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 LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)

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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Avr - 19:39

Du Rififi dans le petit monde du circuit masculin...

Les organisateurs du Masters Series de Monte-Carlo ont engagé une «action antitrust à l'encontre de l'ATP Tour, l'association des joueurs professionnels de tennis», afin de contrer suite à un projet visant «à déclasser le statut» du tournoi.


Selon eux, ce projet «constitue une violation évidente des lois américaines antitrust et causerait un préjudice irréparable à un grand tournoi de tennis se distinguant par son envergure mondiale et son importance historique». Ils affirment par ailleurs que l'ATP a «conspiré dans le but d'entraver la concurrence en déclassant le statut du Tournoi de Monte-Carlo par le biais d'une baisse radicale de la dotation financière et de la réduction de moitié des points de classement attribuables aux joueurs du tournoi».


La position monégasque rejoint ainsi celle par un autre Masters Series, celui d'Hambourg. La Fédération allemande (DTB) avait lancé une procédure contre l'ATP aux Etats-Unis afin de défendre les intérêts de son tournoi. «Les changements programmés dans le calendrier de l'ATP vont se faire au détriment du tournoi de Hambourg. Cela aurait pour nous un impact économique très important. Nous avons tenté de parvenir à un accord avec l'ATP mais cela n'a rien donné. L'objectif de la procédure est de garantir la place et le statut du tournoi dans le calendrier ATP», avait confié Georg von Waldenfels, président de la DTB.


L'ATP veut, à partir de 2009, réduire à un seul, contre trois actuellement (Hambourg, Monte Carlo, Rome), le nombre de Masters Series disputés avant Roland Garros. Ce qui, bien entendu, soulève les protestations des deux qui se jugent le plus en danger. «Nous nous voyons contraints d'engager une action en justice à l'encontre de notre propre organe de représentation dans le but de l'empêcher de détruire plus de cent ans d'histoire du tennis au profit de ses propres objectifs financiers et aux dépens des amateurs de tennis, des joueurs, des organisateurs de tournois et des sponsors», a riposté de l'épreuve monégasque, Zeljko Franulovic.

C'est assez triste quand même, d'en arriver là... Mais comme je ne connais pas le dessous des cartes dans ce qui es sans doute une affaire de gros sous et de pouvoir, je n'ai pas de commentaire...
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 22:33

salut


L'EQUIPE DU MARDI 10 AVRIL 2007


Au chevet de Gasquet

La contre-performance du numéro 1 français à Moscou incite Guy Forget à lui proposer un soutien plus fréquent

AU LENDEMAIN d’un triste weekend
pour le numéro 1 hexagonal,
engoncé le vendredi et physiquement
affaibli le dimanche, les bonnes fées
du tennis français ont décidé de se
pencher sur leMozart en danger. Pour
l’avenir en Coupe Davis, il faut un leader
homogène capable de faire le doublé
de points contre les plus grosses
équipes. Pour la bonne tenue de ce
sport en France, il faut pouvoir croire
qu’un élément émergeant puisse rapidement
briller dans un tournoi du
Grand Chelem.
À Moscou, Guy Forget a visiblement
estimé que les conditions ne semblaient
pour l’heure pas remplies.
Il a donc décidé de s’investir personnellement
auprès de RichardGasquet,
« cette Ferrari qui ne passe pas la quatrième.
Je ne connais pas de meilleurs
révélateurs que ces matches de Coupe
Davis.On n’arrête pas de se parler. Les
joueurs n’arrêtent pas de se confier.
On sait exactement où ils en sont physiquement,
mentalement, dans leur
jeu. Et c’est presque frustrant de quitter
ces garçons et de les revoir, deux
mois ou six mois après, avec des blocages
similaires. Et je me dis qu’avec
Richard, que j’apprécie beaucoup,
j’aimerais passer plus de temps, pour
aller plus au fond des choses. Il ne
s’agit pas de me substituer à son
entraîneur, mais je peux très bien aller
passer quatre ou cinq jours avec eux
pour me régaler. Ça serait pour amener
de l’eau au moulin d’Éric Deblicker,
mais avec desmots différents. Je
n’ai pas besoin de cadre ou de contrat.
Je pense simplement qu’il y a des tas
de choses qui pourraient être mises en
place sur des matches d’entraînement.
»
Cette soudaine volonté d’implication
du capitaine (*) sous-entend clairement
que la voie choisie par le
numéro 1 français ces derniers temps
ressemble à un chemin de traverse.
L’évolution de Gasquet intrigue jusqu’à
Boris Becker qui, dans le Journal
du Dimanche, s’interrogeait comme
beaucoup sur la lenteur de samaturation.
« Il y a deux ans à Hambourg,
j’avais découvertun des tout meilleurs
jeunes que j’avais jamais vus.
Aujourd’hui, ce n’est plus le même,
analysait BB. J’ai du mal à le comprendre.
Quand tu affiches un tel
niveau sur un tournoi, tu dois logiquement
le montrer plus régulièrement.
Ce n’est pas normal. »
Car s’il « a gagné en solidité ce qu’il a
perdu en fulgurance », pour reprendre les termes de son père, Francis,
Richard Gasquet a, depuis deux ans,
baissé de niveau en service et en coup
droit et joue toujours bien trop loin de
la ligne du fond de court. Que ce soit
en cinq heures de match sur le banc
avec Guy Forget ou en trois ans de travail
pointu avec son coach Éric Deblicker,
il ne semble pas être toujours à
l’écoute des conseils des anciens
répercutés à longueur de match. Et
quand on l’écoute s’affranchir de certains
de ses défauts récurrents, il
donne l’impression d’être dans le
déni. Et pendant ce temps-là, les
matches abordés à l’envers s’enfilent
comme des perles : contre Hewitt à
l’US Open, contre Robredo à l’Open
d’Australie, contre Youzhny à Moscou…
Deblicker : « Richard
n’est pas un leader »
Décrétant l’état d’urgence face à
l’absence de progrès notables
« depuis six mois », Guy Forget ne
conteste-t-il pas non plus la validité de
certains aspects de la méthode Deblicker
? Hier, le coach principal ne semblait
pas être au courant de cette proposition
de service. Il n’était ni réticent
ni débordant d’enthousiasme. À la
qualité des conseils prodigués par le
capitaine pouvait se juxtaposer le
choc des méthodes ou la cacophonie
des mots auprès d’un jeune génie aux
idées bien arrêtées. « Je n’en sais rien,
je n’ai pas eu Guy à ce propos, déclarait
l’entraîneur. Tout ce qui peut être
bon pour Richard, je suis preneur. Si
des gens veulent nous aider, pas de
soucis. Voilà, c’est tout. Après, il y a le
travail de tous les jours… »
Et il importait surtout hier à celui qui a
amené le jeune Français jusqu’à la 12e
place mondiale de le défendre face à
toutes « ces questions insidieuses. On
n’arrête pas de demander : “ Qu’estce
qui arrive à Richard ? ”Mais il ne lui
arrive rien ! Il s’est stabilisé dans le
top 20 et il progressera à sa vitesse. Si
c’est rapide, tant mieux.Mais Richard
n’est pas un leader, c’est le numéro 1
français. Il ne faut pas l’installer làdedans.
»
Deblicker a évidemment constaté
comme tout le monde les carences de
Moscou, mais il préférait positiver.
« Ne pas jouer dimanche en ayantmal
à l’orteil, c’est l’honnêteté du champion
qui reconnaît qu’il n’est pas à
100 %. Il ne faut pas oublier non plus
que Richard avait enchaîné deux
matches en cinq sets contre les Russes
à Pau l’an dernier en finissant par se
blesser aux adducteurs. Résultat : six
semaines d’arrêt… » Il avait donc
trouvé son poulain timoré vendredi et
cohérent dimanche. Richard Gasquet
n’a rien à craindre : avec une garde
rapprochée qui s’élargit, il reste le
phénomène que l’on protège. Reste à
ne pas bifurquer de lamarche à suivre
ressassée par Deblicker. Jouer plus
près des lignes, mieux servir, oser, dès
qu’une balle le permet, être le patron
dès le premier point, jouer en action et
pas en réaction. À Monte-Carlo ?
FRANCK RAMELLA


Forget prêt à rempilerCONTRAIREMENTAUX RUMEURS circulant àMoscou au matin de la dernière
journée, Guy Forget n’envisage pas de quitter sa fonction de capitaine de Coupe
Davis à la fin de l’année : « En huit ans de capitanat, je n’ai pas eu le temps de me
sentir usé psychologiquement par ce genre de rencontres, confiait-il au soir de la
défaite.Ce qui est important, ce n’est pas seulementmamotivation, c’est le rendement
de l’équipe. À partir du moment où les joueurs veulent continuer avec ce
staff,que ce staff est performant, que nousne faisons pas des choix incohérents, et
que les valeurs qu’on défend au sein de ce groupe sont bonnes, moi j’ai envie de
continuer. Vivement l’année prochaine ! » – Ph. B
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 22:34

Vouloir devenir grand


AU SOIR DE LA VICTOIRE sur la Roumanie, en
février, Guy Forget avait émis le souhait de voir
Richard Gasquet remporter de grands titres avant le
deuxième tour de Coupe Davis pour qu’un Safin le
considère comme son égal et non comme un gamin
éventuellement dangereux. Un Gasquet coiffé de la
couronne d’un des deux Masters Series du printemps
américain aurait certes composé un personnage
autrement plus intimidant que coiffé de sa
sempiternelle casquette à la retourne. Mais
Gasquet n’a pas gagné aux États-Unis. À
défaut, on lui conseillera de jeter sa casquette
à la poubelle, de hausser la pointe de son menton
et de cesser de demander aux ramasseurs de lui
redonner la balle avec laquelle il vient de marquer un
point.
Pourquoi s’acharner sur cette casquette ? Parce que
le tennis est un sport de combat. Que l’issue d’un
match est une question de vie ou de mort : le battu
disparaît du tournoi. Que, dans des joutes aussi
viriles, il faut savoir intimider l’adversaire par sa
propre attitude quand les coups ne suffisent pas. Or,
si l’apparencene fait pas le courage, elle peut susciter
le respect, voire la crainte. Ce n’est pas un hasard si la
nature a pourvu la plupart des mammifères mâles de
cornes, bois et autres crinières. Pas un hasard si, dans
nombre de peuplades primitives, masques et coiffures
de guerre sont plus spectaculaires les uns que
les autres. Pas un hasard non plus si les bonnets des grognards napoléoniens les grandissaient de trente
centimètres.
Àl’inverse, qui a peur d’une casquette à la retourne et
de la silhouette enfantine qu’elle dessine ? Et d’ailleurs,
quels sont les joueurs ayant conquis une position
dominante ainsi coiffés ? Lleyton Hewitt, numéro
1 mondial pendant deux saisons, est la seule
exception. Mais le charmant Lleyton compensait par son attitude. Tous crocs dehors, il hurlait ses« Come
on ! » comme rugit le lion et se martelait la poitrine
commele gorille enrut…Aujourd’hui il ne hurle plus.
Il ne gagne plus.
En matière de port de tête altier, Pete Sampras à la
langue pendante constitue une autre exception. Oui,
mais le fade Pete possédait l’arme fatale : première
balle très au-dessus de 200 km/h, deuxième régulièrement
à 180 km/h. Pareille force de dissuasion dispense
d’afficher des attitudes belliqueuses. Alors,
bien sûr, si Richard Gasquet parvient à se doter en
quelques jours du service de Sampras, sa casquette
penaude et son regard dans les chaussettes ne seront
que détails. Il paraît cependant plus rapide de commencer
par abandonner ce bien mal nommé
« couvre-chef », par relever la tête et bomber le
torse. Les anglophones appellent ça le body language.
Celui de Richard Gasquet est celui d’un petit
jeune bien élevé qui ne veut paraître ni trop ambitieux,
ni trop irrespectueux. Pourquoi abandonner
aussi le truc de la balle qui gagne ? Parce que c’est le
tic des perdants ou des presque champions qui,
comme Goran Ivanisevic, malgré un service à la Sampras,
gagnent à trente ans passés le titre qu’ils
auraient dû gagner à vingt. Le recours à la superstition
est le signe d’un manque de confiance
en soi. On ne pense pas pouvoir gagner sans
un coup de pouce du ciel. Roger Federer, lui
aussi, a été superstitieux : comme Marcos
Baghdatis aujourd’hui, avant chaque service, il faisait
rebondir la balle entre ses jambes. Il ne le fait
plus. Il n’a plus besoin de ce gri-gri depuis le jour où il
a admis qu’il était capable de s’en sortir tout seul.
Comme Roger Federer, Richard Gasquet est un surdoué
du tennis, un garçon intelligent, sérieux, honnête.
Il aura tout pour réussir le jour où il aura réalisé
que, pour devenir grand, dans tous les sens du terme,
il ne suffit pas de laisser s’écouler le temps : il faut le
vouloir. C’est quand Federer l’a décidé qu’il l’est
devenu. Qu’ila aussi fait un pas enavant dans le court
et qu’il est entré dans la carrière. C’est à Richard Gasquet
de se déterminer aujourd’hui. Àmoins que cette
perspective ne le tente pas. Il est tellement plus
confortable de rester un éternel enfant.
PHILIPPE BOUIN


AMELIA ISLAND (WTA Tour, terre battue
« Bosser, bosser, bosser »

C’est le conseil de LOÏC COURTEAU à Tatiana Golovin

DIMANCHE SOIR, dans la foulée de sa
victoire à Amelia Island, premier titre de
sa carrière, Tatiana Golovin avait rejoint
Charleston – où débutait hier un nouveau
tournoi – en trois heures de voiture,
conduite par le kinéJérômeBianchi. Hier,
la Française avait prévu du repos, « un
footing », puis un défilé de mode où elle
devait jouer les mannequins pour son
équipementier. Loïc Courteau, rentré en
France après avoir cornaqué « Tati » en
Floride, dans le cadre de la préparation
au premier tour de Fed Cup (France-
Japon dans douze jours à Limoges), souhaite
que la numéro 2 française s’investisse
durablement dans le travail.
« Qu’avez-vous pensé du match ?
– J’ai trouvé Tatiana très solide, agressive,
donnant peu de points. Pour sa quatrième
finale, elle s’est montrée plus
forte et plus lucide que lors des précédentes.
Son attitude a été impeccable et
Petrova s’est vite frustrée.
– Cette victoire peut-elle lui permettre
d’atteindre le top 10 ?
– Il ne fait aucun doute qu’une première
victoire en tournoi, c’est quelque chose qu’on n’oublie pas et qui va booster
Tatiana. Cela dit, il ne faut pas qu’elle se
satisfasse de ce succès mais qu’elle en
profite pour se donner les moyens de ses
ambitions. On savait qu’elle avait le
potentiel pour battre les meilleures et
remporter des tournois, mais cela ne suffit
pas. Là, elle a bien bossé avec le staff
del’équipe de Fed Cupmais il faut qu’elle
se rende compte que, pour répéter ce
genre de succès, et pour faire encore
mieux, ce ne sont pas deux ou trois
semaines de boulot qui suffisent. C’est
en permanence, pendant trois ans, qu’il
faut qu’elle aille au charbon. Il n’y a pas
de miracle, la réussite ne passe que par le
travail.
– Elle a dit qu’elle voulait enfin
travailler régulièrement avec un
coach mais que, malheureusement,
vous n’étiez pas disponible…
– Des bons coaches, ça ne manque pas.
Il faut simplement que Tatiana ait la
volonté de décrocher son téléphone pour
trouver la personne qui lui convient. Le
meilleur conseil que je puisse lui donner,
c’est bosser, bosser, bosser. »
ALAIN DEFLASSIEUX



 REZAÏ ENFIN !
Elle attendait ça
depuis cinq mois… Aravane Rezaï a
franchi hier le premier tour du
tournoi de Charleston, sa première
victoire de la saison sur le circuit
principal. La jeune Française (20
ans, 62e) restait sur six défaites au
premier tour en 2007, mais elle a
dominé hier la Russe Vera
Dushevina (71e) 6-1, 7-5, non sans
être inquiétée dans le deuxième
set, où elle se retrouva menée 4-2
et 0-40… Rezaï affrontera au
deuxième tour la gagnante du
match Vakulenko-Srebotnik


Monte-Carlo
attaque l’ATP
en justice

LE PROJET DE RÉFORME du circuit
masculin pour 2009, à l’initiative
d’Étienne De Villiers, le président
de l’ATP, ne fait pas
l’unanimité. En particulier son
intention de réduire le nombre de
Masters Series de neuf à huit, d’en
installer un en Asie au lieu de
l’Europe, et d’en promouvoir deux
de plus au statut de tournois
mixtes. Deux des actuels Masters
Series, ceux de Hambourg et de
Monte-Carlo, ont déposé des
plaintes fondées sur la loi antitrust
américaine devant le tribunal du
district fédéral de l’État du Delaware,
où est domiciliée l’ATP.
Bienque le projet définitif n’ait pas
encore été dévoilé, il devient de
plus en plus évident que l’ATP a
prévu le déplacement en mai du
Masters Series de Madrid, actuellement
organisé en octobre, son
passage sur terre battue et son
jumelage avec un tournoi WTA
(dont l’existence est déjà officielle).
À l’inverse, les tournois de
Monte-Carlo et de Hambourg
seraient redescendus à l’échelon
inférieur, Hambourg étant aussi
déplacé en été au lieu de mai.
Les joueurs ne sont pas tous
d’accord non plus avec le plan De
Villiers : lors d’une assemblée
tenue àMiami, Tommy Robredo a
présenté une pétition en faveur de
Monte-Carlo et Hambourg signée
par une soixantaine de joueurs,
dont Roger Federer et Rafael
Nadal, qui a lui-même pris la
parole pour s’insurger sur le fait
que les joueurs n’aient pas été
mieux tenus au courant. – Ph. B.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 22:36

L'EQUIPE DU MERCREDI 11 AVRIL 2007


Federer affranchi

ANNONCÉE EN FÉVRIER dernier, la
série de timbres de la Poste suisse à l’effigie
de Roger Federer a été officiellement
mise en circulation hier. Le numéro 1mondial
a lancé lui-même l’opération philatélique
depuis sa ville natale de Bâle, dévoilant
devant la presse la nouvelle vignette
le représentant, vêtu de son fameux blazer
en lin, lors de sa quatrième victoire de
suite à Wimbledon l’an dernier. « Je suis
fier d’être un symbole comme le couteau
suisse ou les montagnes », a commenté Federer. Le
numéro 1 mondial est ensuite revenu sur ses deux défaites
coup sur coup, à Indian Wells et à Miami, contre Guillermo
Cañas, estimant que « c’est plus facile à digérer de perdre
deux fois contre le même gars ; parce que tu peux te dire que
c’est ce joueur qui est chaud et pas toi qui ne joues pas bien.
Ça m’a aussi permis d’avoir plus de temps de repos que les
autres années. C’est bien le seul avantage que j’y vois car, à
l’évidence, j’ai perdu un peu de confiance après ces deux
défaites. » Depuis son retour de Miami, Federer a travaillé
physiquement avec son fidèle préparateur Pierre Paganini. Il
devrait arriver aujourd’huiàMonte-Carlooù il lancera sa saison
de terre battue dès la semaine prochaine


VALENCE (ATP, terre battue)
Vous avez dit Gensse ?
AUGUSTIN GENSSE, qui n’a jamais été au-delà de la 49e place française, qui n’a
gagné qu’un seul match en Challenger en sept saisons, vient de remporter, hier à
Valence, un match sur le circuit principal. Il est vrai contre un joueur – James Ward
(851e à l’ATP) – aussi inconnu que lui, après avoir écarté en qualifications d’autres
sans-grade (J. Marse, 666e,G. Fraile,146e,A.Mackin, 259e). Cet enchaînement inespéré
(au tour suivant, il affrontera le vainqueur de Ferrer-Bracciali) va-t-il permettre à ce
Landais de vingt-trois ans, 433e mondial, de décoller après un long purgatoire sur les
circuits satellites ? « Jem’en donne tous les moyens, raconte cet ancien coéquipier de
Richard Gasquet au pôle Espoirs de Roland-Garros. C’était en 2002, l’année où Gasqueta
décollé. J’étais unpeu largué, d’autant que j’ai été blessé aupoignet. Depuismai
2006, je suis à Barcelone avec un Catalan (Narcis Pelach). J’en bave mais je sais pourquoi.
Pour essayer de faire comme tous ces Français qui ont fini par intégrer le
top 100 ». – P. Co.



 COUPE DAVIS : LA FRANCE
ET LA SUISSE EN DANGER
.
La mise à jour du classement des
nations en Coupe Davis, après
les rencontres du week-end
dernier, dévoile deux équipes
potentiellement en danger.
D’abord, la Suisse, qui,
désormais 17e, n’est pas tête de
série pour le tirage au sort des
barrages du Groupe mondial
(21-23 septembre) qui sera
effectué aujourd’hui. Non
protégés, Federer (s’il joue) et
les siens pourraient tomber sur
des formations plus homogènes
comme la Croatie, le Chili ou la
République tchèque. Mêmes
soucis pour la France, qui vient
de rétrograder à la 10e place
sans espoir que, lors des deux
prochains tours (demi-finales et
finale), deux équipes mieux
classées rétrograde
suffisamment pour la réinstaller
tête de série en 2008.
L’an prochain, il pourraitne pas y
avoir de tour de chauffe comme
cette année contre la Roumanie.


Coaches, vos papiers !

Plusieurs entraîneurs évoluant sur le circuit féminin s’insurgent contre le projet de la WTA de leur imposer un code de conduite

Vent de fronde sur le circuit féminin !
Souhaitant réglementer le statut des entraîneurs,
les dirigeants de la WTA ont édicté un code de
bonne conduite à leur intention. Les intéressés,
parmi lesquels Loïc Courteau, coach
d’Amélie Mauresmo, ne l’entendent pas de
cette oreille

QU’ELLES SOIENT JEUNES ou
expérimentées, championnes ouanonymes,
riches ou sans le sou, rares
sont les joueuses qui tournent
aujourd’hui sur le circuit WTA sans
l’escorte d’un coach. Dans un sport
individuel où la concurrence fait rage
dix mois sur douze aux quatre coins
du monde, il n’est plus possible
d’espérer réussir sans faire appel à un
entraîneur. Et des coaches, il en existe
de toutes sortes, de tous profils. Les
plus chevronnés, ayant soit un passé
de joueur ou de joueuse de haut
niveau, soit un véritable bagage
d’entraîneur, s’occupent généralement
des joueuses les plus en pointe
et peuvent être de vraies « figures »
du circuit.
Mais il y a aussi d’autres catégories,
plus anonymes. Comme ces « privés
» qui ont souvent du mal à joindre
les deux bouts du fait des faibles
moyens financiers de leurs élèves, ces
« fédéraux » en mission pour leur
fédération ou ces employés de
grandes sociétés de marketing sportif
qui ont de jeunes joueuses sous
contrat. Et puis, il y a ces parents, de
plus en plus nombreux, qui s’improvisent
coaches avec plus ou moins de
bonheur, ces maris ou ces fiancés, ou
encore ces simples relations qui n’ont
aucune expérience du tennis de haut
niveau. Tout ce petit monde cohabite
sur les tournois en portant le même
badge, celui de coach.
C’est officiellement en réponse à
cette disparité que la WTA a décidé
d’agir en créant une sorte de label
officiel de reconnaissance pour les
coaches. Une initiative au départ bien
accueillie et même souhaitée par la
majorité des entraîneurs, mais qui, de
la manière dont elle est présentée,
provoque la colère de ceux-ci. « Au
début, tout le monde était pour une
telle résolution car il faut savoir que
les coaches sont considérés comme
des moins que rien sur les tournois,
explique Loïc Courteau, l’entraîneur
de Mauresmo. Il n’y a souvent pas de
vestiaire pour nous ou, s’il y en a, ce
sont parfois des baraquements sans
douches, sans eau disponible pour se
désaltérer. Pour prendre un repas
d a n s u n
p l a y e r s ’
lounge, il
est imposs
i b l e
d’obtenir un
ticket sans
la présence
de sa joueuse. Pareil pour les transports.
En même temps, la WTA est
bien contente de nous trouver pour
faire la promotion du jeu en nous faisant
venir sur le court à la fin de
chaque set, afin que nos propos
soient enregistrés et diffusés à la télévision.
Mais ce que nous impose
la WTA en échange de son label est
inacceptable. »
Une vingtaine de coaches, réunis la
semaine dernière à Amelia Island,
partagent l’avis de Loïc Courteau.
Pourquoi ? Parce que la WTA veut
faire avaliser et signer un code de
conduite concocté sans consulter les
intéressés et qui revient à la dégager
de toute responsabilité, en faisant
endosser celle-ci aux entraîneurs en
cas d’éventuels écarts de comportement
ou de faute grave de leurs joueuses (dopage principalement).
Bien qu’elle estime que la décision
de contrôler les coaches n’ait
aucun rapport avec certaines affaires
d’abus sexuels qui ont été constatés
(et notamment la mise en examen de
Régis de Camaret, ancien mentor de
Nathalie Tauziat), la WTA y consacre
le chapitre principal du code de
conduite. On ne peut que s’en féliciter,
bien sûr, même si la question
d’éventuels rapports sexuels entre
une joueuse et son coach ne peut ni se
résumer ni se régler en cinq paragraphes.
À l’origine de ce chapitre, il y
a la sordide histoire vécue par la
joueuse russe Evgenia Linetskaya,
abusée sexuellement il y a deux ans
par son coach américain Joe Giuliano,
aujourd’hui en fuite en Afrique du
Sud. L’action entreprise auprès de la
WTA par un Français, Christian Fillol,
y est également pour beaucoup. Présent
depuis des années sur le circuit
en qualité d’entraîneur
polyvalent, Fillol
a travaillé épisodiquement
avec une
cinquantaine de
joueuses (dont Mary
Pierce, Aravane
Rezaï). Il ne cesse de
dénoncer des abus de coaches envers
leurs joueuses. Que ses propos soient
exagérés ou non et qu’il estime à tort
ou à raison que dans n’importe quel
cas (y compris si la joueuse est à l’origine
de la relation) l’entraîneur est en
faute, il a finalement été écouté.
Il n’y a bien entendu aucun entraîneur
pour s’opposer à un article concernant
la protection des joueuses, surtout
des mineures, mais avant de
s’engager à obtenir le label de laWTA
moyennant 250 dollars, ils réclament
des éclaircissements sur tous les
articles du code et un dialogue
constructif ainsi que des avancées
concrètes sur leurs conditions de travail
de la part de ce qui sera leur nouvelle
autorité de tutelle.
ALAIN DEFLASSIEUX
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 22:37

UN COACH ÉTRANGER de grande expérience évoque, sous couvert
d’anonymat, la complexité des rapports entre la joueuse et son entraîneur

« Ne pas diaboliser les entraîneurs »

« COMME DANS TOUTE SOCIÉTÉ, on trouve toutes
sortes d’individus au sein de la population du tennis féminin
professionnel. Si l’on parle en ce moment de problèmes de
harcèlement et de relations sexuelles forcées ou consentantes
entre joueuses et coaches, il ne faut pas non plus
généraliser et diaboliser les entraîneurs. La plupart des
coaches masculins qui évoluent sur le circuit WTA exercent
leur métier avec la plus grande conscience dans des conditions
pas toujours évidentes. On en trouve cependant
quelques-uns qui sont là pour profiter d’une situation particulière,
renforcés par l’autorité qu’ils exercent sur une personne
du sexe opposé, jeune et facilement influençable.
Cela aboutit parfois à de sombres histoires, la plus connue
étant celle de la Russe Linetskaya.
Mais il n’y a pas que ça. Tout coach, aussi intègre et
consciencieux soit-il, peut se retrouver un jour avec sa
joueuse dans une situation jugée contraire à lamorale. Imaginez
que du jour au lendemain vous allez vous occuper
d’une jeune femme, voyager avec elle autour du monde,
semaine après semaine. Vous êtes d’abord le coach, puis
vous devenez le confident. L’éloignement, mêlé aux sentiments
de tristesse ou de joie selon les jours, crée une relation
amicale qui, effectivement, peut devenir plus intime si la
joueuse est majeure.
Qui blâmer dans ces conditions ? Le coach, qui finalement se
laisse aller ? La joueuse, qui ne se rend pas compte de l’effet
qu’elle peut avoir sur un homme en lui confiant ses états
d’âme et en réclamant du réconfort ?
Je ne dis pas qu’il s’agit là d’un homme voulant profiter
d’une situation ou d’une jeune fille cherchant à séduire
l’adulte qui a autorité sur elle, bien que les deux cas existent
forcément. Non, c’est la conséquence d’une situation particulière
à laquelle personne ne peut rien. Il arrive qu’une relation
durable s’établisse entre les deux individus. On voit
même des mariages. Quelles que soient les règles, ce genre
d’histoires existera toujours. Mais je suis évidemment le premier
à trouver intolérable toute relation forcée, dont les
auteurs doivent être punis avec la plus grande sévérité. »
– A. D.



David SHOEMAKER, numéro 3 de la WTA, est à l’origine du code de conduite
que les coaches devront signer s’ils veulent être accrédités sur les tournois.

« Officialiser leurs compétences »CHARLESTON –
de notre envoyé spécial
« DANS QUELLES CIRCONSTANCES avez-vous
décidé de créer un label officiel pour les
coaches ?
– Cela existe dans beaucoup d’autres sports. Devant la
multitude et la diversité des coaches sur notre circuit,
nous avons pensé qu’il était nécessaire d’agir. Nous
avons beaucoup de respect pour les entraîneurs, nous
encourageons les joueuses à les faire venir sur le court : il
était donc normal d’officialiser leur compétences et leurs
responsabilités. D’ailleurs, avant notre proposition, pas
mal de coaches avaient spontanément demandé d’obtenir
cette reconnaissance de notre part.
– Quel est l’intérêt des coaches à se trouver
labellisés ?
– Un coach accrédité par la WTA reçoit forcément un
label de qualité puisque nous examinerons pour tous et
de manière confidentielle leurs références avant de leur
demander d’approuver le règlement édicté à leur attention.
Cela signifie que leur professionnalisme et leur travail
seront reconnus par l’organisme officiel qui régit le
circuit féminin. Cette carte de visite leur sera utile lorsqu’ils
seront en recherche d’emploi.
– Quand allez-vous mettre cette résolution en
application ?
– J’espère que cela se fera dans le courant de cette
année.
– Cette initiative d’agrément a-t-elle été prise
en réponse aux problèmes de harcèlement ou
d’abus sexuels qui ont été découverts sur le circuit
?
– Non, cela n’a rien à voir. Les problèmes dont vous parlez
sont des cas très isolés. Dès que nous sommes au courant
de ce genre de problème, les sanctions sont immédiates.
Sur ce sujet, c’est tolérance zéro. » – A. D.



Les principales règles

Extraits du code de conduite édicté par la WTA à l’attention des coaches ou, plutôt,
tel que cela est mentionné dans le texte, des « accompagnants ».
COMPÉTENCE. – « Chaque “accompagnant” doit mettre ses compétences, son
expérience et son éducation au service de sa joueuse. Il est de sa responsabilité
d’agir dans le but de la faire progresser en veillant à sa santé, à son bien-être physique
et mental, le tout dans le respect des règles de la WTA. »
ÉCARTS DE CONDUITE. – « Chaque “accompagnant” s’engage à ne jamais se
conduire de manière antisportive, raciste, injurieuse vis-à-vis de sa joueuse et des
autres joueuses, et à ne jamais interférer d’une manière ou d’une autre dans la préparation
et pendant les matches de ces dernières. »
ABUS D’AUTORITÉ. – « Aucun abus d’autorité, menace verbale ou physique ne
sera toléré de la part de l’“accompagnant” vis-à-vis de sa joueuse. Il ne devra pas
non plus exploiter les relations de sa joueuse à des fins personnelles, politiques ou
commerciales aux dépens de l’intérêt de celle-ci. »
CONDUITE SEXUELLE. – « Toute conduite à caractère sexuel de quelque nature
qu’elle soit, entre la joueuse et tout “accompagnant” est déconseillée. De plus, sont
interdits : les avances ou allusions sexuelles vis-à-vis d’une joueuse mineure ; les
abus sexuels sur joueuses de tous âges ; les harcèlements sexuels verbaux ou physiques.
Un “accompagnant” a interdiction de partager une chambre avec une
joueuse mineure, sauf s’il est de la famille de la joueuse ou considéré comme tuteur
légal. »
ACTIVITÉ ANTIDOPAGE. – « Il est de la responsabilité des “accompagnants”
d’empêcher leur joueuse de violer le programme antidopage. »
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 22:39

L'EQUIPE DU JEUDI 12 AVRIL 2007


Federer sur le Rocher


Le décor de rêve du Monte-Carlo Country Club avait des allures de ruche
quand Roger Federer s’est présenté hier soir, quatre jours avant l’ouverture
du tournoi, pour un premier entraînement. En compagnie de son préparateur
physique habituel, Pierre Paganini, le Suisse s’est d’abord livré à un
échauffement puis a échangé des balles avec Gastao Elias, un jeune Portugais
de seize ans, dépêché spécialement de Lisbonne par l’intermédiaire du groupe
IMG pour lui servir de sparring-partner. Il était près de 20 h 30 quand le
numéro 1 mondial a regagné son hôtel du bord de mer avec des sensations
déjà retrouvées sur terre battue. « C’est normal, confiait il. Depuis mon retour
des États-Unis, j’ai fait en sorte de travailler sur cette surface et
l’acclimatation aux courts de Monte-Carlo en est d’autant facilitée. Tout va
bien. » Même le moral ne semble pas entamé par ses deux défaites
consécutives face à Guillermo Cañas à Indian Wells puis à Miami. « Ça ne me
met pas davantage de pression que d’habitude. C’est une autre surface, une
nouvelle saison qui commence. » – J.-P. R.


 NADAL SUR SON ÎLE. – Rafael
Nadal a attaqué, hier, ses premiers
travaux sur terre battue. Dans le
cadre d’une exhibition organisée sur
son île de Majorque, à Calvia, le
double champion de Roland-Garros
affrontait David Nalbandian tandis
que Carlos Moya se mesurait à
Nikolay Davydenko. Les vainqueurs
disputeront aujourd’hui la finale. En
marge de ces matches, Nadal a
présenté la première biographie qui
lui est consacrée (Rafael Nadal,
chronique d’un phénomène) par
deux journalistes espagnols


COUPE DAVIS : LE TIRAGE DES
BARRAGES


Effectué hier à
Londres, le tirage au sort des
barrages (21-23 septembre) pour la
montée ou le maintien dans le
groupe mondial de Coupe Davis a
réservé quelques chocs. La Suisse de
Federer n’aura pas la vie facile en
République tchèque (Berdych,
Stepanek…). Idem pour l’Australie
de Hewitt contre la Serbie de
Djokovic. Voici les affiches : Serbie-
Australie ; Autriche-Brésil ;
Pérou-Bélarus ; Israël-Chili ;
Grande-Bretagne - Croatie ;
République tchèque - Suisse ;
Japon-Roumanie ; Slovaquie - Corée
du Sud.


Golovin
se promène

IL N’A PAS FALLU plus de cinquante-
cinq minutes à Tatiana Golovin
pour remporter son deuxième
match à Charleston face à l’Américaine
Jill Craybas (6-0, 6-1). Celle-ci
frôla même la double roue de bicyclette
puisqu’elle remporta son seul et
unique jeu alors qu’elle était menée
6-0, 5-0. Nettement mieux sur ses
jambes que la veille, implacable au
service, Golovin garde la cadence
depuis sa grande semaine à Amelia
Island. « C’est le genre de match pleinement
satisfaisant, se réjouissait la
Française. J’ai bien commencé, bien
servi, et, même si je ressens une certaine
fatigue, ce n’est pas grave. Le
principal, c’est d’être à ce qu’on fait et
de ne pas se laisser distraire par autre
chose, surtout quand les jeux défilent
rapidement. » En huitièmes de finale,
Golovin affrontera la gagnante du
match Schnyder - Peng Shuai, qui se
jouait la nuit dernière. « Je n’aime
jouer ni contre l’une ni contre l’autre,
mêmesi j’ai remporté le dernier match
contre chacune des deux. » C’est là
l’essentiel.

MAURESMO A REPRIS. – Opérée
de l’appendice le 18 mars à Paris,
Amélie Mauresmo est, désormais,
sur la voie du retour. Passé le temps
de la cicatrisation, la numéro 1
française avait recommencé, il y a
dix jours, un travail athlétique par
du footing. Depuis mardi et le retour
à ses côtés de Loïc Courteau, revenu
d’une mission bien remplie à Amelia
Island, Mauresmo a retrouvé le
terrain. Elle pourrait réapparaître sur
le circuit au tournoi de Varsovie
(30 avril-6 mai).



FED CUP : GOVEN A CHOISI. – La
sélection officialisée hier par
Georges Goven (Tatiana Golovin,
Nathalie Dechy, Séverine Brémond,
Virginie Razzano) pour affronter le
Japon à Limoges, lors du premier
tour de Fed Cup (terre battue
indoor, 21-22 avril), coule de source.
Considérant son équipe « favorite
contre le Japon qui s’appuie sur une
seule joueuse (Sugiyama,
25e mondiale) »,Goven a fixé un
objectif à ses filles : « Gagner
l’épreuve cette année »
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Avr - 22:41

Etoiles filantes

Sale habitude : les stars du tennis féminin sont, plus que jamais, dans l’incapacité de tenir leurs engagements

QU’ELLE EST BELLE la couverture en
papier glacé du programme du tournoi
de Charleston ! Au casting photo figurent
Maria Sharapova, Justine Henin,
Amélie Mauresmo, Svetlana Kuznetsova
et Martina Hingis, soit cinq des six
meilleures mondiales. Plus loin, dans
les pages de cette luxueuse brochure,
s’étalent les portraits de Nicole Vaidisova
(8e), Jelena Jankovic (9e) et surtout
ceux de Serena et Venus Williams
(11e et 29e). Une affiche de rêve, pour
une épreuve cataloguée parmi les
tournois depremière catégorie (Tier 1),
équivalent chez les femmes des Masters
Series masculins.
Robin Reynolds, di rectrice de
l’épreuve, aurait cependant dû prévoir
des délais de fabrication plus serrés
pour sa publication, car aucune des
joueuses placardées à la une n’est présente
à Charleston. Deux ans avant la
mise en place d’un nouveau circuit,
amputé de quelques tournois, et d’un
calendrier en principe mieux structuré,
le plus gros tournoi américain sur terre
battue, dont le palmarès regorge de
grands noms, souffre. Pourquoi ce
phénomène de désaffection prend-il
de l’ampleur ? Voici quelques éléments
de réponse.
PRIORITÉ
AU GRAND CHELEM
Officiellement, Henin, Sharapova,
Mauresmo, Kuznetsova et Hingis ont
déclaré forfait pour cause de blessures
diverses. S’il n’y a aucune ambiguïté
dans le cas de Mauresmo (opérée de
l’appendicite trois semaines avant le
début du tournoi), les autres, en
revanche, peuvent prêter à discussion.
Après Miami, Henin s’est plainte d’une
bronchite, Sharapova de l’épaule (voir
par ailleurs), Hingis de la hanche et
Kuznetsova du poignet. Sans mettre en doute les pépins de santé de ces
joueuses, on ne peut s’empêcher de
penser que, six semaines avant
Roland-Garros, elles ne tiennent pas à
courir le moindre risque d’aggraver un
début de blessure. En s’accordant une
plage de RTT, elles peuvent ensuite
négocier en douceur le passage du
ciment à la terre battue. Il leur restera
suffisamment de tournois en Europe
pour préparer le « French. » Pour
toutes ces étoiles du jeu, les étapes du
Grand Chelem passent loin devant le
reste, car elles sont à leurs yeux les
seules qui comptent au palmarès
d’une championne. Que représente
Charleston dans tout ça ? Rien ou si
peu.
LE CONTRECOUP DE
MIAMI ET INDIAN WELLS
Voilà des années que les joueuses le
répètent : l’enchaînement de deux
tournois de deux semaines, comme
Indian Wells et Miami, en principe obligatoires,
relève de l’ineptie. Une
joueuse battue deux fois au premier
tour, condamnée à ne disputer que
deux matches en un mois, n’aura
d’autre envie que de rentrer vite chez
elle pour avaler sa frustration. A
contrario, celle qui aura été loin dans
les deux tournois sera tentée de couper
pour éviter tout surmenage. Exit Amelia
Island et Charleston !
LES EUROPÉENNES
À LA MAISON
La disparition des Américaines du
top 10 joue aussi un rôle. Du temps où
les Davenport, Capriati, Williams sisters,
Seles et autres noyautaient les
places parmi l’élite, la situation était
différente ; jouer l’un ou l’autre des
tournois sur terre battue d’avril ne les
obligeait pas à quitter leur pays. Dès
lors que le top 10 est envahi par les
Européennes (en attendant le retour
de Serena), la tentation de rentrer à la
maison après un mois passé aux États-
Unis est forte. Si, au départ, elles
avaient donné leur accord pour se
rendre à Charleston, à la moindre
alerte, au moindre bobo, elles changent
d’avis.
LA PROXIMITÉ
DE LA FED CUP
Une semaine après Charleston se joue
le premier tour de Fed Cup. Même si
cette épreuve est boudée par
quelques-unes des mei lleures
joueuses actuelles, ce n’est pas le cas
pour tout le monde. Ainsi, Nadia Petrova,
tenante du titre à Charleston, a préféré
rentrer àMoscou afin de se préparer
à recevoir les Espagnoles plutôt que
de défendre son trophée. Kuznetsova,
sa coéquipière en équipe de Russie, n’a
pas voulu aggraver son mal au poignet
pour pouvoir honorer sa sélection.
Nicole Vaidisova, qui avait hérité de la
tête de série no 1 à Charleston, a vite
réglé le problème en s’inclinant
d’entrée. Non pas qu’elle ait « balancé
», mais la Tchèque reconnut ensuite
que sa défaite allait lui permettre de
mieux préparer la rencontre fratricide
contre la Slovaquie.
ALAIN DEFLASSIEUX




Sharapova « envoûtée » ?

Officiellement blessée à l’épaule, la Russe serait,
selon son père, victime d’un mauvais sort…

QUELQUES JOURS après sa cinglante
défaite face à Serena Williams
en huitièmes de finale du tournoi de
Miami (6-1, 6-1), Maria Sharapova
annonçait son forfait pour le tournoide
Charleston et pour la Fed Cup, qu’elle
s’apprêtait à disputer pour la première
fois. Raison officielle : une nouvelle
blessure à l’épaule droite, jumelée
avec une douleur à la jambe gauche.
Prescription de la Faculté : cinq à six
semaines de repos. L’année dernière,
déjà, la Russe avait souffert de l’épaule
à la même époque et s’était présentée
très handicapée à Roland-Garros.
L’annonce de cette longue parenthèse,
au coeur de la saison sur terre battue,
n’a pas laissé le petit monde du tennis
féminin insensible. De nombreuses
joueuses et des coaches murmurent
avec de plus en plus d’insistance que,
depuis l’Open d’Australie et déjà une
gifle reçue en finale contre Serena, le
père de la jeune femme, Youri Sharapov,
suspecte la famille Williams
d’avoir jeté un sort à sa protégée pour
l’empêcher de servir !
Le papa de la championne n’en est pas
à sa première extravagance. Personnage
excessif, capable de sautes
d’humeur jusque dans les loges d’où il
assiste aux matches de sa fille, M. Sharapov
serait convaincu, avec le plus
grand sérieux, du sort réservé à la numéro 2 mondiale : elle aurait été
« maraboutée » de sorte que, à
chaque fois qu’elle arme son service,
une main de fer appuie sur son épaule
droite.
Le rendement de la Russe au service
depuis plusieurs mois tendrait à lui
donner raison. Même si elle n’a commis
que quatorze doubles fautes au
total lors de ses deux rencontres face à
Serena Williams cette année (6 en
finale de l’Open d’Australie, 8 à Miami),
Sharapova semble victime du syndrome
Kournikova, comme en attestent
ses quatre doubles fautes de suite
piteusement exécutées lors d’un deses
matches à Indian Wells. Atomisée par
la cadette des Williams à deux reprises
cette année (5 jeux inscrits en
2 matches !), Sharapova serait donc
victime des incantations d’un marabout.
Pour Nathalie Dechy, au courant
de cette histoire, sa blessure n’est
cependant pas feinte. « Son père lui a
fait modifier son mouvement au service
pour lui donner plus de sécurité,
explique-t-elle, et c’est la modification
de son geste qui provoque la douleur.
»
Quoi qu’il en soit, l’objectif de Youri
Sharapov serait désormais de trouver
la personne capable d’exorciser sa fille
afin de lui faire travailler son service à
plein régime dans les semaines à venir,
en utilisant un logiciel perfectionné de
biomécanique. Histoire de glisser à
jamais la main de fer incriminée dans
un gant de velours. – A. D


TRÈSCOURT. – Marion BARTOLI a souffert du terrain rendu lourd et lent par la
pluie et a logiquement cédé 6-3, 6-2 contre l’Espagnole Dominguez-Lino
(69eWTA)… VirginieRAZZANOa connu un autre problème : la gastro. Malade,
la Française a abandonné face à Sybille Bammer (6-0, 3-0). « Si j’avais su, je ne
serais pas allée sur le court », regrettait-elle… Aravane REZAÏ semble enfin sur
la bonne voie : sa défaite face à Katarina Srebotnik (21e) à la neuvième balle de
match et après 2 h 55 de jeu est porteuse d’espoirs…

ET SERENA GLISSA. – Après quarante minutes de jeu face à la jeune Taïwanaise
Chan Yung-Jan (92e WTA), Serena Williams, menée 5-3, jeta l’éponge mardi
soir. « Deux jours après la finale de Miami, j’ai commencé àm’entraîner sur terre.
Pour moi, ce qui prend le plus de temps, c’est de réapprendre à glisser. J’aime
glisser, mais encore faut-il savoir contrôler. Et lundi à l’entraînement, j’ai glissé un
peu trop et ressenti tout de suite une douleur en haut de la cuisse droite. » Suite de
ses glissades à Berlin puis Rome et enfin Roland-Garros. Auparavant, Serena et sa
soeur Venus accueilleront la Belgique (sans Henin ni Clijsters) en Fed Cup, à Delray
Beach. – A. D.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeSam 14 Avr - 10:45

L'EQUIPE DU VENDREDI 13 AVRIL 2007



SIMON S’Y VOYAIT DÉJÀ. – Finaliste à Valence l’an passé, Gilles Simon
pensait bien refaire le coup. Le forfait de David Ferrer (tête de série no 1)
pour cause de contracture au dos lui avait ouvert la voie. Mais hier, l’obscur
Espagnol Marcel Granollers-Pujol, 163e à l’ATP, l’a définitivement barrée (6-3,
4-6, 6-1 après trois heures de jeu). Thierry Tulasne, l’entraîneur du numéro 2
français, relativisait : « Comme il a plu pendant le match, la terre était très
lourde. Pas facile de conclure un point, surtout pour Gilles, qui s’est crispé :
un regard sur son tableau lui laissait supposer une progression facile, il s’est
collé la pression. Le bras ne partait plus et l’autre, en face, a bien joué sa
chance. » Auparavant, Augustin Gensse (433e), l’autre Français en lice, avait
vu son étonnant parcours s’achever face à un autre Espagnol, Ivan
Navarro-Pastor (126e), 7-6, 6-4, en près de deux heures. – P. Co.



GROSJEAN N’A PAS ENCHAÎNÉ. – Explosif dimanche en Coupe Davis sur
la terre battue moscovite, Grosjean n’a pu garder le cap mercredi à Houston. Celui qui avait créé la surprise en maintenant à flot l’équipe de France par sa
victoire sur Igor Andreev a chuté d’emblée face à l’Argentin Diego Hartfield
(81e à l’ATP), 6-4, 6-4. Grosjean (58e) a peut-être mal digéré les neuf heures
de décalage horaire. Moins efficace sur les balles de break (2 converties sur
10), le finaliste de l’édition 2005 s’est logiquement incliné face à un joueur
qui dispute son neuvième tournoi sur terre battue (challengers compris).


NADAL ET FEDERER S’EXHIBENT. – Entre le 30 avril et le 6 mai prochains,
le gouvernement des Baléares organisera un match-exhibition à Palma de
Majorque entre Nadal et Federer. Le projet initial devait les voir s’affronter
dans le « match de l’année », disputé sur une moitié de court en gazon et
l’autre en terre battue, les terrains de jeu de prédilection des deux hommes.
« On aurait changé de côté normalement », précisait Federer hier. Mais, pour
des raisons qu’on imagine, avec Roland-Garros en point de mire, l’exhibition
aura lieu sur terre battue exclusivement. – G. H.


« Je suis devenue adulte>>

TATIANA GOLOVIN, invaincue depuis huit matches, raconte sa métamorphose après un gros coup de déprime.

La série continue. En battant hier en trois sets la
Chinoise Shuai Peng (6-2, 4-6, 6-3) en 1 h 59’,
Tatiana Golovin a remporté son huitième match
en neuf jours. Émoussée, c’est au prix d’un bel
effort de volonté qu’elle s’est qualifiée pour les
quarts de finale où elle rencontrera aujourd’hui
Dinara Safina. Cette victoire confirme les excellentes
dispositions dans lesquelles se trouve la Française depuis que Loïc Courteau, en sa qualité
d’entraîneur de Fed Cup, l’a prise en charge à
Amelia Island, au lendemain de ses dérapages
d’Indian Wells et Miami. À dix-neuf ans, elle
assuredignement l’intérim d’AmélieMauresmo,
convalescente, au sommet de la pyramide française.
Ou comment une maturité de plus en plus
affirmée se met au service d’un immense talent.




« QUELQUES JOURS après
votre victoire à Amelia Island,
vous y repensez ?
– Tout s’est passé très vite car, le
soir même de la finale, je suis partie
pour Charleston. Donc, pas question
de grosse célébration. Mais, une fois
arrivée ici, j’ai pris le temps de regarder
à la télé quelques extraits du
match, et puis j’ai vu aussi des vidéos
sur Internet. En les voyant défiler, je
me disais que j’avais atteint un nouveau
palier et que je pouvais m’estimer
fière de ce que je venais de réaliser.
Mais il ne faut pas s’arrêter là.Un
premier titre, c’est bien, mais, que
l’on gagne ou que l’on perde, la
semaine suivante, il faut enchaîner
et se concentrer sur ce qui arrive.
Deux jours après ma victoire, je me
suis retrouvée sur le court, pour un
premier tour, avec à la fois la sensation
de tout reprendre de zéro et la
volonté de ne pas gâcher ce qui
venait de se produire.
– Auparavant, à Indian Wells
comme à Miami, vous ne donniez
pas l’impression d’être
affectée par vos mauvais résultats
(défaites contre Bammer
en quarts et Chakvetadze au
troisième tour).
– Entre ce que je disais et ce que je
ressentais, il y avait une énorme différence.
J’étais très, très mal. Je ne le
montrais pas parce que je ne laisse
pas facilement filtrer mes émotions,
mais je n’étais pas bien du tout.
Après Indian Wells, il y avait une
grosse déception, mais je me disais
qu’il fallait tout de même arriver à
Miami avec un bon état d’esprit. Et
puis boum, là-bas, dès mon deuxième
match, je tombe sur Chakvetadze,
une joueuse du top 10. J’ai
perdu, et cette défaite m’a complètement
cassée moralement. Du coup,
j’ai décidé de filer tout de suite à
Amelia Island, histoire de changer de
cadre, d’oublier la défaite et, surtout,
de recommencer à m’entraîner au
plus vite sur terre battue avec le staff
de l’équipe de Fed Cup, que j’étais
heureuse de retrouver. D’ailleurs, j’ai
demandé à Mark (Wellington, son
préparateur physique) de ne pas
m’accompagner afin de me changer
complètement les idées.
– Une fois arrivée à Amelia,
vous disiez que le staff de la
Fed Cup s’acharnait sur vous…
– Dès que je suis arrivée, Loïc (Courteau, entraîneur de l’équipe de
France) et les autres m’ont fait la
morale. Ils m’ont dit que je ne pouvais
pas continuer comme ça, qu’il
fallait que jemereprenne enmain. Et
quand je disais en riant qu’ils
s’acharnaient sur moi, c’est parce
que, par rapport aux autres joueuses
de l’équipe de Fed Cup qui étaient là,
ils m’ont fait beaucoup plus bosser.
Mais, rassurez-vous, je l’ai bien pris.
Le fait d’arriver en avance et de
bosser vraiment dur jusqu’à ce que
le tournoi commence m’a surtout
permis de me vider la tête.
– Ils se sont rendu compte que
vous n’étiez pas bien ou c’est
vous qui leur avez dit que votre
moral était au plus bas…– Avec eux, je n’ai pas besoin de
dire les choses. Ils voient tout de
suite ce que je ressens. Il y a eu une
bonne discussion avec “Lolo”. Il m’a
dit que j’avais toutes mes chances
dans les tournois et qu’à dix-neuf ans
je devais être suffisamment mûre
pour remporter des titres. Venant de
lui, je n’avais pas besoin de faire un
effort pour être persuadée qu’il
disait vrai. Il avait raison, il fallait que
je me responsabilise.
– Avez-vous ressenti une sorte
de déclic après cette prise de contact et ces quelques jours
de travail intensif ?
– Un déclic, je ne sais pas, mais je
connais tellement Loïc et les autres
que mon attitude mentale change
radicalement à leur contact : je sais
comment ils vont se comporter. Il n’y
a rien eu de vraiment précis, pas de
déclic, mais c’est dans le timing,
dans la manière dont les choses se
sont enchaînées que mon état
d’esprit et mon approche des
matches sont redevenus positifs.
– Courteau dit de vous que
vous avez besoin de “bosser,
bosser, bosser”. De votre côté,
vous ne cachez pas que vous
aimez profiter de la vie. Ces
deux états d’esprit sont-ils
compatibles ?
– J’ai dix-neuf ans, et
j’estime avoir atteint une
maturité qui me permet de
prendre un peu de recul et de
réaliser les bonnes et les
mauvaises choses que j’ai
faites. Je suis arrivée très
jeune sur le circuit, j’en suis
déjà à ma quatrième saison.
À seize ans, tout est tout
beau, tout nouveau. À dix-sept, on
commence à ressentir un peu de
pression par rapport à ce qu’on a fait
l’année précédente, et à dix-huit
vient l’envie de s’éclater un peu, de
faire des conneries et de mettre le
tennis en veilleuse. Maintenant, je
pense savoir ce que je veux, je sais ce
que le tennis peut m’apporter
commesatisfactions, je suis devenue
adulte et je connais mes priorités. Il
va falloir faire quelques sacrifices
supplémentaires, mais je me sens
prête à les faire.
– Il semble pourtant que vous ayez toujours vécu pour
le tennis…
– Le tennis m’a toujours passionnée,
mais je n’ai pas des parents
ultra-directifs, qui me poussent sans
cesse. Ma mère, surtout, a toujours
eu pour principe avec ses enfants de
les laisser prendre les décisions euxmêmes.
Je pense avoir fait de bons et
de mauvais choix, mais ces choix, ce
sont les miens, je les assume et,
maintenant, avec un peu de recul, je
me rends d’autant mieux compte de
certaines erreurs. Ça prend plus de
temps que si j’avais été sous
l’influence d’un parent mais, au
moins, ça me permet de mieux
appréhender l’avenir.
– Vous dites souvent ne pas
être la joueuse d’un seul coach.
La semaine dernière, vous
confiiez rêver d’avoir un coach
comme Loïc Courteau. Vous
avez changé d’avis ?
– Pour que je puisse travailler avec
un coach en permanence, il faut
trouver la bonne personne avec
laquelle j’aurai plaisir à voyager
toute l’année et qui saura me faire
travailler dans le bon sens. Loïc, je le
connais tellement bien que je suis
certaine que ça marcherait. Mais
bon, il est le coach d’Amélie et de la
Fed Cup. Ce que je vais faire dans un
premier temps, c’est trouver quelqu’un
avec qui m’entraîner lorsque
je serai à Paris, après la Fed Cup, et, si
je vois que ça marche bien avec cette
personne, pourquoi pas essayer de
continuer sur le circuit.
– Vous reconnaissez-vous en
Amélie qui, au début de sa carrière,
n’avait pas une règle de
vie très professionnelle et qui
est devenue LA joueuse qu’on
cite maintenant en exemple
sur le plan du sérieux ?
– Loïc la prend souvent comme
exemple quand on parle. Je connais
sa rigueur dans sa préparation et son
approche générale du jeu. Et, justement,
ce que j’attends d’un coach à
plein temps, ce n’est pas tellement le
travail du revers, du coup droit, du
service, mais l’incitation à mener une
existence de vraie pro avec une
hygiène alimentaire impeccable, un
suivi de la condition physique, une
grande rigueur dans la préparation
et la récupération des matches,
toutes ces choses qu’on n’envisage
pas forcément soi-même, mais qui
finissent par faire la différence
quand on se trouve sur le court. Je
suis consciente de tout çà.
– Donc, vous êtes remplie de
bonnes résolutions…
– Oui, je veux faire les bons choix,
je veux être sérieuse, j’ai envie de
progresser, de continuer à jouer et à
gagner. »
ALAIN DEFLASSIEUX
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeSam 14 Avr - 15:54

L'EQUIPE DU SAMEDI 14 AVRIL 2007


Monte-Carlo :
Cañas se repose


Roger Federer ne croisera pas sa nouvelle bête noire sur
les bords de la mer Méditerranée. Pas pendant le tournoi
de Monte-Carlo, en tout cas. Tombeur du numéro 1
mondial à Indian Wells puis à Miami, Guillermo Cañas ne
disputera en effet pas le premier Masters Series de la
saison européenne sur terre battue. Souffrant toujours de
la jambe, il vient de passer quelques jours de vacances à
New York avant de rentrer au pays. L’Argentin, qui
pourrait faire figure d’épouvantail à Roland-Garros, a
prévu de lancer sa préparation par le tournoi de Munich,
qui commencera le 30 avril.



…ET IL N’EST PAS LE SEUL. – Les forfaits sont
traditionnellement assez nombreux à Monte-Carlo et ils
concernent des joueurs qui font peu de cas de la saison
sur terre battue, qui ne sont pas pressés de retrouver la
terre européenne. Il en va ainsi, cette année encore, pour
un quatuor américain (Andy Roddick, James Blake, Robby
Ginepri et Mardy Fish) et pour Lleyton Hewitt. Par
ailleurs est à déplorer le forfait du Croate Mario Ancic,
du Belge Xavier Malisse, du Suisse Stanislas Wawrinka et
de l’Argentin Agustin Calleri. Cette multiplication des
renoncements a permis à Gaël Monfils (49e au 5 mars, le
classement qui servait de référence pour ce tournoi), à
Sébastien Grosjean (51e) et à Arnaud Clément (53e)
d’intégrer le tableau principal et d’y rejoindre Richard
Gasquet, Gilles Simon, Marc Gicquel et Julien Benneteau.



QUATRE FRANÇAIS EN QUALIFS. – Si, pour la
première fois de son histoire, le tournoi de Monte-Carlo
commencera un dimanche, les qualifications démarrent
dès ce matin (à 11 heures), comme d’habitude. Quatre
Français tenteront de rejoindre leurs sept compatriotes
admis directement (voir ci-dessus) et les deux invités par
les organisateurs (Paul-Henri Mathieu et Florent Serra).
Il y aura aujourd’hui un triple duel franco-italien en
ouverture (Faurel-Galvani, Llodra-Luzzi, Guez-Di Mauro)
et un match des générations entre Jonathan Eysseric
(16 ans, leader du classement mondial juniors) et le
Roumain Andrei Pavel (33 ans).




La belle stabilité de Venus
L’Américaine a trouvé la bonne carburation entre patience et agressivité
pour briller aussi sur terre battue.

CETTE FOIS, il n’y a pas de chichis
ni de cinéma chez Venus Willliams.
Qualifiée hier pour les demi-finales
du tournoi de Charleston après être
sortie gagnante d’une féroce
bagarre face à l’Espagnole Annabel
Medina Garrigues (6-4, 7-5), Venus
confirme, comme sa soeur l’a déjà
fait cette année à Melbourne et à
Miami, que son retour à la compétition
en 2007 est celui d’une réelle…
compétitrice. Sur le court, elle joue
au tennis, hors du court, elle parle
tennis. Elle a mis entre parenthèses
ses activités annexes. À bientôt
vingt-sept ans (le 17 juin prochain),
Venus n’a plus de temps à perdre si,
comme elle le dit, elle veut retrouver
sa place au sein de l’élite. Alors, elle
n’en perd plus.
Sur le déclin depuis 2003, en dehors
d’une victoire surprise à Wimbledon
en 2005, la grande Américaine
aimerait de nouveau marquer le circuit
féminin de son empreinte avant
de mettre un terme à sa carrière d’ici
à deux ou trois ans. Depuis son
retour victorieux à la compétition au
tournoi de Memphis en février, elle
ne parle plus de ses éternelles blessures
au poignet et au coude du bras
droit, qui l’ont handicapée ces dernières
années mais aussi, parfois,
arrangée pour mener une vie extratennistique
plus développée.
Son sujet de conversation préféré du
moment ? Son retour à la compétition
: « Lorsque j’ai rejoué mon premier
tournoi à Memphis, j’étais la
plus heureuse des joueuses. J’attendais
ce moment depuis le mois de septembre 2006, lorsque j’avais dû
abandonner à Luxembourg à cause
de mon poignet. J’ai souffert pour
gagner à Memphis car, même si
j’étais bien préparée, mon corps
n’était plus habitué à ces efforts
répétés. J’avais mal partout !
Ensuite, à Miami, j’ai perdu trop vite
à mon goût (7-5 au troisième set
contre Sharapova au troisième
tour). Maintenant qu’arrive la saison
sur terre battue, pas de problème,
je me sens prête à enchaîner
les victoires. D’ailleurs, il va falloir
que je gagne pas mal de matches si
je ne veux pas retomber au-delà de
la cinquantième place (elle est 29e
cette semaine), parce que le peu de
tournois que j’ai joués en 2006,
c’était sur terre et j’ai des points à
défendre (quarts de finale à Varsovie,
demi-finales à Rome et quarts
de finale à Roland-Garros). »
À Amelia Island, la semaine dernière,
Tatiana Golovin stoppa la progression
de Venus Williams en
quarts de finale, alors même que
l’Américaine semblait déjà bien sur
ses jambes, avec une couverture de
terrain impressionnante malgré son
peu de goût traditionnel pour la
terre battue. Cette semaine, à Charleston,
Venus amplifie cette impression.
Qualifiée pour les demi-finales
sans perdre un set, elle se bat sur
chaque balle avec conviction,
construit et cogne à bon escient.
Au tour
de Jankovic
Le test passé hier face àMedina Garrigues
(32e), spécialiste made in
Spain, était important pour elle.
Pour réussir à la dominer, Williams
accepta la bagarre sur de longs
échanges tout en faisant la différence
par de fulgurantes accélérations.
Au deuxième set, pour sauver
une balle de 4-0, Venus conserva
toute sa concentration, évita le
double break et réussit à revenir.
Tout à la fin du match, c’est l’Espagnole
qui craqua en cédant une dernière
fois son service. « Ce n’était
pas évident de garder la bonne ligne
de conduite dans ce match car il fallait
trouver le juste équilibre entre
l’agressivité et la patience, résuma
l’Américaine. Je n’avais jamais joué
contre elle, je savais que c’était une
excellente joueuse de terre battue,
et gagner un match comme celui-là
montre que, chaque jour qui passe,
je joue de mieux en mieux. »
En demi-finales, Venus Williams
devra encore monter son niveau
d’un cran face au style différent de
Jelena Jankovic, qui fait grosse
impression depuis le début de la
semaine.
ALAIN DEFLASSIEUX


Goven encense Golovin

DANS UNE SEMAINE tout juste, l’équipe de France de
Fed Cup recevra le Japon pour un premier tour disputé à
Limoges. Privée d’Amélie Mauresmo, qui récupère d’une
opération de l’appendicite, la troupe de Georges Goven
n’inquiète pas le moins du monde son patron, qui assure
s’être trouvé une excellent solution de rechange pour
faire office de fer de lance.
Elle s’appelle Golovin : « Tatiana est prête à assumer la
casquette de leader malgré son jeune âge, assure Goven.
Elle est en train de s’affirmer comme potentiellement une
joueuse du top 10. Elle a une confiance en elle qui monte
grâce à ses récents succès. Elle est bien dans ce rôle-là. »
En remportant le premier titre de sa carrière la semaine
dernière à Amelia Island dans une pure ambiance Fed Cup
(elle bénéficiait du soutien logistique du staff de
l’équipe), Golovin a démontré une nouvelle fois son attachement
aux valeurs de groupe. L’été dernier, déjà, c’est
la préparation collective à la rencontre contre la République
tchèque, à Cagnes-sur-Mer, qui l’avait relancée
après une longue interruption pour cause de blessure…
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeDim 15 Avr - 12:02

L'EQUIPE DU DIMANCHE 15 AVRIL 2007


Menaces sur le Rocher

Le tournoi pourrait perdre son statut. Federer et Nadal doivent confirmer le leur après quelques contretemps.


Pour la première fois de
son histoire, le tournoi de
Monte-Carlo commence
dès le dimanche. Pour la
première fois aussi, son
prestige se trouve
menacé par le projet de
réformes envisagées par
l’ATP à l’horizon 2009.
Mais les meilleurs
joueurs du monde
honorent une nouvelle
fois en nombre le
rendez-vous monégasque
afin de lancer pour de
bon la saison sur terre
battue européenne.

TOUT VA BIEN. La vente des billets
bat son plein. Federer et Nadal sont là
et s’entraînent d’arrache-pied. Sept
des dix meilleurs joueurs du monde
sont à l’affiche. Il y a une bonne brassée
de Français (tous les meilleurs sauf
Grosjean, qui fait l’impasse, et Santoro,
qui n’a pas eu de wild-card) pour
faire vibrer la corde hexagonale. Mais
cette belle santé ne sera peut-être pas
suffisante pour éviter au prestigieux
rendez-vous monégasque d’être
dégradé en 2009. Parmi les réformes
de l’ATP prévues à cette échéance pour
revivifier le circuit pro figure la rétrogradation
du tournoi qui perdrait son
statut de Masters Series, la dotation
financière étant nettement réduite.
Les Monégasques, ainsi que le tournoi
de Hambourg, seraient priés de faire
dela place à ungrand tournoi mixte sur
terre battue àMadrid au printemps. La
Principauté a déjà mis le problème
devant la justice américaine (puisque
l’ATP est domiciliée aux États-Unis) sur
la base des lois antitrust. « Il y a bien
entrave à la concurrence puisqu’on
nous empêche de faire valoir nos
atouts, expliquait hier Zeljko Franulovic,
l’ancien champion yougoslave
devenu directeur du tournoi. Les
joueurs, le public et les sponsors sont
là. Qu’est-ce qu’on peut faire de
mieux ? » Monte-Carlo n’a que le
défaut de se trouver sur la route des
grands travaux du nouveau patron de
l’ATP, Étienne de Villiers. Cet ancien
cadre dirigeant de Disney n’est pas là
pour faire le mickey ; d’ailleurs, le plan
de 2009 ne fait pas rire tout le monde.
C’est ce qui donne espoir à Zeljko Franulovic
: « Je suis optimiste parce que
nous ne sommes pas les seuls mécontents.
Il y a beaucoup d’autres tournois
européens qui vont souffrir. » Il y a
aussi les joueurs qui se sont plaints
d’avoir été tenus à l’écart de ces projets.
Au tournoi de Miami, Nadal et
Robredo étaient en pointe dans cette
fronde, à laquelle s’était associé Federer.
L’occasion serait belle en terre
européenne de réaffirmer cette volonté
de préserver l’héritage tennistique
du Vieux Continent.
Gasquet à la relance ?
Mais ça n’est pas à l’ordre du jour :
« Notre objectif, c’estde réussirun bon
tournoi », conclut Zeljko Franulovic. Il
a les deux ingrédients suffisants pour y
arriver : du Nadal et du Federer. Les
deux finalistes de l’an dernier sont de
la partie, sans doute très motivés après
quelques agacements récents. Pour
l’Espagnol, tenant du titre, l’incertitude
réside à nouveau dans ses pieds
chroniquement douloureux. Le numéro
2 mondial n’a plus joué depuis sa
défaite en quarts à Miami contre Djokovic, faisant notamment l’impasse
sur la Coupe Davis. Hier, son entraînement
face à son jeune compatriote
Bartolome Salva-Vidal ne laissait
paraître aucune gêne. Tant mieux, car
l’enjeu n’est pas mince pour celui qui
est invaincu sur terre battue depuis
deux ans. Le Majorquin transporte une
série de 62 victoires sur cette surface
(record absolu de l’ère open) qui doit
commencer à faire lourd sur le paletot.
Il ne peut se permettre de traîner des
pieds. Son tirage n’est pas monstrueux,
même si Safin ou Mathieu
pourraient le titiller dès son deuxième
match. L’horizon paraît plus encombré
pour Federer, qui a hérité du quart le
plus dense avec Djokovic, Gaudio, Ferrer
et Youzhny. Mais le numéro 1mondial
n’a rien négligé pour entamer au
mieux la route qui pourrait le mener, à
Roland-Garros, vers un Grand Chelem
calendaire. Il est arrivé le premier, mercredi,
et au contraire de l’an dernier,
avec son entraîneur Tony Roche. Son
assiduité à l’entraînement est éloquente
: son menu quotidien est de
quatre heures.
Après avoir échoué dans ses tournois
d’Indian Wells et de Miami (défaites
contre Cañas), il ne peut se permettre
une fâcheuse passe de trois. « Ces
deux défaites ont assurément un peu
entamé ma confiance », confiait-il
récemment lors du lancement du
timbre-poste suisse à son effigie.
Autre joueur en reconquête : Richard
Gasquet. Il y a deux ans, lors de sa dernière
visite en Principauté, le numéro 1
français, avait créé la surprise en élimi-nant Federer en quarts. Cette fois, les
deux hommes ne pourront s’affronter
qu’en demi-finale. On ne voit aucun
obstacle rédhibitoire à ces retrouvailles
puisque les têtes de série de son
quart de tableau sont Ljubicic, Ferrero
et Gonzalez. Le protégé d’Éric Deblicker
avait quitté la récente rencontre
de Coupe Davis avec une défaite
amère contre Youzhny et un forfait
pour son deuxième simple. Si le pied
douloureux évoqué pour cette abstention
est rentré dans le rang, on attend
qu’il profite du prestige du tournoi
pour se relancer. Quoi qu’en pense
Étienne de Villiers, Monte-Carlo reste
un monument.
PASCAL COVILLE


PAS DE RECORD POUR SANTORO.

À trente-quatre ans, Fabrice Santoro
s’apprêtait à établir un nouveau
record de participations en simple au
tournoi de Monte-Carlo (17 !), mais son
classement au moment des inscriptions
(57e) était à peine insuffisant (Mirnyi,
dernier entrant, 55e…) pour intégrer
directement le tableau du tournoi…« Je
m’attendais à recevoir une wild-card
puisque, il y a un mois et demi, un journaliste
m’avait interviewé pendant une
demi-heure pour le compte du programme
officiel du tournoi, me demandant
ce que ça me faisait, dix-sept
Monte-Carlo… » Finalement, l’interview
est bien dans le programme officiel,
mais Santoro, pas invité en simple (le
directeur du tournoi, Zeljko Franulovic,
n’a pas souhaité commenter les choix du
comité au sujet des wild-cards attribuées
à Balleret, Mathieu, Serra et T. Johansson),
ne disputera que le double en Principauté.


Golovin joue la prudence

Fatiguée, la Française a abandonné au bout d’un set en quarts de finale contre Dinara Safina.

IL N’Y A PAS DE QUOI s’alarmer. Vendredi soir, de
retour vers le club-house, Jérôme Bianchi, l’un des
deux kinés de l’équipe de France de Fed Cup, analysait
sereinement l’abandon de Tatiana Golovin, qui
venait de jouer, sans le terminer, son neuvième
match en dix jours, en quarts de finale face à Dinara
Safina : « Après tous les efforts qu’elle a fournis,
Tatiana a mal un peu partout. Avant le match, à
l’entraînement, elle s’est légèrement déplacé le bassin.
Je l’ai remis en place, mais à 5-3 pour Safina, elle
a glissé et s’est fait un peu mal à la cheville droite. Il
était donc plus sage d’abandonner, elle l’a compris
toute seule. Maintenant, il faut qu’elle se reposedeux
ou trois jours puis elle pourra reprendre l’entraînement.
» « Je savais en entrant sur le court que mon
corps ne répondrait pas normalement, qu’il ressentait
une grande fatigue, confirma la Française, qui
avait gagné le premier tournoi de sa carrière la
semaine dernière à Amelia Island. J’ai quand même
voulu jouer et ce qui s’est passé sur un set n’était pas
si mal car Dinara a vraiment super bien joué et moi,
j’ai lâché tous mes coups. Ça a donné quelques
échanges spectaculaires mais, à partir de 4-2, j’ai
senti que je ne pourrais pas aller beaucoup plus loin.
Je n’aime pas abandonner comme je n’aime pas que
monadversaire abandonne mais je ne voulais pas risquer
d’aggraver le mal. »
Heureusement pour les spectateurs, l’unique set fut
d’un très bon niveau et dura tout de même cinqquante-
deux minutes avec, entre autres, un jeu faramineux
long de 22 points et douze minutes, ponctué
de 16 coups gagnants tous plus époustouflants les
uns que les autres... Hier matin, Golovin a pris le premier
avion pour rentrer chez elle à Miami, où elle
devait passer une journée histoire de défaire et
refaire ses bagages avant de rejoindre l’équipe de
France demain. Après sa parenthèse américaine,
l’attend en effet une rencontre de Fed Cup contre le
Japon qu’elle disputera avec le costume de leader en
l’absence d’Amélie Mauresmo,le week-end prochain
à Limoges.
ALAIN DEFLASSIEUX
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeLun 16 Avr - 20:54

L'EQUIPE DU LUNDI 16 AVRIL 2007



Nadal, saison 3

Soixante-deux victimes d’affilée et deux ans d’invincibilité sur terre battue : l’ogre de l’ocre peut-il
trouver son maître cette semaine ?

PERSONNE N’EST INVINCIBLE.
Pas même Roger Federer qui était
arrivé au dernier tournoi d’Indian
Wells avec une série de son cru :
41 victoires de rang. La surprise était
venue d’un joueur que l’on n’attendait
pas. De Guillermo Cañas qui, de
retour de suspension pour dopage,
semblait pourtant avoir un déficit de
repères. Mais contre Federer, il vaut
mieux ne pas avoir de passé récent
qui a toutes les chances d’être traumatisant.
Écarté quinze mois du circuit,
l’Argentin avait oublié la tyrannie
exercée par le Suisse. Et ce
dernier n’avait-il pas commis une
erreur en Californie, choisissant de
se préparer à Hollywood avec Pete
Sampras sur le terrain privé du petit
ami de la chanteuse Gwen Stefani ?
« On n’en parle
jamais »
Nadal, lui, a bien pris soin de tâter le
terrain. Il est arrivé à Monaco deux
jours après son rival, c’est-à-dire
vendredi, mais il s’est rattrapé
depuis. Hier, la séance de l’aprèsmidi
avec son compatriote Tommy
Robredo dura deux pleines heures.
Le matin, il s’était entraîné une heure
avec Andy Murray. Les numéros 6
et 11 mondiaux pour se faire la main.
Le pied plutôt puisque ce colosse a
bien des pieds d’argile. Sur ce sujet,
son entraîneur, Toni Nadal, s’est
montré rassurant : « Pas de problème
de ce côté-là », a-t-il précisé à
la sortie du court alors qu’une marée
de mômes guettaient avidement la
sortie du héros. Il n’y a d’ailleurs
aucun problème d’aucun côté, à
entendre le débonnaire Toni, aussi
placide en coulisses que son protégé
est bouillant dans l’arène. Mais une
montagne de muscles n’a jamais
empêché d’être mou du cerveau.
Comment fait « Rafa » pour oublier
qu’il n’a pas perdu depuis deux ans
sur terre et que ça va forcément faire
mal quand s’achèvera la chevauchée
fantastique ?
« On n’en parle jamais, de ça, affirmait
hier Toni Nadal. À chaque
match, à chaque tournoi suffit sa
peine. » On connaît la chanson du
« prendre match après match ». Il
serait étonnant pourtant que le suc-cesseur de Guillermo Vilas comme
détenteur de la plus longue série de
victoires sur terre n’ait pas une fierté
toute particulière pour son monument.
Heureusement pour l’Espagnol, la
terre battue offre à ses seigneurs un
plus grand confort. La perte d’un service
n’a pas autant de conséquences
que sur surface rapide. Un cador en
difficulté peut mieux s’y retrancher,
pour attendre la fin de l’orage. Au
contraire du jeu sur surface rapide,
comme le rappelait hier Roger Federer
lors d’une interview télévisée :
« Quand on y perd le premier set, on
avite fait de voir la partie vous passer
sous le nez. »
Cette année, pour la première fois, la
finale de Monte-Carlo prendra le format
des trois sets gagnants. « A
priori, c’est plutôt un avantage pour
le challenger », estimait hier Federer.
Mais le Suisse n’a jamais mené
deux sets à un contre l’Espagnol sur
terre battue. Et rien ne prouve que
les deux grands rivaux se retrouveront
pour la quatrième fois de suite
en finale dans un tournoi sur terre
qu’ils disputent l’un et l’autre.
Nadal n’est pas invaincu à Monte-
Carlo, mais il faut remonter à 2003,
alors qu’il n’avait pas encore dixsept
ans, pour trouver trace de son
unique revers en Principauté. Il avait
chuté au troisième tour face à un
Guillermo Coria qui s’affirmait alors
commel’un des cadors de la spécialité.
Puis Nadal dut déclarer forfait la
saison suivante à cause d’une blessure.
Cette année, le fantôme de
Coria ne viendra pas hanter Nadal.
L’Argentin, emporté par une incompréhensible
neurasthénie tennistique,
a disparu des courts. Reste
Igor Andreev, le dernier vainqueur
du Majorquin sur terre battue. Le
Russe est bien là, mais il traîne deux
casseroles. Sa nette défaite face à
Sébastien Grosjean lors de la dernière
rencontre de Coupe Davis Russie-
France et une autre défaite, la
semaine dernière à Valence, face à
l’Italien Volandri. Si cet Andreev-là
s’apprête à boucler la boucle face à
Nadal, il cache bougrement bien son
jeu.
PASCAL COVILLE


Ses cinq plus grosses frayeurs

DEPUIS SA DÉFAITE en quarts de finale du tournoi
de Valence face à Igor Andreev, en avril 2005, Rafael
Nadal a remporté 62 victoires d’affilée sur terre battue.
Mais l’Espagnol n’a pas connu que des succès
aisés. Voici le détail de ses cinq matches les plus
accrochés, par ordre décroissant dans la difficulté.
1. Rome 2006, finale, b. Federer (SUI), 6-7, 7-6
(7-5), 6-4, 2-6, 7-6 (7-5)
Un combat de 5 h 5’. Federer mène 4-1 au cinquième
set, avant de se procurer deux balles de match à
6-5 15-40 sur service adverse. Sur ces deux points,
deux fautes en coup droit du Suisse lui sont fatales.
Dans le tie-break final, Federer se détache encoreune
fois 5-3, avant de s’incliner 7-5.
2. Rome 2005, finale, b. Coria (ARG), 6-4, 3-6,
6-3, 4-6, 7-6 (8-6)
Encore un marathon (5 h 14’). Cette fois, Nadal
comble deux breaks de retard dans la cinquième
manche (3-0 pour Coria et deux balles de 4-0 !).
Apparemment gêné par une douleur à la cuisse
gauche, l’Espagnol semble condamné à la défaite.
Mais son extraordinaire ténacité lui permet de refaire
surface et de s’imposer 8-6 dans le tie-break, à satroisième
balle de match.
3. Barcelone 2006, quarts de finale, b. Nieminen
(FIN), 4-6, 6-4, 6-3
Devantun public espagnolmédusé, Nadal, beaucoup
moins percutant qu’à l’ordinaire, est dépassé pendant
un set et demi par les coups à plat du gaucher
Nieminen. Mais à 6-4, 4-1 contre lui, ses frappes
retrouvent enfin toute leur intensité et il enchaîne
sept jeux d’affilée avant de s’imposer 6-3 dans le troisième
set.
4. Monte-Carlo 2005, demi-finales, b. Gasquet
6-7 (6-LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 Icon_cool, 6-4, 6-3
Après sa victoire étriquée face à Nieminen en 2006,
Nadal déclarait : « La dernière fois que je m’étais senti
si mal embarqué sur terre, c’était l’année dernière,
à Rome contre Coria et à Monte-Carlo contre Gasquet.
» Sorti des qualifications et seulement
101e ATP, Gasquet vient alors de dominer Federer,
numéro 1 mondial, en quarts. Face à Nadal, il mène
7-6, 2-0, mais, émoussé par sa longue semaine, il
baisse subitement de pied physiquement et s’incline
en trois sets.
5. Roland-Garros 2005, finale, b. Puerta
(ARG), 6-7 (6-LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 Icon_cool, 6-3, 6-1, 7-5
Grand favori, Nadal perd pourtant le premier set au
tie-break après une lutte de 1 h 11’. La domination
physique de l’Espagnol fait merveille dans les deuxième
et troisième manches. Dans la quatrième,
Puerta breake à 4-4 puis se procure trois balles de
deux sets partout dans le jeu suivant. Mais Nadal
remporte les trois derniers jeux et conclut 7-5 après
3 h 24’. – A. Pr.



Clément au rebond

APRÈS LA DÉCEPTION de sa nonsélection
en Coupe Davis, Arnaud Clément
a enregistré hier un succès
convaincant contre Florent Serra (6-4,
7-6). « Dans le tie-break, à 0-4, j’ai
réussi à revenir en étant plus entreprenant,
analysait-il après ce jeu décisif
finalement remporté, 7-5. D’une façon
générale, j’estime avoir produit un
niveau de jeu intéressant pour un premier
match de l’année sur terre. Mais
c’est ce que j’espérais après une excellente
semaine de travail avec mon
frère. » Le meilleur moyen d’oublier la
frustration de Moscou n’était-il pas de
remettre le nez dans le guidon ? « Le jour où Guy (Forget) m’a annoncé que
je ne jouerai pas (la Coupe Davis),
j’étais complètement défait. Mais
j’aurais dû mieux me préparer à cette
éventualité. Une fois la déception passée,
j’ai endossé à fond le rôle du supporter.
Je crois que j’ai dû louper deux
points en tout et pour tout. Je n’avais
plus de corde vocale à la fin. »
Sur un autre sujet, il entend bien faire
entendre sa voix : « J’ai déjà signé à
Miami la pétition des joueurs qui
s’insurgeaient sur le fait qu’on n’a pas
été consultés sur les réformes auxquelles
réfléchit l’ATP. À propos du
possible déclassement de Monte-Carlo,
ça me paraît hallucinant. L’ATP a
plutôt intérêt à faire machine
arrière…


SAFIN,L’HOMME DU DIMANCHE.–Dans la foulée de la formidable impression
laissée le dimanche d’avant, lors du cinquièmematch décisif en Coupe Davis
face à la France (7-6, 6-3, 6-2 contre Paul-Henri Mathieu), Marat Safin n’a pas
manqué ses débuts dominicaux, hier à Monte-Carlo. Mais l’affaire ne fut pas
simple face au gaucher finlandais Jarkko Nieminen (20e), qui remporta la première
manche contre un Russe en panne d’efficacité sur ses premiers services (57 %de
points gagnés seulement). Safin sut nettement rétablir sa situation par la suite
(5-7, 6-3, 6-2) et attend (peut-être) un Mathieu revanchard au deuxième tour.
Reste d’abord à PHM à franchir l’obstacle Vliegen aujourd’hui…
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeLun 16 Avr - 20:55

BALLERET N’A PAS DÉCOLLÉ. –
Benjamin Balleret, joueur monégasque
en Coupe Davis, avait fait sensation
l’an passé enpassant deux tours
après être sorti des qualifications. Cet
enchaînement aurait pu être un tremplin
vers l’élite. Mais un an plus tard, il
n’a pas décollé. Classé 237e à l’ATP, il
n’a pas pu arracher son étiquette de
joueur du circuit inférieur. Sa prestation
d’hier contre Julien Benneteau
(42e), vainqueur laborieux, 7-5, 5-7,
6-2 en 2 h 6’, démontre qu’à vingtquatre
ans il n’a pas optimisé son
potentiel. « J’ai eu trop de hauts et de
bas, avoue-t-il. J’ai fait quelques bons
matches. Ce n’est pas fini pour moi. Je
vise toujours le top 100. » L’analyse de
son vainqueur est plus convaincante.
« C’est dommage qu’il manque de
rigueur. Il a les armes pour être mieux
classé. » – P. Co.


TSONGA FAIT LE TRIPLÉ. – Vainqueur du Futures
de Poitiers le 25 mars puis du Challenger de
Tallahassee (Floride) le 8 avril, Jo-Wilfried Tsonga a
remporté son troisième tournoi de suite en
s’imposant, hier, au Challenger de Mexico City. Le
jeune Français, qui fêtera demain ses 22 ans, a
disposé en finale du Mexicain Bruno Echagaray 6-4,
2-6, 6-1.


VALENCE : ALMAGRO REMET ÇA. – Tenant du
titre (il avait dominé Gilles Simon l’année dernière en
finale), Nicolas Almagro (31e mondial) a conservé son
bien, hier, à Valence, en dominant l’Italien Potito
Starace (89e) 4-6, 6-2, 6-1. À 21 ans, c’est seulement
le second titre de l’Espagnol, qui sera à surveiller de
près cette semaine à Monte-Carlo, où il affrontera au
premier tour Berdych.


KARLOVIC, ÇA ALORS ! – Ce n’est pas vraiment
là-dessus qu’on aurait mis notre main au feu. Hier, Ivo
Karlovic a remporté son premier titre sur le circuit. Ça
s’est passé à Houston… sur terre battue. Le géant
croate de 28 ans n’a pourtant jamais eu le pied très
terrien (ses deux finales précédentes avaient eu lieu
sur le gazon du Queen’s en 2005 et sur le revêtement
rapide en salle de San Jose cette année), mais son
parcours dans le Texas inspire le contraire. Après
Becker (le seul à l’avoir breaké), Haas en quarts,
Montanes en demi-finale, Karlovic a dominé l’Argentin
Zabaleta en finale (6-4, 6-1). S’il faut maintenant se
méfier de lui aussi…


LE PARISIEN DU LUNDI 16 AVRIL


Gael Monfils de retour sur terre


Il CONNAIT vachement bien le teninis… même si jai déjà eu un meil- leur classement que lui ! »Assis dans
un fauteuil de cuir noir du salon des joueurs
aux côtés dOlivier Delaître, son entraîneur de-
puis début mars, Gaël Monfils, 20 ans, part
dans un grand éclat de rire. Le Parisien, qui af-
fronte aujourdhui le Tchèque Stepanek au
1e tour du tournoi de Monte-Carlo, na pour-
tant guère eu loccasion de sourire ces derniers
mois. « Il ne mapporte que des soucis ! », plai-
sante Delaître. Sil a remporté le challenger
américain de Sunrise, lex-no 1 français na en
effet plus gagné le moindrematch sur le circuit
principal depuis sa victoire sur Baghdatis, en
janvier, en Australie ! Mais Delaître, qui a déjà
coachéMonfils chez les juniors, refuse de sar-
rêter à ce triste bilan comptable. « Il ne faut pas
oublier quavant notre collaboration, il avait
passé un mois sans entraînement sérieux
(NDLR : Monfils sest séparé de son éphémère
entraîneur, Pier Gauthier, au début de lOpen
dAustralie), sans planning, sans structure »,
tempère lancien professionnel messin.
« J’assume et je ne regrette rien »
« Au bout de quinze jours aux Etats-Unis, il a
logiquement accusé le coup mentalement et
physiquement. Je ne minquiète pas du tout. Il
a retrouvé les qualités quil avait il y a quelque
temps. Maintenant, on va pouvoir passer à la
phase de développement et amélioration. »
La méthode de lex-joueur de Coupe Davis
est simple : remettre dans le droit chemin un
élève qui brille par son inconstance. Et a vu
tous ses cadets (Djokovic, Murray…) avancer
pendant quil faisait du surplace.AvantMonte-
Carlo, Monfils — demi-finaliste à Rome et
8e de finaliste à Roland-Garros lan passé— a
travaillé deux semaines sur terre battue à So-
phia-Antipolis. « Il faut bien recadrer son tra-
vail, avoir une ligne conductrice, résume De-
laître. Quand on na pas dentraîneur, on part
un peu dans tous les sens. Jessaie de modifier
quelques points précis… mais cest secret ! En
tout cas, il ne peut pas y couper sil veut entrer
dans le top dix. »
Les yeux grands ouverts derrière ses lentilles
vertes, le no45 de lATP opine de la tête. « Oli-
vier ma apporté de la sérénité, plus de
confiance enmoi et je sais que je peux compter
sur lui à 100 %, souffle-t-il. Après, je sais que
pour être le meilleur, il faut travailler, bosser à
lentraînement, surveiller lhygiène de vie, etc.
En tout cas, je nai pas à effacer ce que jai vécu.
Jassume et je ne regrette rien. Il faut toujours
essayer pour voir…»Monfils a vu.Restedésor-
mais à savoir sil en a retenu les leçons.
Eric Bruna
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeLun 16 Avr - 22:46

Federer-Nadal sur "terre-gazon"



Roger Federer et Rafael Nadal vont s'affronter le 2 mai à Palma de Majorque (Iles Baléares) sur un court de tennis dont une moitié sera en terre battue et l'autre en gazon, un match singulier organisé par le gouvernement des Baléares.


Cette "bataille des surfaces" entre les numéros un et deux du tennis mondial sera un "évènement exceptionnel" et se déroulera devant près de 7.000 spectateurs dans la "Palma Arena" de la ville, ont indiqué ce week-end les organisateurs.
Le dispositif est en cours d'installation et le budget de ce match exhibition en trois sets est estimé à 1,2 million d'euros, a précisé le responsable des sports des Baléares, José Luis Ballester.
Ces sera un "grand défi" tant pour l'Espagnol Nadal, natif de Majorque et spécialiste de la terre battue, champion de Roland-Garros, que pour le Suisse Federer, qui a remporté le dernier tournoi de Wimbledon sur herbe, a précisé M. Ballester.
Selon lui, les deux joueurs devront changer de chaussures à chaque changement de côté et ce sera pour eux "beaucoup plus compliqué et difficile qu'il n'y paraît" de s'adapter à ce court "mixte".

Source eurosport.fr
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeMar 17 Avr - 7:14

J'avais lu que finalement ce serait un court tout en TB pour préparer au mieux la saison étant donné qu'on jouait pas de la même façon sur ses deux surfaces...
C'est vraiment bizarre c'est clair ce court moitié gazon moitié TB.... Question
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeMar 17 Avr - 10:20

L'EQUIPE DU 17 AVRIL 2007



La fronde des ténors


Tempête sur le Rocher. Emmenés par Federer et Nadal, les meilleurs mondiaux se sont opposés hier aux réformes engagées par l’ATP.


IL Y A EU LE SERMENT du Jeu de
paume, voici celui du tournoi de
tennis de Monte-Carlo. Comme le
tiers état en 1789, les joueurs de
tennis veulent se donner une constitution.
À tout le moins, un rôle dans
la construction de leur avenir. Pour
ce moment historique, la mise en
scène avait été soignée, hier matin,
au Monte-Carlo Country Club. Pendant
que les six autres premières
têtes de série devisaient avec la
presse, Roger Federer et Rafael
Nadal arrivaient ensemble, bons
derniers, sous les tentes du village
sur le coup de 10 heures. Et transformaient
la rencontre avec les médias
en happening. Les deux hommes
s’assirent côte à côte et le Suisse lut
une déclaration sous l’oeil approbateur
de son dauphin. Le message
était clair : « Plus question de se
laisser mener par le bout du nez par
l’ATP ». « Pour une fois, c’est nous
qui venons vers vous, déclara le
numéro 1 mondial aux médias. Il
faut que vous sachiez ce que nous
ressentons. » Qu’on se rassure, le
tennis n’est pas à la veille d’une
sécession. Mais il y a une vraie
fronde devant la volonté de l’ATP de
faire passer en force une refonte du
calendrier pour 2009, comprenant,
notamment, le déclassement de
deux Masters Series européens sur
terre battue (Monte-Carlo et Hambourg).
Après l’échec cuisant des
poules mises en place sur certains
tournois, Étienne De Villiers, le
patron de l’ATP, est fragilisé. Mais
cette grogne sera-t-elle suffisante
pour arrêter son train de réformes,
lancé à toute vapeur ?
DES JOUEURS
SOLIDAIRES
C’est une réunion des joueurs
convoqués par l’ATP il y a un mois
qui a fait déborder le vase. Nikolay
Davydenko, très pugnace hier
contre l’ATP, raconte : « On a
d’abord eu droit à un speech d’une
heure de De Villiers et, au final, ça a
fait deux heures pour rien. » Au
bout de ce gâchis, soixantecinq
joueurs, dont les dix premiers
mondiaux, ont signé une pétition
pour demander une halte des
réformes. « Auparavant, les dirigeants
pouvaient se frotter les
mains, raconte Federer. Nous étions
velléitaires. Des critiques en ordre
dispersé et pas d’action. Maintenant,
c’est du sérieux. Onarrive à un
tournant dans l’évolution du jeu et
cette fois, on va être présents. »
« Cette solidarité a commencé dans
notre combat précédent pour être
mieux traités lors des tournois du
Grand Chelem, se souvient Ivan Ljubicic.
Cette union est plus forte que
jamais. Les “ top ” joueurs sont particulièrement
impliqués. »
DES RÉFORMES
TROP RAPIDES
La rébellion des joueurs ne porte
pas essentiellement sur le fond des
réformes mais sur leur cadence :
« On ne peut pas continuer à avancer
à ce rythme, martelait Federer.
On passe notre temps à être dos au
mur. » « C’est le problème de la
poule et de l’oeuf, expliquait Ljubicic.
L’ATP nous dit : “ signez maintenant,
on finalisera après ”.Nous, on
répond : “ finalisons d’abord et on
signera. ” » Pour Federer, l’époque
des joueurs béni-oui-oui est révolue
: « J’ai l’impression que ces dix,
quinze dernières années, il n’y a pas
eu de vraies discussions avec les
joueurs. »
L’ANTAGONISME
ÉTATS-UNIS - EUROPE
Même si Nadal déclare que « les
Américains sont avec nous puisque
Roddick a signé la pétition », il y a
bien un clivage USA-Europe.
« 80 % des joueurs viennent
d’Europe ou d’Amérique du Sud,
mais ce sont les Américains qui font
la loi », tempête Davydenko. Ljubicic
s’étonne, lui aussi, de cette
exception américaine : « L’ATP n’a
pas songé un instant à s’attaquer
aux Masters Series nord-américains
! J’imagine qu’ils ont mieux
ficelé leurs contrats. Les Européens
vont donc faire les frais de la
réforme. » Robredo renchérit :
« Moi, je suis espagnol, j’aime la
terre battue. Je constate que l’ATP
n’a de cesse de rogner sur le calendrier
de terre. Et même si le projet
est de créer un grand tournoi à
Madrid, moi, Espagnol, je préfère
garder les deux autres Masters
Series sur terre. » Et Ljubicic ajoute :
« Les Américains n’ont jamais fait
l’effort de venir àMonte-Carlo mais
l’ATP trouve normal que les Européens
doivent enchaîner Indian
Wells et Miami… »
ET MAINTENANT ?
Arrivé à la barre en janvier 2006,
Étienne De Villiers, ancien dirigeant
de Walt Disney, a-t-il encore la
faveur des joueurs ? « Mark Miles
(précédent boss de l’ATP) n’en faisait
pas assez, mais De Villiers en
fait trop », constate Federer, qui
conclut toutefois : « Il est l’homme
de la situation, pour l’instant. »
Davydenko est moins tendre : « Il
était sans doute bon pour Walt Disney
mais il ne connaît rien au tennis.
» Ljubicic tempère : « Quand il
est arrivé, il ne savait rien, mais donnons-
lui crédit d’avoir beaucoup
appris. Son véritable problème
vient de son entourage. » La guerre
n’aura cependant pas lieu. Tant
Federer que Ljubicic refusent d’évoquer
la grève. « Soyons réalistes,
avoue le Croate, notre carrière dure
de dix à quinze ans maxi. Nous
n’avons aucune envie de ne pas
jouer. Les joueurs passent mais les
tournois, eux, restent. » Et la
réforme tant décriée pourrait quand
même passer en force. « La date
butoir pour officialiser le calendrier
2009 était à Miami, rappelle Ljubicic.
Il est peut-être déjà trop tard. »
Le mouvement des joueurs ne va
pas s’arrêter sur cette éventuelle
défaite. « Heureusement, on a un
super leader avec Federer, résume
Ljubicic. À nous d’en profiter. »
PASCAL COVILLE



DES POINTS EN COUPE DAVIS ?

–En marge de ses assauts contre l’ATP (voir
par ailleurs), Roger Federer décocha de nombreuses flèches à la Fédération internationale
et particulièrement à son président Francesco Ricci Bitti. Le Suisse lui
reproche d’avoir snobé deux demandes des joueurs de placer tous les tours de
Coupe Davis juste après l’Open d’Australie, le Masters Series de Miami, l’US Open
et le Masters. L’ITF a réagi aussitôt par un communiqué, mais qui ne répondait pas
précisément à la préoccupation majeure du numéro 1 mondial (qui a par ailleurs
annoncé qu’il jouerait le prochain barrage pour la Suisse) : « Il faut que les joueurs
sachent que nous écoutons leurs propositions, dit notamment ce communiqué.
Nous avançons en collaboration avec l’ATP dans nos réformes avec, notamment,
la possibilité de donner des points de classement pour les rencontres de Coupe
Davis. » Si elle aboutissait, cette réforme serait spectaculaire. – P. Co.



TRÈS COURTS. – Marc GICQUEL,
passé très près de la défaite
face à l’Allemand Mayer, a fini par
gagner le premier match de sa carrière
en Masters Series. Mené 5-2 dans le
troisième set, le Français a su inverser
la tendance. « Je ne voulais pas lâcher,
et Mayer a eu peur de gagner », s’est
félicité Gicquel, qui retrouvera Murray
au tour suivant… Paul-Henri
MATHIEU,victime d’une gastro-entérite
depuis vendredi soir, n’a pas pu
défendre ses chances face au Belge
Vliegen. « Je n’ai rien pu manger du
week-end et, parfois, je me suis
demandéce que je faisais sur le terrain.
Même Vliegen m’a demandé dans les
vestiaires pourquoi je n’avais pas été
au top. »…Rien ne va plus pour Marcos
BAGHDATIS, éliminé à chaque
fois d’entrée à Indian Wells, Miami et
Monte-Carlo. « Je cherche mon jeu et
je ne le trouve pas, a ruminé le Chypriote.
En Coupe Davis, j’ai fait un très
bon match en gagnant contre Nieminen.
Mais en tournoi je n’ai plus la
confiance. » – F. Ra
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeMar 17 Avr - 10:21

« Où est la démocratie ? »


FABRICE SANTORO profite du mouvement des joueurs pour rappeler qu’ils n’ont jamais l’occasion de voter.


COMMENTRÉAGISSEZ-VOUSàl’appel lancé
par Federer et Nadal pour contrer les
réformes de l’ATP ?
– Je ne suis pas au courant des détails de cette
démarche, mais si Federer et Nadal sont dans le coup,
ça lui donne unsacré impact. Et c’est bien qu’un jeune
comme Nadal se lance dans la bataille. Moi, à son
âge, je n’en aurais pas été capable.
– Au fond, où est le malaise ?
– Pour moi, c’est simple : l’ATP représente les
joueurs ET les tournois. Or, il ne devrait être question
que des joueurs. Nous ne sommes pas majoritaires
dans le “ board ” qui prend toutes les décisions. Qui a
décidé, par exemple, que les trois Masters Series sur
terre battue cette année devenaient des tournois de
56 joueurs au lieu de 64 (Santoro est 57e à l’ATP) ?
Pas les joueurs, en tout cas. Dommage pour moi. Ça
me coûte trois engagements. En fait, on ne décide
jamais de rien. Lors des réunions trimestrielles des
joueurs du top 100, je n’ai aucun souvenir d’avoir
jamais voté, pas même àmain levée. Au lieu de nous
mettre devant le fait accompli dans ces réunions, on
devrait y provoquer un débat d’idées. Ça n’a jamais
été le cas. Où est la démocratie ?
– La fracture a donc l’air assez profonde.
Mais Federer and co ne semblent pas vouloir
aller au clash…
– Pourtant, il n’y a pas trente-six solutions. Prenez le
mois de mars avec les deux Masters Series américains
à Indian Wells et Miami. Voilà deux tournois qui bouffent
un mois plein du calendrier alors que le reste de
l’année, la plupart des autres tournois se marchent
sur les pieds. Pour moi, c’est une aberration. Depuis
quelques années, je proteste modestement du haut
de mon classement en refusant en général d’enchaîner
les deux. Il paraît que ces deux tournois drainent
plein de spectateurs. Facile avec la mixité. La mixité
d’ailleurs, parlons-en. J’entends bien ce qu’on en dit
dans les vestiaires. La majorité est contre. Mais voilà,
le contrat des deux tournois a été signé jusqu’en
2025. Dès lors, de deux choses l’une : ou on se
couche, ou on boycotte. » – P. Co.



M le maudit
Mené 6-0, 2-0, Monfils a été contraint à l’abandon
à cause d’une élongation à la cuisse droite.



HUIT JEUX ENCAISSÉS, zéro rendu,
dix points marqués, quarante-trois
minutes de jeu (dont un quart d’heure
sur la chaise avec le kiné) : le très court
séjour monégasque de Gaël Monfils
s’est terminé sous les sifflets d’un
public très dubitatif sur le combat
avorté du Français face au Tchèque
Radek Stepanek. Pas de chance, Monfils,
qui n’a plus gagné un match sur le
circuit principal depuis l’Open d’Australie,
s’était blessé le matin à l’entraînement,
ressentant « une petite
pointe » sans trop savoir la nature
exacte du mal. Il s’avérera après le
non-match qu’il s’agissait d’une légère
élongation à la cuisse droite qui compliquait
tous ses déplacements.« Mon
point fort, c’est quand même de savoir
courir, mais là, je sentais de l’électricité
à chaque mouvement. Mieux valait ne
pas tenter le diable. C’est un coup dur,
je suis dégoûté. »
Les dix jours précédant le contretemps,
comme pour raviver la frustration, le
Français s’était apparemment refait
une santé morale et physique à Sophia
Antipolis, retrouvant le sens de son jeu
avec son coach Olivier Delaitre et un
coffre physique avec les préparateurs
physiques de la structure Lagardère.
« Gaël avait trop perdu depuis le début
de l’année et il fallait retrouver un
minimum de physique pour pouvoir
enchaîner les matches, ce qu’il n’avait
pas pu faire durant la tournée américaine,
expliquait Delaitre. Et là, il était
dans une bonne spirale, il avait retrouvé
du tonus et de l’énergie. Ce petit
bobo tombe mal, c’est un contretemps
dans un tournoi important. C’est
comme une F 1 qui casse un moteur.
Les ingénieurs ont bien bossé mais on
ne sait pas ce qui s’est passé… Peutêtre
cette blessure est-elle due à un
excès de nervosité ou de tension…
Toujours est-il qu’il va à nouveau falloir
retrouver les forces pour repartir. »
Avec dix jours d’arrêt de travail, Monfils
n’a guère de chance de disputer le
tournoi de Barcelone et de peaufiner
une forme qu’il lui faudra retrouver
urgemment avant la défense de ses
nombreux points printaniers de 2006
(demi-finales à Rome, huitièmes de
finale à Roland-Garros). « Pour l’instant,
je ne suis pas inquiet. Quarantedeuxième
mondial, ce n’est pas laid,
temporisait le Français. Mais ça va être
plus dur dans quelques semaines. J’ai
de grosses échéances… » – F. Ra.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeMer 18 Avr - 12:47

L'EQUIPE DU MERCREDI 18 AVRIL 2007


Gasquet le marathonien
Il a fallu 3 h 20’ au Français pour venir à bout de Verdasco au terme d’un match haletant et laborieux. Inquiétant pour la suite ?

AVEC DE LA TERRE plein les
bottes, le Gasquet combatif et laborieux
a inauguré sa saison « extérieure
» sur terre battue sous le
soleil. Il lui aurait coûté, à tous points
de vue, de perdre le deuxième marathon
de sa quinzaine, après les
quatre heures quarante-huit
minutes à courir, en vain, derrière un
Youzhny alternatif pour le compte de
la Coupe Davis.
Heureusement pour lui, le Biterrois
a, cette fois-ci, fini par dompter un
Espagnol cyclothymique, tout à la
fois capable de passer trois jeux à
déborder l’adversaire dans les
grandes largeurs et de cumuler les
bourdes les plus épatantes. Hier,
« el Loco » (le fou) a parfaitement
récité sa partition. Merci « Nando
» ! Lors des deux premières
manches, Fernando Verdasco (38e) a
servi à chaque fois à 5-4 pour le gain
du set en s’effritant piteusement.
Dans le troisième set, il a mené 2-0,
40-0 avant de relancer le Français en
toute beauté. « Là, il peut s’en vouloir,
confessera Gasquet. Il doit
m’enfoncer, je n’étais pas bien du
tout… » Mais, dans le mélodrame
poussiéreux et très inégal de ce premier
tour, il était écrit que l’irrationnel
vaincrait. Que la prime ne sourirait
pas au plus audacieux. Et que le
réalisme du Français finirait par renverser
le cours du match. Jeu stérile
ou héroïque ? Le débat reste entier
autour du cas du leader français, qui
pourrait regretter cette victoire à la
Pyrrhus, mangeuse d’énergie.
Irrémédiablement trop loin de sa
ligne de fond, à court d’idées offensives,
il a su contrer, faute de mieux,
un joueur n’ayant gagné qu’un
match depuis Indian Wells. « Mais
j’ai joué assez long, se défendra-t-il.
Je peux seulement m’en vouloir au
service, où je n’étais pas dans le
rythme. Verdasco a l’un des meilleurs
coups droits du monde et ce
n’est vraiment pas facile de prendre
la balle au sommet du rebond… »
Soit. Ceux qui espéraient retrouver la
flamboyance du numéro 1 français
depuis la campagne timorée de Moscou
n’auront entrevu qu’un zeste de
volupté à la fin de la première
manche. De quelques revers à la Zorro
et de coups droits enfin hardis, le
Français avait alors usé de son génie
pour renverser la tendance.
« Je n’ai pas mérité
d’être traité comme
le bouc émissaire »
Mais, rapidement délaissé par ses
facilités, il sut surtout utiliser sa
science de la bravoure pour s’éreinter
victorieusement à la besogne.
Finir, après deux cents minutes
d’une harassante joute terrienne,
plus léger qu’un Espagnol bodybuildé,
n’est-ce pas déjà l’assurance
d’un physique tranquillisant ? Il
n’était pas si aisé de se remettre dans
le coup après avoir laissé échapper
– une fois grossièrement sur une
double faute – cinq balles de
matches dans le tie-break du deuxième
set.
Il n’était pas plus simple pour lui
d’oublier les errements du bourbier
russe. D’ailleurs, même Youzhny a
eu du mal s’en remettre, battu hier
par Lee Hyung-taik. « La Coupe
Davis lui a tout pompé », précisait
hier l’entraîneur Boris Sopkin après
la défaite de son poulain. Rien d’illogique
à ce que Gasquet, ankylosé par
les soucis post-défaite, souffre des
mêmes maux après une semaine difficile
à vivre. L’orteil douloureux – il a
joué ici en double avec des chaussures
non sponsorisées mais plus
confortables – ne lui a pas permis de
reprendre l’entraînement avant vendredi
dernier. Mentalement, il a
apparemment souffert des critiques
à son encontre et des interventions
dupompier GuyForget revendiquant
son envie de venir seconder son leader
en panne d’inspiration : « Beaucoup
de choses déplaisantes ont été
dites. Ça m’a fait du mal. Je n’ai pas
mérité d’être traité comme le bouc
émissaire après une défaite de cinq
heures de jeu en Coupe Davis… »
Entamé physiquement et moralement,
Gasquet estimait même
« à 50% » ses chances de venir en
Principauté. Plus qu’une victoire
incertaine au niveau du contenu, il
préférait donc voir dans ce succès
arraché « un bonus » intéressant
avant de tester le jeu à plat de Dominik
Hrbaty en fin de programme
aujourd’hui. « Je dis que c’est bien
de gagner un match quand on ne
joue pas bien, synthétisait son
entraîneur Éric Deblicker. Tout ce qui
s’est passé la semaine dernière a été
dur à encaisser. Il était crispé, pas
relâché, et il a su se bagarrer avec
humilité. Je lui tire mon chapeau de
gagner dans ces conditions… »
Refusant de se lancer dans le débat
autour d’un artiste frustrant qui perd
une énergie folle à déjouer, le coach
préférait calmer les impatiences de
tous bords. Le coup droit timoré ?
« Une question de jeu de jambes,
tout simplement. Quand il se
contracte, Richard ne bouge plus et
ne joue qu’avec le bras. Mais,
aujourd’hui, j’en ai vu des beaux ! »
La panne de brillance depuis le début
de la saison ? « Tennistiquement,
mentalement, physiquement,
Richard est capable pour l’instant
d’enchaîner quatre semaines par an
où rien ne semble pouvoir lui arriver.
Pour l’instant, c’est vrai, il n’y a pas
encore eu de super semaine. Mais ça
viendra ! »
FRANCK RAMELLA


Federer pas super
Pour lancer sa saison sur terre, le numéro 1 mondial, breaké trois fois, a été poussé à deux tie-breaks par l’Italien Seppi.

DÉBUT DU MATCH : 15 h 23.
SCORE : 7-6 (7-4), 7-6 (8-6).
DURÉE : 1 h 48’.
CONDITIONS ATMOSPHÉRIQUES : soleil,
température agréable, pas de vent.
L’ADVERSAIRE. – l’Italien Andreas Seppi,
pointé à la 51e place ATP en janvier 2006, est
actuellement 101e, soit exactement 100 places
derrière Federer. Un écart qu’il a fait mentir sur
le terrain en jouant crânement sa chance. Frappeur
à plat, il a bien tenu l’échange du fond de
court des deux côtés. Cet Italien, germanophone
(comme Federer), n’est pas un terrien
mais, comme le rappelait hier le Suisse, il est
capable de réussir un coup sur terre comme son
quart à Hambourg en 2005. En outre, il avait le
soutien d’un central comble, majoritairement
composé d’Italiens.
LA STATISTIQUE DU MATCH. – 25% de
balles de break sauvées par Federer (1/4) ;
67 % pour Seppi (6/9).
MALUS. – Comme le montrent les chiffres cidessus,
le numéro 1 mondial a moins bien
négocié les balles de break que son adversaire.
Par trois fois, il n’a pu conserver son break
(1 fois au premier set ; 2 fois au deuxième). Son
service n’a pas été aussi efficace qu’à l’accoutumée.
C’est surtout vrai en deuxième balle où
son pourcentage de points gagnés (47 %) est
bien en dessous de sa moyenne de la saison
(62 %). Le maestro a beaucoup boisé également.
BONUS. – Le numéro 1mondial n’a jamais été
menacé par un adversaire pourtant bien rodé
par trois victoires (qualifications et premier
tour). Comme d’habitude, son physique a paru
sans faille.
IMPRESSIONS. – Même si le numéro 1 mondial
n’a pas eu sa maîtrise habituelle face à un
joueur beaucoup moins bien classé que lui, il a
fait la transition dur/terre battue sans frayeur. Il
dressait hier un bilan serein : « Les conditions
n’étaient pas faciles avec une surface rendue
rapide par le soleil et beaucoup de faux
rebonds. J’avais un adversaire coriace qui avait
déjà joué trois matches. Donc, ça a été dur. Je
suis d’autant plus satisfait d’être passé sans
lâcher un set. Et puis gagner des tie-breaks,
c’est toujours bon pour la confiance. Bien sûr,
j’aurais aimé garder mes breaks, mais pour un
premier match sur terre en dix mois, je ne pouvais
pas être trop exigeant. » Et il conclut en
français : « Bon, on ne va pas “sur-analyser” ce
match. » D’accord Roger, passons au tour suivant.
PROCHAIN ADVERSAIRE. – Lee Hyung-taik
(49e à l’ATP) a créé la surprise hier en sortant le
Russe Youzhnyen deux sets. Pour ensavoir plus
sur le Sud-Coréen, il suffit d’écouter Federer. Sa
fiche de « scouting » est irréprochable : « Il
joue près de sa ligne de fond avec beaucoup de
demi-volées. Il frappe très à plat. On peut donc
en déduire que la terre est sa moins bonne surface.
J’imagine que ce n’est pas celle sur
laquelle il a grandi. Ça devrait être un avantage
pour moi. Mais bon, il vient de battre Youzhny,
ce qui n’est pas rien. J’ai gagné notre unique
rencontre, mais c’était àWimbledon en 2003. »
PASCAL COVILLE


De Villiers rapplique

LECOUPDEPIED dans la fourmilière a carrément fait sortir
la reine. La conférence de Federer, avant-hier, contre les
réformes de l’ATP, a provoqué la venue à Monte-Carlo de
son patron, Étienne De Villiers. « Initialement, il n’avait pas
prévu de faire le déplacement, mais il a changé d’avis, ce qui
est une bonne idée », racontait hier le numéro 1 mondial
après sa victoire sur l’Italien Seppi. Avant la réunion qui était
programmée hier soir, le champion suisse expliquait : « Je
n’ai pas d’objectif particulier pour cette rencontre. L’important,
c’est qu’on se parle. D’ailleurs, je ne serai pas le seul
joueur, Ivan (Ljubicic) et Rafa (Nadal) en seront. Disons que
les discussions auront une certaine intensité après ce que la
presse a révélé de nos propos qui ont été bien rapportés et
c’est tant mieux. » Plus que jamais Federer mène la danse.
– P. Co.




 VLIEGEN PREMIER SURPRIS ! – Kristof Vliegen, qui
avait franchi deux tours à Monte-Carlo l’an passé, n’imaginait
pas réussir un parcours identique cette année. Le terrain
semblait miné avec un premier tour contre Paul-Henri
Mathieu et un deuxième probable contre Marat Safin. Mais
le Français, malade, a été gobé et le Russe a finalement été
digéré hier en trois sets et deux heures et vingt-cinq minutes
(0-6, 7-6, 6-4). « Quand j’ai vu le tableau, racontait le numéro
2 belge, je ne me voyais pas trop au troisième tour. Et
après le premier set aujourd’hui (hier) encore moins. Je me
demandais vraiment ce que je faisais sur le court, mais je n’ai
pas baissé les bras et ça a finalement basculé. » Mais de peu
puisque Safin laissa échapper quatre balles de match dans le
tie-break.


 TRÈS COURTS. – Vainqueur dimanche à Valence d’un
tournoi pluvieux disputé à la fraîche, NicolasALMAGROa
débarqué à Monaco avec la grippe. À 5-0 en faveur de Berdych,
il a préféré abandonner… Prévu pour affronter Andy
Murray, qui a finalement déclaré forfait après s’être blessé
au dos en double lundi avec son frère Jamie, Marc GICQUEL
s’est retrouvé à batailler, en vain, face au lucky loser
espagnol Guillermo Garcia Lopez. « Pas facile de passer du
statut d’outsider à celui de favori, a raconté le Français. On
était tendu tous les deux, mais il a su aller chercher sa victoire.
J’ai trop reculé, il me manque encore d’enchaîner
deux-trois victoires en tournoi… » Balayé d’entrée par un
David Ferrer impressionnant, Gilles SIMON ne réalise pas
lemêmedébut de saison sur terre que l’an dernier, où il avait
enchaîné une finale àValence avecun troisième tour ici.« Sa
défaite à Valence au deuxième tour face à Granollers-Pujol,
où il a un peu “mouillé”, lui a fait du mal, a estimé son coach,
Thierry Tulasne. Contre Ferrer, il aurait fallu qu’il rentre plus
dans le court. » Le Français regrettait pour sa part une intoxication
alimentaire qui l’a cloué quatre jours au lit avant de
rejoindre Valence. « Je n’ai pas pu avoir ma préparation
habituelle », a-t-il dit. – F. Ra.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 19 Avr - 12:13

L'EQUIPE DU JEUDI 19 AVRIL 2007


« Je ne suis pas malade »

RICHARD GASQUET, net vainqueur de Hrbaty, regrette les déclarations de Guy Forget et en a assez qu’on se penche à son chevet


Plus aérien dans son jeu et plus fluide dans ses
frappes, RichardGasquet s’est rassuré hier sur
ses facultés de récupération avant d’enchaîner
cet après-midi face à Ivan Ljubicic pour
tenter d’atteindre les quarts de finale. Après
les 3 h 20 de la veille face à Fernando
Verdasco, le Français, qui menait 5-0 après
17 minutes face à un Hrbaty initialement fantomatique,
auraitmêmepu faire tomber drastiquementlamoyennehorairedeprésence
sur
le court s’il n’avait connu un léger fléchissement
à la fin de la première manche. Finalement
vainqueur 6-3, 6-2, il pouvait laisser
tomber le masque après quelques jours sous
pression. « C’était capital pour moi de gagner
un match comme celui face à Verdasco. Et
MONTE-CARLO –
de notre envoyé spécial
« VOUS ESTIMEZ qu’on ne peut
pas dire que votre premier tour
a été laborieux ?
– Mais les beaux matches, pour moi,
c’est quand je vais au bout de moimême,
quel que soit l’avis que chacun
peut avoir sur la question. Et
c’était le cas contre Verdasco.
– Mais le premier match de
Federer, contre Seppi, a aussi
été décrit comme « laborieux
»…
– Mais 80 %du temps sur le circuit,
c’est laborieux ! On change tout le
temps de conditions, de surface et ce
n’est pas facile de s’adapter. Et dans
ce cas précis, il y avait aussi beaucoup
d’attention sur moi après ce qui
quandj’ai luensuitequecen’étaitpasunbeau
match, que c’était laborieux, ça ne fait pas
plaisir… Mais ce matin (hier), je sentais que
j’avais des ressources. Et j’ai joué plus relâché.
»
On sentait depuis quelques jours chez le Français
un besoin de mise au point, frustré qu’il
était par la prise de position de Guy Forget
(voir le rappel par ailleurs) et les critiques
jugées excessives dans les médias après la
campagnede Russie. Si son plan de communication
n’était pas formaté, le numéro 1 français
voulait quand même s’expliquer et se
défendre. Laborieux, pas laborieux ? C’était
l’alibi pour lancer le débat…
s’était passé en Coupe Davis…
– On a l’impression que vous
aimeriez que tout le monde
vous lâche un peu, non ?
– Oui, un tout petit peu (ironique).
Guy (Forget) a été dur. Je n’avais pas
besoin de ça. Quand j’étais blessé
l’an dernier à la même époque (aux
adducteurs), j’avais besoin d’aide.
Mais à l’époque, il n’y a pas eu de
coups de fil. Personne n’était à mon
chevet, alors que j’étais vraiment
malade. Là, à force d’entendre que je
suis malade, j’ai l’impression d’être
mourant. Je vois des dizaines de gens
qui me disent : “ Allez !, Allez ! ”,
comme si j’étais touché dans l’opinion
des gens. J’ai l’impression que
même le balayeur voudrait m’aider.
Mais je ne suis pas malade ! Je suis
sur le circuit, je ne suis pas blessé,
tous les clignotants sont au vert.
– Vous en voulez à Guy Forget
?
– Ça n’a pas été très malin de dire
des choses de la sorte dans les journaux.
Ce n’était pas la meilleure
manière. C’était un peu malheureux.
Après, vous (la presse), vous avez la
légitimité d’en profiter. C’est normal.
« L’impression
que tout le monde
m’en voulait »
– C’était une manière pour le
capitaine de vous tendre la
main…
– Je l’ai bien ressenti comme ça.
J’apprécieGuy, il estbien évident que
je ne refuse pas un coup de main mais
je le répète, c’était mal venu. Je fais
confiance à ma structure. Avec Éric
(Deblicker), ça se passe bien. Je le
vois bien que je joue encore trop loin
demaligne. Je n’ai pas besoin de voir
Guy dire ça dans les journaux. Après
la Coupe Davis, j’ai l’impression que
tout le monde m’en voulait. Ce n’est
pas facile à porter.
– Vous avez trouvé ça injuste ?
– Je ne pensais pas mériter ça, d’être
le bouc émissaire. On a été toute une
équipe à perdre. Je ne sais pas pourquoi
c’est tombé sur moi.
– Peut-être parce que vous
êtes considéré comme un génie
et que les attentes sont
énormes…
– C’est normal que les gens attendent
beaucoup de moi. Et c’est à moi
d’écouter les critiques quand elles
sont justes. Ça fait partie de la panoplie
du champion. À moi d’être plus
fort. Mais là, beaucoup de gens
m’ont dit que ce qui s’était passé
n’était pas bien. Mais les critiques
étaient bien pires il y a trois ans,
quand je stagnais. À moi de ne pas y
porter trop d’attention et de bien travailler.
– Où vous situez-vous dans ce
moment légèrement tendu de
votre carrière ?
– Je progresse, certes à ma vitesse,
mais je progresse. Je suis plus fort
physiquement, j’arrive à enchaîner
alors que je me posais pas mal de
questions là-dessus. Je dois encore
travailler pour prendre la balle plus
tôt ou mieux servir. Car aujourd’hui,
j’aimal servi. Ça, vous pouvez le dire,
ça ne me dérange pas (sourires). Je
dois aussi plus monter au filet. Mais
ça ne m’inquiète pas, je sais que je
peux le faire. Je fais tout, croyez-moi
et il n’y a pas de raisons pour que ça
ne marche pas. Même si je ne le dis
pas tout le temps, je vais tout faire
pour monter le plus haut possible. »
FRANCK RAMELLA



Comme un léger malaise…
MONTE-CARLO –
de notre envoyé spécial
L’INTERVENTIONDE GUY FORGET àMoscou a, de toute
évidence, causé un certain émoi dans le clan Gasquet. Le
capitaine de Coupe Davis, jugeant ne pas avoir vu de progrès
depuis les six derniers mois chez le numéro 1 français qu’il
avait en plus trouvé trop timoré durant son match face à
Youzhny, se proposait, à brûle-pourpoint, de venir donner
son aide à l’entraînement.
Parce qu’elle n’avait été nullement évoquée en interne, l’initiative
a été mal perçue. On pouvait y voir un certain questionnement
sur le rôle de l’entraîneur Éric Deblicker, soutenu
depuis par la garde rapprochée du clan Gasquet et par le joueur lui-même. Cette manière de se défausser sur un
joueur après une défaite a pu également en agacer certains.
Guy Forget avait pourtant déjà été sollicité pour épauler
Richard Gasquet l’an dernier, notamment lors du tournoi de
Halle, à une époque où Éric Deblicker était retenu par des
obligations fédérales, puis lors de celui de Gstaad (en voisin
suisse). Il ne s’était pas déplacé. Va-t-il pouvoir le faire
désormais, et dans quelles conditions ? Sans refuser la main
tendue, Deblicker disait ceci hier : « Je n’ai pas la science
infuse, et rien n’empêche de recevoir des conseils de tous les
gens avec qui j’ai travaillé à la Fédération ou ailleurs. Mais
on n’a pas à se poser cette question-là aujourd’hui. Ce n’est
pascomme ça que ça se passe. Laissons Richard travailler en
toute sérénité, c’est le plus important. » – F. Ra.


 TRÈSCOURTS.– IvanLJUBICIC, adversaire de Gasquet aujourd’hui, a
dû batailler deux heures vingt-cinq pour venir à bout en deux tie-breaks du
bondissant Stepanek. Aucun des deux joueurs n’aura su convertir une seule
des 19 balles de break obtenues (8 pour Stepanek, 11 pour Ljubicic)… Rapidement
mené 6-1, 2-0 par ce gros client de terre battue qu’est David Ferrer,
Julien BENNETEAU a eu le mérite de revenir dans le match : « À part
quelques approximations pour mon deuxième match sur terre, ce qui est
rassurant, c’est que j’ai trouvé des solutions pour le faire douter »…
Espagne 2 ; France 0 : Tentant d’être offensif et de monter au filet dès que
l’occasion se présentait,ArnaudCLÉMENTn’a rien pu faire face à la régularité
de Tommy Robredo : « Même si j’ai été obligé de surjouer sur la fin, je
n’ai rien àme reprocher sur les intentions de jeu »…Victime d’une douleur
au dos, David NALBANDIAN, qui menait 5-3 au premier set, a dû abandonner
à 7-5, 4-1 pour l’Allemand Kohlschreiber… Bilan mitigé chez les
Russes :NikolayDAVYDENKOa confirmé sa petite forme enperdant face
à Söderling, efficaceau troisième set après avoir laissé passerdeux balles de
match dans la seconde manche. Mais Igor ANDREEV a su finir plus fort
qu’un Gonzalez déficient sur son revers… Gaston GAUDIO n’a pu tenir
qu’un set, le deuxième, à son rythme d’antan, avant de succomber face au
jeu complet et agressif de Djokovic. – F. Ra.


L’ATP CÈDE DU TERRAIN. – La réunion
d’urgence d’avant-hier entre joueurs
« rebelles » et le patron de l’ATP, Étienne de
Villiers, semble s’être soldée par un recul de
ce dernier. Quatre joueurs étaient présents
dans une réunion qui s’est terminée bien
après minuit : Federer, Nadal, Ljubicic et
Moya. Questionné après sa victoire d’hier sur
Chela, Nadal n’a pu rentrer dans les détails :
« Je suis parti avant la fin et je n’ai pas encore
purevoir quique ce soit. »Quelques informations
sur la réunion ont pu filtrer cependant.
Le succès le plus notoire pour les joueurs
serait le maintien à neuf du nombre deMasters
Series : si Shanghai est bien confirmé, il
prendrait la place de Hambourg, Monte-Carlo
sauvant finalement sa tête. Les joueurs
auraient également obtenu une révision du
nombre des tournois obligatoires. Conditionnel
de rigueur hier soir. – P. Co.



Nadal est partout
En négociations, tard mardi soir, avec l’ATP puis impérial, hier, contre le coriace Chela (6-3, 6-1), le numéro 2
mondial brille sur tous les fronts.

IL EST PARFAIT, le jeunot, dans son rôle de militant
syndical. Un peu juste sur le plan du vocabulaire,
mais avec l’aide de l’ancien, Carlos Moya, il a
pu saisir l’essentiel de la discussion en anglais
entre le quatuor des joueurs rebelles (Federer et
Ljubicic complétant l’effectif) et le patron de l’ATP,
Étienne De Villiers. Il a quand même été rattrapé
par le couvre-feu. « À11 heures dusoir, j’ai dû aller
me coucher », racontait-il hier, après sa victoire
sur Juan Ignacio Chela. Si Nadal n’avait pas eu la
permission de minuit comme les trois autres, ce
n’est pas pour une question d’âge. Federer et
Moya ne jouaient pas le lendemain et Ljubicic était
programmé hier en fin de programme. Et siNadal a
été perturbé dans son biorythme par ce meeting
d’urgence, conséquence de la fronde des joueurs
sur les réformes en cours de l’ATP (voir par ailleurs),
ça ne s’est pas vu hier.
Dur de passer du ciment à la terre ? Tout le monde
le dit, mais Nadal prouve le contraire. Tous les
ingrédients du piège étaient pourtant réunis. Pour sa rentrée sur terre battue, le numéro 2 mondial
avait hérité d’un sacré morceau. Chela (vingt-deuxième
ATP) vaut beaucoup mieux que son classement,
cette saison, sur terre battue. Le numéro 2
argentin a fait une tournée sud-américaine fructueuse.
Vainqueur à Acapulco, il n’a chuté qu’en
demies à Costa do Saiupe et en quarts à Buenos
Aires. Battu par deux joueurs en forme : Cañas et
Almagro.
« Encore imbattable
sur terre »
Hier, Chela a joué dans la continuité de cette
aisance terrienne. La démonstration deNadal n’en
a été que plus convaincante. Seul bémol, l’étrange
faiblesse de Chela, n’appuyant que très rarement
sur ses jambes au service, et offrant ainsi une faille
que Nadal lui fit payer au prix fort. Mais quand
l’échange était engagé, Chela, capable de fortes
accélérations sur des frappes à plat, faisait briller
l’homme aux 62 victoires consécutives. Et bientôt
63…
Nadal, qui avait été en bisbille avec ses pieds ces
dernières semaines, a couru comme un lapin. On
ne l’attendait pas d’emblée à ce niveau. Alex Corretja,
lui, n’était pas étonné : « Je ne suis plus
jamais surpris par Rafa, commentait hier l’ancien
double finaliste de Roland-Garros, devenu commentateur
pour la télévision espagnole. Sur la lancée
de sa bonne tournée américaine sur dur, il
semble déjà très à l’aise. »Et de conclure :« Jevois
sa série de victoires se prolonger. Il va probablement
être encore imbattable sur terre. » Voilà un
pronostic qui n’a pas l’inconvénient de la tiédeur. Il
faut dire que Nadal a été emballant hier : « Jeme
sentais très bien sur le court, confessa-t-il. Tout a
bien fonctionné. Coup droit, revers, bonnes amorties,
défense solide. Seul regret : le service qui
aurait pu être meilleur. »
Bon test aussi pour ses pieds qui le tarabustaient :
« Ça vamieux parce que la terre est moins traumatisante
que le dur », rappelait-il à propos. C’est au
Belge Kristof Vliegen que revient aujourd’hui le
redoutable privilège de tempérer cette rentrée
tonitruante du roi de la terre.
PASCAL COVILLE



LA BOURDE CHINOISE. – En cas
de victoire sur le Japon en Fed Cup
le week-end prochain à Limoges, la
France rencontrerait, en
demi-finales, le vainqueur de la
rencontre Italie-Chine. Or, pour avoir
mal compris le règlement de la FIT
(Fédération internationale de tennis),
les Chinois se sont volontairement
privés de leurs deux meilleures
joueuses, Li Na (17e WTA) et Zheng
Jie (33e), afin de privilégier deux
joueuses d’un niveau inférieur, le but
étant, dans leur esprit, de les rendre
« qualifiables » pour les prochains
Jeux Olympiques, à Pékin (2008).
Mais, en réalité, la FIT a fait savoir
qu’en aucun cas il fallait
impérativement avoir défendu les
couleurs de son pays en Fed Cup
pour avoir accès aux JO. Être
« éligible » (c’est-à-dire ne pas avoir
refusé de sélection) étant une
condition suffisante. La nuance a
échappé aux traducteurs et la
délégation chinoise s’est envolée
pour Castellaneta Marina avec
seulement deux joueuses
expérimentées (Peng Shuai, 32e, et
Sun Tian Tian, 90e, médaillées d’or
en double aux Jeux Olympiques
d’Athènes) et deux jeunettes (Zhang
Shuai – 18 ans, 212e – et Sun
Sheng-Nan – 20 ans, 235e). L’Italie,
tenante du titre, devient donc
largement favorite. Quelle que soit
l’issue de cette rencontre, la France
jouera à l’extérieur en cas de
victoire sur le Japon.



 ROLAND-GARROS : DÉJÀ VINGT
FRANÇAIS EN LICE. – La Fédération
française de tennis a communiqué
hier la liste des engagés pour le
tournoi de Roland-Garros qui
commencera le dimanche 27 mai.
Cette liste est fondée sur les
classements ATP et WTA publiés
lundi et elle retient les 104 meilleurs
garçons (auxquels s’ajouteront seize
qualifiés et huit invités) et les
108 meilleures filles (qui seront
rejointes par douze qualifiées et huit
invitées). De fait, neuf joueuses
françaises (Mauresmo, Golovin,
Bartoli, Brémond, Loit, Dechy, Rezaï,
Razzano, Pin) et onze joueurs
(Gasquet, Benneteau, Monfils,
Simon, Gicquel, Clément, Mathieu,
Santoro, Grosjean, Serra, Llodra)
sont déjà assurés de leur
participation. La FFT décidera
ultérieurement de l’attribution des
wild-cards.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeJeu 19 Avr - 16:11

arabem c'est vraiment super tout ces articles mais il va falloir changer la façon de le poster car ça prend beaucoup de place. Le plus simple serait encore de mettre les articles en lien.

Sinon si l'ATP prend au sérieux la volonté des joueurs c'est très positif pour l'avenir de ce sport!
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeVen 20 Avr - 11:20

L'EQUIPE DU VENDREDI 20 AVRIL 2007


Un coup de baguette magique
Oublié, le Richard Gasquet empoté du premier tour ! Ivan Ljubicic, numéro 8 mondial, a fait les frais de cette embellie.


ET ILS SONT où les oiseaux de mauvais
augure, ceux qui voyaient le
numéro 1 français piquer du nez
après une Coupe Davis ratée ? Hier,
ils étaient cachés par des nuages bas
qui ouataient le Rocher. Il fallut bien
toute la tension de ce combat entre
Richard Gasquet (15e mondial) et
Ivan Ljubicic (8e) pour réchauffer
l’assistance. Au final, après 2 h 50’
d’un affrontement superbe d’indécision,
le challenger sortait la tête
haute. Il venait, avec la manière, de
battre un adversaire de gros calibre :
le troisième « top 10 »de sa carrière.
Ça ne pouvait pas mieux tomber en
ces temps de frustration où le Biterrois
s’estime injustement noté par la
presse et déstabilisé par les propos
de Guy Forget. Son succès de prestige
était-il une réponse à ces critiques
? « Oui, c’est une réponse,
disait hier son entraîneur, Éric Deblicker,
qui s’empressait de calmer le
jeu. Mais il n’y a pas de polémique. Il
fallait que des choses soient dites, et
par Richard et par moi. Mais il n’y
avait aucune acrimonie dans notre
démarche. La page est tournée. »
L’intéressé ne disait pas autre chose :
« Je ne me sens pas du tout revanchard.
»
Hier, l’heure n’était pas aux récriminations.
Pas après ce morceau de
bravoure. Pas après ce chef-d’oeuvre
enfin achevé par opposition aux
essais avortés cette année contre
TommyRobredo à l’Open d’Australie
et Andy Roddick à IndianWells. Bien
sûr, cette seule victoire, si remarquable
soit-elle, n’efface pas d’un
seul coup les questions qui se posent
toujours sur la capacité du numéro 1
national à jouer rapidement les tout
premiers rôles. Il n’a pas, comme par
magie, trouvé la bonne distance
avec sa ligne de fond. Le service, en
progrès par rapport aux deux premiers
tours, n’est toujours pas à la
hauteur d’un candidat au top 10. En
revanche, le bras du prodige avait
retrouvé hier une bonne partie de sa
fulgurance. Ljubicic dut violenter sa
grande carcasse pour répondre à ces
coups de boutoir. Il ne dut qu’à son
calme et à des choix tactiques judicieux
aux moments stratégiques de
pouvoir repousser si longtemps
l’échéance. Mais il ne cessa de courir
après le score. À 3-1 au deuxième
set, il dut sauver une balle de double
break dont la conversion aurait sans
doute scellé son destin. Une volée
gagnante allait nous offrir près de
deux heures de prolongation.
Deblicker :
« Un processus »
Souvent touché, ce diable de Ljubicic,
mais pas coulé.Commerappelait
Francis Gasquet, le père de Richard :
« Il donnait l’impression de mal
jouer, mais il était toujours là.
Richard a eu le tort de papillonner un
peu. Il aurait dû enfoncer le clou. »
Ce n’était pas prudent en effet de
redonner de l’air au demi-finaliste du
dernier Roland-Garros. Qu’il fut dur
ensuite ce troisième set où, après un
échange de breaks, le Français
s’échina en pure perte sur une ribambelle
de balles de break. De 3-2 à 4-3,
il ne prit le service adverse qu’à la
neuvième tentative. « Il s’est un peu crispé, raconte Deblicker. Peut-être
la perspective de battre un top 10.
Un peu de fatigue sans doute. Tout
n’a pas été parfait dans ce match.
Bien sûr. »
Après avoir enfin obtenu ce précieux
sésame, il s’empressa de le perdre.
Servant pour le match, il commit un
horrible jeu entamé par une double
faute et conclu par une faute directe.
Patatras ! Tout était à refaire. C’est
là que le numéro 1 français montra
ses qualités physiques etmentales. Il
remporta blanc son jeu de service et
se sortit ensuite d’un jeu final étouffant
à dix-huit points. Le Croate eut
quatre balles de 6-6 et Gasquet trois
balles de match. Sur les deux premières,
Ljubicic sauva sa tête en
venant au filet. À la troisième, Gasquet
la lui coupa par un passing de
coup droit croisé au cordeau.
Y aura-t-il un déclic Ljubicic ? « Mais
non, répond Deblicker, il n’y a pas de
déclic en tennis. Tout s’inscrit dans
un processus. Contre Verdasco,
Richard avait ramé, mais avait
répondu présen t au f i n a l .
Aujourd’hui, dans un scénario très
différent, il répond encore présent.
Ça, c’est un processus. » Les impressions
du héros furent reportées en
début de soirée, après un double
qu’il gagna avec Julien Benneteau.
« C’est une de mes plus belles victoires,
appréciait-il. J’ai beaucoup
aimé la fin. Ljubicic n’a rien lâché.
C’était pas facile d’en venir à bout. Et
cette balle de match ! Il fallait aller le
chercher ce passing après trois
heures de jeu ! » Gasquet estimait
avoir construit son succès sur ses
retours en seconde balle et son
agressivité en revers.
Maintenant, ça serait trop bête de
s’arrêter là. « Je ne sais pas du tout
comment va réagir son corps à cette
accumulation d’efforts, tempérait
immédiatement Deblicker. Le choc
contre Ferrero pourrait s’avérer physique.
Mais le Rocher n’a-t-il pas le
don de le transcender ? On n’a pas
oublié l’Argentin Squillari, croqué à
l’insouciance de ses quinze printemps,
et encore moins le scalp de
Federer il y a deux ans.
PASCAL COVILLE



Ferrero, toujours là
SOUVENT assez bas, parfois en haut
del’affiche, toujours 21e mondial, Juan
Carlos Ferrero renaît parfois de ses
cendres. Après une longue éclipse,
l’ex-numéro 1 mondial avait fait sensation
en atteignant la finale de Cincinnati
la saison dernière… avant de
replonger aussitôt dans les oubliettes
du circuit. Un seul match gagné après
sa résurrection américaine en 2006,
suivi d’un triste Open d’Australie en
début de saison (élimination au 2e tour
face à Udomchoke), avait pu faire
croire à la dégénérescence définitive
de l’ancien prodige espagnol. Erreur.
Le tenace Valencian a repris la route,
revigoré par l’ocre sud-américaine sur
laquelle il a aligné cet hiver une demifinale
à Acapulco et une finale à Costa
do Sauipe. Lors de la tournée américaine
sur dur, il n’aura rien eu à se
reprocher, battu par Nadal à Indian
Wells et par l’épouvantail Cañas à
Miami. Et sa récente rechute à Valence
(défaite sèche face à Alberto Martin au
2e tour) n’avait selon lui aucune signification.
« J’étais un peu malade. Là, à
Monaco, je me sens vraiment
mieux… »
Henman, malgré quelques tentatives
de déstabilisation au filet, puis Massu,
totalement débordé, avaient ressenti
les effets du mieux-être en début de
semaine. Hier, le Russe Igor Andreev,
le « Nadal droitier », à la force de
frappe résurgente, lui faisait passer un
test autrement plus significatif.
L’Espagnol a survolé les débats dans
une caricature de combat de gladiateurs
terriens où le plus fort s’avéra
être celui qui, inexorablement, remit
une balle de plus que l’autre. Ferrero
fut donc cet impitoyable homme-là,
nanti de ces quelques accélérations de
coup droit qui firent jadis sa légende.
« C’est une victoire contre un homme
fort que je connais bien. Elle montre
que je suis en forme, se félicitait Ferrero.
Avant de voir plus loin pour cette
saison sur terre, jemecontente déjà de
ce constat. Contre Gasquet, on verra.
Je ne l’ai jamais joué, il sera sûrement
très motivé… » Pour piéger cet épouvantail
au standing incertain – sur la
pente descendante ? ténor expérimenté
? –, Francis Gasquet tentait en
tout cas de montrer le chemin à suivre
à son fils. « Il va falloir mixer le jeu,
avec quelques montées au filet et
quelques bras de fer pour neutraliser.
Mais sans trop de lift. » – F. Ra.



Les maîtres en démonstration
Federer et Nadal, bientôt réunis pour une exhibition d’un genre spécial, continuent leur chemin monégasque sans aucun souci.
MONTE-CARLO –
de notre envoyé spécial
ETDE SOIXANTE-QUATRE pour Nadal, et de
deux pour Federer. Les deux ogres n’ont pas
souffert hier pour prolonger leur série d’invincibilité
sur terre battue. Federer a seulement mis
du temps pour entrer dans le match face à Lee
Hyung-taik, bâchant un smash et plaçant une
amortie dans son propre carré dans d’indignes
caricatures de coups miteux pour un maître.
Juste plus expéditif, Nadal a seulement perdu
sonservice à 5-0 dans le premier set pour limiter
l’effet dévastateur face à un Vliegen pourtant
combatif. Puis une deuxième fois à l’entame de
la seconde manche avant d’aligner… vingt et
un points pour faire bonne mesure. « Je ne suis
pas sûr d’avoir vraiment progressé d’un tour à
l’autre, a dit Federer. Mais entre la chaleur du
premier jour et la fraîcheur, les conditions
étaient vraiment trop différentes. J’ai enchaîné
beaucoup d’heures d’entraînement et je sais
que je peux dominer mes adversaires du fond
quand il le faut. » Puisqu’il n’y avait rien à
redire sur l’exécution, Nadal fut encore beaucoup
plus diligent en conférence de presse
d’une durée approximative de deux minutes. Il
eut le temps d’exprimer sa satisfaction d’avoir
« livré un match complet en se sentant mieux
que la veille » et s’éclipsa.
La tâche qui les attend aujourd’hui ne semble
pas de même nature. En la personne de
Kohlschreiber, l’Espagnol hérite d’un miraculé
qui devrait seulement pouvoir tenter de battre
le record de temps de présence face à lui que
détient Vliegen (1 h 2’). Quant à Federer, il se
testera face à l’autrement plus dangereux Ferrer.
Et, même s’il mène 5-0 devant l’Espagnol
(zéro set encaissé) et qu’il lui a infligé un sévère
6-1, 6-3 ici même l’an passé, le Suisse semblait
méfiant. « L’an dernier, j’avais dû faire un
match parfait pour m’en sortir. Malgré les
apparences, c’est toujours serré contre
David… »
S’ils ne se retrouvent pas dimanche après ces
premiers rodages terriens, les deux meilleurs
joueurs mondiaux ont l’assurance de ferrailler
le 2 mai pour la désormais fameuse « bataille
des surfaces » qui se déroulera à Palma de
Majorque. Budgétisée à hauteur de 1,2 million
d’euros, cette exhibition se déroulera sur un
court particulier constitué d’une moitié d’herbe
et d’une moitié de terre battue. Et, hier, cette
perspective semblait plus alléchante pour les
deux champions que le résumé de leurs
matches du jour sans suspense. « Ça va être
fun », salivait Federer. « Et toutes les places
(7 000) ont déjà été vendues », complétait
Nadal, le régional de l’étape, en parfait VIP.
– F. Ra.



 TRÈS COURTS. – Mené 5-3 au premier set,
David FERRER a dû livrer une partie d’un très
haut niveau pour se débarrasser endeux manches
de la dernière merveille du circuit Novak Djokovic,
qui abandonnait dumêmecoup ses espoirs de
figurer en tête de la Race… Absent durant le premier
set, tonitruant dans les deux derniers,
TomasBERDYCH s’est joué de Tommy Robredo
pour signer l’une de ses plus belles performances
d’une saison plutôt décevante jusqu’alors…
Robin SÖDERLING, victorieux d’une très pâle
rencontre face à un Mirnyi limité, continue son
chemin sur une surface qu’il avait du mal à apprivoiser…
Vainqueur d’un qualifié (Luzzi) puis d’un
blessé (Nalbandian), Philipp KOHLSCHREIBER
avait affaire hier à un lucky loser (Garcia-
Lopez). Sauvant trois balles de match dans un
thriller inégal de 2 h 57’, l’Allemand aura
aujourd’hui le redoutable honneur de défier
Nadal. – F. Ra.


 LES NÉGOCIATIONS CONTINUENT.

– Sans en livrer les secrets, Roger Federer a
donné quelques précisions sur la rencontre
de mardi soir entre les représentants des
joueurs (lui, Nadal, Ljubicic, Moya) et le
président de l’ATP, Étienne De Villiers,
débarqué d’urgence à Monaco après la
grogne des leaders à propos des réformes
prévues sur le circuit. « Je suis content qu’il
soit venu. Au moins, on a pu se rencontrer
et se parler pendant deux heures. Mais, de
toute évidence, on aura encore besoin de
nouvelles rencontres pour parler de tous
les problèmes. » À écouter Federer, il était
encore trop tôt pour se prononcersur le sort
réservé au tournoi de Monte-Carlo. « On
n’en est pas encore là ! »Hier soir, les auditions
se poursuivaient, cette fois-ci avec
Francesco Ricci-Bitti, président de la Fédération
internationale.



Golovin demande du rab
LIMOGES –

RENTRÉE SEULEMENT lundi de six semaines
de tournée aux États-Unis, avec son titre d’Amelia
Island et un abandon prudent à Charleston,
Tatiana Golovin, leader d’une équipe de France
privée d’Amélie Mauresmo, n’a pas beaucoup
joué cette semaine : « Jen’ai reprisque mercredi
et encore, je n’ai pas fait grand-chose ! » Mais
hier, « Tati » a mis les bouchées doubles. Le
matin,un set et demi sur la terre battue du palais
des sports de Beaublanc contre Virginie Razzano
tandis que Nathalie Dechy en faisait de
même face à Séverine Brémond. « Nous avons
mis l’accent sur la récupération, confirmait
Georges Goven, le capitaine. Elles étaient
toutes un peu fatiguées. »
En revanche, à partir de 17 heures, après
l’entraînement des Japonaises, « visiteuses »
d’un week-end qui s’annonce favorable aux
Françaises, celles-ci ont remis ça, en double. Des
points magnifiques, des fautes, des sourires, des
tensions : « On sent que le match approche », se
régalait le duo Goven-Courteau. Vers 18 h 30,
les joueuses quittèrent le terrain pour recevoir
chacune quarante minutes de soins avant
d’enfiler leur nouvelle tenue de gala en vue du
dîner officiel. Toutes sauf Tatiana, qui demanda
quelques « petites »gammesentre amis. Aussitôt,
Hugo, le sparring-partner de ces dames
s’exécuta et la Française, cinquante minutes
durant, le tee-shirt et le short collés à la peau,
tapa dans la balle comme une mule. « Je préfère
qu’elle se couche fatiguée mais avec de bonnes
sensations. Des soins, elle n’en a pas tellement
besoin, elle est très bien physiquement », argumenta
Goven.
Aujourd’hui, à 13 heures, le capitaine présentera
son équipe à l’hôtel de ville. La sélection de
Golovin en numéro 1 semble évidente ; quant à
la place de numéro 2, Goven penchait entre
« Nath » (Dechy) et « Virge » Razzano. Il devait
leur annoncer sa décision hier soir. « Je prendrai
celle que j’estime la plus apte à battre Aï Sugiyama
(la numéro 1 japonaise) samedi. »
DOMINIQUE BONNOT
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeSam 21 Avr - 15:31

L'EQUIPE DU SAMEDI 21 AVRIL 2007


La trépidante semaine de Gasquet
Même battu par Ferrero, le Français pourra
tirer de nombreux enseignements positifs
de son séjour monégasque.


LE NIVEAU MONTE. – Commencé
dans la perplexité, la polémique et le
labeur, le tournoi de Richard Gasquet
s’est terminé dans une frustration…
très positive. Coriace face à
Verdasco, réaliste face à Hrbaty, stimulant
devant Ljubicic, le Français
s’est montré « flamboyant » (Éric
Deblicker) durant un set et demi face
à Ferrero. Il y a longtemps que le
numéro 1 français n’avait donné un
tel récital. Il a déroulé toute la palette
de revers pour déporter en croisant
ou achever le long de la ligne. Le
coup droit transcendant, sur lequel
planait l’ombre d’un doute, a retrouvé
tout son tonus pour compléter la
fiche du jour à cinquante coups
gagnants.
L’aisance tactique, face à un adversaire
contre lequel il fallait abréger
les échanges, a déconcerté un Espagnol
agressé en retour, par des
enchaînements service-volée (si
besoin sur seconde balle) et par des
montées à contretemps. Relâché et
bluffeur, Gasquet a poussé la
démonstration jusqu’à mener 7-5,
4-2, 40-15, avant de rater un coup
droit et une amortie. Il fut ensuite
rattrapé par son usure physique, le
travail de sape de l’adversaire et la
corrosion de son killer instinct au
moment fatal. « Je peux me reprocher
de ne pas avoir mené 5-2 au
second set, mais j’ai le plus souvent
fait ce qu’il fallait, a synthétisé le
Français. Je repars avec d’excellents
repères. Cette semaine m’a rassuré,
surtout aujourd’hui. »
DOUZE HEURES ET QUINZE
MINUTES DE JEU. – Dans son nouveau
statut de galérien bondissant,
Gasquet n’a pas chômé en Principauté,
en passant plus d’une demijournée
autotal sur les courts, simple
et double compris. Souvent au bord
de la rupture, le Français n’a jamais
réellement lâché physiquement,
même s’il était arrivé amoindri par
son marathon de Coupe Davis
(4 h 48’) livré face à Youzhny àMoscou.
Conclusion délivrée par son
coach, Éric Deblicker : « Le travail
paie. »
Sa condition physique commence de
toute évidence à se densifier. Hier,
malgré une autonomie très réduite,
le Français a de surcroît su combattre
la douleur et les tiraillements pour
opposer une digne résistance au troisième
set, au cours duquel il a réussi
à se procurer une balle d’égalisation
à 3-3. Dans un passé récent, Gasquet
« bâchait » des combats qu’il
jugeait alors inutiles (6-0 au cinquième
set contre Ginepri à
l’US Open 2005, 6-0 au quatrième
contre Nalbandian à Roland-Garros
2006…). Cette attitude de rémission
semble s’achever. De même, si sa
participation au double avec Julien
Benneteau a pu sembler être un nonsens
sportif dans ce contexte de surcharge
physique et mentale (couché
vendredi à 2 h 30 du matin après le
succès tardif à l’arraché face à Erlich-
Ram, il s’est réveillé à 6 h 30), elle a
couronné le dévouement d’un très
bon camarade. « Richard est un bon
petit soldat », constatait fièrement
Francis, le père. « Ça m’a pompé un
peu de jus, mais je ne pouvais pas
faire ça à Bennet’ », ajoutait
Richard. Mal récompensé en simple,
il a été primé hier en double. Car, en
fin de programme, la doublette française
a éliminé à la nuit tombante les
tenants du titre Björkman-Mirnyi !
« RICHARD N’EST PLUS UN
PETIT GARCON. » – Préparateur
mental de Richard Gasquet, Alain
Gonzales, présent hier, a cru déceler
dans l’enchaînement des récentes
épreuves – mise au pilori après la
Coupe Davis, succession de matches
longs à Monte-Carlo – l’affirmation
de la personnalité de son poulain.
« On a bien parlé au téléphone ces
derniers temps, racontait-il. Toute sa
structure s’est rassemblée autour de
lui pour qu’il retrouve sa sérénité
après Moscou, où on lui a bien fait
sentir ce qu’il n’avait pas pu réussir.
Mais tout ceci n’a pas été négatif,
finalement. Il a bien réagi mentalement.
Il a su mettre les choses au
point en montrant qu’il n’était plus
un petit garçon. Quand il fera la synthèse
de son talent, de son mental et
de son physique, ça sera super ! »
FRANCK RAMELLA



Federer serre la vis
Le Suisse a mis le turbo pour balayer David Ferrer (6-4, 6-0). Il retrouve aujourd’hui Ferrero, tombeur de Gasquet.


DAVID n’a pas terrassé Goliath. Le
maître a célébré hier son grand retour
aux affaires. Roger Federer avait jusqu’alors
laissé la vedette à Nadal,
expéditif dans ses trois premières
sorties (11 jeux concédés au total).
Lui avait d’abord dû batailler contre
l’Italien Seppi (101e à l’ATP), qui
l’avait poussé à deux tie-breaks. Puis
face au vétéran sud-coréen Lee
Hyung-taik, un joueur sans référence
sur terre, il n’avait pu rendre une
copie digne d’un candidat à la quatrième
levée du Grand Chelem d’affilée
au prochain Roland-Garros. Il
était temps d’endosser de nouveau
son rôle de terrien conquérant. Et
quelle meilleure occasion de se replacer
sur l’échiquier que ce David Ferrer,
archétype de l’Espagnol terrien ?
La veille, celui-ci avait sorti Novak
Djokovic, le jeune qui monte. Ce
Serbe sans complexes a si bien gravi
les échelons ces derniers temps qu’il
ne se trouve plus qu’à deux points de
Federer au classement mondial de
l’année en cours. Le numéro 1 mondial
allait-il être dépassé à la
« Race », lundi prochain, par ce jeunot
de dix-neuf ans ?
Ferrer s’était chargé de lui donner un
coup de main et, pour le « remercier
», le Suisse lui administra hier
une correction. Jusqu’à 4-3 pour
l’Espagnol, rien ne laissait présager
de cette punition. Les deux hommes
avaient échangé deux breaks. Ferrer
(16e à l’ATP) tenait alors le choc
contre les rafales de Federer. Mais
ses jambes n’allaient pas indéfiniment
pouvoir compenser la rapidité
de bras de son adversaire. Son explosion
fut spectaculaire : il ne devait
plus remporter le moindre jeu, le
Suisse alignant les neuf derniers. Le
chrono du central marquait cinquante-
huit minutes. L’accélération
de Federer avait été foudroyante.
Comme par enchantement, le maestro
avait retrouvé tous ses coups.
Accélération sans cesse des deux
côtés et quand Ferrer essayait de se
donner de l’air, en pilonnant sa ligne,
le Suisse comptait sur ses jambes
pour sortir gagnant du duel.
Après s’être ébroué des toutes dernières
scories de son réapprentissage
de la terre – ces deux breaks concédés
–, le Suisse se mit à servir plein
pot. La totale. Une recette bien
connue. « J’ai enfin retrouvé mes
coups de fond de court, analysait-il.
J’avais l’impression qu’il était facile
de garder la balle dans le court et du
coup de pratiquer un jeu offensif.
Comme par hasard, je retrouve mes
sensations face à un bon joueur. Car
David, c’est un vrai bagarreur et un
joueur top du fond de court. »
Ferrero : « Marre
de ces comparaisons »
Mais n’avait-il pas déjà résolu le
mêmeproblème l’an passé, aumême
endroit, au même moment ? « C’est
vrai qu’avec lui je finis toujours soit
par le déborder en puissance du fond
de court, soit à l’énerver par des
variations. Encore aujourd’hui, j’ai
sorti les coups qu’il fallait aux bons
moments. J’en suis particulièrement
content. » Et fidèle à son habitude de
sortir le grand jeu quand les choses
sérieuses arrivent, il annonçait hier :
« C’est maintenant que le tournoi
commencepour moi. »Il va retrouver
aujourd’hui une vieille connaissance
: Juan Carlos Ferrero. « Je suis
content qu’il ait retrouvé un bon
niveau de jeu », avoue Federer.
Richard Gasquet, l’adversaire malheureux
de l’Espagnol hier, situe
l’ancien champion de Roland-Garros
dans le top 10 sur terre. L’intéressé,
lui, a l’épiderme sensible sur le sujet :
« Et nous y voilà, répondit Ferrero à
quelqu’un qui lui demandait simplement
s’il estimait son niveau de jeu
proche de ses ambitions du moment.
J’ai répondu mille fois à ces comparaisons
avec mon niveau de jeu
d’avant. J’en ai marre de ces comparaisons.
Je ne veux plus en entendre
parler. J’étais numéro 1 et maintenant
je suis vingtième. Alors je n’ai
pas envie deme demander si je jouais
mieux avant. Je crois que je joue bien
ence moment. Jesuis en demi-finales
et j’ai envie de le savourer. »
Bonheur à consommer tout de suite,
car, aujourd’hui, il n’y aura probablement
pas grand-chose à déguster
face au Federer que l’on a vu torturer
son compatriote Ferrer. Sous les prévisions
de Ferrero perce de la résignation,
même si l’Espagnol a gagné
trois de leurs neuf rencontres (mais
aucune des quatre dernières) :
« Federer est le favori. Je vais essayer
de jouer agressif sur son revers, de
bien servir et de ne pas faire trop de
fautes. Et comme ça va très vite avec
lui, il va falloir que je sois physiquement
au top. » Vaste programme
face à ce Federer qui semble avoir
déployé de nouveau ses ailes.
PASCAL COVILLE


Comme si c’était hier

ON N’OUBLIE PAS son premier succès
chez les grands. Hier, juste après sa
500e victoire sur le circuit principal
ATP, Federer se souvenait comme
si c’était hier de ce succès sur le Français
Guillaume Raoux, 6-2, 6-2, au
tournoide Toulouseen 1998:« En fait,
j’avais remporté trois matches avant,
en qualifs. Raoux arrivait d’une Coupe
Davis en Israël. Il était fatigué et, moi,
je jouais super bien. Avant, j’avais sorti
Delaître dans le dernier tour de qualifs.
Au départ, les organisateurs avaient
pensé me donner une wild-card pour
entrer en qualifs, mais le cut était tombé,
je n’en avais pas eu besoin. Après
Raoux (alors 45e à l’ATP), j’avais battu
Fromberg (l’Australien était 43e) et
ensuite j’avais eu ma chance contre
Siemerink (tie-break du premier set
contre le Néerlandais, 20e). Je me souviens
aussi que c’était la dernière fois
que le tournoi se déroulait sur ce site. Il
y avait Marc Rosset. Il était si content
pour moi et me servait de tuteur,
s’occupant par exempledemeréserver

Guillaume RAOUX : « Je ne savais pas du tout que sa première victoire avait
eulieu face àmoi. Entout cas, je nemesouviens plus du tout du match. Je sais juste
que je revenais d’une rencontre de Coupe Davis en Israël, où j’avais disputé simple
et double, et que j’étais complètement cramé. Surtout, mes ongles de pied étaient
explosés ! À l’époque, je ne savais pas du tout qui il était, juste que c’était un petit
jeune… » – A. Pr.


Nadal-Berdych :
ça peut chauffer…

EN ALIGNANT douze jeux face à
Söderling, le turbulent Tomas Berdych
a gagné l e droit d’af fronter
aujourd’hui l’un de ses adversaires
favoris : Nadal. Tout ogre soit-il
(l’Espagnol a encore mangé hier un
Kohlschreiber pourtant plein de toupet),
le numéro 2 mondial ne fait en
effet pas peur au Tchèque pétaradant.
Vainqueur de leurs trois dernières rencontres
sous une pluie de points
gagnants décochés de tous les côtés,
Berdych a, le premier, su percer les
failles d’une carapace inoxydable.
C’était sur dur ou en indoor. Mais le fait
que cette manche-là se joue sur terre
battue ne semblait pas l’inquiéter
outre mesure : « En tant que Tchèque,
j’ai été élevé sur cette surface. Alors,
j’estime mes chances à 50-50. Mais, si
vous me demandiez mon pourcentage
en cas de face-a-face avec Federer, je
dirai 1 %. » C’est dire si Berdych aime
titiller Nadal, prince incontesté de
l’ocre.
Précisons toutefois que leur dernière
rencontre, à Madrid l’an passé, avait
été électrique. La balle de match jouée,
le Tchèque avait provoqué la foule
espagnole, qui le lui avait bien rendu le
lendemain. Et Nadal ne s’était pas privé
de faire la morale à son vainqueur
sur les lois de la sportivité. Visiblement,
l’incident n’a toujours pas été
digéré. « On ne peut pas dire qu’on ait
de relations, racontait hier Nadal. On
se salue quand on se rencontre dans
les vestiaires, même si lui ne me salue
pas tout le temps. Dans la vie, il faut
savoir reconnaître ses erreurs… »
Dans ce contexte, la dernière chose à
faire est de demander à Nadal s’il
souffre de complexes face à Berdych.
La réponse est sèche : « Mais de quels
complexes ? » Attention, choc explosif…
– F. Ra.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeDim 22 Avr - 11:17

L'EQUIPE DU DIMANCHE 22 AVRIL 2007

Comme on se retrouve !
Nadal, tombeur de Berdych, et Federer, vainqueur de Ferrero, s’affrontent pour la première fois de l’année.
ONYEST. L’inamovible numéro 1 mondial
affronte à nouveau son indéracinable dauphin.
Quoi de plus logique que cette finale,
remake de celle de l’an dernier. Normal,
mais jamais banal. Surtout quand le décor
prend la couleur de la terre. Parce que
Federer, tyrannique champion aux dix
titres duGrand Chelem, doit enrabattre sur
cette surface. Sa quête infructueuse face à
Nadal intrigue. Pourquoi le magicien, battu
quatre fois sur quatre par son rival sur terrain
ocre, bute-t-il sur ce problème ?
C’est avec cette curiosité extrême que l’on
vaassister à la première rencontre des deux
hommes cette année. L’un et l’autre jouent
gros. Nadal trimbale toujours son impressionnante
série de victoires sur terre. Le
compteur est passé hier à 66. Qu’il vienne à
trébucher aujourd’hui et tout de suite
s’ouvrira une brèche pour son grand rival.
Sans parler de la crainte de perdre le combat
qu’il doitmener au classement dans les
semaines à venir. Il doit préserver ce capital
de points sur terre battue sur lequel est
construit l’essentiel de sa deuxième place
mondiale. Double tenant du titre, il vise la
succession d’Ilie Nastase, le dernier joueur
à s’être imposé trois années de suite en
Principauté (de 1971 à 1973).
Federer n’échappera pas non plus à la pression
de ce duel. Un nouvel échec ne ferait
que renforcer la forteresse construite
depuis deux ans par cet irréductible rival.
Les deux hommes sont apparus très
proches de leur meilleure forme ces derniers
jours. Dur de se hasarder à un quelconque
pronostic. Ils vont s’affronter pour
la première fois au meilleur des trois
manches sur terre. Nadal aurait préféré le
grand format, Federer, lui, n’a pas de religion.
Et pourtant, l’Espagnol a toujours
mené deux sets à un dans leurs rencontres
sur terre. Là aussi, l’histoire est contre le
numéro 1 mondial. Mais l’histoire recommence
à s’écrire aujourd’hui… Voici
quelques indications avant cette finale qui
sera le dixième Nadal-Federer de l’histoire.

FEDERER DERNIÈRES IMPRESSIONS
Face à Ferrero, Federer a confirmé la maîtrise
dévoilée la veille contre Ferrer. Le scénario fut
identique : après quelques ratés (à 3-1 contre
lui, il ne sauva une balle de double break
qu’avec l’aide du filet), il prit le contrôle du
match, enchaînant sept jeux. Puis il n’eut
aucune peine à conserver son break d’avance au
deuxième set. Une fois lancé, on ne décela plus
aucune faille dans son jeu. Lui non plus, qui énumérait
:« Bonnes accélérations de fond de court
en coup droit ; revers solide avec des variations
en slice ; retours sans problème, solide à la
volée ; bonnes jambes ; service sans soucis ;
bilan très positif. » Sa victime avait la même
impression : « Il y a des moments où l’on a le
sentiment d’être mauvais tant il peut bien jouer.
Il est souvent très difficile de suivre son
rythme. »
QUID DEPUIS ROLAND-GARROS
2006 ?
Face à l’invincibilité sur terre de Nadal, Federer
se doit de faire preuve d’imagination. Sa première
innovation a été de faire venir beaucoup
plus tôt son coach, Tony Roche. « Jeme suis rendu
compte l’an passé que Tony était arrivé trop
tard. C’est maintenant qu’il faut emmagasiner
le maximum d’informations pour mettre mon
jeu en place sur terre. » S’il est un domaine où la
présence du « sphinx » australien se fait sentir
en ce moment, c’est bien celui du jeu au filet.
Tant contre Ferrer que contre Ferrero, Federer a
refusé les filières longues du jeu de fond de
court. S’il peut se servir de son coup droit fulgurant
pour abréger l’échange, il ne rechigne pas
désormais à prendre également le filet. Y compris
en montant sur deuxième balle. « Ce n’est
pas en restant quatre mètres derrièremaligne et
en remettant la balle que je vais battre Nadal. »
SON PROBLÈME, C’EST NADAL
Federer est invaincu sur terre depuis deux ans
face à tout autre adversaire que l’Espagnol (dernière
défaite contre un autre joueur : Gasquet
en quarts àMonte-Carlo en 2005). Ça fait trente
et une victoires. Mais aussi, donc, quatre revers
contre Nadal. Federer commentait hier :
« J’aime bien jouer contre lui, car ça donne toujours
de bonsmatches. Le problème est évidemment
que je n’ai jamais réussi à le battre sur
terre, même si j’ai été tout près de le faire,
à Rome notamment, l’an dernier. » Personne ne
s’est risqué à évoquer hier un éventuel complexe
Nadal. L’imprudent aurait eu droit à une
réplique aussi cinglante que les coups droits du
Suisse. On n’a pas oublié sa repartie ici même
l’an dernier après sa défaite : « Je ne suis
pas inférieur à Nadal sur terre. » Ce n’est pas ce
que dit son bilan face à l’Espagnol.
AVIS TECHNIQUE
Éric Deblicker (entraîneur de Richard Gasquet) :
« La terre, qui est ici sèche et rapide – presque
les mêmes conditions que sur dur –, lui convient
bien, notamment au niveau de l’efficacité du
service. Je trouve aussi qu’il a progressé techniquement
côté revers. L’an dernier, en finale à
Roland-Garros, il avait très bien su prendre l’initiative
au premier set, avant de décrocher. Et,
quand tu temets à subir deux mètres derrière ta
ligne face à Nadal, ça devient difficile. Pour
gagner, Federer doit jouer dans une filière
courte. Et il est l’un des rares sur le circuit à pouvoir
tenir cette cadence. »

NADAL DERNIÈRES IMPRESSIONS
Presque mitigées. Évidemment, Rafael « Tarzan »
Nadal n’a laissé passer aucune de ses quatre balles
de break obtenues hier face à Berdych. Il a puissammentrugi
pour pétrifier le Tchèque timoré et l’a
repoussé sur son revers lors d’un premier set à sens
unique de vingt-quatre minutes. Mais la seconde
manche aurait pu tourner si Berdych, beaucoup
plus culotté et beaucoup moins gêné par des balles
de plus en plus courtes, n’avait pas flanché dans les
ultimes moments de la rencontre. À 5-5, il livra un
jeu navrant conclu par une double faute. Il fallait
voir Nadal après le match s’infliger un rab d’entraînement
dédié au service pour comprendre combien
l’Espagnol n’était –entre autres – pas satisfait
de ses réglages à l’engagement (41 % de premier
service au premier set). « Vraiment pas bon »,
ruminait hier l’Espagnol, l’oeil rivé sur la feuille de
stats.
QUID DEPUIS ROLAND-GARROS
2006 ?
Définitivement numéro 2, un peu moins numéro 1
bis, le colosse d’argile a unstatut intermittent. Souvent
blessé, Nadal souffre des pieds et des cuisses.
Depuis Wimbledon, battu par des adversaires aux
styles disparates, il a pu donner l’impression qu’en
réduisant les doses d’entraînement il savait moins
bien riposter face à des gens capitalisant sur ses
lacunes. Vulnérable sur les premiers coups avec ses
prises extrêmement fermées et embarrassé par les
variations, il n’avait plus jamais atteint une finale
jusqu’à sa victoire récente à Indian Wells qui a
relancé sa cote. En retrouvant son rouge royaume,
peut-il retrouver de ce killer instinct qui effraie
tant ? « En tout cas, je me sens bien mieux que l’an
dernier à la même époque, où j’étais très nerveux,
disait-il hier. Avec l’expérience, je sais mieux gérer
ces périodes où il faut défendre les points. Et la victoire
à Indian Wells m’a ôté un grand poids. »
SON PROBLÈME, C’EST FEDERER
Depuis Coria en 2003 (Nadal avait alors seize ans),
personne ne l’a battu à Monte-Carlo, là même où il
vient de breaker dix-neuf fois ses adversaires en
quatre matches. Depuis sa dernière défaite sur
terre, face à Andreev en avril 2005, il n’aurait réellement
souffert que trois fois – face à Gasquet en
2005 àMonte-Carlo puis face à Puerta et Mathieu
aux Roland-Garros 2005 et 2006 – si le maître
suisse n’existait pas. Oui mais voilà, Federer, celuilà
même qui a battu en brèche l’ascendant psychologique
en remportant leurs deux derniers face-àface,
a fermement décidé de relever le défi terrien.
À un point de le dompter à Rome l’an dernier, il est
le seul à pouvoir titiller l’ogre de Majorque. « Et si
vous revoyiez les vidéos de ses matches ici l’an dernier
avant la finale, vous verriez qu’il avait un
niveau incroyable », disait hier Nadal, très bon
prince.
AVIS TECHNIQUE
Éric Deblicker (entraîneur de Richard Gasquet) :
« C’est le rouleau compresseur habituel qui joue
avec une zone de sécurité importante. Depuis cet
hiver, il a travaillé techniquement son service, et si
cela a semblé être bien en place aux Etats-Unis, il
ne sert effectivement pas très bien en ce moment
sur une surface qui, heureusement pour lui, tolère
ce genre de petite défaillance. Il est prenable
quand on vient jouer à l’intérieur du court en frappant
la balle tôt pour écourter l’échange. On a vu
Berdych pouvoir le faire pendant quatre ou cinq
jeux et le faire douter. Car Nadal doute, comme
n’importe quel autre joueur. Maintenant, il faut
pouvoir maintenir cette pression durant deux
heures… »

Leurs trois duels sur terre battue en 2006
Monte-Carlo, finale, Nadal b. Federer, 6-2, 6-7
(2-7), 6-3, 7-6 (7-5) en 3 h 50’
Après un premier set catastrophique, Federer doit sauver,
à 5-4, une balle de deux sets à rien sur service adverse
après à peine une heure et demie de jeu. Une faute directe
de Nadal relance le Suisse, qui remporte le tie-break qui
suit 7-2. L’Espagnol reprend alors sa marche en avant jusqu’à
compter deux breaks d’avance dans le quatrième
set. Federer parvient à combler son retard, mais malgré
un avantage de 3 points à 0 dans le jeu décisif, cède finalement
celui-ci 7-5.
 Rome, finale, Nadal b. Federer 6-7 (0-7), 7-6
(7-5), 6-4, 2-6, 7-6 (7-5) en 5 h 05’
Cette fois-ci, Federer démarre pied au plancher avec une
tactique différente de celle employée à Monte-Carlo,
cherchant à éviter au maximum le coup droit croisé
adverse. La rencontre atteint des sommets et tout se joue
dans le cinquième set. Federer mène 4-1 avant de se procurer
deux balles de match à 6-5 15-40 sur service
adverse. Sur ces deux points, deux fautes en coup droit lui
sont fatales. Dans le tie-break final, le numéro 1 mondial
se détache encore une fois 5-3, avant de s’incliner 7-5.
 Roland-Garros, finale, Nadal b. Federer 1-6,
6-1, 6-4, 7-6 (7-4) en 3 h 02’
À la surprise générale, Nadal rate complètement son
début de match et se retrouve mené 6-1 après seulement
trente-sept minutes de jeu. Mais, dès le début de la deuxième
manche, le jeu de Federer se délite subitement.
Méconnaissable, le Suisse est archi-dominé dans les trois
sets suivants. À 5-3 Nadal dans la quatrième manche, un
dernier sursaut d’orgueil lui permet toutefois de débreaker
et d’arracher un tie-break. Le public du central se
prend à rêver d’un cinquième set mais Nadal conclut 7
points à 4. – A. Pr.

FEDERER-NADAL : 3-6 (0-4 sur terre battue)
Les affrontements sur terre battue sont indiqués en
italique
 2004, Miami, dur, troisième tour : Nadal 6-3, 6-3
 2005, Miami, dur, finale : Federer2-6, 6-7 (4-7),
7-6 (7-5), 6-3, 6-1
 2005, ROLAND-GARROS, terre battue, demifinale
: Nadal 6-3, 4-6, 6-4, 6-3
 2006, Dubaï, dur, finale : Nadal 2-6, 6-4, 6-4
 2006, Monte-Carlo, terre battue, finale : Nadal
6-2, 6-7 (2-7), 6-3, 7-6 (7-5)
2006, Rome, terre battue, finale :Nadal 6-7 (0-7),
7-6 (7-5), 6-4, 2-6, 7-6 (7-5)
 2006, ROLAND-GARROS, terre battue, finale :
Nadal 1-6, 6-1, 6-4, 7-6 (7-4)
 2006, WIMBLEDON, gazon, finale : Federer 6-0,
7-6 (7-5), 6-7 (2-7), 6-3
2006, Masters, indoor, demi-finale : Federer 6-4, 7/5

GASQUET ET BENNETEAU DÉFIENT LES BRYAN.
– Et
treize heures seize de jeu pour Richard Gasquet cette semaine
à Monte-Carlo ! En rajoutant une heure une minute hier – le
temps qu’il fallut pour battre 6-1, 6-4 la paire Aspelin-
Knowle –, il s’est octroyé, avec Julien Benneteau, le plaisir de
se retrouver pour la première fois en finale d’un Masters
Series de double, qui plus est face aux redoutables frères
Bryan. « Richard grandit physiquement, disait hier Éric Deblicker.
Et faire le double, c’est déjà mieux qu’une heure
d’entraînement. » Quant à Julien Benneteau, il était ravi de
voir se poursuivre cette belle aventure, forcément intéressante
dans la perspective de la Coupe Davis. « C’est super de
la part de Richard d’avoir voulu jouer, surtout après sa victoire
en huitièmes de finale face à Ljubicic. Il a pris la décision tout
seul. Et si c’était dur physiquement pour lui, je n’ai pas eu
l’impression que ça l’était mentalement. Ons’entend bien, on
retourne bien, on avait eu des balles de match pour faire une
demi-finale à Indian Wells. Il est prévu qu’on fasse ensemble
Rome et Hambourg et comme le dit Richard : autant le faire à
fond ! » – F. Ra.


Dernière édition par le Dim 22 Avr - 12:27, édité 1 fois
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Kid Stefano
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeDim 22 Avr - 11:51

Tu devrais les mettre en plus gros, les articles, arabem! Là, j'ai un peu de mal à les lire, c'est écrit trop petit! :biggrin:
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeDim 22 Avr - 12:08

Kid Stefano a écrit:
Tu devrais les mettre en plus gros, les articles, arabem! Là, j'ai un peu de mal à les lire, c'est écrit trop petit! :biggrin:

dsl, j'ai fait un peu à la va vite sur le coup, c'etait exceptionnel aujourd'hui Embarassed lol!


Ps: c'est fait j'ai corrigé le tir:D
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champignon horrifique
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitimeDim 22 Avr - 18:30

arabem a écrit:
Kid Stefano a écrit:
Tu devrais les mettre en plus gros, les articles, arabem! Là, j'ai un peu de mal à les lire, c'est écrit trop petit! :biggrin:

dsl, j'ai fait un peu à la va vite sur le coup, c'etait exceptionnel aujourd'hui Embarassed lol!


Ps: c'est fait j'ai corrigé le tir:D

je le redis, ça prend trop de place! Il faudrait les mettre en lien! ce serait plus simple!
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 2 I_icon_minitime

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