indian Wells puis à Miami, Guillermo Cañas ne disputera en effet pas le premier Masters Series de la saison européenne sur terre battue. Souffrant toujours de la jambe, il vient de passer quelques jours de vacances à New York avant de rentrer au pays. L’Argentin, qui pourrait faire figure d’épouvantail à Roland-Garros, a prévu de lancer sa préparation par le tournoi de Munich, qui commencera le 30 avril.
…ET IL N’EST PAS LE SEUL. – Les forfaits sont traditionnellement assez nombreux à Monte-Carlo et ils concernent des joueurs qui font peu de cas de la saison sur terre battue, qui ne sont pas pressés de retrouver la terre européenne. Il en va ainsi, cette année encore, pour un quatuor américain (Andy Roddick, James Blake, Robby Ginepri et Mardy Fish) et pour Lleyton Hewitt. Par ailleurs est à déplorer le forfait du Croate Mario Ancic, du Belge Xavier Malisse, du Suisse Stanislas Wawrinka et de l’Argentin Agustin Calleri. Cette multiplication des renoncements a permis à Gaël Monfils (49e au 5 mars, le classement qui servait de référence pour ce tournoi), à Sébastien Grosjean (51e) et à Arnaud Clément (53e) d’intégrer le tableau principal et d’y rejoindre Richard Gasquet, Gilles Simon, Marc Gicquel et Julien Benneteau.
QUATRE FRANÇAIS EN QUALIFS. – Si, pour la première fois de son histoire, le tournoi de Monte-Carlo commencera un dimanche, les qualifications démarrent dès ce matin (à 11 heures), comme d’habitude. Quatre Français tenteront de rejoindre leurs sept compatriotes admis directement (voir ci-dessus) et les deux invités par les organisateurs (Paul-Henri Mathieu et Florent Serra). Il y aura aujourd’hui un triple duel franco-italien en ouverture (Faurel-Galvani, Llodra-Luzzi, Guez-Di Mauro) et un match des générations entre Jonathan Eysseric (16 ans, leader du classement mondial juniors) et le Roumain Andrei Pavel (33 ans).
La belle stabilité de Venus L’Américaine a trouvé la bonne carburation entre patience et agressivité pour briller aussi sur terre battue.
CETTE FOIS, il n’y a pas de chichis ni de cinéma chez Venus Willliams. Qualifiée hier pour les demi-finales du tournoi de Charleston après être sortie gagnante d’une féroce bagarre face à l’Espagnole Annabel Medina Garrigues (6-4, 7-5), Venus confirme, comme sa soeur l’a déjà fait cette année à Melbourne et à Miami, que son retour à la compétition en 2007 est celui d’une réelle… compétitrice. Sur le court, elle joue au tennis, hors du court, elle parle tennis. Elle a mis entre parenthèses ses activités annexes. À bientôt vingt-sept ans (le 17 juin prochain), Venus n’a plus de temps à perdre si, comme elle le dit, elle veut retrouver sa place au sein de l’élite. Alors, elle n’en perd plus. Sur le déclin depuis 2003, en dehors d’une victoire surprise à Wimbledon en 2005, la grande Américaine aimerait de nouveau marquer le circuit féminin de son empreinte avant de mettre un terme à sa carrière d’ici à deux ou trois ans. Depuis son retour victorieux à la compétition au tournoi de Memphis en février, elle ne parle plus de ses éternelles blessures au poignet et au coude du bras droit, qui l’ont handicapée ces dernières années mais aussi, parfois, arrangée pour mener une vie extratennistique plus développée. Son sujet de conversation préféré du moment ? Son retour à la compétition : « Lorsque j’ai rejoué mon premier tournoi à Memphis, j’étais la plus heureuse des joueuses. J’attendais ce moment depuis le mois de septembre 2006, lorsque j’avais dû abandonner à Luxembourg à cause de mon poignet. J’ai souffert pour gagner à Memphis car, même si j’étais bien préparée, mon corps n’était plus habitué à ces efforts répétés. J’avais mal partout ! Ensuite, à Miami, j’ai perdu trop vite à mon goût (7-5 au troisième set contre Sharapova au troisième tour). Maintenant qu’arrive la saison sur terre battue, pas de problème, je me sens prête à enchaîner les victoires. D’ailleurs, il va falloir que je gagne pas mal de matches si je ne veux pas retomber au-delà de la cinquantième place (elle est 29e cette semaine), parce que le peu de tournois que j’ai joués en 2006, c’était sur terre et j’ai des points à défendre (quarts de finale à Varsovie, demi-finales à Rome et quarts de finale à Roland-Garros). » À Amelia Island, la semaine dernière, Tatiana Golovin stoppa la progression de Venus Williams en quarts de finale, alors même que l’Américaine semblait déjà bien sur ses jambes, avec une couverture de terrain impressionnante malgré son peu de goût traditionnel pour la terre battue. Cette semaine, à Charleston, Venus amplifie cette impression. Qualifiée pour les demi-finales sans perdre un set, elle se bat sur chaque balle avec conviction, construit et cogne à bon escient. Au tour de Jankovic Le test passé hier face àMedina Garrigues (32e), spécialiste made in Spain, était important pour elle. Pour réussir à la dominer, Williams accepta la bagarre sur de longs échanges tout en faisant la différence par de fulgurantes accélérations. Au deuxième set, pour sauver une balle de 4-0, Venus conserva toute sa concentration, évita le double break et réussit à revenir. Tout à la fin du match, c’est l’Espagnole qui craqua en cédant une dernière fois son service. « Ce n’était pas évident de garder la bonne ligne de conduite dans ce match car il fallait trouver le juste équilibre entre l’agressivité et la patience, résuma l’Américaine. Je n’avais jamais joué contre elle, je savais que c’était une excellente joueuse de terre battue, et gagner un match comme celui-là montre que, chaque jour qui passe, je joue de mieux en mieux. » En demi-finales, Venus Williams devra encore monter son niveau d’un cran face au style différent de Jelena Jankovic, qui fait grosse impression depuis le début de la semaine. ALAIN DEFLASSIEUX
Goven encense Golovin
DANS UNE SEMAINE tout juste, l’équipe de France de Fed Cup recevra le Japon pour un premier tour disputé à Limoges. Privée d’Amélie Mauresmo, qui récupère d’une opération de l’appendicite, la troupe de Georges Goven n’inquiète pas le moins du monde son patron, qui assure s’être trouvé une excellent solution de rechange pour faire office de fer de lance. Elle s’appelle Golovin : « Tatiana est prête à assumer la casquette de leader malgré son jeune âge, assure Goven. Elle est en train de s’affirmer comme potentiellement une joueuse du top 10. Elle a une confiance en elle qui monte grâce à ses récents succès. Elle est bien dans ce rôle-là. » En remportant le premier titre de sa carrière la semaine dernière à Amelia Island dans une pure ambiance Fed Cup (elle bénéficiait du soutien logistique du staff de l’équipe), Golovin a démontré une nouvelle fois son attachement aux valeurs de groupe. L’été dernier, déjà, c’est la préparation collective à la rencontre contre la République tchèque, à Cagnes-sur-Mer, qui l’avait relancée après une longue interruption pour cause de blessure… | |
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 15 Avr - 12:02 | |
| L'EQUIPE DU DIMANCHE 15 AVRIL 2007
Menaces sur le Rocher
Le tournoi pourrait perdre son statut. Federer et Nadal doivent confirmer le leur après quelques contretemps.
Pour la première fois de son histoire, le tournoi de Monte-Carlo commence dès le dimanche. Pour la première fois aussi, son prestige se trouve menacé par le projet de réformes envisagées par l’ATP à l’horizon 2009. Mais les meilleurs joueurs du monde honorent une nouvelle fois en nombre le rendez-vous monégasque afin de lancer pour de bon la saison sur terre battue européenne.
TOUT VA BIEN. La vente des billets bat son plein. Federer et Nadal sont là et s’entraînent d’arrache-pied. Sept des dix meilleurs joueurs du monde sont à l’affiche. Il y a une bonne brassée de Français (tous les meilleurs sauf Grosjean, qui fait l’impasse, et Santoro, qui n’a pas eu de wild-card) pour faire vibrer la corde hexagonale. Mais cette belle santé ne sera peut-être pas suffisante pour éviter au prestigieux rendez-vous monégasque d’être dégradé en 2009. Parmi les réformes de l’ATP prévues à cette échéance pour revivifier le circuit pro figure la rétrogradation du tournoi qui perdrait son statut de Masters Series, la dotation financière étant nettement réduite. Les Monégasques, ainsi que le tournoi de Hambourg, seraient priés de faire dela place à ungrand tournoi mixte sur terre battue àMadrid au printemps. La Principauté a déjà mis le problème devant la justice américaine (puisque l’ATP est domiciliée aux États-Unis) sur la base des lois antitrust. « Il y a bien entrave à la concurrence puisqu’on nous empêche de faire valoir nos atouts, expliquait hier Zeljko Franulovic, l’ancien champion yougoslave devenu directeur du tournoi. Les joueurs, le public et les sponsors sont là. Qu’est-ce qu’on peut faire de mieux ? » Monte-Carlo n’a que le défaut de se trouver sur la route des grands travaux du nouveau patron de l’ATP, Étienne de Villiers. Cet ancien cadre dirigeant de Disney n’est pas là pour faire le mickey ; d’ailleurs, le plan de 2009 ne fait pas rire tout le monde. C’est ce qui donne espoir à Zeljko Franulovic : « Je suis optimiste parce que nous ne sommes pas les seuls mécontents. Il y a beaucoup d’autres tournois européens qui vont souffrir. » Il y a aussi les joueurs qui se sont plaints d’avoir été tenus à l’écart de ces projets. Au tournoi de Miami, Nadal et Robredo étaient en pointe dans cette fronde, à laquelle s’était associé Federer. L’occasion serait belle en terre européenne de réaffirmer cette volonté de préserver l’héritage tennistique du Vieux Continent. Gasquet à la relance ? Mais ça n’est pas à l’ordre du jour : « Notre objectif, c’estde réussirun bon tournoi », conclut Zeljko Franulovic. Il a les deux ingrédients suffisants pour y arriver : du Nadal et du Federer. Les deux finalistes de l’an dernier sont de la partie, sans doute très motivés après quelques agacements récents. Pour l’Espagnol, tenant du titre, l’incertitude réside à nouveau dans ses pieds chroniquement douloureux. Le numéro 2 mondial n’a plus joué depuis sa défaite en quarts à Miami contre Djokovic, faisant notamment l’impasse sur la Coupe Davis. Hier, son entraînement face à son jeune compatriote Bartolome Salva-Vidal ne laissait paraître aucune gêne. Tant mieux, car l’enjeu n’est pas mince pour celui qui est invaincu sur terre battue depuis deux ans. Le Majorquin transporte une série de 62 victoires sur cette surface (record absolu de l’ère open) qui doit commencer à faire lourd sur le paletot. Il ne peut se permettre de traîner des pieds. Son tirage n’est pas monstrueux, même si Safin ou Mathieu pourraient le titiller dès son deuxième match. L’horizon paraît plus encombré pour Federer, qui a hérité du quart le plus dense avec Djokovic, Gaudio, Ferrer et Youzhny. Mais le numéro 1mondial n’a rien négligé pour entamer au mieux la route qui pourrait le mener, à Roland-Garros, vers un Grand Chelem calendaire. Il est arrivé le premier, mercredi, et au contraire de l’an dernier, avec son entraîneur Tony Roche. Son assiduité à l’entraînement est éloquente : son menu quotidien est de quatre heures. Après avoir échoué dans ses tournois d’Indian Wells et de Miami (défaites contre Cañas), il ne peut se permettre une fâcheuse passe de trois. « Ces deux défaites ont assurément un peu entamé ma confiance », confiait-il récemment lors du lancement du timbre-poste suisse à son effigie. Autre joueur en reconquête : Richard Gasquet. Il y a deux ans, lors de sa dernière visite en Principauté, le numéro 1 français, avait créé la surprise en élimi-nant Federer en quarts. Cette fois, les deux hommes ne pourront s’affronter qu’en demi-finale. On ne voit aucun obstacle rédhibitoire à ces retrouvailles puisque les têtes de série de son quart de tableau sont Ljubicic, Ferrero et Gonzalez. Le protégé d’Éric Deblicker avait quitté la récente rencontre de Coupe Davis avec une défaite amère contre Youzhny et un forfait pour son deuxième simple. Si le pied douloureux évoqué pour cette abstention est rentré dans le rang, on attend qu’il profite du prestige du tournoi pour se relancer. Quoi qu’en pense Étienne de Villiers, Monte-Carlo reste un monument. PASCAL COVILLE
PAS DE RECORD POUR SANTORO.
À trente-quatre ans, Fabrice Santoro s’apprêtait à établir un nouveau record de participations en simple au tournoi de Monte-Carlo (17 !), mais son classement au moment des inscriptions (57e) était à peine insuffisant (Mirnyi, dernier entrant, 55e…) pour intégrer directement le tableau du tournoi…« Je m’attendais à recevoir une wild-card puisque, il y a un mois et demi, un journaliste m’avait interviewé pendant une demi-heure pour le compte du programme officiel du tournoi, me demandant ce que ça me faisait, dix-sept Monte-Carlo… » Finalement, l’interview est bien dans le programme officiel, mais Santoro, pas invité en simple (le directeur du tournoi, Zeljko Franulovic, n’a pas souhaité commenter les choix du comité au sujet des wild-cards attribuées à Balleret, Mathieu, Serra et T. Johansson), ne disputera que le double en Principauté.
Golovin joue la prudence
Fatiguée, la Française a abandonné au bout d’un set en quarts de finale contre Dinara Safina.
IL N’Y A PAS DE QUOI s’alarmer. Vendredi soir, de retour vers le club-house, Jérôme Bianchi, l’un des deux kinés de l’équipe de France de Fed Cup, analysait sereinement l’abandon de Tatiana Golovin, qui venait de jouer, sans le terminer, son neuvième match en dix jours, en quarts de finale face à Dinara Safina : « Après tous les efforts qu’elle a fournis, Tatiana a mal un peu partout. Avant le match, à l’entraînement, elle s’est légèrement déplacé le bassin. Je l’ai remis en place, mais à 5-3 pour Safina, elle a glissé et s’est fait un peu mal à la cheville droite. Il était donc plus sage d’abandonner, elle l’a compris toute seule. Maintenant, il faut qu’elle se reposedeux ou trois jours puis elle pourra reprendre l’entraînement. » « Je savais en entrant sur le court que mon corps ne répondrait pas normalement, qu’il ressentait une grande fatigue, confirma la Française, qui avait gagné le premier tournoi de sa carrière la semaine dernière à Amelia Island. J’ai quand même voulu jouer et ce qui s’est passé sur un set n’était pas si mal car Dinara a vraiment super bien joué et moi, j’ai lâché tous mes coups. Ça a donné quelques échanges spectaculaires mais, à partir de 4-2, j’ai senti que je ne pourrais pas aller beaucoup plus loin. Je n’aime pas abandonner comme je n’aime pas que monadversaire abandonne mais je ne voulais pas risquer d’aggraver le mal. » Heureusement pour les spectateurs, l’unique set fut d’un très bon niveau et dura tout de même cinqquante- deux minutes avec, entre autres, un jeu faramineux long de 22 points et douze minutes, ponctué de 16 coups gagnants tous plus époustouflants les uns que les autres... Hier matin, Golovin a pris le premier avion pour rentrer chez elle à Miami, où elle devait passer une journée histoire de défaire et refaire ses bagages avant de rejoindre l’équipe de France demain. Après sa parenthèse américaine, l’attend en effet une rencontre de Fed Cup contre le Japon qu’elle disputera avec le costume de leader en l’absence d’Amélie Mauresmo,le week-end prochain à Limoges. ALAIN DEFLASSIEUX | |
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 16 Avr - 20:54 | |
| L'EQUIPE DU LUNDI 16 AVRIL 2007 Nadal, saison 3 Soixante-deux victimes d’affilée et deux ans d’invincibilité sur terre battue : l’ogre de l’ocre peut-il trouver son maître cette semaine ? PERSONNE N’EST INVINCIBLE. Pas même Roger Federer qui était arrivé au dernier tournoi d’Indian Wells avec une série de son cru : 41 victoires de rang. La surprise était venue d’un joueur que l’on n’attendait pas. De Guillermo Cañas qui, de retour de suspension pour dopage, semblait pourtant avoir un déficit de repères. Mais contre Federer, il vaut mieux ne pas avoir de passé récent qui a toutes les chances d’être traumatisant. Écarté quinze mois du circuit, l’Argentin avait oublié la tyrannie exercée par le Suisse. Et ce dernier n’avait-il pas commis une erreur en Californie, choisissant de se préparer à Hollywood avec Pete Sampras sur le terrain privé du petit ami de la chanteuse Gwen Stefani ? « On n’en parle jamais » Nadal, lui, a bien pris soin de tâter le terrain. Il est arrivé à Monaco deux jours après son rival, c’est-à-dire vendredi, mais il s’est rattrapé depuis. Hier, la séance de l’aprèsmidi avec son compatriote Tommy Robredo dura deux pleines heures. Le matin, il s’était entraîné une heure avec Andy Murray. Les numéros 6 et 11 mondiaux pour se faire la main. Le pied plutôt puisque ce colosse a bien des pieds d’argile. Sur ce sujet, son entraîneur, Toni Nadal, s’est montré rassurant : « Pas de problème de ce côté-là », a-t-il précisé à la sortie du court alors qu’une marée de mômes guettaient avidement la sortie du héros. Il n’y a d’ailleurs aucun problème d’aucun côté, à entendre le débonnaire Toni, aussi placide en coulisses que son protégé est bouillant dans l’arène. Mais une montagne de muscles n’a jamais empêché d’être mou du cerveau. Comment fait « Rafa » pour oublier qu’il n’a pas perdu depuis deux ans sur terre et que ça va forcément faire mal quand s’achèvera la chevauchée fantastique ? « On n’en parle jamais, de ça, affirmait hier Toni Nadal. À chaque match, à chaque tournoi suffit sa peine. » On connaît la chanson du « prendre match après match ». Il serait étonnant pourtant que le suc-cesseur de Guillermo Vilas comme détenteur de la plus longue série de victoires sur terre n’ait pas une fierté toute particulière pour son monument. Heureusement pour l’Espagnol, la terre battue offre à ses seigneurs un plus grand confort. La perte d’un service n’a pas autant de conséquences que sur surface rapide. Un cador en difficulté peut mieux s’y retrancher, pour attendre la fin de l’orage. Au contraire du jeu sur surface rapide, comme le rappelait hier Roger Federer lors d’une interview télévisée : « Quand on y perd le premier set, on avite fait de voir la partie vous passer sous le nez. » Cette année, pour la première fois, la finale de Monte-Carlo prendra le format des trois sets gagnants. « A priori, c’est plutôt un avantage pour le challenger », estimait hier Federer. Mais le Suisse n’a jamais mené deux sets à un contre l’Espagnol sur terre battue. Et rien ne prouve que les deux grands rivaux se retrouveront pour la quatrième fois de suite en finale dans un tournoi sur terre qu’ils disputent l’un et l’autre. Nadal n’est pas invaincu à Monte- Carlo, mais il faut remonter à 2003, alors qu’il n’avait pas encore dixsept ans, pour trouver trace de son unique revers en Principauté. Il avait chuté au troisième tour face à un Guillermo Coria qui s’affirmait alors commel’un des cadors de la spécialité. Puis Nadal dut déclarer forfait la saison suivante à cause d’une blessure. Cette année, le fantôme de Coria ne viendra pas hanter Nadal. L’Argentin, emporté par une incompréhensible neurasthénie tennistique, a disparu des courts. Reste Igor Andreev, le dernier vainqueur du Majorquin sur terre battue. Le Russe est bien là, mais il traîne deux casseroles. Sa nette défaite face à Sébastien Grosjean lors de la dernière rencontre de Coupe Davis Russie- France et une autre défaite, la semaine dernière à Valence, face à l’Italien Volandri. Si cet Andreev-là s’apprête à boucler la boucle face à Nadal, il cache bougrement bien son jeu. PASCAL COVILLE Ses cinq plus grosses frayeurs DEPUIS SA DÉFAITE en quarts de finale du tournoi de Valence face à Igor Andreev, en avril 2005, Rafael Nadal a remporté 62 victoires d’affilée sur terre battue. Mais l’Espagnol n’a pas connu que des succès aisés. Voici le détail de ses cinq matches les plus accrochés, par ordre décroissant dans la difficulté. 1. Rome 2006, finale, b. Federer (SUI), 6-7, 7-6 (7-5), 6-4, 2-6, 7-6 (7-5) Un combat de 5 h 5’. Federer mène 4-1 au cinquième set, avant de se procurer deux balles de match à 6-5 15-40 sur service adverse. Sur ces deux points, deux fautes en coup droit du Suisse lui sont fatales. Dans le tie-break final, Federer se détache encoreune fois 5-3, avant de s’incliner 7-5. 2. Rome 2005, finale, b. Coria (ARG), 6-4, 3-6, 6-3, 4-6, 7-6 (8-6) Encore un marathon (5 h 14’). Cette fois, Nadal comble deux breaks de retard dans la cinquième manche (3-0 pour Coria et deux balles de 4-0 !). Apparemment gêné par une douleur à la cuisse gauche, l’Espagnol semble condamné à la défaite. Mais son extraordinaire ténacité lui permet de refaire surface et de s’imposer 8-6 dans le tie-break, à satroisième balle de match. 3. Barcelone 2006, quarts de finale, b. Nieminen (FIN), 4-6, 6-4, 6-3 Devantun public espagnolmédusé, Nadal, beaucoup moins percutant qu’à l’ordinaire, est dépassé pendant un set et demi par les coups à plat du gaucher Nieminen. Mais à 6-4, 4-1 contre lui, ses frappes retrouvent enfin toute leur intensité et il enchaîne sept jeux d’affilée avant de s’imposer 6-3 dans le troisième set. 4. Monte-Carlo 2005, demi-finales, b. Gasquet 6-7 (6- , 6-4, 6-3 Après sa victoire étriquée face à Nieminen en 2006, Nadal déclarait : « La dernière fois que je m’étais senti si mal embarqué sur terre, c’était l’année dernière, à Rome contre Coria et à Monte-Carlo contre Gasquet. » Sorti des qualifications et seulement 101e ATP, Gasquet vient alors de dominer Federer, numéro 1 mondial, en quarts. Face à Nadal, il mène 7-6, 2-0, mais, émoussé par sa longue semaine, il baisse subitement de pied physiquement et s’incline en trois sets. 5. Roland-Garros 2005, finale, b. Puerta (ARG), 6-7 (6- , 6-3, 6-1, 7-5 Grand favori, Nadal perd pourtant le premier set au tie-break après une lutte de 1 h 11’. La domination physique de l’Espagnol fait merveille dans les deuxième et troisième manches. Dans la quatrième, Puerta breake à 4-4 puis se procure trois balles de deux sets partout dans le jeu suivant. Mais Nadal remporte les trois derniers jeux et conclut 7-5 après 3 h 24’. – A. Pr. Clément au rebond APRÈS LA DÉCEPTION de sa nonsélection en Coupe Davis, Arnaud Clément a enregistré hier un succès convaincant contre Florent Serra (6-4, 7-6). « Dans le tie-break, à 0-4, j’ai réussi à revenir en étant plus entreprenant, analysait-il après ce jeu décisif finalement remporté, 7-5. D’une façon générale, j’estime avoir produit un niveau de jeu intéressant pour un premier match de l’année sur terre. Mais c’est ce que j’espérais après une excellente semaine de travail avec mon frère. » Le meilleur moyen d’oublier la frustration de Moscou n’était-il pas de remettre le nez dans le guidon ? « Le jour où Guy (Forget) m’a annoncé que je ne jouerai pas (la Coupe Davis), j’étais complètement défait. Mais j’aurais dû mieux me préparer à cette éventualité. Une fois la déception passée, j’ai endossé à fond le rôle du supporter. Je crois que j’ai dû louper deux points en tout et pour tout. Je n’avais plus de corde vocale à la fin. » Sur un autre sujet, il entend bien faire entendre sa voix : « J’ai déjà signé à Miami la pétition des joueurs qui s’insurgeaient sur le fait qu’on n’a pas été consultés sur les réformes auxquelles réfléchit l’ATP. À propos du possible déclassement de Monte-Carlo, ça me paraît hallucinant. L’ATP a plutôt intérêt à faire machine arrière… SAFIN,L’HOMME DU DIMANCHE.–Dans la foulée de la formidable impression laissée le dimanche d’avant, lors du cinquièmematch décisif en Coupe Davis face à la France (7-6, 6-3, 6-2 contre Paul-Henri Mathieu), Marat Safin n’a pas manqué ses débuts dominicaux, hier à Monte-Carlo. Mais l’affaire ne fut pas simple face au gaucher finlandais Jarkko Nieminen (20e), qui remporta la première manche contre un Russe en panne d’efficacité sur ses premiers services (57 %de points gagnés seulement). Safin sut nettement rétablir sa situation par la suite (5-7, 6-3, 6-2) et attend (peut-être) un Mathieu revanchard au deuxième tour. Reste d’abord à PHM à franchir l’obstacle Vliegen aujourd’hui… | |
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 16 Avr - 20:55 | |
| BALLERET N’A PAS DÉCOLLÉ. – Benjamin Balleret, joueur monégasque en Coupe Davis, avait fait sensation l’an passé enpassant deux tours après être sorti des qualifications. Cet enchaînement aurait pu être un tremplin vers l’élite. Mais un an plus tard, il n’a pas décollé. Classé 237e à l’ATP, il n’a pas pu arracher son étiquette de joueur du circuit inférieur. Sa prestation d’hier contre Julien Benneteau (42e), vainqueur laborieux, 7-5, 5-7, 6-2 en 2 h 6’, démontre qu’à vingtquatre ans il n’a pas optimisé son potentiel. « J’ai eu trop de hauts et de bas, avoue-t-il. J’ai fait quelques bons matches. Ce n’est pas fini pour moi. Je vise toujours le top 100. » L’analyse de son vainqueur est plus convaincante. « C’est dommage qu’il manque de rigueur. Il a les armes pour être mieux classé. » – P. Co.
TSONGA FAIT LE TRIPLÉ. – Vainqueur du Futures de Poitiers le 25 mars puis du Challenger de Tallahassee (Floride) le 8 avril, Jo-Wilfried Tsonga a remporté son troisième tournoi de suite en s’imposant, hier, au Challenger de Mexico City. Le jeune Français, qui fêtera demain ses 22 ans, a disposé en finale du Mexicain Bruno Echagaray 6-4, 2-6, 6-1.
VALENCE : ALMAGRO REMET ÇA. – Tenant du titre (il avait dominé Gilles Simon l’année dernière en finale), Nicolas Almagro (31e mondial) a conservé son bien, hier, à Valence, en dominant l’Italien Potito Starace (89e) 4-6, 6-2, 6-1. À 21 ans, c’est seulement le second titre de l’Espagnol, qui sera à surveiller de près cette semaine à Monte-Carlo, où il affrontera au premier tour Berdych.
KARLOVIC, ÇA ALORS ! – Ce n’est pas vraiment là-dessus qu’on aurait mis notre main au feu. Hier, Ivo Karlovic a remporté son premier titre sur le circuit. Ça s’est passé à Houston… sur terre battue. Le géant croate de 28 ans n’a pourtant jamais eu le pied très terrien (ses deux finales précédentes avaient eu lieu sur le gazon du Queen’s en 2005 et sur le revêtement rapide en salle de San Jose cette année), mais son parcours dans le Texas inspire le contraire. Après Becker (le seul à l’avoir breaké), Haas en quarts, Montanes en demi-finale, Karlovic a dominé l’Argentin Zabaleta en finale (6-4, 6-1). S’il faut maintenant se méfier de lui aussi… LE PARISIEN DU LUNDI 16 AVRIL
Gael Monfils de retour sur terre
Il CONNAIT vachement bien le teninis… même si jai déjà eu un meil- leur classement que lui ! »Assis dans un fauteuil de cuir noir du salon des joueurs aux côtés dOlivier Delaître, son entraîneur de- puis début mars, Gaël Monfils, 20 ans, part dans un grand éclat de rire. Le Parisien, qui af- fronte aujourdhui le Tchèque Stepanek au 1e tour du tournoi de Monte-Carlo, na pour- tant guère eu loccasion de sourire ces derniers mois. « Il ne mapporte que des soucis ! », plai- sante Delaître. Sil a remporté le challenger américain de Sunrise, lex-no 1 français na en effet plus gagné le moindrematch sur le circuit principal depuis sa victoire sur Baghdatis, en janvier, en Australie ! Mais Delaître, qui a déjà coachéMonfils chez les juniors, refuse de sar- rêter à ce triste bilan comptable. « Il ne faut pas oublier quavant notre collaboration, il avait passé un mois sans entraînement sérieux (NDLR : Monfils sest séparé de son éphémère entraîneur, Pier Gauthier, au début de lOpen dAustralie), sans planning, sans structure », tempère lancien professionnel messin. « J’assume et je ne regrette rien » « Au bout de quinze jours aux Etats-Unis, il a logiquement accusé le coup mentalement et physiquement. Je ne minquiète pas du tout. Il a retrouvé les qualités quil avait il y a quelque temps. Maintenant, on va pouvoir passer à la phase de développement et amélioration. » La méthode de lex-joueur de Coupe Davis est simple : remettre dans le droit chemin un élève qui brille par son inconstance. Et a vu tous ses cadets (Djokovic, Murray…) avancer pendant quil faisait du surplace.AvantMonte- Carlo, Monfils — demi-finaliste à Rome et 8e de finaliste à Roland-Garros lan passé— a travaillé deux semaines sur terre battue à So- phia-Antipolis. « Il faut bien recadrer son tra- vail, avoir une ligne conductrice, résume De- laître. Quand on na pas dentraîneur, on part un peu dans tous les sens. Jessaie de modifier quelques points précis… mais cest secret ! En tout cas, il ne peut pas y couper sil veut entrer dans le top dix. » Les yeux grands ouverts derrière ses lentilles vertes, le no45 de lATP opine de la tête. « Oli- vier ma apporté de la sérénité, plus de confiance enmoi et je sais que je peux compter sur lui à 100 %, souffle-t-il. Après, je sais que pour être le meilleur, il faut travailler, bosser à lentraînement, surveiller lhygiène de vie, etc. En tout cas, je nai pas à effacer ce que jai vécu. Jassume et je ne regrette rien. Il faut toujours essayer pour voir…»Monfils a vu.Restedésor- mais à savoir sil en a retenu les leçons. Eric Bruna | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 16 Avr - 22:46 | |
| Federer-Nadal sur "terre-gazon"
Roger Federer et Rafael Nadal vont s'affronter le 2 mai à Palma de Majorque (Iles Baléares) sur un court de tennis dont une moitié sera en terre battue et l'autre en gazon, un match singulier organisé par le gouvernement des Baléares.
Cette "bataille des surfaces" entre les numéros un et deux du tennis mondial sera un "évènement exceptionnel" et se déroulera devant près de 7.000 spectateurs dans la "Palma Arena" de la ville, ont indiqué ce week-end les organisateurs. Le dispositif est en cours d'installation et le budget de ce match exhibition en trois sets est estimé à 1,2 million d'euros, a précisé le responsable des sports des Baléares, José Luis Ballester. Ces sera un "grand défi" tant pour l'Espagnol Nadal, natif de Majorque et spécialiste de la terre battue, champion de Roland-Garros, que pour le Suisse Federer, qui a remporté le dernier tournoi de Wimbledon sur herbe, a précisé M. Ballester. Selon lui, les deux joueurs devront changer de chaussures à chaque changement de côté et ce sera pour eux "beaucoup plus compliqué et difficile qu'il n'y paraît" de s'adapter à ce court "mixte". Source eurosport.fr | |
| | | Babou N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 17 Avr - 7:14 | |
| J'avais lu que finalement ce serait un court tout en TB pour préparer au mieux la saison étant donné qu'on jouait pas de la même façon sur ses deux surfaces... C'est vraiment bizarre c'est clair ce court moitié gazon moitié TB.... | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 17 Avr - 10:20 | |
| L'EQUIPE DU 17 AVRIL 2007
La fronde des ténors
Tempête sur le Rocher. Emmenés par Federer et Nadal, les meilleurs mondiaux se sont opposés hier aux réformes engagées par l’ATP.
IL Y A EU LE SERMENT du Jeu de paume, voici celui du tournoi de tennis de Monte-Carlo. Comme le tiers état en 1789, les joueurs de tennis veulent se donner une constitution. À tout le moins, un rôle dans la construction de leur avenir. Pour ce moment historique, la mise en scène avait été soignée, hier matin, au Monte-Carlo Country Club. Pendant que les six autres premières têtes de série devisaient avec la presse, Roger Federer et Rafael Nadal arrivaient ensemble, bons derniers, sous les tentes du village sur le coup de 10 heures. Et transformaient la rencontre avec les médias en happening. Les deux hommes s’assirent côte à côte et le Suisse lut une déclaration sous l’oeil approbateur de son dauphin. Le message était clair : « Plus question de se laisser mener par le bout du nez par l’ATP ». « Pour une fois, c’est nous qui venons vers vous, déclara le numéro 1 mondial aux médias. Il faut que vous sachiez ce que nous ressentons. » Qu’on se rassure, le tennis n’est pas à la veille d’une sécession. Mais il y a une vraie fronde devant la volonté de l’ATP de faire passer en force une refonte du calendrier pour 2009, comprenant, notamment, le déclassement de deux Masters Series européens sur terre battue (Monte-Carlo et Hambourg). Après l’échec cuisant des poules mises en place sur certains tournois, Étienne De Villiers, le patron de l’ATP, est fragilisé. Mais cette grogne sera-t-elle suffisante pour arrêter son train de réformes, lancé à toute vapeur ? DES JOUEURS SOLIDAIRES C’est une réunion des joueurs convoqués par l’ATP il y a un mois qui a fait déborder le vase. Nikolay Davydenko, très pugnace hier contre l’ATP, raconte : « On a d’abord eu droit à un speech d’une heure de De Villiers et, au final, ça a fait deux heures pour rien. » Au bout de ce gâchis, soixantecinq joueurs, dont les dix premiers mondiaux, ont signé une pétition pour demander une halte des réformes. « Auparavant, les dirigeants pouvaient se frotter les mains, raconte Federer. Nous étions velléitaires. Des critiques en ordre dispersé et pas d’action. Maintenant, c’est du sérieux. Onarrive à un tournant dans l’évolution du jeu et cette fois, on va être présents. » « Cette solidarité a commencé dans notre combat précédent pour être mieux traités lors des tournois du Grand Chelem, se souvient Ivan Ljubicic. Cette union est plus forte que jamais. Les “ top ” joueurs sont particulièrement impliqués. » DES RÉFORMES TROP RAPIDES La rébellion des joueurs ne porte pas essentiellement sur le fond des réformes mais sur leur cadence : « On ne peut pas continuer à avancer à ce rythme, martelait Federer. On passe notre temps à être dos au mur. » « C’est le problème de la poule et de l’oeuf, expliquait Ljubicic. L’ATP nous dit : “ signez maintenant, on finalisera après ”.Nous, on répond : “ finalisons d’abord et on signera. ” » Pour Federer, l’époque des joueurs béni-oui-oui est révolue : « J’ai l’impression que ces dix, quinze dernières années, il n’y a pas eu de vraies discussions avec les joueurs. » L’ANTAGONISME ÉTATS-UNIS - EUROPE Même si Nadal déclare que « les Américains sont avec nous puisque Roddick a signé la pétition », il y a bien un clivage USA-Europe. « 80 % des joueurs viennent d’Europe ou d’Amérique du Sud, mais ce sont les Américains qui font la loi », tempête Davydenko. Ljubicic s’étonne, lui aussi, de cette exception américaine : « L’ATP n’a pas songé un instant à s’attaquer aux Masters Series nord-américains ! J’imagine qu’ils ont mieux ficelé leurs contrats. Les Européens vont donc faire les frais de la réforme. » Robredo renchérit : « Moi, je suis espagnol, j’aime la terre battue. Je constate que l’ATP n’a de cesse de rogner sur le calendrier de terre. Et même si le projet est de créer un grand tournoi à Madrid, moi, Espagnol, je préfère garder les deux autres Masters Series sur terre. » Et Ljubicic ajoute : « Les Américains n’ont jamais fait l’effort de venir àMonte-Carlo mais l’ATP trouve normal que les Européens doivent enchaîner Indian Wells et Miami… » ET MAINTENANT ? Arrivé à la barre en janvier 2006, Étienne De Villiers, ancien dirigeant de Walt Disney, a-t-il encore la faveur des joueurs ? « Mark Miles (précédent boss de l’ATP) n’en faisait pas assez, mais De Villiers en fait trop », constate Federer, qui conclut toutefois : « Il est l’homme de la situation, pour l’instant. » Davydenko est moins tendre : « Il était sans doute bon pour Walt Disney mais il ne connaît rien au tennis. » Ljubicic tempère : « Quand il est arrivé, il ne savait rien, mais donnons- lui crédit d’avoir beaucoup appris. Son véritable problème vient de son entourage. » La guerre n’aura cependant pas lieu. Tant Federer que Ljubicic refusent d’évoquer la grève. « Soyons réalistes, avoue le Croate, notre carrière dure de dix à quinze ans maxi. Nous n’avons aucune envie de ne pas jouer. Les joueurs passent mais les tournois, eux, restent. » Et la réforme tant décriée pourrait quand même passer en force. « La date butoir pour officialiser le calendrier 2009 était à Miami, rappelle Ljubicic. Il est peut-être déjà trop tard. » Le mouvement des joueurs ne va pas s’arrêter sur cette éventuelle défaite. « Heureusement, on a un super leader avec Federer, résume Ljubicic. À nous d’en profiter. » PASCAL COVILLE
DES POINTS EN COUPE DAVIS ?
–En marge de ses assauts contre l’ATP (voir par ailleurs), Roger Federer décocha de nombreuses flèches à la Fédération internationale et particulièrement à son président Francesco Ricci Bitti. Le Suisse lui reproche d’avoir snobé deux demandes des joueurs de placer tous les tours de Coupe Davis juste après l’Open d’Australie, le Masters Series de Miami, l’US Open et le Masters. L’ITF a réagi aussitôt par un communiqué, mais qui ne répondait pas précisément à la préoccupation majeure du numéro 1 mondial (qui a par ailleurs annoncé qu’il jouerait le prochain barrage pour la Suisse) : « Il faut que les joueurs sachent que nous écoutons leurs propositions, dit notamment ce communiqué. Nous avançons en collaboration avec l’ATP dans nos réformes avec, notamment, la possibilité de donner des points de classement pour les rencontres de Coupe Davis. » Si elle aboutissait, cette réforme serait spectaculaire. – P. Co.
TRÈS COURTS. – Marc GICQUEL, passé très près de la défaite face à l’Allemand Mayer, a fini par gagner le premier match de sa carrière en Masters Series. Mené 5-2 dans le troisième set, le Français a su inverser la tendance. « Je ne voulais pas lâcher, et Mayer a eu peur de gagner », s’est félicité Gicquel, qui retrouvera Murray au tour suivant… Paul-Henri MATHIEU,victime d’une gastro-entérite depuis vendredi soir, n’a pas pu défendre ses chances face au Belge Vliegen. « Je n’ai rien pu manger du week-end et, parfois, je me suis demandéce que je faisais sur le terrain. Même Vliegen m’a demandé dans les vestiaires pourquoi je n’avais pas été au top. »…Rien ne va plus pour Marcos BAGHDATIS, éliminé à chaque fois d’entrée à Indian Wells, Miami et Monte-Carlo. « Je cherche mon jeu et je ne le trouve pas, a ruminé le Chypriote. En Coupe Davis, j’ai fait un très bon match en gagnant contre Nieminen. Mais en tournoi je n’ai plus la confiance. » – F. Ra | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 17 Avr - 10:21 | |
| « Où est la démocratie ? »
FABRICE SANTORO profite du mouvement des joueurs pour rappeler qu’ils n’ont jamais l’occasion de voter.
COMMENTRÉAGISSEZ-VOUSàl’appel lancé par Federer et Nadal pour contrer les réformes de l’ATP ? – Je ne suis pas au courant des détails de cette démarche, mais si Federer et Nadal sont dans le coup, ça lui donne unsacré impact. Et c’est bien qu’un jeune comme Nadal se lance dans la bataille. Moi, à son âge, je n’en aurais pas été capable. – Au fond, où est le malaise ? – Pour moi, c’est simple : l’ATP représente les joueurs ET les tournois. Or, il ne devrait être question que des joueurs. Nous ne sommes pas majoritaires dans le “ board ” qui prend toutes les décisions. Qui a décidé, par exemple, que les trois Masters Series sur terre battue cette année devenaient des tournois de 56 joueurs au lieu de 64 (Santoro est 57e à l’ATP) ? Pas les joueurs, en tout cas. Dommage pour moi. Ça me coûte trois engagements. En fait, on ne décide jamais de rien. Lors des réunions trimestrielles des joueurs du top 100, je n’ai aucun souvenir d’avoir jamais voté, pas même àmain levée. Au lieu de nous mettre devant le fait accompli dans ces réunions, on devrait y provoquer un débat d’idées. Ça n’a jamais été le cas. Où est la démocratie ? – La fracture a donc l’air assez profonde. Mais Federer and co ne semblent pas vouloir aller au clash… – Pourtant, il n’y a pas trente-six solutions. Prenez le mois de mars avec les deux Masters Series américains à Indian Wells et Miami. Voilà deux tournois qui bouffent un mois plein du calendrier alors que le reste de l’année, la plupart des autres tournois se marchent sur les pieds. Pour moi, c’est une aberration. Depuis quelques années, je proteste modestement du haut de mon classement en refusant en général d’enchaîner les deux. Il paraît que ces deux tournois drainent plein de spectateurs. Facile avec la mixité. La mixité d’ailleurs, parlons-en. J’entends bien ce qu’on en dit dans les vestiaires. La majorité est contre. Mais voilà, le contrat des deux tournois a été signé jusqu’en 2025. Dès lors, de deux choses l’une : ou on se couche, ou on boycotte. » – P. Co.
M le maudit Mené 6-0, 2-0, Monfils a été contraint à l’abandon à cause d’une élongation à la cuisse droite.
HUIT JEUX ENCAISSÉS, zéro rendu, dix points marqués, quarante-trois minutes de jeu (dont un quart d’heure sur la chaise avec le kiné) : le très court séjour monégasque de Gaël Monfils s’est terminé sous les sifflets d’un public très dubitatif sur le combat avorté du Français face au Tchèque Radek Stepanek. Pas de chance, Monfils, qui n’a plus gagné un match sur le circuit principal depuis l’Open d’Australie, s’était blessé le matin à l’entraînement, ressentant « une petite pointe » sans trop savoir la nature exacte du mal. Il s’avérera après le non-match qu’il s’agissait d’une légère élongation à la cuisse droite qui compliquait tous ses déplacements.« Mon point fort, c’est quand même de savoir courir, mais là, je sentais de l’électricité à chaque mouvement. Mieux valait ne pas tenter le diable. C’est un coup dur, je suis dégoûté. » Les dix jours précédant le contretemps, comme pour raviver la frustration, le Français s’était apparemment refait une santé morale et physique à Sophia Antipolis, retrouvant le sens de son jeu avec son coach Olivier Delaitre et un coffre physique avec les préparateurs physiques de la structure Lagardère. « Gaël avait trop perdu depuis le début de l’année et il fallait retrouver un minimum de physique pour pouvoir enchaîner les matches, ce qu’il n’avait pas pu faire durant la tournée américaine, expliquait Delaitre. Et là, il était dans une bonne spirale, il avait retrouvé du tonus et de l’énergie. Ce petit bobo tombe mal, c’est un contretemps dans un tournoi important. C’est comme une F 1 qui casse un moteur. Les ingénieurs ont bien bossé mais on ne sait pas ce qui s’est passé… Peutêtre cette blessure est-elle due à un excès de nervosité ou de tension… Toujours est-il qu’il va à nouveau falloir retrouver les forces pour repartir. » Avec dix jours d’arrêt de travail, Monfils n’a guère de chance de disputer le tournoi de Barcelone et de peaufiner une forme qu’il lui faudra retrouver urgemment avant la défense de ses nombreux points printaniers de 2006 (demi-finales à Rome, huitièmes de finale à Roland-Garros). « Pour l’instant, je ne suis pas inquiet. Quarantedeuxième mondial, ce n’est pas laid, temporisait le Français. Mais ça va être plus dur dans quelques semaines. J’ai de grosses échéances… » – F. Ra. | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mer 18 Avr - 12:47 | |
| L'EQUIPE DU MERCREDI 18 AVRIL 2007
Gasquet le marathonien Il a fallu 3 h 20’ au Français pour venir à bout de Verdasco au terme d’un match haletant et laborieux. Inquiétant pour la suite ?
AVEC DE LA TERRE plein les bottes, le Gasquet combatif et laborieux a inauguré sa saison « extérieure » sur terre battue sous le soleil. Il lui aurait coûté, à tous points de vue, de perdre le deuxième marathon de sa quinzaine, après les quatre heures quarante-huit minutes à courir, en vain, derrière un Youzhny alternatif pour le compte de la Coupe Davis. Heureusement pour lui, le Biterrois a, cette fois-ci, fini par dompter un Espagnol cyclothymique, tout à la fois capable de passer trois jeux à déborder l’adversaire dans les grandes largeurs et de cumuler les bourdes les plus épatantes. Hier, « el Loco » (le fou) a parfaitement récité sa partition. Merci « Nando » ! Lors des deux premières manches, Fernando Verdasco (38e) a servi à chaque fois à 5-4 pour le gain du set en s’effritant piteusement. Dans le troisième set, il a mené 2-0, 40-0 avant de relancer le Français en toute beauté. « Là, il peut s’en vouloir, confessera Gasquet. Il doit m’enfoncer, je n’étais pas bien du tout… » Mais, dans le mélodrame poussiéreux et très inégal de ce premier tour, il était écrit que l’irrationnel vaincrait. Que la prime ne sourirait pas au plus audacieux. Et que le réalisme du Français finirait par renverser le cours du match. Jeu stérile ou héroïque ? Le débat reste entier autour du cas du leader français, qui pourrait regretter cette victoire à la Pyrrhus, mangeuse d’énergie. Irrémédiablement trop loin de sa ligne de fond, à court d’idées offensives, il a su contrer, faute de mieux, un joueur n’ayant gagné qu’un match depuis Indian Wells. « Mais j’ai joué assez long, se défendra-t-il. Je peux seulement m’en vouloir au service, où je n’étais pas dans le rythme. Verdasco a l’un des meilleurs coups droits du monde et ce n’est vraiment pas facile de prendre la balle au sommet du rebond… » Soit. Ceux qui espéraient retrouver la flamboyance du numéro 1 français depuis la campagne timorée de Moscou n’auront entrevu qu’un zeste de volupté à la fin de la première manche. De quelques revers à la Zorro et de coups droits enfin hardis, le Français avait alors usé de son génie pour renverser la tendance. « Je n’ai pas mérité d’être traité comme le bouc émissaire » Mais, rapidement délaissé par ses facilités, il sut surtout utiliser sa science de la bravoure pour s’éreinter victorieusement à la besogne. Finir, après deux cents minutes d’une harassante joute terrienne, plus léger qu’un Espagnol bodybuildé, n’est-ce pas déjà l’assurance d’un physique tranquillisant ? Il n’était pas si aisé de se remettre dans le coup après avoir laissé échapper – une fois grossièrement sur une double faute – cinq balles de matches dans le tie-break du deuxième set. Il n’était pas plus simple pour lui d’oublier les errements du bourbier russe. D’ailleurs, même Youzhny a eu du mal s’en remettre, battu hier par Lee Hyung-taik. « La Coupe Davis lui a tout pompé », précisait hier l’entraîneur Boris Sopkin après la défaite de son poulain. Rien d’illogique à ce que Gasquet, ankylosé par les soucis post-défaite, souffre des mêmes maux après une semaine difficile à vivre. L’orteil douloureux – il a joué ici en double avec des chaussures non sponsorisées mais plus confortables – ne lui a pas permis de reprendre l’entraînement avant vendredi dernier. Mentalement, il a apparemment souffert des critiques à son encontre et des interventions dupompier GuyForget revendiquant son envie de venir seconder son leader en panne d’inspiration : « Beaucoup de choses déplaisantes ont été dites. Ça m’a fait du mal. Je n’ai pas mérité d’être traité comme le bouc émissaire après une défaite de cinq heures de jeu en Coupe Davis… » Entamé physiquement et moralement, Gasquet estimait même « à 50% » ses chances de venir en Principauté. Plus qu’une victoire incertaine au niveau du contenu, il préférait donc voir dans ce succès arraché « un bonus » intéressant avant de tester le jeu à plat de Dominik Hrbaty en fin de programme aujourd’hui. « Je dis que c’est bien de gagner un match quand on ne joue pas bien, synthétisait son entraîneur Éric Deblicker. Tout ce qui s’est passé la semaine dernière a été dur à encaisser. Il était crispé, pas relâché, et il a su se bagarrer avec humilité. Je lui tire mon chapeau de gagner dans ces conditions… » Refusant de se lancer dans le débat autour d’un artiste frustrant qui perd une énergie folle à déjouer, le coach préférait calmer les impatiences de tous bords. Le coup droit timoré ? « Une question de jeu de jambes, tout simplement. Quand il se contracte, Richard ne bouge plus et ne joue qu’avec le bras. Mais, aujourd’hui, j’en ai vu des beaux ! » La panne de brillance depuis le début de la saison ? « Tennistiquement, mentalement, physiquement, Richard est capable pour l’instant d’enchaîner quatre semaines par an où rien ne semble pouvoir lui arriver. Pour l’instant, c’est vrai, il n’y a pas encore eu de super semaine. Mais ça viendra ! » FRANCK RAMELLA
Federer pas super Pour lancer sa saison sur terre, le numéro 1 mondial, breaké trois fois, a été poussé à deux tie-breaks par l’Italien Seppi.
DÉBUT DU MATCH : 15 h 23. SCORE : 7-6 (7-4), 7-6 (8-6). DURÉE : 1 h 48’. CONDITIONS ATMOSPHÉRIQUES : soleil, température agréable, pas de vent. L’ADVERSAIRE. – l’Italien Andreas Seppi, pointé à la 51e place ATP en janvier 2006, est actuellement 101e, soit exactement 100 places derrière Federer. Un écart qu’il a fait mentir sur le terrain en jouant crânement sa chance. Frappeur à plat, il a bien tenu l’échange du fond de court des deux côtés. Cet Italien, germanophone (comme Federer), n’est pas un terrien mais, comme le rappelait hier le Suisse, il est capable de réussir un coup sur terre comme son quart à Hambourg en 2005. En outre, il avait le soutien d’un central comble, majoritairement composé d’Italiens. LA STATISTIQUE DU MATCH. – 25% de balles de break sauvées par Federer (1/4) ; 67 % pour Seppi (6/9). MALUS. – Comme le montrent les chiffres cidessus, le numéro 1 mondial a moins bien négocié les balles de break que son adversaire. Par trois fois, il n’a pu conserver son break (1 fois au premier set ; 2 fois au deuxième). Son service n’a pas été aussi efficace qu’à l’accoutumée. C’est surtout vrai en deuxième balle où son pourcentage de points gagnés (47 %) est bien en dessous de sa moyenne de la saison (62 %). Le maestro a beaucoup boisé également. BONUS. – Le numéro 1mondial n’a jamais été menacé par un adversaire pourtant bien rodé par trois victoires (qualifications et premier tour). Comme d’habitude, son physique a paru sans faille. IMPRESSIONS. – Même si le numéro 1 mondial n’a pas eu sa maîtrise habituelle face à un joueur beaucoup moins bien classé que lui, il a fait la transition dur/terre battue sans frayeur. Il dressait hier un bilan serein : « Les conditions n’étaient pas faciles avec une surface rendue rapide par le soleil et beaucoup de faux rebonds. J’avais un adversaire coriace qui avait déjà joué trois matches. Donc, ça a été dur. Je suis d’autant plus satisfait d’être passé sans lâcher un set. Et puis gagner des tie-breaks, c’est toujours bon pour la confiance. Bien sûr, j’aurais aimé garder mes breaks, mais pour un premier match sur terre en dix mois, je ne pouvais pas être trop exigeant. » Et il conclut en français : « Bon, on ne va pas “sur-analyser” ce match. » D’accord Roger, passons au tour suivant. PROCHAIN ADVERSAIRE. – Lee Hyung-taik (49e à l’ATP) a créé la surprise hier en sortant le Russe Youzhnyen deux sets. Pour ensavoir plus sur le Sud-Coréen, il suffit d’écouter Federer. Sa fiche de « scouting » est irréprochable : « Il joue près de sa ligne de fond avec beaucoup de demi-volées. Il frappe très à plat. On peut donc en déduire que la terre est sa moins bonne surface. J’imagine que ce n’est pas celle sur laquelle il a grandi. Ça devrait être un avantage pour moi. Mais bon, il vient de battre Youzhny, ce qui n’est pas rien. J’ai gagné notre unique rencontre, mais c’était àWimbledon en 2003. » PASCAL COVILLE
De Villiers rapplique
LECOUPDEPIED dans la fourmilière a carrément fait sortir la reine. La conférence de Federer, avant-hier, contre les réformes de l’ATP, a provoqué la venue à Monte-Carlo de son patron, Étienne De Villiers. « Initialement, il n’avait pas prévu de faire le déplacement, mais il a changé d’avis, ce qui est une bonne idée », racontait hier le numéro 1 mondial après sa victoire sur l’Italien Seppi. Avant la réunion qui était programmée hier soir, le champion suisse expliquait : « Je n’ai pas d’objectif particulier pour cette rencontre. L’important, c’est qu’on se parle. D’ailleurs, je ne serai pas le seul joueur, Ivan (Ljubicic) et Rafa (Nadal) en seront. Disons que les discussions auront une certaine intensité après ce que la presse a révélé de nos propos qui ont été bien rapportés et c’est tant mieux. » Plus que jamais Federer mène la danse. – P. Co.
VLIEGEN PREMIER SURPRIS ! – Kristof Vliegen, qui avait franchi deux tours à Monte-Carlo l’an passé, n’imaginait pas réussir un parcours identique cette année. Le terrain semblait miné avec un premier tour contre Paul-Henri Mathieu et un deuxième probable contre Marat Safin. Mais le Français, malade, a été gobé et le Russe a finalement été digéré hier en trois sets et deux heures et vingt-cinq minutes (0-6, 7-6, 6-4). « Quand j’ai vu le tableau, racontait le numéro 2 belge, je ne me voyais pas trop au troisième tour. Et après le premier set aujourd’hui (hier) encore moins. Je me demandais vraiment ce que je faisais sur le court, mais je n’ai pas baissé les bras et ça a finalement basculé. » Mais de peu puisque Safin laissa échapper quatre balles de match dans le tie-break.
TRÈS COURTS. – Vainqueur dimanche à Valence d’un tournoi pluvieux disputé à la fraîche, NicolasALMAGROa débarqué à Monaco avec la grippe. À 5-0 en faveur de Berdych, il a préféré abandonner… Prévu pour affronter Andy Murray, qui a finalement déclaré forfait après s’être blessé au dos en double lundi avec son frère Jamie, Marc GICQUEL s’est retrouvé à batailler, en vain, face au lucky loser espagnol Guillermo Garcia Lopez. « Pas facile de passer du statut d’outsider à celui de favori, a raconté le Français. On était tendu tous les deux, mais il a su aller chercher sa victoire. J’ai trop reculé, il me manque encore d’enchaîner deux-trois victoires en tournoi… » Balayé d’entrée par un David Ferrer impressionnant, Gilles SIMON ne réalise pas lemêmedébut de saison sur terre que l’an dernier, où il avait enchaîné une finale àValence avecun troisième tour ici.« Sa défaite à Valence au deuxième tour face à Granollers-Pujol, où il a un peu “mouillé”, lui a fait du mal, a estimé son coach, Thierry Tulasne. Contre Ferrer, il aurait fallu qu’il rentre plus dans le court. » Le Français regrettait pour sa part une intoxication alimentaire qui l’a cloué quatre jours au lit avant de rejoindre Valence. « Je n’ai pas pu avoir ma préparation habituelle », a-t-il dit. – F. Ra. | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 19 Avr - 12:13 | |
| L'EQUIPE DU JEUDI 19 AVRIL 2007
« Je ne suis pas malade »
RICHARD GASQUET, net vainqueur de Hrbaty, regrette les déclarations de Guy Forget et en a assez qu’on se penche à son chevet
Plus aérien dans son jeu et plus fluide dans ses frappes, RichardGasquet s’est rassuré hier sur ses facultés de récupération avant d’enchaîner cet après-midi face à Ivan Ljubicic pour tenter d’atteindre les quarts de finale. Après les 3 h 20 de la veille face à Fernando Verdasco, le Français, qui menait 5-0 après 17 minutes face à un Hrbaty initialement fantomatique, auraitmêmepu faire tomber drastiquementlamoyennehorairedeprésence sur le court s’il n’avait connu un léger fléchissement à la fin de la première manche. Finalement vainqueur 6-3, 6-2, il pouvait laisser tomber le masque après quelques jours sous pression. « C’était capital pour moi de gagner un match comme celui face à Verdasco. Et MONTE-CARLO – de notre envoyé spécial « VOUS ESTIMEZ qu’on ne peut pas dire que votre premier tour a été laborieux ? – Mais les beaux matches, pour moi, c’est quand je vais au bout de moimême, quel que soit l’avis que chacun peut avoir sur la question. Et c’était le cas contre Verdasco. – Mais le premier match de Federer, contre Seppi, a aussi été décrit comme « laborieux »… – Mais 80 %du temps sur le circuit, c’est laborieux ! On change tout le temps de conditions, de surface et ce n’est pas facile de s’adapter. Et dans ce cas précis, il y avait aussi beaucoup d’attention sur moi après ce qui quandj’ai luensuitequecen’étaitpasunbeau match, que c’était laborieux, ça ne fait pas plaisir… Mais ce matin (hier), je sentais que j’avais des ressources. Et j’ai joué plus relâché. » On sentait depuis quelques jours chez le Français un besoin de mise au point, frustré qu’il était par la prise de position de Guy Forget (voir le rappel par ailleurs) et les critiques jugées excessives dans les médias après la campagnede Russie. Si son plan de communication n’était pas formaté, le numéro 1 français voulait quand même s’expliquer et se défendre. Laborieux, pas laborieux ? C’était l’alibi pour lancer le débat… s’était passé en Coupe Davis… – On a l’impression que vous aimeriez que tout le monde vous lâche un peu, non ? – Oui, un tout petit peu (ironique). Guy (Forget) a été dur. Je n’avais pas besoin de ça. Quand j’étais blessé l’an dernier à la même époque (aux adducteurs), j’avais besoin d’aide. Mais à l’époque, il n’y a pas eu de coups de fil. Personne n’était à mon chevet, alors que j’étais vraiment malade. Là, à force d’entendre que je suis malade, j’ai l’impression d’être mourant. Je vois des dizaines de gens qui me disent : “ Allez !, Allez ! ”, comme si j’étais touché dans l’opinion des gens. J’ai l’impression que même le balayeur voudrait m’aider. Mais je ne suis pas malade ! Je suis sur le circuit, je ne suis pas blessé, tous les clignotants sont au vert. – Vous en voulez à Guy Forget ? – Ça n’a pas été très malin de dire des choses de la sorte dans les journaux. Ce n’était pas la meilleure manière. C’était un peu malheureux. Après, vous (la presse), vous avez la légitimité d’en profiter. C’est normal. « L’impression que tout le monde m’en voulait » – C’était une manière pour le capitaine de vous tendre la main… – Je l’ai bien ressenti comme ça. J’apprécieGuy, il estbien évident que je ne refuse pas un coup de main mais je le répète, c’était mal venu. Je fais confiance à ma structure. Avec Éric (Deblicker), ça se passe bien. Je le vois bien que je joue encore trop loin demaligne. Je n’ai pas besoin de voir Guy dire ça dans les journaux. Après la Coupe Davis, j’ai l’impression que tout le monde m’en voulait. Ce n’est pas facile à porter. – Vous avez trouvé ça injuste ? – Je ne pensais pas mériter ça, d’être le bouc émissaire. On a été toute une équipe à perdre. Je ne sais pas pourquoi c’est tombé sur moi. – Peut-être parce que vous êtes considéré comme un génie et que les attentes sont énormes… – C’est normal que les gens attendent beaucoup de moi. Et c’est à moi d’écouter les critiques quand elles sont justes. Ça fait partie de la panoplie du champion. À moi d’être plus fort. Mais là, beaucoup de gens m’ont dit que ce qui s’était passé n’était pas bien. Mais les critiques étaient bien pires il y a trois ans, quand je stagnais. À moi de ne pas y porter trop d’attention et de bien travailler. – Où vous situez-vous dans ce moment légèrement tendu de votre carrière ? – Je progresse, certes à ma vitesse, mais je progresse. Je suis plus fort physiquement, j’arrive à enchaîner alors que je me posais pas mal de questions là-dessus. Je dois encore travailler pour prendre la balle plus tôt ou mieux servir. Car aujourd’hui, j’aimal servi. Ça, vous pouvez le dire, ça ne me dérange pas (sourires). Je dois aussi plus monter au filet. Mais ça ne m’inquiète pas, je sais que je peux le faire. Je fais tout, croyez-moi et il n’y a pas de raisons pour que ça ne marche pas. Même si je ne le dis pas tout le temps, je vais tout faire pour monter le plus haut possible. » FRANCK RAMELLA
Comme un léger malaise… MONTE-CARLO – de notre envoyé spécial L’INTERVENTIONDE GUY FORGET àMoscou a, de toute évidence, causé un certain émoi dans le clan Gasquet. Le capitaine de Coupe Davis, jugeant ne pas avoir vu de progrès depuis les six derniers mois chez le numéro 1 français qu’il avait en plus trouvé trop timoré durant son match face à Youzhny, se proposait, à brûle-pourpoint, de venir donner son aide à l’entraînement. Parce qu’elle n’avait été nullement évoquée en interne, l’initiative a été mal perçue. On pouvait y voir un certain questionnement sur le rôle de l’entraîneur Éric Deblicker, soutenu depuis par la garde rapprochée du clan Gasquet et par le joueur lui-même. Cette manière de se défausser sur un joueur après une défaite a pu également en agacer certains. Guy Forget avait pourtant déjà été sollicité pour épauler Richard Gasquet l’an dernier, notamment lors du tournoi de Halle, à une époque où Éric Deblicker était retenu par des obligations fédérales, puis lors de celui de Gstaad (en voisin suisse). Il ne s’était pas déplacé. Va-t-il pouvoir le faire désormais, et dans quelles conditions ? Sans refuser la main tendue, Deblicker disait ceci hier : « Je n’ai pas la science infuse, et rien n’empêche de recevoir des conseils de tous les gens avec qui j’ai travaillé à la Fédération ou ailleurs. Mais on n’a pas à se poser cette question-là aujourd’hui. Ce n’est pascomme ça que ça se passe. Laissons Richard travailler en toute sérénité, c’est le plus important. » – F. Ra.
TRÈSCOURTS.– IvanLJUBICIC, adversaire de Gasquet aujourd’hui, a dû batailler deux heures vingt-cinq pour venir à bout en deux tie-breaks du bondissant Stepanek. Aucun des deux joueurs n’aura su convertir une seule des 19 balles de break obtenues (8 pour Stepanek, 11 pour Ljubicic)… Rapidement mené 6-1, 2-0 par ce gros client de terre battue qu’est David Ferrer, Julien BENNETEAU a eu le mérite de revenir dans le match : « À part quelques approximations pour mon deuxième match sur terre, ce qui est rassurant, c’est que j’ai trouvé des solutions pour le faire douter »… Espagne 2 ; France 0 : Tentant d’être offensif et de monter au filet dès que l’occasion se présentait,ArnaudCLÉMENTn’a rien pu faire face à la régularité de Tommy Robredo : « Même si j’ai été obligé de surjouer sur la fin, je n’ai rien àme reprocher sur les intentions de jeu »…Victime d’une douleur au dos, David NALBANDIAN, qui menait 5-3 au premier set, a dû abandonner à 7-5, 4-1 pour l’Allemand Kohlschreiber… Bilan mitigé chez les Russes :NikolayDAVYDENKOa confirmé sa petite forme enperdant face à Söderling, efficaceau troisième set après avoir laissé passerdeux balles de match dans la seconde manche. Mais Igor ANDREEV a su finir plus fort qu’un Gonzalez déficient sur son revers… Gaston GAUDIO n’a pu tenir qu’un set, le deuxième, à son rythme d’antan, avant de succomber face au jeu complet et agressif de Djokovic. – F. Ra.
L’ATP CÈDE DU TERRAIN. – La réunion d’urgence d’avant-hier entre joueurs « rebelles » et le patron de l’ATP, Étienne de Villiers, semble s’être soldée par un recul de ce dernier. Quatre joueurs étaient présents dans une réunion qui s’est terminée bien après minuit : Federer, Nadal, Ljubicic et Moya. Questionné après sa victoire d’hier sur Chela, Nadal n’a pu rentrer dans les détails : « Je suis parti avant la fin et je n’ai pas encore purevoir quique ce soit. »Quelques informations sur la réunion ont pu filtrer cependant. Le succès le plus notoire pour les joueurs serait le maintien à neuf du nombre deMasters Series : si Shanghai est bien confirmé, il prendrait la place de Hambourg, Monte-Carlo sauvant finalement sa tête. Les joueurs auraient également obtenu une révision du nombre des tournois obligatoires. Conditionnel de rigueur hier soir. – P. Co.
Nadal est partout En négociations, tard mardi soir, avec l’ATP puis impérial, hier, contre le coriace Chela (6-3, 6-1), le numéro 2 mondial brille sur tous les fronts.
IL EST PARFAIT, le jeunot, dans son rôle de militant syndical. Un peu juste sur le plan du vocabulaire, mais avec l’aide de l’ancien, Carlos Moya, il a pu saisir l’essentiel de la discussion en anglais entre le quatuor des joueurs rebelles (Federer et Ljubicic complétant l’effectif) et le patron de l’ATP, Étienne De Villiers. Il a quand même été rattrapé par le couvre-feu. « À11 heures dusoir, j’ai dû aller me coucher », racontait-il hier, après sa victoire sur Juan Ignacio Chela. Si Nadal n’avait pas eu la permission de minuit comme les trois autres, ce n’est pas pour une question d’âge. Federer et Moya ne jouaient pas le lendemain et Ljubicic était programmé hier en fin de programme. Et siNadal a été perturbé dans son biorythme par ce meeting d’urgence, conséquence de la fronde des joueurs sur les réformes en cours de l’ATP (voir par ailleurs), ça ne s’est pas vu hier. Dur de passer du ciment à la terre ? Tout le monde le dit, mais Nadal prouve le contraire. Tous les ingrédients du piège étaient pourtant réunis. Pour sa rentrée sur terre battue, le numéro 2 mondial avait hérité d’un sacré morceau. Chela (vingt-deuxième ATP) vaut beaucoup mieux que son classement, cette saison, sur terre battue. Le numéro 2 argentin a fait une tournée sud-américaine fructueuse. Vainqueur à Acapulco, il n’a chuté qu’en demies à Costa do Saiupe et en quarts à Buenos Aires. Battu par deux joueurs en forme : Cañas et Almagro. « Encore imbattable sur terre » Hier, Chela a joué dans la continuité de cette aisance terrienne. La démonstration deNadal n’en a été que plus convaincante. Seul bémol, l’étrange faiblesse de Chela, n’appuyant que très rarement sur ses jambes au service, et offrant ainsi une faille que Nadal lui fit payer au prix fort. Mais quand l’échange était engagé, Chela, capable de fortes accélérations sur des frappes à plat, faisait briller l’homme aux 62 victoires consécutives. Et bientôt 63… Nadal, qui avait été en bisbille avec ses pieds ces dernières semaines, a couru comme un lapin. On ne l’attendait pas d’emblée à ce niveau. Alex Corretja, lui, n’était pas étonné : « Je ne suis plus jamais surpris par Rafa, commentait hier l’ancien double finaliste de Roland-Garros, devenu commentateur pour la télévision espagnole. Sur la lancée de sa bonne tournée américaine sur dur, il semble déjà très à l’aise. »Et de conclure :« Jevois sa série de victoires se prolonger. Il va probablement être encore imbattable sur terre. » Voilà un pronostic qui n’a pas l’inconvénient de la tiédeur. Il faut dire que Nadal a été emballant hier : « Jeme sentais très bien sur le court, confessa-t-il. Tout a bien fonctionné. Coup droit, revers, bonnes amorties, défense solide. Seul regret : le service qui aurait pu être meilleur. » Bon test aussi pour ses pieds qui le tarabustaient : « Ça vamieux parce que la terre est moins traumatisante que le dur », rappelait-il à propos. C’est au Belge Kristof Vliegen que revient aujourd’hui le redoutable privilège de tempérer cette rentrée tonitruante du roi de la terre. PASCAL COVILLE
LA BOURDE CHINOISE. – En cas de victoire sur le Japon en Fed Cup le week-end prochain à Limoges, la France rencontrerait, en demi-finales, le vainqueur de la rencontre Italie-Chine. Or, pour avoir mal compris le règlement de la FIT (Fédération internationale de tennis), les Chinois se sont volontairement privés de leurs deux meilleures joueuses, Li Na (17e WTA) et Zheng Jie (33e), afin de privilégier deux joueuses d’un niveau inférieur, le but étant, dans leur esprit, de les rendre « qualifiables » pour les prochains Jeux Olympiques, à Pékin (2008). Mais, en réalité, la FIT a fait savoir qu’en aucun cas il fallait impérativement avoir défendu les couleurs de son pays en Fed Cup pour avoir accès aux JO. Être « éligible » (c’est-à-dire ne pas avoir refusé de sélection) étant une condition suffisante. La nuance a échappé aux traducteurs et la délégation chinoise s’est envolée pour Castellaneta Marina avec seulement deux joueuses expérimentées (Peng Shuai, 32e, et Sun Tian Tian, 90e, médaillées d’or en double aux Jeux Olympiques d’Athènes) et deux jeunettes (Zhang Shuai – 18 ans, 212e – et Sun Sheng-Nan – 20 ans, 235e). L’Italie, tenante du titre, devient donc largement favorite. Quelle que soit l’issue de cette rencontre, la France jouera à l’extérieur en cas de victoire sur le Japon.
ROLAND-GARROS : DÉJÀ VINGT FRANÇAIS EN LICE. – La Fédération française de tennis a communiqué hier la liste des engagés pour le tournoi de Roland-Garros qui commencera le dimanche 27 mai. Cette liste est fondée sur les classements ATP et WTA publiés lundi et elle retient les 104 meilleurs garçons (auxquels s’ajouteront seize qualifiés et huit invités) et les 108 meilleures filles (qui seront rejointes par douze qualifiées et huit invitées). De fait, neuf joueuses françaises (Mauresmo, Golovin, Bartoli, Brémond, Loit, Dechy, Rezaï, Razzano, Pin) et onze joueurs (Gasquet, Benneteau, Monfils, Simon, Gicquel, Clément, Mathieu, Santoro, Grosjean, Serra, Llodra) sont déjà assurés de leur participation. La FFT décidera ultérieurement de l’attribution des wild-cards. | |
| | | champignon horrifique N°200 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 19 Avr - 16:11 | |
| arabem c'est vraiment super tout ces articles mais il va falloir changer la façon de le poster car ça prend beaucoup de place. Le plus simple serait encore de mettre les articles en lien.
Sinon si l'ATP prend au sérieux la volonté des joueurs c'est très positif pour l'avenir de ce sport! | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Ven 20 Avr - 11:20 | |
| L'EQUIPE DU VENDREDI 20 AVRIL 2007
Un coup de baguette magique Oublié, le Richard Gasquet empoté du premier tour ! Ivan Ljubicic, numéro 8 mondial, a fait les frais de cette embellie.
ET ILS SONT où les oiseaux de mauvais augure, ceux qui voyaient le numéro 1 français piquer du nez après une Coupe Davis ratée ? Hier, ils étaient cachés par des nuages bas qui ouataient le Rocher. Il fallut bien toute la tension de ce combat entre Richard Gasquet (15e mondial) et Ivan Ljubicic (8e) pour réchauffer l’assistance. Au final, après 2 h 50’ d’un affrontement superbe d’indécision, le challenger sortait la tête haute. Il venait, avec la manière, de battre un adversaire de gros calibre : le troisième « top 10 »de sa carrière. Ça ne pouvait pas mieux tomber en ces temps de frustration où le Biterrois s’estime injustement noté par la presse et déstabilisé par les propos de Guy Forget. Son succès de prestige était-il une réponse à ces critiques ? « Oui, c’est une réponse, disait hier son entraîneur, Éric Deblicker, qui s’empressait de calmer le jeu. Mais il n’y a pas de polémique. Il fallait que des choses soient dites, et par Richard et par moi. Mais il n’y avait aucune acrimonie dans notre démarche. La page est tournée. » L’intéressé ne disait pas autre chose : « Je ne me sens pas du tout revanchard. » Hier, l’heure n’était pas aux récriminations. Pas après ce morceau de bravoure. Pas après ce chef-d’oeuvre enfin achevé par opposition aux essais avortés cette année contre TommyRobredo à l’Open d’Australie et Andy Roddick à IndianWells. Bien sûr, cette seule victoire, si remarquable soit-elle, n’efface pas d’un seul coup les questions qui se posent toujours sur la capacité du numéro 1 national à jouer rapidement les tout premiers rôles. Il n’a pas, comme par magie, trouvé la bonne distance avec sa ligne de fond. Le service, en progrès par rapport aux deux premiers tours, n’est toujours pas à la hauteur d’un candidat au top 10. En revanche, le bras du prodige avait retrouvé hier une bonne partie de sa fulgurance. Ljubicic dut violenter sa grande carcasse pour répondre à ces coups de boutoir. Il ne dut qu’à son calme et à des choix tactiques judicieux aux moments stratégiques de pouvoir repousser si longtemps l’échéance. Mais il ne cessa de courir après le score. À 3-1 au deuxième set, il dut sauver une balle de double break dont la conversion aurait sans doute scellé son destin. Une volée gagnante allait nous offrir près de deux heures de prolongation. Deblicker : « Un processus » Souvent touché, ce diable de Ljubicic, mais pas coulé.Commerappelait Francis Gasquet, le père de Richard : « Il donnait l’impression de mal jouer, mais il était toujours là. Richard a eu le tort de papillonner un peu. Il aurait dû enfoncer le clou. » Ce n’était pas prudent en effet de redonner de l’air au demi-finaliste du dernier Roland-Garros. Qu’il fut dur ensuite ce troisième set où, après un échange de breaks, le Français s’échina en pure perte sur une ribambelle de balles de break. De 3-2 à 4-3, il ne prit le service adverse qu’à la neuvième tentative. « Il s’est un peu crispé, raconte Deblicker. Peut-être la perspective de battre un top 10. Un peu de fatigue sans doute. Tout n’a pas été parfait dans ce match. Bien sûr. » Après avoir enfin obtenu ce précieux sésame, il s’empressa de le perdre. Servant pour le match, il commit un horrible jeu entamé par une double faute et conclu par une faute directe. Patatras ! Tout était à refaire. C’est là que le numéro 1 français montra ses qualités physiques etmentales. Il remporta blanc son jeu de service et se sortit ensuite d’un jeu final étouffant à dix-huit points. Le Croate eut quatre balles de 6-6 et Gasquet trois balles de match. Sur les deux premières, Ljubicic sauva sa tête en venant au filet. À la troisième, Gasquet la lui coupa par un passing de coup droit croisé au cordeau. Y aura-t-il un déclic Ljubicic ? « Mais non, répond Deblicker, il n’y a pas de déclic en tennis. Tout s’inscrit dans un processus. Contre Verdasco, Richard avait ramé, mais avait répondu présen t au f i n a l . Aujourd’hui, dans un scénario très différent, il répond encore présent. Ça, c’est un processus. » Les impressions du héros furent reportées en début de soirée, après un double qu’il gagna avec Julien Benneteau. « C’est une de mes plus belles victoires, appréciait-il. J’ai beaucoup aimé la fin. Ljubicic n’a rien lâché. C’était pas facile d’en venir à bout. Et cette balle de match ! Il fallait aller le chercher ce passing après trois heures de jeu ! » Gasquet estimait avoir construit son succès sur ses retours en seconde balle et son agressivité en revers. Maintenant, ça serait trop bête de s’arrêter là. « Je ne sais pas du tout comment va réagir son corps à cette accumulation d’efforts, tempérait immédiatement Deblicker. Le choc contre Ferrero pourrait s’avérer physique. Mais le Rocher n’a-t-il pas le don de le transcender ? On n’a pas oublié l’Argentin Squillari, croqué à l’insouciance de ses quinze printemps, et encore moins le scalp de Federer il y a deux ans. PASCAL COVILLE
Ferrero, toujours là SOUVENT assez bas, parfois en haut del’affiche, toujours 21e mondial, Juan Carlos Ferrero renaît parfois de ses cendres. Après une longue éclipse, l’ex-numéro 1 mondial avait fait sensation en atteignant la finale de Cincinnati la saison dernière… avant de replonger aussitôt dans les oubliettes du circuit. Un seul match gagné après sa résurrection américaine en 2006, suivi d’un triste Open d’Australie en début de saison (élimination au 2e tour face à Udomchoke), avait pu faire croire à la dégénérescence définitive de l’ancien prodige espagnol. Erreur. Le tenace Valencian a repris la route, revigoré par l’ocre sud-américaine sur laquelle il a aligné cet hiver une demifinale à Acapulco et une finale à Costa do Sauipe. Lors de la tournée américaine sur dur, il n’aura rien eu à se reprocher, battu par Nadal à Indian Wells et par l’épouvantail Cañas à Miami. Et sa récente rechute à Valence (défaite sèche face à Alberto Martin au 2e tour) n’avait selon lui aucune signification. « J’étais un peu malade. Là, à Monaco, je me sens vraiment mieux… » Henman, malgré quelques tentatives de déstabilisation au filet, puis Massu, totalement débordé, avaient ressenti les effets du mieux-être en début de semaine. Hier, le Russe Igor Andreev, le « Nadal droitier », à la force de frappe résurgente, lui faisait passer un test autrement plus significatif. L’Espagnol a survolé les débats dans une caricature de combat de gladiateurs terriens où le plus fort s’avéra être celui qui, inexorablement, remit une balle de plus que l’autre. Ferrero fut donc cet impitoyable homme-là, nanti de ces quelques accélérations de coup droit qui firent jadis sa légende. « C’est une victoire contre un homme fort que je connais bien. Elle montre que je suis en forme, se félicitait Ferrero. Avant de voir plus loin pour cette saison sur terre, jemecontente déjà de ce constat. Contre Gasquet, on verra. Je ne l’ai jamais joué, il sera sûrement très motivé… » Pour piéger cet épouvantail au standing incertain – sur la pente descendante ? ténor expérimenté ? –, Francis Gasquet tentait en tout cas de montrer le chemin à suivre à son fils. « Il va falloir mixer le jeu, avec quelques montées au filet et quelques bras de fer pour neutraliser. Mais sans trop de lift. » – F. Ra.
Les maîtres en démonstration Federer et Nadal, bientôt réunis pour une exhibition d’un genre spécial, continuent leur chemin monégasque sans aucun souci. MONTE-CARLO – de notre envoyé spécial ETDE SOIXANTE-QUATRE pour Nadal, et de deux pour Federer. Les deux ogres n’ont pas souffert hier pour prolonger leur série d’invincibilité sur terre battue. Federer a seulement mis du temps pour entrer dans le match face à Lee Hyung-taik, bâchant un smash et plaçant une amortie dans son propre carré dans d’indignes caricatures de coups miteux pour un maître. Juste plus expéditif, Nadal a seulement perdu sonservice à 5-0 dans le premier set pour limiter l’effet dévastateur face à un Vliegen pourtant combatif. Puis une deuxième fois à l’entame de la seconde manche avant d’aligner… vingt et un points pour faire bonne mesure. « Je ne suis pas sûr d’avoir vraiment progressé d’un tour à l’autre, a dit Federer. Mais entre la chaleur du premier jour et la fraîcheur, les conditions étaient vraiment trop différentes. J’ai enchaîné beaucoup d’heures d’entraînement et je sais que je peux dominer mes adversaires du fond quand il le faut. » Puisqu’il n’y avait rien à redire sur l’exécution, Nadal fut encore beaucoup plus diligent en conférence de presse d’une durée approximative de deux minutes. Il eut le temps d’exprimer sa satisfaction d’avoir « livré un match complet en se sentant mieux que la veille » et s’éclipsa. La tâche qui les attend aujourd’hui ne semble pas de même nature. En la personne de Kohlschreiber, l’Espagnol hérite d’un miraculé qui devrait seulement pouvoir tenter de battre le record de temps de présence face à lui que détient Vliegen (1 h 2’). Quant à Federer, il se testera face à l’autrement plus dangereux Ferrer. Et, même s’il mène 5-0 devant l’Espagnol (zéro set encaissé) et qu’il lui a infligé un sévère 6-1, 6-3 ici même l’an passé, le Suisse semblait méfiant. « L’an dernier, j’avais dû faire un match parfait pour m’en sortir. Malgré les apparences, c’est toujours serré contre David… » S’ils ne se retrouvent pas dimanche après ces premiers rodages terriens, les deux meilleurs joueurs mondiaux ont l’assurance de ferrailler le 2 mai pour la désormais fameuse « bataille des surfaces » qui se déroulera à Palma de Majorque. Budgétisée à hauteur de 1,2 million d’euros, cette exhibition se déroulera sur un court particulier constitué d’une moitié d’herbe et d’une moitié de terre battue. Et, hier, cette perspective semblait plus alléchante pour les deux champions que le résumé de leurs matches du jour sans suspense. « Ça va être fun », salivait Federer. « Et toutes les places (7 000) ont déjà été vendues », complétait Nadal, le régional de l’étape, en parfait VIP. – F. Ra.
TRÈS COURTS. – Mené 5-3 au premier set, David FERRER a dû livrer une partie d’un très haut niveau pour se débarrasser endeux manches de la dernière merveille du circuit Novak Djokovic, qui abandonnait dumêmecoup ses espoirs de figurer en tête de la Race… Absent durant le premier set, tonitruant dans les deux derniers, TomasBERDYCH s’est joué de Tommy Robredo pour signer l’une de ses plus belles performances d’une saison plutôt décevante jusqu’alors… Robin SÖDERLING, victorieux d’une très pâle rencontre face à un Mirnyi limité, continue son chemin sur une surface qu’il avait du mal à apprivoiser… Vainqueur d’un qualifié (Luzzi) puis d’un blessé (Nalbandian), Philipp KOHLSCHREIBER avait affaire hier à un lucky loser (Garcia- Lopez). Sauvant trois balles de match dans un thriller inégal de 2 h 57’, l’Allemand aura aujourd’hui le redoutable honneur de défier Nadal. – F. Ra.
LES NÉGOCIATIONS CONTINUENT. – Sans en livrer les secrets, Roger Federer a donné quelques précisions sur la rencontre de mardi soir entre les représentants des joueurs (lui, Nadal, Ljubicic, Moya) et le président de l’ATP, Étienne De Villiers, débarqué d’urgence à Monaco après la grogne des leaders à propos des réformes prévues sur le circuit. « Je suis content qu’il soit venu. Au moins, on a pu se rencontrer et se parler pendant deux heures. Mais, de toute évidence, on aura encore besoin de nouvelles rencontres pour parler de tous les problèmes. » À écouter Federer, il était encore trop tôt pour se prononcersur le sort réservé au tournoi de Monte-Carlo. « On n’en est pas encore là ! »Hier soir, les auditions se poursuivaient, cette fois-ci avec Francesco Ricci-Bitti, président de la Fédération internationale.
Golovin demande du rab LIMOGES –
RENTRÉE SEULEMENT lundi de six semaines de tournée aux États-Unis, avec son titre d’Amelia Island et un abandon prudent à Charleston, Tatiana Golovin, leader d’une équipe de France privée d’Amélie Mauresmo, n’a pas beaucoup joué cette semaine : « Jen’ai reprisque mercredi et encore, je n’ai pas fait grand-chose ! » Mais hier, « Tati » a mis les bouchées doubles. Le matin,un set et demi sur la terre battue du palais des sports de Beaublanc contre Virginie Razzano tandis que Nathalie Dechy en faisait de même face à Séverine Brémond. « Nous avons mis l’accent sur la récupération, confirmait Georges Goven, le capitaine. Elles étaient toutes un peu fatiguées. » En revanche, à partir de 17 heures, après l’entraînement des Japonaises, « visiteuses » d’un week-end qui s’annonce favorable aux Françaises, celles-ci ont remis ça, en double. Des points magnifiques, des fautes, des sourires, des tensions : « On sent que le match approche », se régalait le duo Goven-Courteau. Vers 18 h 30, les joueuses quittèrent le terrain pour recevoir chacune quarante minutes de soins avant d’enfiler leur nouvelle tenue de gala en vue du dîner officiel. Toutes sauf Tatiana, qui demanda quelques « petites »gammesentre amis. Aussitôt, Hugo, le sparring-partner de ces dames s’exécuta et la Française, cinquante minutes durant, le tee-shirt et le short collés à la peau, tapa dans la balle comme une mule. « Je préfère qu’elle se couche fatiguée mais avec de bonnes sensations. Des soins, elle n’en a pas tellement besoin, elle est très bien physiquement », argumenta Goven. Aujourd’hui, à 13 heures, le capitaine présentera son équipe à l’hôtel de ville. La sélection de Golovin en numéro 1 semble évidente ; quant à la place de numéro 2, Goven penchait entre « Nath » (Dechy) et « Virge » Razzano. Il devait leur annoncer sa décision hier soir. « Je prendrai celle que j’estime la plus apte à battre Aï Sugiyama (la numéro 1 japonaise) samedi. » DOMINIQUE BONNOT | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Sam 21 Avr - 15:31 | |
| L'EQUIPE DU SAMEDI 21 AVRIL 2007
La trépidante semaine de Gasquet Même battu par Ferrero, le Français pourra tirer de nombreux enseignements positifs de son séjour monégasque.
LE NIVEAU MONTE. – Commencé dans la perplexité, la polémique et le labeur, le tournoi de Richard Gasquet s’est terminé dans une frustration… très positive. Coriace face à Verdasco, réaliste face à Hrbaty, stimulant devant Ljubicic, le Français s’est montré « flamboyant » (Éric Deblicker) durant un set et demi face à Ferrero. Il y a longtemps que le numéro 1 français n’avait donné un tel récital. Il a déroulé toute la palette de revers pour déporter en croisant ou achever le long de la ligne. Le coup droit transcendant, sur lequel planait l’ombre d’un doute, a retrouvé tout son tonus pour compléter la fiche du jour à cinquante coups gagnants. L’aisance tactique, face à un adversaire contre lequel il fallait abréger les échanges, a déconcerté un Espagnol agressé en retour, par des enchaînements service-volée (si besoin sur seconde balle) et par des montées à contretemps. Relâché et bluffeur, Gasquet a poussé la démonstration jusqu’à mener 7-5, 4-2, 40-15, avant de rater un coup droit et une amortie. Il fut ensuite rattrapé par son usure physique, le travail de sape de l’adversaire et la corrosion de son killer instinct au moment fatal. « Je peux me reprocher de ne pas avoir mené 5-2 au second set, mais j’ai le plus souvent fait ce qu’il fallait, a synthétisé le Français. Je repars avec d’excellents repères. Cette semaine m’a rassuré, surtout aujourd’hui. » DOUZE HEURES ET QUINZE MINUTES DE JEU. – Dans son nouveau statut de galérien bondissant, Gasquet n’a pas chômé en Principauté, en passant plus d’une demijournée autotal sur les courts, simple et double compris. Souvent au bord de la rupture, le Français n’a jamais réellement lâché physiquement, même s’il était arrivé amoindri par son marathon de Coupe Davis (4 h 48’) livré face à Youzhny àMoscou. Conclusion délivrée par son coach, Éric Deblicker : « Le travail paie. » Sa condition physique commence de toute évidence à se densifier. Hier, malgré une autonomie très réduite, le Français a de surcroît su combattre la douleur et les tiraillements pour opposer une digne résistance au troisième set, au cours duquel il a réussi à se procurer une balle d’égalisation à 3-3. Dans un passé récent, Gasquet « bâchait » des combats qu’il jugeait alors inutiles (6-0 au cinquième set contre Ginepri à l’US Open 2005, 6-0 au quatrième contre Nalbandian à Roland-Garros 2006…). Cette attitude de rémission semble s’achever. De même, si sa participation au double avec Julien Benneteau a pu sembler être un nonsens sportif dans ce contexte de surcharge physique et mentale (couché vendredi à 2 h 30 du matin après le succès tardif à l’arraché face à Erlich- Ram, il s’est réveillé à 6 h 30), elle a couronné le dévouement d’un très bon camarade. « Richard est un bon petit soldat », constatait fièrement Francis, le père. « Ça m’a pompé un peu de jus, mais je ne pouvais pas faire ça à Bennet’ », ajoutait Richard. Mal récompensé en simple, il a été primé hier en double. Car, en fin de programme, la doublette française a éliminé à la nuit tombante les tenants du titre Björkman-Mirnyi ! « RICHARD N’EST PLUS UN PETIT GARCON. » – Préparateur mental de Richard Gasquet, Alain Gonzales, présent hier, a cru déceler dans l’enchaînement des récentes épreuves – mise au pilori après la Coupe Davis, succession de matches longs à Monte-Carlo – l’affirmation de la personnalité de son poulain. « On a bien parlé au téléphone ces derniers temps, racontait-il. Toute sa structure s’est rassemblée autour de lui pour qu’il retrouve sa sérénité après Moscou, où on lui a bien fait sentir ce qu’il n’avait pas pu réussir. Mais tout ceci n’a pas été négatif, finalement. Il a bien réagi mentalement. Il a su mettre les choses au point en montrant qu’il n’était plus un petit garçon. Quand il fera la synthèse de son talent, de son mental et de son physique, ça sera super ! » FRANCK RAMELLA
Federer serre la vis Le Suisse a mis le turbo pour balayer David Ferrer (6-4, 6-0). Il retrouve aujourd’hui Ferrero, tombeur de Gasquet.
DAVID n’a pas terrassé Goliath. Le maître a célébré hier son grand retour aux affaires. Roger Federer avait jusqu’alors laissé la vedette à Nadal, expéditif dans ses trois premières sorties (11 jeux concédés au total). Lui avait d’abord dû batailler contre l’Italien Seppi (101e à l’ATP), qui l’avait poussé à deux tie-breaks. Puis face au vétéran sud-coréen Lee Hyung-taik, un joueur sans référence sur terre, il n’avait pu rendre une copie digne d’un candidat à la quatrième levée du Grand Chelem d’affilée au prochain Roland-Garros. Il était temps d’endosser de nouveau son rôle de terrien conquérant. Et quelle meilleure occasion de se replacer sur l’échiquier que ce David Ferrer, archétype de l’Espagnol terrien ? La veille, celui-ci avait sorti Novak Djokovic, le jeune qui monte. Ce Serbe sans complexes a si bien gravi les échelons ces derniers temps qu’il ne se trouve plus qu’à deux points de Federer au classement mondial de l’année en cours. Le numéro 1 mondial allait-il être dépassé à la « Race », lundi prochain, par ce jeunot de dix-neuf ans ? Ferrer s’était chargé de lui donner un coup de main et, pour le « remercier », le Suisse lui administra hier une correction. Jusqu’à 4-3 pour l’Espagnol, rien ne laissait présager de cette punition. Les deux hommes avaient échangé deux breaks. Ferrer (16e à l’ATP) tenait alors le choc contre les rafales de Federer. Mais ses jambes n’allaient pas indéfiniment pouvoir compenser la rapidité de bras de son adversaire. Son explosion fut spectaculaire : il ne devait plus remporter le moindre jeu, le Suisse alignant les neuf derniers. Le chrono du central marquait cinquante- huit minutes. L’accélération de Federer avait été foudroyante. Comme par enchantement, le maestro avait retrouvé tous ses coups. Accélération sans cesse des deux côtés et quand Ferrer essayait de se donner de l’air, en pilonnant sa ligne, le Suisse comptait sur ses jambes pour sortir gagnant du duel. Après s’être ébroué des toutes dernières scories de son réapprentissage de la terre – ces deux breaks concédés –, le Suisse se mit à servir plein pot. La totale. Une recette bien connue. « J’ai enfin retrouvé mes coups de fond de court, analysait-il. J’avais l’impression qu’il était facile de garder la balle dans le court et du coup de pratiquer un jeu offensif. Comme par hasard, je retrouve mes sensations face à un bon joueur. Car David, c’est un vrai bagarreur et un joueur top du fond de court. » Ferrero : « Marre de ces comparaisons » Mais n’avait-il pas déjà résolu le mêmeproblème l’an passé, aumême endroit, au même moment ? « C’est vrai qu’avec lui je finis toujours soit par le déborder en puissance du fond de court, soit à l’énerver par des variations. Encore aujourd’hui, j’ai sorti les coups qu’il fallait aux bons moments. J’en suis particulièrement content. » Et fidèle à son habitude de sortir le grand jeu quand les choses sérieuses arrivent, il annonçait hier : « C’est maintenant que le tournoi commencepour moi. »Il va retrouver aujourd’hui une vieille connaissance : Juan Carlos Ferrero. « Je suis content qu’il ait retrouvé un bon niveau de jeu », avoue Federer. Richard Gasquet, l’adversaire malheureux de l’Espagnol hier, situe l’ancien champion de Roland-Garros dans le top 10 sur terre. L’intéressé, lui, a l’épiderme sensible sur le sujet : « Et nous y voilà, répondit Ferrero à quelqu’un qui lui demandait simplement s’il estimait son niveau de jeu proche de ses ambitions du moment. J’ai répondu mille fois à ces comparaisons avec mon niveau de jeu d’avant. J’en ai marre de ces comparaisons. Je ne veux plus en entendre parler. J’étais numéro 1 et maintenant je suis vingtième. Alors je n’ai pas envie deme demander si je jouais mieux avant. Je crois que je joue bien ence moment. Jesuis en demi-finales et j’ai envie de le savourer. » Bonheur à consommer tout de suite, car, aujourd’hui, il n’y aura probablement pas grand-chose à déguster face au Federer que l’on a vu torturer son compatriote Ferrer. Sous les prévisions de Ferrero perce de la résignation, même si l’Espagnol a gagné trois de leurs neuf rencontres (mais aucune des quatre dernières) : « Federer est le favori. Je vais essayer de jouer agressif sur son revers, de bien servir et de ne pas faire trop de fautes. Et comme ça va très vite avec lui, il va falloir que je sois physiquement au top. » Vaste programme face à ce Federer qui semble avoir déployé de nouveau ses ailes. PASCAL COVILLE
Comme si c’était hier
ON N’OUBLIE PAS son premier succès chez les grands. Hier, juste après sa 500e victoire sur le circuit principal ATP, Federer se souvenait comme si c’était hier de ce succès sur le Français Guillaume Raoux, 6-2, 6-2, au tournoide Toulouseen 1998:« En fait, j’avais remporté trois matches avant, en qualifs. Raoux arrivait d’une Coupe Davis en Israël. Il était fatigué et, moi, je jouais super bien. Avant, j’avais sorti Delaître dans le dernier tour de qualifs. Au départ, les organisateurs avaient pensé me donner une wild-card pour entrer en qualifs, mais le cut était tombé, je n’en avais pas eu besoin. Après Raoux (alors 45e à l’ATP), j’avais battu Fromberg (l’Australien était 43e) et ensuite j’avais eu ma chance contre Siemerink (tie-break du premier set contre le Néerlandais, 20e). Je me souviens aussi que c’était la dernière fois que le tournoi se déroulait sur ce site. Il y avait Marc Rosset. Il était si content pour moi et me servait de tuteur, s’occupant par exempledemeréserver
Guillaume RAOUX : « Je ne savais pas du tout que sa première victoire avait eulieu face àmoi. Entout cas, je nemesouviens plus du tout du match. Je sais juste que je revenais d’une rencontre de Coupe Davis en Israël, où j’avais disputé simple et double, et que j’étais complètement cramé. Surtout, mes ongles de pied étaient explosés ! À l’époque, je ne savais pas du tout qui il était, juste que c’était un petit jeune… » – A. Pr.
Nadal-Berdych : ça peut chauffer…
EN ALIGNANT douze jeux face à Söderling, le turbulent Tomas Berdych a gagné l e droit d’af fronter aujourd’hui l’un de ses adversaires favoris : Nadal. Tout ogre soit-il (l’Espagnol a encore mangé hier un Kohlschreiber pourtant plein de toupet), le numéro 2 mondial ne fait en effet pas peur au Tchèque pétaradant. Vainqueur de leurs trois dernières rencontres sous une pluie de points gagnants décochés de tous les côtés, Berdych a, le premier, su percer les failles d’une carapace inoxydable. C’était sur dur ou en indoor. Mais le fait que cette manche-là se joue sur terre battue ne semblait pas l’inquiéter outre mesure : « En tant que Tchèque, j’ai été élevé sur cette surface. Alors, j’estime mes chances à 50-50. Mais, si vous me demandiez mon pourcentage en cas de face-a-face avec Federer, je dirai 1 %. » C’est dire si Berdych aime titiller Nadal, prince incontesté de l’ocre. Précisons toutefois que leur dernière rencontre, à Madrid l’an passé, avait été électrique. La balle de match jouée, le Tchèque avait provoqué la foule espagnole, qui le lui avait bien rendu le lendemain. Et Nadal ne s’était pas privé de faire la morale à son vainqueur sur les lois de la sportivité. Visiblement, l’incident n’a toujours pas été digéré. « On ne peut pas dire qu’on ait de relations, racontait hier Nadal. On se salue quand on se rencontre dans les vestiaires, même si lui ne me salue pas tout le temps. Dans la vie, il faut savoir reconnaître ses erreurs… » Dans ce contexte, la dernière chose à faire est de demander à Nadal s’il souffre de complexes face à Berdych. La réponse est sèche : « Mais de quels complexes ? » Attention, choc explosif… – F. Ra. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 22 Avr - 11:17 | |
| L'EQUIPE DU DIMANCHE 22 AVRIL 2007
Comme on se retrouve ! Nadal, tombeur de Berdych, et Federer, vainqueur de Ferrero, s’affrontent pour la première fois de l’année. ONYEST. L’inamovible numéro 1 mondial affronte à nouveau son indéracinable dauphin. Quoi de plus logique que cette finale, remake de celle de l’an dernier. Normal, mais jamais banal. Surtout quand le décor prend la couleur de la terre. Parce que Federer, tyrannique champion aux dix titres duGrand Chelem, doit enrabattre sur cette surface. Sa quête infructueuse face à Nadal intrigue. Pourquoi le magicien, battu quatre fois sur quatre par son rival sur terrain ocre, bute-t-il sur ce problème ? C’est avec cette curiosité extrême que l’on vaassister à la première rencontre des deux hommes cette année. L’un et l’autre jouent gros. Nadal trimbale toujours son impressionnante série de victoires sur terre. Le compteur est passé hier à 66. Qu’il vienne à trébucher aujourd’hui et tout de suite s’ouvrira une brèche pour son grand rival. Sans parler de la crainte de perdre le combat qu’il doitmener au classement dans les semaines à venir. Il doit préserver ce capital de points sur terre battue sur lequel est construit l’essentiel de sa deuxième place mondiale. Double tenant du titre, il vise la succession d’Ilie Nastase, le dernier joueur à s’être imposé trois années de suite en Principauté (de 1971 à 1973). Federer n’échappera pas non plus à la pression de ce duel. Un nouvel échec ne ferait que renforcer la forteresse construite depuis deux ans par cet irréductible rival. Les deux hommes sont apparus très proches de leur meilleure forme ces derniers jours. Dur de se hasarder à un quelconque pronostic. Ils vont s’affronter pour la première fois au meilleur des trois manches sur terre. Nadal aurait préféré le grand format, Federer, lui, n’a pas de religion. Et pourtant, l’Espagnol a toujours mené deux sets à un dans leurs rencontres sur terre. Là aussi, l’histoire est contre le numéro 1 mondial. Mais l’histoire recommence à s’écrire aujourd’hui… Voici quelques indications avant cette finale qui sera le dixième Nadal-Federer de l’histoire.
FEDERER DERNIÈRES IMPRESSIONS Face à Ferrero, Federer a confirmé la maîtrise dévoilée la veille contre Ferrer. Le scénario fut identique : après quelques ratés (à 3-1 contre lui, il ne sauva une balle de double break qu’avec l’aide du filet), il prit le contrôle du match, enchaînant sept jeux. Puis il n’eut aucune peine à conserver son break d’avance au deuxième set. Une fois lancé, on ne décela plus aucune faille dans son jeu. Lui non plus, qui énumérait :« Bonnes accélérations de fond de court en coup droit ; revers solide avec des variations en slice ; retours sans problème, solide à la volée ; bonnes jambes ; service sans soucis ; bilan très positif. » Sa victime avait la même impression : « Il y a des moments où l’on a le sentiment d’être mauvais tant il peut bien jouer. Il est souvent très difficile de suivre son rythme. » QUID DEPUIS ROLAND-GARROS 2006 ? Face à l’invincibilité sur terre de Nadal, Federer se doit de faire preuve d’imagination. Sa première innovation a été de faire venir beaucoup plus tôt son coach, Tony Roche. « Jeme suis rendu compte l’an passé que Tony était arrivé trop tard. C’est maintenant qu’il faut emmagasiner le maximum d’informations pour mettre mon jeu en place sur terre. » S’il est un domaine où la présence du « sphinx » australien se fait sentir en ce moment, c’est bien celui du jeu au filet. Tant contre Ferrer que contre Ferrero, Federer a refusé les filières longues du jeu de fond de court. S’il peut se servir de son coup droit fulgurant pour abréger l’échange, il ne rechigne pas désormais à prendre également le filet. Y compris en montant sur deuxième balle. « Ce n’est pas en restant quatre mètres derrièremaligne et en remettant la balle que je vais battre Nadal. » SON PROBLÈME, C’EST NADAL Federer est invaincu sur terre depuis deux ans face à tout autre adversaire que l’Espagnol (dernière défaite contre un autre joueur : Gasquet en quarts àMonte-Carlo en 2005). Ça fait trente et une victoires. Mais aussi, donc, quatre revers contre Nadal. Federer commentait hier : « J’aime bien jouer contre lui, car ça donne toujours de bonsmatches. Le problème est évidemment que je n’ai jamais réussi à le battre sur terre, même si j’ai été tout près de le faire, à Rome notamment, l’an dernier. » Personne ne s’est risqué à évoquer hier un éventuel complexe Nadal. L’imprudent aurait eu droit à une réplique aussi cinglante que les coups droits du Suisse. On n’a pas oublié sa repartie ici même l’an dernier après sa défaite : « Je ne suis pas inférieur à Nadal sur terre. » Ce n’est pas ce que dit son bilan face à l’Espagnol. AVIS TECHNIQUE Éric Deblicker (entraîneur de Richard Gasquet) : « La terre, qui est ici sèche et rapide – presque les mêmes conditions que sur dur –, lui convient bien, notamment au niveau de l’efficacité du service. Je trouve aussi qu’il a progressé techniquement côté revers. L’an dernier, en finale à Roland-Garros, il avait très bien su prendre l’initiative au premier set, avant de décrocher. Et, quand tu temets à subir deux mètres derrière ta ligne face à Nadal, ça devient difficile. Pour gagner, Federer doit jouer dans une filière courte. Et il est l’un des rares sur le circuit à pouvoir tenir cette cadence. »
NADAL DERNIÈRES IMPRESSIONS Presque mitigées. Évidemment, Rafael « Tarzan » Nadal n’a laissé passer aucune de ses quatre balles de break obtenues hier face à Berdych. Il a puissammentrugi pour pétrifier le Tchèque timoré et l’a repoussé sur son revers lors d’un premier set à sens unique de vingt-quatre minutes. Mais la seconde manche aurait pu tourner si Berdych, beaucoup plus culotté et beaucoup moins gêné par des balles de plus en plus courtes, n’avait pas flanché dans les ultimes moments de la rencontre. À 5-5, il livra un jeu navrant conclu par une double faute. Il fallait voir Nadal après le match s’infliger un rab d’entraînement dédié au service pour comprendre combien l’Espagnol n’était –entre autres – pas satisfait de ses réglages à l’engagement (41 % de premier service au premier set). « Vraiment pas bon », ruminait hier l’Espagnol, l’oeil rivé sur la feuille de stats. QUID DEPUIS ROLAND-GARROS 2006 ? Définitivement numéro 2, un peu moins numéro 1 bis, le colosse d’argile a unstatut intermittent. Souvent blessé, Nadal souffre des pieds et des cuisses. Depuis Wimbledon, battu par des adversaires aux styles disparates, il a pu donner l’impression qu’en réduisant les doses d’entraînement il savait moins bien riposter face à des gens capitalisant sur ses lacunes. Vulnérable sur les premiers coups avec ses prises extrêmement fermées et embarrassé par les variations, il n’avait plus jamais atteint une finale jusqu’à sa victoire récente à Indian Wells qui a relancé sa cote. En retrouvant son rouge royaume, peut-il retrouver de ce killer instinct qui effraie tant ? « En tout cas, je me sens bien mieux que l’an dernier à la même époque, où j’étais très nerveux, disait-il hier. Avec l’expérience, je sais mieux gérer ces périodes où il faut défendre les points. Et la victoire à Indian Wells m’a ôté un grand poids. » SON PROBLÈME, C’EST FEDERER Depuis Coria en 2003 (Nadal avait alors seize ans), personne ne l’a battu à Monte-Carlo, là même où il vient de breaker dix-neuf fois ses adversaires en quatre matches. Depuis sa dernière défaite sur terre, face à Andreev en avril 2005, il n’aurait réellement souffert que trois fois – face à Gasquet en 2005 àMonte-Carlo puis face à Puerta et Mathieu aux Roland-Garros 2005 et 2006 – si le maître suisse n’existait pas. Oui mais voilà, Federer, celuilà même qui a battu en brèche l’ascendant psychologique en remportant leurs deux derniers face-àface, a fermement décidé de relever le défi terrien. À un point de le dompter à Rome l’an dernier, il est le seul à pouvoir titiller l’ogre de Majorque. « Et si vous revoyiez les vidéos de ses matches ici l’an dernier avant la finale, vous verriez qu’il avait un niveau incroyable », disait hier Nadal, très bon prince. AVIS TECHNIQUE Éric Deblicker (entraîneur de Richard Gasquet) : « C’est le rouleau compresseur habituel qui joue avec une zone de sécurité importante. Depuis cet hiver, il a travaillé techniquement son service, et si cela a semblé être bien en place aux Etats-Unis, il ne sert effectivement pas très bien en ce moment sur une surface qui, heureusement pour lui, tolère ce genre de petite défaillance. Il est prenable quand on vient jouer à l’intérieur du court en frappant la balle tôt pour écourter l’échange. On a vu Berdych pouvoir le faire pendant quatre ou cinq jeux et le faire douter. Car Nadal doute, comme n’importe quel autre joueur. Maintenant, il faut pouvoir maintenir cette pression durant deux heures… »
Leurs trois duels sur terre battue en 2006 Monte-Carlo, finale, Nadal b. Federer, 6-2, 6-7 (2-7), 6-3, 7-6 (7-5) en 3 h 50’ Après un premier set catastrophique, Federer doit sauver, à 5-4, une balle de deux sets à rien sur service adverse après à peine une heure et demie de jeu. Une faute directe de Nadal relance le Suisse, qui remporte le tie-break qui suit 7-2. L’Espagnol reprend alors sa marche en avant jusqu’à compter deux breaks d’avance dans le quatrième set. Federer parvient à combler son retard, mais malgré un avantage de 3 points à 0 dans le jeu décisif, cède finalement celui-ci 7-5. Rome, finale, Nadal b. Federer 6-7 (0-7), 7-6 (7-5), 6-4, 2-6, 7-6 (7-5) en 5 h 05’ Cette fois-ci, Federer démarre pied au plancher avec une tactique différente de celle employée à Monte-Carlo, cherchant à éviter au maximum le coup droit croisé adverse. La rencontre atteint des sommets et tout se joue dans le cinquième set. Federer mène 4-1 avant de se procurer deux balles de match à 6-5 15-40 sur service adverse. Sur ces deux points, deux fautes en coup droit lui sont fatales. Dans le tie-break final, le numéro 1 mondial se détache encore une fois 5-3, avant de s’incliner 7-5. Roland-Garros, finale, Nadal b. Federer 1-6, 6-1, 6-4, 7-6 (7-4) en 3 h 02’ À la surprise générale, Nadal rate complètement son début de match et se retrouve mené 6-1 après seulement trente-sept minutes de jeu. Mais, dès le début de la deuxième manche, le jeu de Federer se délite subitement. Méconnaissable, le Suisse est archi-dominé dans les trois sets suivants. À 5-3 Nadal dans la quatrième manche, un dernier sursaut d’orgueil lui permet toutefois de débreaker et d’arracher un tie-break. Le public du central se prend à rêver d’un cinquième set mais Nadal conclut 7 points à 4. – A. Pr.
FEDERER-NADAL : 3-6 (0-4 sur terre battue) Les affrontements sur terre battue sont indiqués en italique 2004, Miami, dur, troisième tour : Nadal 6-3, 6-3 2005, Miami, dur, finale : Federer2-6, 6-7 (4-7), 7-6 (7-5), 6-3, 6-1 2005, ROLAND-GARROS, terre battue, demifinale : Nadal 6-3, 4-6, 6-4, 6-3 2006, Dubaï, dur, finale : Nadal 2-6, 6-4, 6-4 2006, Monte-Carlo, terre battue, finale : Nadal 6-2, 6-7 (2-7), 6-3, 7-6 (7-5) 2006, Rome, terre battue, finale :Nadal 6-7 (0-7), 7-6 (7-5), 6-4, 2-6, 7-6 (7-5) 2006, ROLAND-GARROS, terre battue, finale : Nadal 1-6, 6-1, 6-4, 7-6 (7-4) 2006, WIMBLEDON, gazon, finale : Federer 6-0, 7-6 (7-5), 6-7 (2-7), 6-3 2006, Masters, indoor, demi-finale : Federer 6-4, 7/5
GASQUET ET BENNETEAU DÉFIENT LES BRYAN. – Et treize heures seize de jeu pour Richard Gasquet cette semaine à Monte-Carlo ! En rajoutant une heure une minute hier – le temps qu’il fallut pour battre 6-1, 6-4 la paire Aspelin- Knowle –, il s’est octroyé, avec Julien Benneteau, le plaisir de se retrouver pour la première fois en finale d’un Masters Series de double, qui plus est face aux redoutables frères Bryan. « Richard grandit physiquement, disait hier Éric Deblicker. Et faire le double, c’est déjà mieux qu’une heure d’entraînement. » Quant à Julien Benneteau, il était ravi de voir se poursuivre cette belle aventure, forcément intéressante dans la perspective de la Coupe Davis. « C’est super de la part de Richard d’avoir voulu jouer, surtout après sa victoire en huitièmes de finale face à Ljubicic. Il a pris la décision tout seul. Et si c’était dur physiquement pour lui, je n’ai pas eu l’impression que ça l’était mentalement. Ons’entend bien, on retourne bien, on avait eu des balles de match pour faire une demi-finale à Indian Wells. Il est prévu qu’on fasse ensemble Rome et Hambourg et comme le dit Richard : autant le faire à fond ! » – F. Ra.
Dernière édition par le Dim 22 Avr - 12:27, édité 1 fois | |
| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 22 Avr - 11:51 | |
| Tu devrais les mettre en plus gros, les articles, arabem! Là, j'ai un peu de mal à les lire, c'est écrit trop petit! :biggrin: | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 22 Avr - 12:08 | |
| - Kid Stefano a écrit:
- Tu devrais les mettre en plus gros, les articles, arabem! Là, j'ai un peu de mal à les lire, c'est écrit trop petit! :biggrin:
dsl, j'ai fait un peu à la va vite sur le coup, c'etait exceptionnel aujourd'hui Ps: c'est fait j'ai corrigé le tir:D | |
| | | champignon horrifique N°200 Mondial
Nombre de messages : 354 Points : 33090 Date d'inscription : 04/10/2006
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| | | | LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) | |
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