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 LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)

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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeDim 22 Avr - 18:35

champignon horrifique a écrit:
arabem a écrit:
Kid Stefano a écrit:
Tu devrais les mettre en plus gros, les articles, arabem! Là, j'ai un peu de mal à les lire, c'est écrit trop petit! :biggrin:

dsl, j'ai fait un peu à la va vite sur le coup, c'etait exceptionnel aujourd'hui Embarassed lol!


Ps: c'est fait j'ai corrigé le tir:D

je le redis, ça prend trop de place! Il faudrait les mettre en lien! ce serait plus simple!

Ecoute, il n'y a pas de lien, je fais un copier coller, de mon journal l'equipe par electronique... ce n'est pas issu du site l'equipe.fr

Et puis si ca te derange tant que ça, tu n'es pas obligé de lire mon topic...Wink
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champignon horrifique
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeDim 22 Avr - 18:37

Ton topic est très intéressant mais les messages du coup sont long et ça prend de la place inutilement. N'as-tu pas le moyen de scanner les articles que tu veux mettre sur le forum?
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arabem
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 13:28

L'EQUIPE DU LUNDI 23 AVRIL 2007

Nadal fait le vide
Si même Federer recule, qui va pouvoir ramener l’Espagnol sur terre, après sa 67e victoire de suite ?

MIS SUR ORBITE par quatre victoires
sans lâcher un set, les missiles
Nadal et Federer auraient dû se
télescoper hier dans une pluie d’étincelles.
Mais la fusée Federer a eu des
ratés. En deux sets et 1 h 34’, Rafael
Nadal en a fait sa 67e victime de suite
sur terre. Tout le monde a été surpris
par cette aisance. Mais l’intéressé
n’a pas vu le même match. Il a été
impossible delui faire dire que sa cinquième
victoire sur Federer sur terre
avait été plus facile que prévu.
Il est comme ça, Nadal. Jamais un
mot plus haut que l’autre à propos de
Federer. Ce qui ne change rien à
l’affaire. Son emprise terrienne sur le
numéro 1 mondial s’est affermie
hier, qu’il le reconnaisse ou non :
« J’avais dit avant le match qu’il était
favori et je n’ai pas changé d’avis. Le
score ne dit pas toujours la difficulté
d’un match. Ça n’a pas été facile
pour moi. Notamment quand il a eu
deux balles de break à 4-3. En fait, au
début du match, il était meilleur que
moi. Bien sûr, après le match a changé,
mais j’ai dû me battre jusqu’au
bout. »
Pourtant, cette difficulté n’apparut
jamais au tableau d’affichage dans
cette deuxième manche. Il eut
d’emblée une balle de break et,
après avoir breaké au troisième jeu,
il ne fut plus jamais menacé sur son
engagement. Deux chiffres suffiront
à résumer sa maîtrise : il ne commit
dans cette manche que 6 fautes
directes contre 19 à son adversaire.
Il n’empêche, son oncle et coach Toni
Nadal voulait aussi souligner l’âpreté
de cette victoire : « Moi, je n’ai pas
vu un match facile. J’ai surtout vu
tout ce que Rafa a dû faire pour
l’emporter. Contre Roger, il faut toujours
espérer qu’il ne joue pas son
meilleur jeu, car sinon il est imbattable.
»
Ça fait un bout de temps déjà que les
Nadal nous servent lamêmeintox. Et
ça marche. Pourtant Nadal ne doit
pas être étranger à cette étrange langueur
qui frappe le numéro 1 mondial
quand apparaissent de l’autre
côté du filet ses pantacourts et son
bandana. Comment expliquer le
nombre étonnamment élevé de
fautes du Suisse en coup droit ?
Deux ajustements
techniques
Nadal a une explication technique :
« L’idée de base, c’est de toucher le
plus souvent possible le revers de
Roger. Mais, au début, il le tournait
beaucoup et j’avais du mal à tenir ses
coups droits. Donc, j’ai changé de
tactique. J’ai essayé d’ouvrir le court
en allant chercher son coup droit
pour revenir après sur le revers. Mais
en dehors de ça, c’est vrai qu’il a fait
des fautes inhabituelles sur son coup
droit. »
La deuxième astuce tactique était de
chercher une grosse sécurité en première
balle (85 % au deuxième set,
78 %sur l’ensemble du match) pour
deux raisons : « Plus la première est
rapide, explique Toni Nadal, plus elle
revient vite avec Federer. La vitesse
n’est pas la bonne solution. » Rafa,
lui, ajoutait : « Et puis je n’aime pas
lui offrir des deuxièmes balles où sa
première frappe est souvent redoutable
et conditionne la suite de
l’échange. »
Donc, c’est bien Nadal quia réussi les
ajustements techniques. Il ne s’est
pas assis sur ses quatre victoires précédentes,
mais a au contraire cherché
à avancer. Et il garde pour lui son
opinion sur les difficultés de son
adversaire. En faisant astucieusement
valoir qu’il n’est pas qualifié
pour le faire : « Que peuvent
apprendre deux victoires en Grand
Chelem à dix ? » Mais alors que vont
pouvoir faire ses rivaux face à cet
ogre à 67 victoires ? Que faire contre
ce triple vainqueur de Monte-Carlo ?
Le message est à nouveau très clair,
puisque le vainqueur en Principauté
désigne souvent le roi de Roland-
Garros. Voilà le Majorquin gonflé à
bloc après cette semaine où il n’a
jamais perdu plus de cinq jeux dans
un set (contre Berdych). C’est à
Dubaï qu’il situait hier son décollage
cette saison : « Ce n’était pas super à
Chennai et àMelbourne, mais à partir
de Dubaï (défaite en quarts contre
Youzhny), j’ai senti quemonjeu était
en place. J’ai concrétisé à Indian
Wells avec le titre, et même si j’ai
perdu en quarts à Miami (Djokovic),
je n’avais pas fait un mauvais tournoi.
» Il n’en tire aucun enseignement
pour la suite, qui passe dès
cette semaine par Barcelone. Il se
contente de savourer sa poussée au
classement 2007 : « Je passe deuxième
à la Race. Ça, c’est bon. »
Quand à la « course » sur terre, il n’y
a plus de second.
PASCAL COVILLE

L’écart se creuse
Défait 6-4, 6-4, Roger Federer, décevant hier, ne trouve pas les réponses face sa bête noire, Rafael Nadal, imbattable sur terre battue.

Le premier choc
Nadal-Federer de l’année
n’a pas débouché sur une
révolution. L’Espagnol,
vainqueur de son
troisième titre de suite
à Monte-Carlo au terme
d’une finale sans frayeur,
reste invaincu face au
Suisse sur terre battue.
Hier, il a même donné
l’impression d’avoir
encore un peu plus de
marge que d’habitude.
Inquiétant pour ses
rivaux et pour son rival.

LÉGER CONTRE FERRER, aérien
contre Ferrero, mais si gauche face à
Nadal, Roger Federer n’en finit pas
de ne pas résoudre la dernière équation
terrienne posée par le Majorquin
rugissant.
Hier, le
c lasico de
printemps,
très inégal, a
seu lement
confirmé la
puissance du dernier trublion (avec
Cañas) à contester la suprématie
d’un maître qui, par l’effort cumulé
des deux teigneux hispanisants,
n’aura jamais gagné si peu de tournois
(deux) pour lancer une saison
depuis le début de son ère. « Mais j’ai gagné le dernier Grand Chelem,
c’est ça qui compte », tentait hier de
temporiser le numéro 1 mis à mal.
ÀMiami et à Indian Wells, la route du
Suisse avait rencontré celle d’un
Argentin barbichu sans complexe. À
Monte-Carlo, l’Helvète a croisé le fer
avec sa bête noire utilisant les
mêmes recettes séculaires pour
gagner sur terre battue face à son
supérieur hiérarchique. On n’attendait
pasmoins d’un Nadal classiquement
herculéen qu’il ne remâche pas
ses lifts lourds sur revers adverse
pour dicter le tempo.Mais,mêmesur
un format court de deux sets
gagnants, on pouvait supposer qu’il
aurait à puiser dans ses inaltérables
réserves défensives pour engranger
sa 67e victoire d’affilée sur terre.
Las ! dans la lignée des trois dernières
manches disputées l’an passé
à Roland-Garros, Federer sembla
abdiquer bien vite.
Contrairement aux « matches des
matches » exceptionnels qui avaient
tenu en haleine le central princier
puis le Foro Italico àRome l’an passé,
ce sommet-là, au score aride, oublia
son côté anthologique. À l’offensive
toute durant… deux jeux, Federer
déclina vite dans la prise de risques,
incapable de surjouer dans une
filière courte indispensable pour
indisposer l’Espagnol dans son
royaume. Ratant
les occasions qui
s’offraient à lui de
faire le break dans
l a p r em i è r e
manche, i l f i t
preuve d’un tel
relâchement mental en fin de set
qu’il ne marqua que trois points sur
les deux derniers jeux en accumulant
les fautes directes, frustré qu’il était,
comme n’importe quel petit bras du
circuit. Federer s’agace, acte I.
Pilonné sur son revers, le Suisse connut également un usage déplorable
de son coup droit (19 fautes
directes), lâchant quelques frappes
totalement incongrues pour lui.
Privé de son arme de riposte no 1,
inconstant au service au point de
commettre des doubles fautes à des
moments critiques, Federer ne pouvait
« mathématiquement » pas
desserrer l’étreinte du taurillon hispanique
malgré quelques traits de
génie intermittents. Tourneboulé,
agacé, aigri, le Suisse discuta avec
l`arbitre dans le neuvième jeu du
second set, apparemment irrité par
le bandeau desserré de Nadal qui
glissait du front de son Terminator à
lui. Federer grognon, acte II.
Après l’inéluctable défaite, la plus
nette sur terre depuis le premier de
tous leurs derbys, Federer pouvait
faire le bilan : il a joué dix-neuf sets
face à Nadal et n’en a gagné que
cinq ; il n’a jamais réussi à trouver
une réponse cohérente en retour
face au service de l’Espagnol ; les
plans stratégiques élaborés pour
contrer son dauphin ne soulignent
aucune option gagnante ; le recours
pour l’entraînement à un coach gaucher
de soixante et un ans (Tony
Roche) ne suffit pas pour trouver la
parade face aux coups de pilon du
plus vorace des gauchers ; et, de
toute évidence, il apparaît qu’il
semble nerveux ou complexé à
chaque fois qu’il s’attaque à l’un des
derniers défis qu’il lui faudra relever
pour espérer glaner le Grand Chelem.
Mais allez dire ça au maître, et il vous
offrira la plus belle de ses moues sarcastiques.
Federer grincheux,
acte III, en salle de presse.Un journaliste
lui énumère ses lacunes et sa
tension dûment constatées. « Je
trouve vos questions très étranges,
sérieusement, répliqua sèchement
Federer. Vous parlez de Nadal
comme s’il se baladait face à moi.
C’est passé tout près certaines fois.
O.-K., j’ai perdu quatre fois de suite
(cinq en réalité)contre lui sur terre.
Mais c’est déjà mieux que de perdre
face à quatre gars différents. Et puis
c’est un gaucher ! Je joue à 95 %
contre des droitiers. C’est donc évidemment
différent face à lui, notamment
au service… »
Une nouvelle fois, le numéro 1 mondial
préféra dire qu’il « avait tiré des
leçons de ce match », oubliant qu’il
répétait cette même phrase après
chaque échec face à Nadal. Quelles
leçons, au fait ? Federer biaisa.
« Pour moi, c’est bien de jouer contre
lui. Il me fait progresser sur mon
revers, et je pense que j’ai déjà résolu
ce problème. Évidemment, j’ai raté
des coups droits, mais ça peut toujours
arriver. C’est pour ça que je ne
suis pas déçu. Ce n’est pas lui quim’a
dominé, c’est plutôt moi qui ai fait
des fautes plutôt faciles et aisées à
corriger. Le début du match était en
ma faveur, et rares sont ceux qui
l’inquiètentcomme ça sur terre. Jene
suis pas inquiet, le plus important
reste Roland-Garros. Je prends les
chances les unes après les autres, en
espérant le bon jour… » Comme le
10 juin prochain à Paris ?
FRANCK RAMELLA

BENNETEAU-GASQUET DÉPASSÉS.
– Le binôme Gasquet-Benneteau
n’a pas pesé bien lourd face aux
jumeaux américains Bryan. Défaits
6-2, 6-1 en 43’ par les numéros 1mondiaux,
les Français soulignaient la fatigue
accumulée en simple par Richard
Gasquet pour expliquer ce match à
sens unique. « Je n’arrivais plus à servir,
plaidait le numéro 1 français. Mais
ç’a été une super expérience », poursuivait-
il. Qui devrait probablement
être renouvelée à Rome et à Hambourg.
Avec la Coupe Davisen tête. Sur
ce sujet, les duettistes échangèrent
des coups d’oeil complices. « C’est
intéressant d’avoir des joueurs qui
jouent le double et le simple. On l’a vu
avec les Russes àMoscou, analysa tout
d’abord Gasquet. « Puisque tu le dis,
reprit alors avec un air entendu Julien
Benneteau, alors oui, je confirme, c’est
bien d’avoir des joueurs qui font les
deux. » Sous-entendu : « Moi aussi, je
rentre bien dans cette catégorie. »
– P. Co.
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Kid Stefano
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 13:49

arabem a écrit:
champignon horrifique a écrit:
arabem a écrit:
Kid Stefano a écrit:
:



Ecoute, il n'y a pas de lien, je fais un copier coller, de mon journal l'equipe par electronique... ce n'est pas issu du site l'equipe.fr


Oui, ça je voyais bien que ce n'était pas issu du site de l'équipe, je me demandais d'ailleurs comment tu pouvais bien faire! scratch

En tout cas, n'arrête surtout pas, c'est passionnant! Et en plus, je fais de supers économies en n'achetant plus l'Equipe, moi! :biggrin: :hello:
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 15:01

Kid Stefano a écrit:
arabem a écrit:
champignon horrifique a écrit:
arabem a écrit:
Kid Stefano a écrit:
:



Ecoute, il n'y a pas de lien, je fais un copier coller, de mon journal l'equipe par electronique... ce n'est pas issu du site l'equipe.fr


Oui, ça je voyais bien que ce n'était pas issu du site de l'équipe, je me demandais d'ailleurs comment tu pouvais bien faire! scratch

En tout cas, n'arrête surtout pas, c'est passionnant! Et en plus, je fais de supers économies en n'achetant plus l'Equipe, moi! :biggrin: :hello:

Ok je veux bien poursuivre le topic à condition que tu arretes de te passionner pour des matchs du style: champion-novacek Shocked Comment peux tu oser cela Sad 👽 Suspect lol!


Resaisie toi fiston ! :larme:





Ps: je te taquine Wink
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 16:06

arabem a écrit:
Kid Stefano a écrit:
arabem a écrit:
champignon horrifique a écrit:
arabem a écrit:
Kid Stefano a écrit:
:








Ps: je te taquine Wink

J'avais compris! De toute façon, on a tous nos casseroles! :mdr:

Bon, pour le match champion/novacek de RG 90 qui me poursuit sur ce forum, j'ai déjà expliqué 50 fois à vdd que c'est la dramaturgie et le scénario du match qui avait fait vibrer le gamin que j'étais, pas le niveau tennistique affligeant digne d'un mauvais match de 4° série avec Novacek qui jouait tout seul avec les bâches et champion qui boitait plus bas que terre comme un mourant, mais il veut pas comprendre, il a un coeur de pierre! :biggrin:


Dernière édition par le Lun 23 Avr - 16:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 16:10

Kid Stefano a écrit:
... et champion qui boitait plus bas que terre comme un mourant ..
je croyais que c'était sa manière de courir .. aaaahh ..
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 16:19

Un peu de respect pour Champion quand même Laughing. Vous en connaissez beaucoup des mecs qui ont réussi un 1/4 à la fois à RG et à Wimbledon ? :bom:
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 16:24

Ce mec, c'était un champion !!

bon, okay, je sors ..
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 16:39

Fabien a écrit:
Un peu de respect pour Champion quand même Laughing. Vous en connaissez beaucoup des mecs qui ont réussi un 1/4 à la fois à RG et à Wimbledon ? :bom:


Oui : agassi, becker,pioline,sampras,borg,leconte,kuerten, je continue:?: non? oK je Arrow :biggrin:
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 23 Avr - 19:51

arabem a écrit:
Fabien a écrit:
Un peu de respect pour Champion quand même Laughing. Vous en connaissez beaucoup des mecs qui ont réussi un 1/4 à la fois à RG et à Wimbledon ? :bom:


Oui : agassi, becker,pioline,sampras,borg,leconte,kuerten, je continue:?: non? oK je Arrow :biggrin:

J'aurais dû ajouter à la fin de mon post "avec un jeu pareil..." Wink
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeVen 27 Avr - 20:44

L'EQUIPE DU VENDREDI 27 AVRIL 2007


Paulo l’homme yo-yo
Paul-Henri Mathieu a peiné hier pour écarter Roger-Vasselin, ravivant les questions sur son cas


EN PÉRIODE ÉLECTORALE, on
entend souvent nos gouvernants
parsemer leurs débats à la télé d’un
grand classique : « Oui, bien sûr, on
peut faire dire ce qu’on veut aux
chiffres. » La plupart du temps,
c’est un dialogue de sourds vu qu’ils
n’ont presque jamais les mêmes.
Mais, appliqués au cas Mathieu, les
chiffres résument mieux que les
lettres le noeud de l’énigme.
Depuis 2002, année de son éclosion,
« PHM » a dérouillé huit fois
un notable du top 10. Dans la même
période, Richard Gasquet et Sébastien
Grosjean, locomotives nationales
ces cinq dernières années,
n’en ont coincé respectivement
« que » trois et quatre. Si on élargit
les recherches aux membres du
top 20, on arrive à la même conclusion
(voir infographie). Mais elle
cache une anomalie. À son pic, en
mai 2006, Mathieu a grimpé jusqu’au
trente-deuxième rang ATP
quand Grosjean a poussé jusqu’au
quatrième etGasquet au douzième.
Moralité : nous avons un problème.
« C’est marrant, j’ai fait moi-même
le comptage il y a quelques jours »,
sourit Mathieu. Et vous en avez
déduitque…« Que battre ces garslà
signigie que je n’ai peur de personne.
Mais que ça n’a pas suffi
pour percer au classement. J’ai surtout
des regrets en pensant à
l’année dernière : si je bats Coria à
Monte-Carlo ou Nadal à Roland-
Garros, ça me propulse autre part. J’ai raté deux ou trois wagons qui
m’auraient fait entrer dans les
vingt. »
Et le blocage subsiste. « Elles sont
parlantes, ces stats, souscrit Thierry
Champion, redevenu coach de
l’Alsacien depuis décembre. Avec
ce bilan, Paulo devrait être au moins
dans les trente premiers (cette
semaine, il est 57e). Une partie de
mon boulot consiste à le convaincre
qu’il vaut mieux que ce qu’il est
aujourd’hui. Entre nous, ona convenu
d’un deal : faire de lui un mec du
top 15. »
Pour y prétendre, le couple a ciblé
d’urgence une priorité : la
constance. Dans le métier qu’il a
choisi, Mathieu sait que sa propension
à faire des coups et des couacs
ne profite pas. S’il était chanteur,
PHM serait du genre à attraper une
note haut perchée et à savonner sur
le refrain qui suit. Àla Nouvelle Star,
le jury ne lui donnerait pas que du
bleu. « Peut-être avant, corrige
Champion, mais, depuis six mois, il
n’est jamais passé à travers. » C’est
juste.
L’aspirine du joueur
Pourtant, joueurs ou entraîneurs
étrangers viennent souvent
s’enquérir auprès de nous : « Quand
même, Mathieu… Comment ça se
fait qu’il ne soit pas dans le
top 20 ? » Nous-mêmes sommes
souvent tentés de nous demander
ce qui séparePHMdeDavydenko ou
de Robredo, qui ont son âge et son
profil mais unpalmarès et un classement
tout autres. « La différence ?
Pas le potentiel, pas le jeu, pas le
physique, répond Champion. Mais
la constance. »
Hier, en le regardant peiner contre
son copain Édouard Roger-Vasselin
(4-6, 6-3, 6-4), certes auteur d’une
partie remarquable mais modeste
163e mondial, on tiqua à nouveau.
Onsongea à son échec l’an dernier à
Gstaad contre l’obscur Vemic,
460e… « Mais, à part Nadal et
Federer, tout le monde passe par
deux ou trois mauvaises défaites
par an, se défend PHM, tout à fait
capable de battre Acasuso (37e)
aujourd’hui en quarts de finale. En
revanche, c’est vrai, mon classement
actuel est un peu bâtard. »
En voulant résoudre l’énigme, on a
souvent cherché des poux dans « la
tête à Mathieu ». « L’histoire du
mental, c’est le truc le plus injuste qu’on ait dit sur Paulo, contrebraque
Champion. S’il n’avait pas
de mental, il ne serait jamais revenu
après la finale de Coupe Davis en
2002 et ses blessures. S’il n’avait
pas de mental, il aurait perdu
aujourd’hui. » Il y a quelques mois,
Patrice Hagelauer, qui a travaillé
plusieurs fois avec PHM, avait réfléchi
à la question : « Paulo a tout
pour aller haut. La seule chose qui
parfois lui fait défaut, c’est la
confiance. Or, ça, c’est l’aspirine du
joueur. Je le rapprocherais de Guy
Forget, qui a mis du temps avant
d’exploser (à 25 ans, l’âge de
Mathieu) parce que, comme Paulo,
il voulait trop bien faire et se crispait.
» Si la comparaison marche,
nous sommes dans l ’année
Mathieu.
FRÉDÉRIC BERNÈS



BARCELONE : NADAL
SE BALADE. – Seulement huit jeux
concédés en deux matches ; à peine
plus d’une heure passée sur le court
à chaque fois : Rafael Nadal se
balade dans « son » tournoi de
Barcelone, dont il est double tenant
du titre. Après Kristof Vliegen,
corrigé avant-hier (6-1, 6-2) comme
une semaine auparavant à
Monte-Carlo, le numéro 2 mondial a
écarté hier Thomas Johansson (6-1,
6-4), signant ainsi son 69e succès
d’affilée sur terre battue.
Aujourd’hui, en quarts de finale, sa
« victime annoncée » sera l’Italien
Potito Starace (72e mondial), récent
finaliste à Valence.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeSam 28 Avr - 9:45

L'EQUIPE DE SAMEDI 28 AVRIL 2007
La moyenne en français
Ça passe pour Mathieu et Gicquel, qui en découdront tout à l’heure en demi-finale. Mais ça trépasse pour Grosjean et Benneteau.

ON RÉCAPITULE pour ceux qui
n’ont pas suivi. De douze Français
sur trente-deux joueurs, lundi, il n’en
reste plus, cinq jours plus tard, que
deux sur quatre. C’est bien mais drôlement
moins fortiche que les Espagnols,
venus à deux (Montanes et
Ramirez Hidalgo) et toujours vivants
à l ’heure des demi - f inales .
Dimanche, la Française des Jeux de
Casablanca, comme sa concurrente
espagnole, ne descendra pas en
deçà de ce fifty-fifty. Les inconditionnels
de la sécurité pourront toujours
se crêper le chignon avec les amoureux
du risque ; la demi-finale Paul-
Henri Mathieu - Marc Gicquel bouffera
obligatoirement la moitié du
contingent restant.
Déjà hier, la combinaison des quarts
de finale devait d’office transvaser
dans la farce un dindon. Ça tomba
sur Julien Benneteau, poussé dehors
par Gicquel. Il ne manquerait plus
qu’il n’y ait que des avantages à
s’entasser à douze à l’arrière d’un
mêmetableau. Non, il existe un péril,
celui de la cannibalisation entre soi.
Hier, Benneteau avait pourtant pris
le bon embranchement. Mais de 6-3
en sa faveur à la poignée de main et
au cassage de sa raquette qui lui servit
d’adieu, il ne gratta que deux
pauvres jeux (3-6, 6-1, 6-1). « J’ai eu
trop de déchet en coup droit, j’ai été
d’un coupmoins agressif et lui adore
ce schéma où on lui permet de
défendre et de contrer. » Futé, Gicquel
comprit que sa chance viendrait
de sa faculté à multiplier les
cadrages-débordements sur le coup
droit d’en face. « Julien est plus
stable en revers, expliqua-t-il. Mais
j’aimis du temps à choisir quoi faire :
tu peux le battre en attendant qu’il
faute, mais à un moment donné tu
dois aussi créer des choses. »
Bon camarade, il n’osa pas faire la
morale à l’ami Julien pour son geste,
pas bien méchant, de nervosité
avant de s’en aller. Cela aurait paru
culotté venant d’un garçon qui lutte
en permanence contre son penchant
naturel à prendre des tours pour un
oui ou un non. « L’objectif de la
semaine avec Rodolphe (Gilbert, son
coach) était d’être irréprochable
dans le comportement. Je sais que
tant que je ferme ma gueule, je peux
gagner mon match. En revanche, si
je commence à l’ouvrir… »
15/20 pour Gicquel
Hier, il s’autoattribua un 15/20 en
maîtrise de soi. « Pas plus, parce
que, au début, il y a eu un petit jet de
raquette. » Toujours d’actualité, ce
combat contre ses démons du
dedans ne gêne en tout cas plus son
ascension. Finaliste à Lyon et demifinaliste
àMetz l’automne dernier, le
Breton s’est désenglué d’une
période creuse (février-mars) et n’est
plus qu’à une victoire de redevenir
numéro 2 français, comme il y parvint
en début d’année.
Le seul qui puisse l’en empêcher ne
l’a jamais affronté et ne croit pas trop
à cette histoire de numéro 2.« Çame
fait rigoler, dit Mathieu. Une
semaine c’est Marc, une autre c’est
Julien (c’est le cas cette semaine),
puis Seb ou moi ; bref, il n’y a pas de
numéro 2 français. On verra en fin
d’année et, là, on saura. » Hier,
quand il aperçut la grande carcasse
patibulaire de Jose Acasuso,
Mathieu n’avai t pas besoin
d’attendre pour se faire une opinion.
Cinq fois par le passé, toutes sur terre
battue, il avait traité avec ce gringo
qui ferait un très bon méchant dans
un film de Tarantino et Rodriguez.
Jamais il ne lui avait soutiré un set.
« Je l’ai toujours trouvé super fort,
admit Paulo après coup. Il a une
frappe tellement lourde… Au
rebond, je ne connais que celle de
Nadal qui fait ça. »
Mathieu remarquable
Comme souvent, meilleur est le
méchant et meilleur est le film. Malgré
un strapping au genou gauche,
Acasuso, 37e mondial, a été à la hauteur.
Mais Mathieu n’a ni reculé ni
oublié de demander à notre Argentin
de défendre, ce qu’il déteste. Et ça a
marché (7-6, 6-4). « Je n’avais pas le
droit de subir, confia-t-il. Sinon,
j’étais mort. Il fallait que je redonne
de la vitesse à ses balles et veiller à
ne pas rester court. » Dans la
conduite de son travail, PHM fut
remarquable. Il aurait même mérité
l’unanimité des voix s’il n’y avait eu
cette crispation alors qu’il menait
4-1, 30-0 dans le second set. « Il a
été passif et n’a plus bien servi »,
nota son entraîneur Thierry Champion.
Il fut quitte pour une légère
frayeur. Conscient de ce flottement,
il s’autoattribua un 14/20. « Sinon,
je me serais donné un 19. Mais des
19, on y a droit que deux ou trois fois
dans l’année. »
Sébastien Grosjean n’a pas vécu un
de ces jours rares. Vif, saignant en
coup droit, il fit d’abord la misère à
Ramirez Hidalgo, 59e mondial et huitième-
finaliste à Roland-Garros l’an
dernier, au point de mener 6-1, 3-1.
Mais, d’un coup, le bras ne partit plus
et l’Espagnol, connu pour sa hargne,
se mit en route. Malgré un break
d’entrée dans le troisième set puis
une balle de break à 5-5, la porte claqua
au nez du Marseillais dans le tiebreak
(1-6, 7-5, 7-6). « Je n’ai pas
bien servi, reconnut-il. Le point noir,
c’est ça. C’est peut-être dû au fait
que j’ai repris, cette année, un cordage
mixte sur terre et que çame fait
perdre de la puissance. » Voilà comment,
de l’éventualité d’un carré aux
trois quarts français, on se quitta hier
soir sur l’assurance d’en avoir une
moitié.
FRÉDÉRIC BERNÈS


Au rendez-vous des terriens
Presque tous les meilleurs spécialistes ont fait escale en Catalogne. Dont Nadal, vainqueur de son 70e succès de rang sur la surface.

QUE PERSONNE ne s’y trompe. Si le tournoi
de Casablanca, avec ses douze Français
sur la ligne de départ, a des airs de National
expatrié en Afrique, c’est bien de l’autre
côté de la Méditerranée, à Barcelone, que
les choses sérieuses se déroulent cette
semaine. La comparaison chiffrée est éloquente
: treize membres du top 30 d’un
côté, un seul (Hrbaty, 24e ATP) de l’autre…
Et, référence suprême pour un tournoi sur
terre battue, seize Espagnols et six Argentins
sont présents en Catalogne, dont bien
sûr Rafael Nadal, double tenant du titre et
héros local.
Hier, le contraste était saisissant entre les
tribunes clairsemées qui assistèrent en
lever de rideau à la victoire de David Ferrer
sur David Nalbandian, et le stade comble
qui accueillit dans la foulée Nadal et Potito Starace. Ayant peut-être en souvenir le
quart de finale de l’année dernière qui avait
failli tourner au cauchemar pour leur idole
(Nadal avait été mené 6-4, 4-1 par Nieminen
avant de l’emporter 6-3 au troisième
set), le public était d’entrée chaud comme
un QG de campagne un soir de second tour.
Comme d’habitude, Nadal tira le premier
(6-2), mais Starace, cet Italien grand et
maigre qui avait poussé Marat Safin aux
cinq sets il y a trois ans lors d’un match
épique à Roland-Garros, n’est pas du genre
à aimer recevoir des coups. Prenant tous les
risques au point même de balader le numéro
2 mondial sur certains points, il fut
récompensé en étant le premier à parvenir à
le breaker depuis le début de la semaine.
Méritoire, certes. Mais pas suffisant.
« C’est vrai que ça aurait pu devenir plus
dangereux pour moi, admettait Nadal. Je ne
suis pas entièrement satisfait de mon jeu
aujourd’hui. » « Ça vous préoccupe ? »
demanda alors un journaliste. « Franchement
? Non. » Au moins, la réponse est
claire. « Pourquoi je m’inquiéterais ? poursuivit
l’Espagnol. J’ai disputé mon meilleur
tournoi de Monte-Carlo la semaine dernière,
je n’ai toujours pas perdu un set cette
saison sur terre battue, et là je suis en demifinale.
Maintenant, je vais rencontrer David
(Ferrer), qui selon moi fait partie des huit
meilleurs joueurs au monde sur terre battue,
mais je reste confiant. En plus, c’est bon
pour le tournoi, il y aura forcément un Espagnol
en finale. » Au fait, est-il au courant
qu’il y aura également à coup sûr un Français
en finale demain à Casablanca ? « Les
Français ont beaucoup de bons joueurs. Ils
ont eu tort de ne pas venir ici car je suis sûr
qu’ils auraient pu faire quelque chose. »
Toujours poli, Rafa…
ARTHUR PRALON

 LA DÉPRIME DE NALBANDIAN. – Le début de saison morose de David
Nalbandian (9 victoires - 9 défaites) n’en finit plus. Pour son premier quart de
finale de l’année, le numéro 1 argentin a tenu jusqu’au tie-break du premier
set face à David Ferrer, avant de lâcher prise en multipliant les gestes d’énervement.
Redescendu au 14e rang mondial alors qu’il était encore troisième
ATP il y a six mois, Nalbandian risque très gros dans les prochaines semaines
puisqu’il aura à défendre la moitié de son total de points actuel (victoire à
Estoril, demi-finales à Rome et à Roland-Garros en 2006), avec le risque de
chuter au-delà du top 30pour la première fois depuis juin 2002. Cette perspective
ne doit pas l’enchanter puisque, hier, il amis les voiles dès son élimination
sans même passer par la salle de presse…


 CAÑAS PASSE SANS JOUER
. – Pour son premier tournoi de la saison sur
la terre battue européenne (il avait préféré faire l’impasse sur Monte-Carlo
– où il ne rentrait pas directement dans le tableau –, après ses efforts répétés à
Indian Wells, Miami et en Coupe Davis), Guillermo Cañas n’a toujours pas
laissé filer un set. Après ses succès sans bavure sur Mirnyi, Vanek et Andujar,
« Willy » a profité hier du forfait de Nikolay Davydenko, blessé au poignet
droit.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 30 Avr - 12:48

L'EQUIPE DU LUNDI 30 avril 2007


NADAL-MANIA
En Espagne, la personnalité du double vainqueur de Roland-Garros fait de lui un phénomène médiatique exceptionnel.


En Espagne, Rafael
Nadal est plus qu’un
joueur de tennis. Boulimique
de victoires sur
terre battue (il a mis
hier son compteur à
72 d’affilée), il est aussi
présent sur les plateaux
de tournage de spots de
pub ou aux séances de
dédicaces de sa biographie.
Ce qu’aime le
public et ce quecultivent
les sponsors chez lui :
des valeurs traditionnelles
familiales et une
séduction qu’il exerce
sur toute la société. Un
alliage qui fait de lui, à
vingt ans, « la première
star mondiale du tennis
espagnol ».

LUNDI 23 AVRIL au soir, dans un célèbre grand magasin de Barcelone, Rafael Nadal se prête consciencieusement à une séance de dédicaces de l’autobiographie qu’il vient de publier, en collaboration avec
deux journalistes espagnols (Rafael Nadal, chronique d’un phénomène). La journée a été longue. Arrivé de Monte-Carlo la nuit précédente, à 4 heures du matin, après un voyage en voiture interminable, « Rafa », sans y être contraint, est passé en coup de vent au Real Tenis Club de Barcelone pour donner une conférence de presse. Le voilà maintenant face à une longue file d’attente d’une centaine de personnes, qui piétinent d’impatience. Fatigué, l’Espagnol sourit et dit : « Pas question de renvoyer quiconque ! J’irai jusqu’au bout. » Au-delà de l’effervescence directement née des résultats exceptionnels de ces dernières années, et notamment de ses deux titres à Roland-Garros, la « Nadalmania » espagnole s’explique aussi par le comportement d’un champion exemplaire aux yeux du public. « Avant de le considérer comme un joueur de tennis, les gens le perçoivent commeune personne et l’admirent pour ce qu’il est : quelqu’un de très
humble, dur aumal, qui donne tout en permanence et qui a su garder les pieds sur terre, explique Manel Serras, journaliste à
El Pais et coauteur de sa biographie. Il n’est pas seulement aimé par les gens qui aiment le tennis, mais par tout le monde. De ce point de vue là, l’influence de sa famille, qui lui transmet ces valeurs, est fondamentale. Nadal a un grand respect pour les membres de sa famille, qui a une
structure pyramidale exemplaire. Son père, par exemple, prend toutes les décisions d’ordre commercial, tandis que son oncle Toni s’occupe de l’aspect purement sportif. Nadal est devenu numéro 2 mondial
très vite, en remportant Roland-Garros à sa première participation, mais il est resté le même homme. » « Rester le même », ce sont les mots que
toutes les stars répètent invariablement et mécaniquement à quiconque leur demande leur voeu le plus cher… Seulement, pour Nadal, difficile de chercher à démentir ce lieu commun. Ne dit-on pas de lui que, lors d’un récent déplacement avec son oncle, il demanda la permission d’acheter un nouveau portable ? « À Shanghai, l’année dernière pendant le
Masters, quand il est arrivé à l’hôtel et qu’on a voulu l’installer dans une suite, il a eu cette réaction : “ Dans cette famille, la suite, c’est
réservé au père !” Et il a pris une autre chambre », rapporte
Manel Serras. Il suffisait de le voir il y a trois jours, tout gêné en recevant, de la part d’un des sponsors du tournoi de Barcelone, le « pr ix orange » local (récompensant le joueur le plus sympathique), une bouteille
de champagne géante, entre deux bimbos en minijupes. Sourire forcé, cinq ou six « muchas gracias » murmurés du bout des lèvres, Nadal se comporte alors en gendre idéal, timide et bien élevé. Finalement, n’est-ce pas aussi ce trait de personnalité qui lui donne une plus-value
commerciale ? « D’après vous, que recherchent les gros sponsors ? répond Carlos Costa, l’ancien joueur de tennis désormais agent de Nadal. Une image que véhicule exactement Rafa : c’est un gagnant alliant jeunesse, fraîcheur, célébrité, simplicité, bref, la sécurité. Quand
nous autres, anciens joueurs espagnols, n’obtenions dans toute notre carrière que deux ou trois contrats avec des sponsors industriels non liés au monde du tennis, Rafa, lui, en compte déjà une demi-douzaine
en deux ans (automobiles Kia ; montres TimesForce ; boissons chocolatées Colacao ; climatiseurs Ferroli, parfums Puig, console de jeu PlayStation ainsi que les raquettes Babolat et l’équipementier Nike). » « Des chiffres ? Vous rigolez ! Vous ne pensez tout de même pas que je
vais vous en donner », conclut Costa. « Généralement, on a tendance à dire qu’il faut multiplier les gains sur le circuit par sept pour arriver au chiffre des sponsors, confie Manel Serras. À mon avis, pour
Nadal, on peut même peut-être multiplier par dix… » Et sur le seul circuit, Nadal a déjà amassé plus de 7 millions d’euros. Un seul coup d’oeil au détail de son agenda suffit pour comprendre. Entre deux tournois,
le numéro 2 mondial jongle avec les opérations commerciales. Mardi dernier, au lendemain de sa séance de dédicaces, il tournait à Barcelone une publicité pour Kia. Demain, c’est pour Nike qu’il fera l’acteur. Et, le week-end prochain, à Rome, une séance photos est déjà planifiée. « La
gestion de son emploi du temps est un vrai casse-tête, explique Benito Pérez-Barbadillo, responsable de la communication de l’Espagnol. Regardez ici (il montre l’écran de son ordinateur portable). Voilà une soixantaine d’e-mails réclamant une interview que je n’ai même pas eu le temps de traiter depuis deux mois ! » Pour lui, Nadal jouit en plus d’un atout supplémentaire. « Sa chance, c’est de plaire énormément aux jeunes et aux tout petits. Jim Courier a une explication : “ Quand les enfants découvrent Nadal dans la réalité, ils ne voient pas la différence avec celui des jeux vidéo : il est aussi fort et aussi costaud. ” »
Les télévisions n’ont bien sûr pas mis longtemps à comprendre le parti à tirer d’une telle mine d’or. L’effet Nadal a été immédiat
et a réveillé subitement l’intérêt pour le tennis des deux chaînes du groupe
public TVE, La Primera et La 2. Trois jours après la première victoire du Majorquin à Roland-Garros (qui avait permis à La Primera d’obtenir une audience de 41,1 %, soit 4,7 millions de téléspectateurs), La 2 diffusait, pour la toute première fois en Espagne, le premier tour du tournoi sur
gazon de Halle. Plus récemment, la Nadalmania a permis à La 2, lors de la dernière finale de Roland-Garros, d’obtenir une audience de 36 %. Un record comparé à la moyenne habituelle de la seconde chaîne
publique espagnole, proche des 9 % d’audience. Du coup, en décembre 2006, TVE signait un accord historique avec l’ATP, portant notamment sur la retransmission de tous les Masters Series, de Roland-Garros, de la Coupe Davis et de la Fed Cup. « Au total, 26 tournois seront couverts annuellement par TVE jusqu’en 2010. C’est un pari très clair en faveur du
tennis »,
se félicite José Angel de la Casa, directeur des sports de TVE. Évidemment, la signature historique (retransmise à la télé) s’est faite en présence du numéro 2 mondial et des huiles de la chaîne et de la
Fédération espagnole de tennis. « Avant, les Espagnols suivaient le tennis
du coin de l’oeil, analyse Alex Corretja, ancien numéro 2 mondial et désormais commentateur pour la TVE. Ils tombaient sur un match à la télévision, regardaient un moment, puis zappaient. Avec Nadal,
on est entrés dans une nouvelle dimension. Aujourd’hui, les gens regardent parce que c’est Nadal et ils regardent tout le temps. Les audiences ont grimpé et, du coup, les télévisions suivent. Peu importe
où il joue : sur terre battue, sur dur ou sur gazon, ça intéresse tout le monde. Il suffit de voir la réaction du public ici, à Barcelone,
pour comprendre l’ampleur du phénomène. Vendredi, en quarts de finale, le stade était loin d’être rempli pour supporter Ferrer face à Nalbandian. Et, dans la foulée, c’était plein pour voir jouer Nadal. Avec lui, les gens ont l’impression d’assister à une corrida, c’est comme si une odeur de sang se dégageait tout à coup et qu’un taureau entrait dans
l’arène. » L’ancien vainqueur du Masters (1998), pourtant membre d’une
génération dorée (Carlos Moya, Juan Carlos Ferrero, Albert Costa, tous vainqueurs à Roland-Garros), voiten Nadal unphénomène
de société nouveau : « Ce qui le différencie de nous autres, anciens joueurs, c’est qu’il n’est pas qu’un tennisman. C’est la première star mondiale du tennis espagnol. Que je me promène avec lui à Paris, sur les
Champs-Élysées, à Melbourne ou même à IndianWells, on n’arrive pas à faire un pas sans créer une effervescence. » Comme la télévision, la presse écrite, autrefois presque exclusivement consacrée au football, a elle aussi changé de sujet favori. Le journal catalan Sport, l’un
des quatre quotidiens sportifs nationaux, a par exemple triplé ses pages tennis depuis l’éclosion de Nadal, envoyant désormais un reporter sur tous les Grands Chelems et la majorité desMasters Series. « Il y a deux
ans, à Wimbledon, nous étions seulement deux ou trois journalistes espagnols, se souvient Sergio Heredia, reporter au quotidien
généraliste la Vanguardia. L’an dernier (Nadal était arrivé en finale), on était une vingtaine ! Désormais, au journal, tous les jours notre boss nous dit : “Je veux savoir ce que fait Nadal aujourd’hui. ” Au niveau des portifs espagnols, seul Fernando Alonso a un impact plus important. » Souvent en conflit avec la presse locale, peu au contact de ses fans, le pilote
automobile est pourtant tout le contraire de Nadal. « Oui, mais c’est la première fois qu’on a un champion du monde de F 1 et ça marque forcément plus les esprits. Même si c’est difficile à expliquer, Alonso
restera, à mon avis, toujours un cran audessus. Par exemple, pour le Grand Prix d’Espagne qui a lieu dans quinze jours, toutes les places ont été vendues depuis longtemps. » Certes, à Barcelone cette semaine, deux des sept journées ne se sont pas déroulées à guichets fermés. Les deux seules où Nadal ne jouait pas. ARTHUR PRALON (avec F. T.)








J'espere que Gasquet fera une grande carriere ou encore Monfils afin de pouvoir avoir plus de tennis sur les chaines generalistes comme tf1 ou france television comme vient de faire la chaine espagnole TVE, ca fait envie Crying or Very sad !
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Kid Stefano
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 30 Avr - 12:59

Oui, enfin, c'est bien beau tous ces tournages de pubs pour le pognon et les montagnes d'interview et toutes ces sollicitations interminables, mais faudrait pas qu'il y passe tout son temps entre deux tournois, il va finir par y laisser beaucoup d'influx nerveux, de fatigue mentale à la longue, il y a beaucoup mieux à faire pour se reposer... Shocked

Je ne comprends même pas comment ils peuvent le laisser faire ça maintenant, à moins d'un mois de RG, il y a peut-être de meilleurs moments pour tourner des spots de pubs que ça, c'est n'importe quoi, là... Suspect
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 30 Avr - 13:14

Une si longue attente…
Après de nombreux contretemps, le Français a enfin donné une descendance à son doublé Moscou-Lyon de 2002.
À VINGT ANS, Paul-Henri Mathieu
avait fracassé la coquille. En quinze
jours, le pitchoun avait triomphé à
Moscou et à Lyon. Un mois plus tard,
c’était le coup de cafard, la défaite
tristement épique contre Youzhny en
finale de Coupe Davis. Puis quatre saisons
ont passé, entre clair et foncé
mais sans le moindre titre. Hier, en
écrasant l’Espagnol Albert Montanes
(6-1, 6-1), PHM s’est lancé dans le
troisième acte de sa carrière.
ACTE I
MOSCOU-LYON 2002, L’ENFANT
ROI. – L’automne venu, tout le
monde se trouva bien dépourvu pour
refroidir ce gamin qui frappe aussi fort
dans la balle que sur son coeur. Première
déflagration à Moscou,
réplique sismique à Lyon. En seize
jours, treize victoires, deux titres :
toute la presse a la joie de publier
l’extrait de naissance d’un « phénomène
». Paris Match se penche sur
son histoire et Fogiel l’invite à sa
table. « C’était mon rêve de gosse qui
se réalisait, décrit aujourd’hui
Mathieu. J’étais dans un état second.
Je me sentais presque invincible. En
fait, j’étais sûr et certain que j’étais
lancé et que j’allais tout casser. »
Il grimpe au 36e rang mondial, Guy
Forget l’habille en titulaire pour la
finale de Coupe Davis à Bercy contre
la Russie, et vlan ! Mathieu s’affale
contre Youzhny lors du simple décisif
après avoir mené deux manches à
rien. C’est la première cicatrice, le
début des ennuis.
ACTE II
2003-2006, TOUT ET RIEN. – En
quelques semaines, Mathieu fait
connaissance avec les critiques et la
blessure. Pendant trois mois, il est
hors d’usage à cause d’abdos en compote.
Après, rien ne sera plus comme
avant. Séparé d’avec Thierry Champion
à l’été 2003, « Paulo » devient
un élastique, capable de s’étirer jusqu’au
très haut, le temps de quelques
perles, capable aussi du contraire.
Fin 2003, il s’envase (83e mondial) et
un an plus tard, salement blessé au
poignet droit, il explore même le
sous-sol (123e). Il ne peut disputer
Roland-Garros 2004. « C’est la pire
période. Là, j’étais très mal. Je me
repliais sur moi, je ne parlais plus et je
ne trouvais pas de porte de sortie. Je
n’ai jamais voulu jouer au tennis pour
être 80e ou 100e.Mon rêve, c’était pas
ça. »
Dans son malheur, Mathieu entrevoit
ponctuellement une lueur. C’est sans
doute ce qui l’a sauvé. « Pour la demifinale
de Coupe Davis à Alicante en
2004, Guy m’appelle alors que je suis
80e. Même moi, je trouvais ça limite
anormal. Et puis, seul contre tout le
monde dans cette arène, je bats
Moya. Là, je me dis : “C’est pas possible,
j’ai un truc.” » Et l’espoir de
revenir à la hauteur de son rêve
revient à la vie. Alors il bosse. Matin,
midi et soir. « Il est un des athlètes les
plus pros du circuit, considère Olin
Jacobellis, l’un de ses agents. C’est
impensable le soin qu’il porte à son
hygiène de vie. C’est pour ça que je
suis sûr que lorsqu’il entrera dans le
top 10 il s’y installera pour un bon
moment. » Peut-être, mais nous
sommes à la fin de l’année 2006 et
Mathieu n’a plus connu de finale
depuis septembre 2003 à Palerme. Et
il est 53e.
ACTE III
CASABLANCA 2007, LE REBOND.
– Octobre, l’an dernier. Ça ne va pas
fort et Mathieu décide d’employer les
grands moyens. Il remercie Thierry
Tulasne et se rabiboche avec Thierry
Champion. Il retrouve de l’élan, bat
trois top 10 et connaît, enfin, sa
semaine faste à Casablanca. « Je la
sentais venir, confia-t-il hier. J’avais
un niveau moyen très élevé et, en
regardant le tableau ici, je me disais
que personne ne me faisait peur. Voilà,
je me sentais fort. »
La finale ne fut qu’une formalité. Premier
set : mené 5-0 en dix-sept
minutes,Montanes sauve vaguement
la face (6-1) mais ne grappille qu’un
misérable point sur le service de
l’Alsacien. Second set : Mathieu doit
simplement négocier un instant critique
quand, à 1-0, l’Espagnol se procure
une balle de débreak. Une fausse
alerte, un détail. Puis un cri du coeur,
une bise à son entraîneur, un baisemain
à Quiterie, sa chérie, et le sentiment
que la roue tourne. « Quand j’ai
gagné, j’ai d’abord pensé à moi. À
toutes mes galères, tous ces sacrifices…
Tout ça, ce n’était pas pour
rien. Ici, je n’ai jamais surjoué. Ça veut
dire que j’ai encore des cartouches. À
chacun de mes matches, j’ai eu un
flottement, plus ou moins ennuyeux,
mais j’avais presque l’impression
d’avoir encore le frein à main. » Et
quand il l’abaissera complètement,
qu’arrivera-t-il ? « Personne ne le
sait, sourit-il. Mais moi j’en rêve. »
FRÉDÉRIC BERNÈ


THIERRY CHAMPION entraînait
déjà Mathieu quand ce dernier
remporta ses deux titres coup sur
coup à Moscou et à Lyon en 2002.
Sa parole est d’or.
CASABLANCA –
de notre envoyé spécial
« LÀ, JE RESSENS de l’émotion. D’abord pour lui
parce qu’il a dû attendre longtemps avant ce troisième
titre et qu’il a traversé des passes difficiles.
Paulo, c’est ce qu’on appelle un vrai bon mec. De
Moscou et de Lyon en 2002, il me reste le souvenir
d’un déclic. Avant, il était très fort à l’entraînement,
mais il coinçait dans les tournois. Je crois qu’il cherchait
ses limites et qu’il ne les soupçonnait pas.
Ensuite, en juin 2003, on s’est séparés. Parce que
l’histoire avec lui, je ne la sentais plus. Son entourage
de l’époque le caressait dans le sens du poil et il supportait
moins mon discours. Je n’étais pas là pour lui
dire qu’il était le plus beau. C’est marrant parce que
notre engueulade avait eu lieu ici, à Casablanca,
après une défaite contre Lisnard. Mais, même quand
je ne me suis plus occupé de lui, jamais je n’ai arrêté
de croire en lui.
Quand on a repris ensemble, je l’ai trouvé plus mûr,
davantage capable de se livrer et de faire des choix
forts. Aujourd’hui, on a des discussions où on va plus
au fond des choses. Il s’est détendu ; il a vingt-cinq
ans, c’est normal. Ce que j’ai compris depuis peu,
c’est qu’il avait besoin d’objectifs précis. Alors, en
février dernier, on s’est parlé entre quatre yeux. On a
tablé sur une place dans le top 15 en fin d’année et
trois titres dans la saison. Ça fait déjà un ! » – F. B

Nadal insatiable
L’Espagnol a remporté hier face à Cañas (6-3, 6-4) son troisième titre d’affilée à Barcelone,
portant à soixante-douze son total de succès consécutifs sur terre battue.
BARCELONE –
de notre envoyé spécial
DÉSORMAIS, l ’ interrogation
majeure du moment n’est plus :
« Quelqu’un parviendra-t-il à battre
Nadal sur terre battue ? » Mais plutôt :
« Quelqu’un parviendra-t-il à prendre
un set à Nadal sur terre battue ? »
Cette saison, en deux tournois (Monte-
Carlo et Barcelone) et dix matches,
l’Espagnol n’a toujours pas concédé la
moindre manche, ne laissant à ses victimes
que des miettes : 52 jeux, soit
une moyenne de 2,6 jeux par set… Et
pourtant, sur sa route, il y avait de quoi
le faire trébucher. Mais ni Federer (en
finale à Monte-Carlo), ni Ferrer (ici en
demi-finale), ni Cañas, hier, n’ont paru
capables de faire trembler un seul instant
le roi de la terre battue.
Hier, pour la première fois de la
semaine, le public barcelonais s’était
pourtant préparé à vivre quelques
(minces) frissons. Guillermo Cañas ne
venait-il pas de battre par deux fois
Roger Federer sur le ciment américain
et d’atteindre la finale à Miami ?
L’inquiétude des tribunes grandit d’ailleurs
d’entrée de match, quand Cañas
obtint deux balles de break dès le premier
jeu. Nadal sauva la première d’un
coup droit gagnant. L’Argentin rata la
seconde en sortant un revers tout au
bout d’un échange éreintant.
Son quota de balles de break allait
s’arrêter là pour la journée. Le plus
souvent débordé, il commença alors à
visiter invariablement le court et, malgré
une défense héroïque – « J’avais
l’impression de jouer contre un mur
vivant, déclarera Nadal –, il perdit logiquement
son service une fois dans
chaque set (6-3, 6-4). Comparés au lift
bondissant de Nadal, les coups plus à
plat de Cañas avaient semblé bien
inoffensifs, et l’Espagnol pouvait recevoir
pour la troisième année d’affilée
(seul Wilander avait jusqu’à présent
réalisé cet exploit, en 1982, 1983 et
1984) le trophée des mains de l’infante
Cristina et de son mari, duc de Palma
de Majorque. « C’est vraiment sympa
des’imposer une nouvelle fois à lamaison,
se félicita le numéro 2mondial. Il a
fallu que je le fasse beaucoup courir,
que j’attende chaque fois cinq ou six
échanges avant de prendre le dessus.
Je suis content de mon jeu, mais j’ai
encore beaucoup de choses à améliorer,
notamment mon service et mon
jeu vers l’avant. Mon revers, que j’ai
travaillé récemment, fonctionne très
bien, et ça, c’est le point positif. J’en ai
vraiment besoin pour préparer les
points avant de les finir en coup
droit. »
« Juste content
de mon niveau de jeu,
c’est tout »
Lorsqu’on lui demanda en plaisantant
s’il s’était fixé comme objectif de ne
pas lâcher le moindre set cette année
sur terre battue, Nadal se la joua
modeste,commed’habitude :« Quelle
question bizarre ! On en est seulement
au deuxième tournoi de l’année
sur terre, alors pour l’instant je suis
juste content de mon niveau de jeu,
c’est tout. »
Avoir remporté le vingtième titre de sa
carrière (il est désormais le quatrième
joueur en activité le plus titré, à égalité
avec Kuerten) et sa soixante-douzième
victoire d’affilée sur terre battue lui
semblerait finalement presque normal.
Pourtant, il y a trois mois, beaucoup se
faisaient du souci pour lui. Blessures
aux pieds à répétition, tournée australienne
médiocre, les voyants étaient à
l’orange foncé. « C’est à Dubaï que sa
saison a vraiment commencé,explique
son oncle-coach Toni. Ensuite, il a vraiment
bien joué à Indian Wells (où il
s’est imposé) et même à Miami, malgré
sa défaite en quarts de finale
contre Djokovic. Tout cela est normal
car on a beaucoup travaillé pour faire
évoluer son jeu vers l’avant, et cela
prend du temps avant de trouver ses
marques. En plus, il a été gêné par ses
problèmes de pied et, même si cela va
mieux, il faut toujours faire attention.
»
À voir son niveau de jeu depuis deux
semaines sur terre battue, on aurait
plutôt tendance à s’inquiéter pour ses
rivaux, en particulier Roger Federer.
« C’est vrai qu’il joue mieux que la saison
dernière à la même époque,
confirme Toni Nadal. L’an dernier,
il avait fait un tournoide Barcelone très
moyen. Ses victoires récentes sur
ciment américain lui ont donné
confiance. Mais la différence par rapport
à 2006, c’est surtout que, cette
fois-ci, il n’a pas raté le début de la saisonpour
cause de blessure. Voilà pourquoi
il est déjà prêt. »
ARTHUR PRALON


« Pas très loin derrière lui »
GUILLERMO CAÑAS estimait avoir joué
à un niveau proche de celui de Rafael Nadal.
« EST-CE PLUS DIFFICILE de
battre Federer sur dur (l’Argentin
vient de le dominer coup sur
coup à Indian Wells et à Miami)
ou Nadal sur terre battue ?
– Ce sont les deux meilleurs joueurs
du monde, je ne sais pas qui est le plus
dur à battre, mais c’est vrai que pour
espérer dominer Nadal sur terre battue,
je dois encore m’améliorer.
J’estime pourtant avoir bien joué
aujourd’hui, d’autant que je n’avais
plus aucune douleur. Je pense n’être
pas très loin derrière lui en termes de
niveau, mais ce n’est pas suffisant.
– Vous avez fait beaucoup l’essuie-glace pendant cette
finale. N’y avait-il pas d’autres
tactiques à tenter, comme
l’amortie, par exemple ?
– Exact. Malheureusement, je suis
incapable de faire une amortie ! Mais
je vous promets que je vais apprendre
avant le début de Roland-Garros.
– Nadal vient de dire que face à
vous, il avait eu l’impression de
jouer contre un “mur vivant”…
– Merci pour le compliment mais le
mur, c’est plutôt lui. Ou alors, j’ai vraiment
besoin de colmater quelques
trous… » – A. Pr.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 30 Avr - 13:34

Intéressants ces articles sur Nadal, je suis d'accord avec Kid, je trouve aussi que ce n'est pas le moment pour les pubs ..
mais encore une fois, j'ai l'impression que l'entourage de Nadal n'est absolument pas constitué de vautours et que du coup, tout est sous contrôle, un peu comme Nadal dans un match ..
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeJeu 3 Mai - 11:10

L'EQUIPE DU JEUDI 3 MAI 2007
Compères tout terrain
Plus que des leçons tactico-techniques, l’exhibition jouée hier par Federer et Nadal a mis en relief leur entente croissante

Le « combat des
surfaces », disputé
sur un court moitié terre
battue, moitié gazon,
n’a révélé aucun secret
du jeu de tennis ni épaté
la galerie. Au-delà de
leur gros cachet, les deux
hommes ont surtout
semblé bien s’amuser.
PALMA DE MAJORQUE –
(ESP)
de notre envoyé spécial
LE RÉSULTAT ne comptera pas. Ni
comme une demi-victoire de Rafael
Nadal, ni comme une demi-défaite
de Roger Federer. Surnommée « le
combat des surfaces », l’exhibition
disputée, hier à Palma de Majorque,
sur le premier court mi-gazon miterre
de l’histoire du tennis, n’aura
pas de conséquences aussi importantes
que le « combat des sexes »
remporté en 1973 par Billie Jean
King contre Bobby Riggs. La victoire
de la championne sur le vétéran
avait alors marqué, pour une bonne partie du public, la reconnaissance
du tennis féminin comme sport à
part entière.
On ne tirera au contraire aucune
conclusion définitive de la rencontre
majorquine, ni du résultat (7-5, 4-6,
7-6 en faveur de Nadal), ni de la
manière, un peu décevante pour les
observateurs professionnels mais
apparemment satisfaisante pour les
7 200 spectateurs et pour les deux
acteurs, au-delà de leur cachet, évalué
à 400 000 . On se bornera à
remarquer la complicité croissante
entre deux champions que leur situation
d’archirivaux pourrait pourtant
séparer. On avait déjà vu, la veille,
Nadal jouer les hôtes attentionnés
lors de la visite protocolaire de la
cathédrale de Palma, avant un dîner
pris en commun. On l’a revu, hier,
prenant le soin de traduire à son
adversaire réponses et questions
oubliées par la traductrice officielle.
Au point qu’un confrère finit par leur
demander s’il était possible d’être
amis dans le tennis d’aujourd’hui :
« Évidemment ! » répondit l’Espagnol
sans barguigner. « J’ai des tas
d’amis sur le circuit, répliqua Federer.
Entre nous deux, le seul problème
est que nous ne parlons pas
bien la même langue, mais je suis sûr
que nous allons passer de plus en
plus de temps ensemble. » Rapprochés
récemment par leur opposition
commune aux projets de réforme de
l’ATP, ils pourraient l’être aussi, ironiquement,
de plus en plus par les
promoteurs au profit de la diminution
programmée par l’ATP du
nombre des tournois. Car, à leur talent, ils ajoutent le sens
du travail bien fait et du service après
vente. Alors qu’au
sortir du court, les
avis étaient plus
que partagés sur
l’intérêt de cette
exhibition, envisagée
il y a sept ans
déjà par le publicit
a i r e a rg ent in
Pablo Del Campo
pour Pete Sampras
et Gustavo Kuerten,
ils multiplièrent
les satisfecit.
« Avant la rencontre,
je redoutais
un désastre », admit Nadal.
Il n’était pas le seul. La veille, la moitié
de court en gazon avait dû être
remplacée. Rongée par des vers,
anémiée par un séjour d’une vingtaine
de jours dans le vélodrome
couvert de la Palma Arena où avait
lieu le match, l’herbe avait dépéri. Le
salut était venu du transfert de
400 m2 de gazon prélevé en urgence
sur un golf de l’île. Mi-sable, mipelouse,
cette moitié de court allait
finalement tenir gentiment le coup,
jusqu’à jouer le rôle décisif traditionnel
du gazon en offrant la victoire sur
un faux rebond à Nadal à sa quatrième
balle de match, 12-10 au tiebreak
du troisième set.
« Je me suis beaucoup plus amusé
que je ne le pensais, assura Federer.
On pouvait se déplacer sans
crainte. » Vue des tribunes, la partie
avait paru plus morose. La retenue
dans l’engagement, plus nette. Et la
curiosité, vite émoussée. L’idée
d’opposer sur deux demi-terrains
différents les rois des deux surfaces
était alléchante. Sa mise en pratique
n’apporta rien de bouleversant.
Nadal retenait surtout les problèmes
physiques dus au travail de muscles
différents des deux côtés du terrain.
Federer mettait plutôt l’accent sur
l’approche mentale : « C’est très
compliqué. Il faut savoir quand attaquer.
En fait, c’est surtout la qualité
du service qui vous dit quand être
agressif. Et puis, à un moment, le fait
de jouer deux jeux sur quatre sur
gazon m’a fait oublier l’option de la
glissade côté terre battue. J’ai dû
faire l’effort d’y repenser. »
Après les deux heures et demie de ce
premier test, qui devrait se répéter
en 2008 et en 2009, pas moyen non
plus de définir qui a l’avantage
intrinsèque sur ce type de court. Fairplay,
Nadal l’accorda à Federer,
« plus talentueux », « Mais moi,
ajouta-t-il, je jouais devant mon
public. » Une certitude : le Suisse est
encouragé par l’expérience, mais
pas au point d’espérer la création
d’un tournoi sur ce type de sol :
« Avec les changements obligatoires
de chaussures, les changements de
côté prennent trop de temps, c’est
fastidieux. D’ailleurs, ajouta-t-il,
vous avez vu, pour les chaussures,
j’étais le plus rapide. »
Voilà bien la seule victoire indiscutable
de la journée.
PHILIPPE BOUIN

Patience ou l’effet retard
Olivier Patience, issu des qualifications, a sorti le numéro 4 mondial, Davydenko (7-5, 6-1).
Rencontre avec un joueur pas banal.
LA PREMIÈRE QUESTION d’un
journaliste portugais le désarçonne
un petit peu. Olivier Patience, vingtsept
ans, est 123e à l’ATP. Il vient de
battre la tête de série no 1 du
tableau, le quatrième joueur mondial,
Nikolay Davydenko, après
s’être extirpé des qualifications.
Quelques minutes auparavant, le
Russe l’a encensé en disant que le
Français méritait largement sa victoire,
qu’il avait joué à un super
niveau et que, lui, n’avait rien pu
faire face à une telle tornade. Mais
au lieu de lui parler tennis, on
demande à Patience pour qui il a
l’intention de voter dimanche.
« C’est un secret », dit-il d’abord.
Puis il ajoute « Sarko », comme par
provocation.
Olivier Patience, équipier de
l’USMelun, 1,80 m, 75 kilos, est l’un
des joueurs français les plus déroutants
du circuit. Toujours avec un
petit sourire au coin des lèvres, le
regard vert et brillant, il a la vanne
facile et le sens de la répartie. La
seule réserve que Davydenko ait
émise est qu’il aurait eu davantage
sa chance si ce premier tour les
opposant n’avait pas été interrompu
mardi soir par la pluie, à 1-1 :« Jeme
sentais mieux, la terre battue était
moins lourde », souligna le Russe.
« Moi aussi, je me sentais mieux »,
répondit Patience dans la foulée, en
anglais, avec son accent français à
couper au couteau, donnant moult
détails sur le déroulement du match,
ses deux jeux complètement ratés
quand il menait 5-2 au premier set,
et les erreurs grossières du Russe à la
fin. Ironie du sort, Patience avait
déjà battu Davydenko en 2004 en
Australie. Mais de l’avis de l’un
comme de l’autre, ces deux matches
n’ont aucun rapport.
Un coup droit
qui fait tout
La dernière fois que Patience avait
franchi des tours sur le circuit principal,
c’était l’an dernier, au Brésil, où,
en route pour les demi-finales à Costa
do Saiupe, il avait laminé Gaston
Gaudio, alors neuvième mondial
(6-2, 6-2). Comme quoi le potentiel
est là, mais cela ne lui permet pas
d’éviter la jungle des tournois Challengers,
« où les mecs ont faim de
victoires ». Avant d’attraper une
angine et d’arriver ici les jambes flageolantes,
Patience en avait disputé
quatre d’affilée sur terre battue :
« Cela représente un avantage »,
admet le héros du jour.
Mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi
une histoire de raquettes qui
n’allaient pas et qui a été réglée ces
derniers mois et puis, surtout, une prise de conscience lors d’une discussion
musclée au Brésil avec son
entraîneur (fédéral), Éric Winogradsky
: « Cela portait sur le mental.
J’avais tendance à m’énerver.
On voit les années qui passent, et
puis voilà, on n’y arrive pas (il a été
87e en 2004) alors… Une bonne discussion,
ça apporte plus qu’un bon
entraînement. En tout cas, là, cela
m’a été bénéfique. »
Avec son jeu magnifique, un coup
droit qui fait tout et un revers esthétiquement
parfait, on se demande
pourquoi Patience n’a pas pu tirer
partie de ses qualités : « Moi aussi,
je me le demande », dit-il en riant,
avant d’avouer la vérité : « Je ne
m’accrochais pas assez. J’étais heureux,
ma vie me suffisait. Maintenant,
j’ai un objectif : je veux être
cinquantième. »
« J’étais un dilettante, avoue-t-il.
C’est un peu le mal français. Peutêtre
que si j’avais été pauvre, et
n’avais eu que le tennis pour survivre,
j’aurais mieux joué. Mais
aujourd’hui, j’ai changé. Je m’en
fous d’être heureux ou pas. Ce n’est
pas ça. Maintenant, je joue plus
pour moi, et je suis content comme
ça. J’ai envie de voir jusqu’où je peux
aller et puis si un jour je peux
atteindre les cinquante, et bien, je
serai fier de moi ! »
En attendant, il va essayer de battre
aujourd’hui l’Américain Vince Spadea
: « Un mec qui a une drôle de
dégaine, mais qui joue bien au tennis
! Il n’est pas réputé sur terre battue,
mais c’est justement là qu’il faut
que je me méfie ! Je joue souvent
mieux contre les forts. »
Ensuite, selon le résultat, il faudra
continuer à cravacher : « Dans
quinze jours, c’est la limite des inscriptions
pour Wimbledon. Pour être
dans le grand tableau, il faut que je
rapporte cinquante points avant la
“deadline”. Si je n’en gagne pas
assez ici, j’irai sur le Challenger de
Mas Palomas. » Un de plus…
DOMINIQUE BONNOT

Mathieu: «J’ai grandi »
« SEPTIÈME VICTOIRE d’affilée
(contre Kunitsyn, 6-2, 6-1), vous
déroulez…
– Oui, mais je trouve incroyable
d’avoir dû jouer mardi soir puis rejouer
aujourd’hui (hier) en premier match.
J’étais énervé, je n’ai rien dit, mais là je
vais râler, parce que ce n’est pas normal.
– Entre fatigue et confiance, où
en êtes-vous ?
– Les conditions n’étaient pas faciles.
Ona joué six jeux (5-1), on s’est arrêtés
plusieurs heures. Le terrain était lourd,
j’étais mou des jambes, mais je sentais
très bien la balle. Je suis en confiance,
mais je préférerais avoir plus de
jambes ! Mais elles vont revenir avec
une journée de repos…
– Vous sentez-vous en surrégime
?
– Oh ! loin de là ! J’ai déjà beaucoup
mieux joué que ça dans ma vie. Il y
avait très longtemps que je n’avais pas
eu un niveau moyen aussi élevé.
– Vous aviez la réputation
d’être un joueur très fermé…
– Je l’ai été à la fin, avec Thierry
Champion (première époque), parce
que j’étais jeune. Aujourd’hui, je ne
peux que lui dire merci. On est en train
de faire du bon boulot. Quant à cette
réputation… Tous les joueurs sont un
peu spéciaux mais j’ai changé, j’ai
grandi. J’ai plus de recul. » – D. B.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeVen 4 Mai - 17:08

L'EQUIPE DU VENDREDI 4 MAI 2007

Sampras est revenu
ÇA S’EST PASSÉ la nuit dernière, à Boston. Pete Sampras devait affronter Petr
Korda dans le cadre desOutback Champions Series, un circuit de tournois géré par
Jim Courier qui réunit, outre-Atlantique, d’anciens grands joueurs de plus de
trente ans. L’Américain renouait ainsi avec la compétition pour la première fois
depuis sa victoire à l’US Open 2002. « Entraîné » par Roger Federer lui-même
lorsque le Suisse lui avait rendu visite, juste avant le tournoi d’Indian Wells en mars
dernier, Sampras avait alors jugé son propre niveau de jeu plus que correct :
« C’était compétitif, j’ai fait bonne figure, ce qui suffisait à mon bonheur à cet
instant. »
Après l’apéritif Korda (dont le résultat sera publié dans nos éditions de demain),
Sampras est censé rejouer aujourd’hui (c’est un tournoi par poules) contre Mats
Wilander et demain contre John McEnroe. Qui sait si des victoires expéditives de
l’homme aux quatorze titres du Grand Chelem, âgé de trente-cinq ans, n’inspireraient
pas quelque projet de vrai come-back… En tout cas, Jim Courier est déjà
formel, après avoir vu son ancien rival à l’entraînement : « SiWimbledon se disputait
au meilleur des trois manches, Pete mériterait aujourd’hui d’y être classé
tête de série no 2. » À suivre…


Gasquet perd Patience
Facile vainqueur hier du Portugais Gil, le Français ne retrouvera pas
aujourd’hui son compatriote, battu par l’Américain Spadea.
QU’IL EST TRISTE le moment où le
joueur couvert de sueur et de terre battue,
assis tout seul, l’échine courbée,
les mains encore tremblantes de
l’effort fourni, réalise qu’il a laissé passer
une occasion en or, et qu’il ne peut
s’en prendre qu’à lui-même : « Je suis
un peu déçu, monologue Olivier
Patience. C’est dommage, c’était intéressant
de battre un typecomme Vince
Spadea et d’affronter Richard (Gasquet)
en quarts de finale. Je mène 6-2,
2-1, break, je joue bien, et là, je fais un
jeu de merde. C’est débile. Je le remets
dans le match… Quel conard je fais !
Ce jeu-là me met dans le trou. J’ai eu
peur, enfin, non, je n’ai pas eu peur,
mais, j’ai eu un coup de mou. C’était
mon premier match en trois sets
depuis que j’ai été malade (une
angine). J’avais faim. Je suis là depuis
une semaine, j’ai l’impression que ça
fait quinze jours. À 4-4 au troisième, je
fais encore un jeu de merde. Il y avait
50 points ATP à gagner. Je m’en fous
des points. Je voulais juste le battre.Au
niveau de l’attitude, j’ai été bien. Je
n’ai jeté maraquette qu’une fois. C’est
pas beaucoup. J’avais envie de tout
péter. Enfin, ce n’est qu’un match de
tennis… »
Thierry Champion, le coach de Paul-
Henri Mathieu, qui a suivi tout le
match, s’approche doucement. Il saura
sûrement trouver les mots. Pendant ce
temps-là, sur le central, Richard Gasquet
étrille l’espoir local. Archi-dominé
par la tête de série no 5, Frederico Gil
(142e) résiste en poussant de véritables
beuglements. À l’heure de donner
ses impressions à la presse portugaise,
Gasquet répète que cela ne se
fait pas de crier comme ça, que si Gil
continue il va s’attirer des ennuis : « Il
ne s’arrêtait jamais. Pire que Sharapova
! Quand j’étais en train de taper, il
était encore en train de crier ! » En
revanche, Gasquet adoucit sa critique
dès lors qu’il s’agit de technique :« Gil
est solide, il court beaucoup, ila un bon
service. D’ici à trois mois, il peut monter
dans les cent. » Incrédule, un journaliste
vient nous demander si Gasquet
voulait faire plaisir aux Portugais,
ou s’il pensait vraiment ce qu’il avait
dit.
« Qu’est-ce qu’une
balle dans le jeu ? »
À la sortie de sa conférence, Gasquet
est accueilli par une journaliste portugaise
qui fait un article poétique sur…
la balle. « Qu’est-ce qu’une balle dans
le jeu ? » Elle a peur qu’on la prenne
pour une dingue, mais elle va au bout
de son idée, et Gasquet prend la balle
au bond : « Avant, la balle, je la tapais
le plus fort possible. Mais il ne faut pas
faire ça. Il faut la frapper plus lifté pour
se procurer une balle courte et, là, pouvoir
l’attaquer. J’ai appris beaucoup
sur la tactique ces dernières années.
C’est ça qui me fait mieux jouer, parce
qu’avant je tapais, je tapais, je
tapais… Et ça me plaît, parce que je
gagne beaucoup plus de matches
comme ça. Regardez Murray, il tape la
balle vraiment pas fort. Il joue avec la
tête. Et, aujourd’hui, ce que je veux,
c’est ça : attendre la bonne balle et ne
pas en faire n’importe quoi. »
Gasquet se méfie de Spadea, qu’il n’a
jamais affronté : « C’est un joueur qui
a été fort. Dans le top 20. Il a fait
“demies” à Monte-Carlo… » Il n’est
pas surpris en apprenant que l’Américain
a usé de l’amortie face à Patience :
« Normal, Olivier joue très loin de sa
ligne. À moi d’essayer de le déborder
pour qu’il fasse un peu plus de
fautes. »
Spadea (76e), trente-deux ans, se
réjouit decet affrontement :« Gasquet
est excellent. Mais j’ai battu plein de
bons joueurs dans ma vie. Cette année
encore, j’ai battu Haas. Je ne vais pas le
laisser dicter son jeu. » S’il s’enorgueillit
d’être l’un des joueurs US les plus
forts sur terre battue, le Floridien tempère
en riant : « Ce n’est pas un challenge
très difficile à relever ! » Mais
c’est sûr, il va jouer entièrement
décontracté : « À mon âge, je suis surtout
là pour prendre du plaisir. »
Gasquet, lui, souhaite la victoire dans
ce « cinquième quart de finale de
l’année », pour le plaisir aussi. Celui
d’affronter « un ami », Paul-Henri
Mathieu, en demi-finales (si celui-ci
bat Monaco aujourd’hui): « Ce serait
vraiment sympa de se retrouver ! »
DOMINIQUE BONNOT
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 7 Mai - 12:07

L'EQUIPE DU LUNDI 7 MAI 2007


Gasquet a eu sa chance

Battu par le numéro 5 mondial Djokovic (7-6, 0-6, 6-1), le Français est passé à côté de son cinquième titre sur le circuit.

ET DIRE QU’ILS ONT MARQUÉ le
même nombre de jeux : treize pour
NovakDjokovic, autant pourRichard
Gasquet. Pire ! Au total des points
gagnés, le Français mène de cinq
unités : 85 à 80. Vaine consolation
car c’est bien le Serbe qui s’est imposé
au terme d’un match de 2 h 11
minutes que le Français a vécu
commeune pièce en trois actes, mais
pas comme un drame : « Cette
défaite n’a rien de grave ! Il y a eu
trois matches en un seul. Dans le premier,
j’ai bien joué, et lui aussi a bien
joué. Je n’ai pas eu de chance
puisque j’ai raté six balles de set, et
qu’il a remporté le tie-break dès sa
première occasion. Au deuxième set,
je ne sais pas ce qui lui est arrivé,
mais il ne l’a pas joué, il était fatigué
ou agacé ; et puis au troisième, il
s’est remis à bien jouer et moi
j’aurais dû me montrer plus agressif.
Et si j’avais mieux servi, cela m’aurait
aidé aussi ! »
Bien que breaké d’entrée – comme
cela lui arrive fréquemment –, Gasquet
prit rapidement le jeu à son
compte dans un vent qui incitait à la
prudence. Ilmenait 5-3 quand il perdit
son service blanc. Mais aussitôt, il
se racheta en obtenant deux balles
de set à 5-4. Sur la première, Djokovic
servit un boulet sur le « T » et sur
la deuxième, Gasquet, qui s’était
ouvert tout le court, tenta une amortie
de coup droit qui atterrit dans le
couloir. Il obtint encore une occasion
à 6-5 puis trois autres au tie-break,
mais de toutes, c’est seulement la
no 2, cette amortie ratée qui lui resta
en travers d’une gorge sentant venir
l’angine : « Mon seul regret, c’est
que j’ai juste à la mettre dans le
court, il n’y est pas du tout ! L’amortie
est bien jouéemais je la tente trop
près du couloir. Après ? Après c’est
un joueur exceptionnel… Sur la
volée que je rate (à 6 points à 5 dans
le tie-break), il y a une bourrasque de
mutant qui se lève…»
« J’aurais dû
rendre l’initiative »
Djokovic, encore tout ému d’avoir
reçu son trophée des mains d’Eusebio,
la légende du football portugais
à qui il demanda d’apposer sa signature
sur son maillot de Benfica,
raconta le match à samanière, avec,
en préambule, un compliment bien
tourné à l’adresse de son adversaire :
« Richard peut espérer de grandes
choses, il est définitivement très fort.
Je savais que sur cette surface, avec
ses balles tournoyantes, il me poserait
des problèmes. Que je devrais
rester concentré sur chaque balle, du
début à la fin. J’ai eu beaucoup de
chance sur les balles de set mais c’est
le tennis ! Je ne m’explique pas ce
qui s’est passé au deuxième set. J’ai
très mal joué. Et au troisième, j’ai
retrouvé mon énergie, j’ai breaké
très tôt, et mon idée – qui a marché
– a été de lui mettre de plus en
plus de pression. Je pense qu’il a
manqué d’un peu de condition physique
sur la fin. »
Pour Marian Vajda, ancien joueur
slovaque au large sourire et coach du
Serbe, le deuxième set fut « le résultat
de la pression que son joueur
avait subi toute la semaine depuis le
premier tour contre Andreev jusqu’à
cette finale ». Mais toujours selon
lui, « Novak a gagné le troisième set
parce qu’il s’est montré plus offensif
que Richard ».
Et nous y (re)voilà.Ànouveau devant
ce problème de manque d’audace de
la part du numéro 1 français. La seule
véritable explication au fait que
Richard Gasquet, malgré son
immense talent, n’ait battu « que »
trois top 10 dans sa vie : Federer en
2005, Blake en 2006 et Ljubicic en
2007. Ce qui ne l’empêche pas de
pointer aujourd’hui à la treizième
place de la hiérarchie mondiale (avec
22 victoires pour 9 défaites cette saison),
à un cran de son meilleur classement
(12e en septembre 2005).
À l’heure du bilan, le Français n’est
pas inquiet : « Il y a deux ou trois ans,
cela aurait fait 6-1 pour l’autre au
deuxième, vite fait ! J’aurais balancé
le premier jeu, le deuxième et tout le
reste derrière. Là, au contraire, je
sens que je suis bon là-dedans, j’ai
pris l’habitude deme battre jusqu’au
bout… »
Il était dit que ce dimanche n’était
pas un jour comme les autres pour le
vainqueur. Dès le matin, le Serbe
s’ét a it levé du bon pied :
« Aujourd’hui, c’est la fête dansmon
pays ! Comme un nouveau printemps,
une renaissance célébrée par
tout un peuple », et dont le Français
fit les frais. Parfaitement capable de
faire son autocritique, Gasquet souligna
: « Au troisième set, j’aurais dû
prendre l’initiative. Je ne tente pas
de revers le long de la ligne alors que
je sais le faire, je n’avance pas en
coup droit… Je me sens solide sur
mes bases, je sais que si je fais tourner
la balle, je ne vais pas rater. Mais
ça, ça passe sur le 17e mondial, pas
sur le 5e. »
À se demander si le jeune homme
s’en rend compte pendant qu’il joue
et non pas seulement après coup.
« Jeme dis : “Allez !Allez !” À3-1, il
y a même un spectateur qui a crié :
“Allez Richard, bats-toi !” Je lui ai
répondu de façon ironique : “Non,
non, ça fait 3-1, deux heures que je
me bats en finale et je vais laisser
tomber !” Les gens ne comprennent
pas toujours que c’est dur à faire.
Mais moi je sais que je vais y arriver.
»
DOMINIQUE BONNOT



RICHARD GASQUET s’apprête à enchaîner à Rome
dans la bonne humeur et la confiance.
« Tous les voyants
sont au vert »


«VOUS N’ÊTES ENCORE pas
passé très loin de la victoire.
Peut-on dire “ encore raté ” ?
–Oui, je perds beaucoup de matches
en trois ou en cinq sets. Je ne sais pas
combien j’ai dû en perdre cette
année (la réponse est cinq) ! Je dois
être plus entreprenant, c’est sûr,
mais sincèrement, je ne me prends
pas du tout le chou avec ça. Je joue
très bien mais c’est en passant ce cap
que je grimperai de numéro 13 à
numéro 5 mondial, et même plus
haut.
– Donc, vous êtes content de
vous ?
– Oui. Je suis 13e mondial, c’est dur
de se dire : “ Je suis mauvais. ” Il y a
toujours ces “ trucs de m… ” où je
prends la balle un peu tard et l’adversaire
un peu plus tôt… Je sais ce qui
me reste à travailler. Je ne suis pas
loin de ces mecs, donc je me dis que
tous les voyants sont au vert. – Qu’allez-vous faire maintenant
?
– Je dois me réveiller à 5 h 30 demain
matin (ce matin), je ne sais même
pas comment je vais faire ! Je vais
directement à Rome où j’ai un
double le soir avec Julien Benneteau.
Nous n’avons pas pu nous retirer du
tableau comme je l’espérais quand
j’ai vu que j’avais mal à la gorge. Et
mardi, je joue encore Verdasco, qui
n’est pas mon joueur préféré ! Loin
de là ! J’ai des souvenirs assez
pénibles de notre premier tour à
Monte-Carlo. Mais c’est la dure vie
des professionnels (rires).
– Sentez-vous la pression de
Roland-Garros monter ?
– Je la ressens toujours. L’attente du
public n’est jamais facile à satisfaire
mais je me sens suffisamment bien
dans mon jeu et dansma tête pour la
surmonter. L’année passée, à la
même époque, j’étais dans le trou.
Là, ça va aller… Même avec ma casquette
à l’envers ! » – D. B.


SAMPRAS S’ATTAQUERA À
FEDERER.
– Ce ne seront que des
exhibitions, mais on devrait
retrouver Pete Sampras et Roger
Federer face à face sur un court à
Kuala Lumpur et à Macao avant la
fin de l’année. C’est ce qu’a révélé le
Suisse hier à Rome. Vainqueur de
John McEnroe à Boston samedi soir
(6-3, 6-4), et opposé en finale de ce
tournoi vétéran à Todd Martin,
Sampras dit, de son côté, se sentir
« compétitif contre n’importe qui ».
Le Suisse, qui s’est entraîné avec lui
en mars dernier, est quasiment de
son avis : « Je pense qu’il vaut déjà
les top 20, et les top 10 sur gazon. Il
peut même être encore le meilleur
sur un tournoi. La question est de
savoir s’il peut tenir plus longtemps.
Mais j’adorerais qu’il revienne sur le
circuit. » Pour le moment, ce n’est
pas au programme.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 7 Mai - 12:52

Richard a jeté un match tout fait par la fenêtre: et pas n'importe quoi, une finale contre un jeune loup, un concurrent plus jeune qur lui! affraid

Il a mal à la gorge; il s'est levé ce matin à 5h30 pour rallier Rome; joue ce soir en double avec Benneteau à l'insu de son plein gré; tout ça avant d'affronter son joueur préféré Verdasco demain. Tutto va bene, qu'il nous dit.
cheers

S'il s'en sort par miracle, il devrait être au top de sa forme pour jouer Federer. C'est vrai que contre lui, il vaut mieux arriver avec un handicap, sinon c'est trop facile... :biggrin:

Alors, c'est le cas de chanter avec Riri: "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien".

lol!

Bon, ben RDV à Hambourg, mon gars! :mdr:
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeLun 7 Mai - 16:02

colin a écrit:
Richard a jeté un match tout fait par la fenêtre: et pas n'importe quoi, une finale contre un jeune loup, un concurrent plus jeune qur lui! affraid

Il a mal à la gorge; il s'est levé ce matin à 5h30 pour rallier Rome; joue ce soir en double avec Benneteau à l'insu de son plein gré; tout ça avant d'affronter son joueur préféré Verdasco demain. Tutto va bene, qu'il nous dit.
cheers

S'il s'en sort par miracle, il devrait être au top de sa forme pour jouer Federer. C'est vrai que contre lui, il vaut mieux arriver avec un handicap, sinon c'est trop facile... :biggrin:

Alors, c'est le cas de chanter avec Riri: "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien".

lol!

Bon, ben RDV à Hambourg, mon gars! :mdr:

Avec la pluie qui s'est invitée a Rome, je ne pense pas qu'il jouera ce soir Riri donc il l'aura son jour de récup !
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeVen 11 Mai - 11:52

L'EQUIPE DU VENDREDI 11 MAI 2007


Eclipse totale du roi soleil
Complètement hors du coup, Roger Federer a coulé contre Filippo Volandri en 1 h 16’ de jeu. Aurait-il perdu la main ?


MAIS QU’ARRIVE-T-IL à Roger
Federer ? Battu deux fois par Guillermo
Cañas à Indian Wells puis à
Miami, inexistant en finale à
Monte-Carlo contre Rafael Nadal,
le Suisse a subi hier une défaite sans
appel au troisième tour à Rome
contre Filippo Volandri (6-2, 6-4), la
première sur terre battue contre un
joueur autre que Nadal depuis celle
que lui avait infligé Richard Gasquet
à Monte-Carlo en 2005. L’Italien,
53e ATP, grand spécialiste de la
terre battue, tombeur de Gasquet la
veille, réussit certes un match d’un
tout autre calibre que mercredi,
mais les quarante-quatre fautes
directes en 1 h 16’ de jeu et les 44 %
de premiers services du Suisse ont
pesé autrement plus lourd dans la
balance que le poids du lift de son
adversaire.
La veille, prié par un confrère italien
de jouer les pronostiqueurs, Richard
Gasquet avait souri, et sans hésiter
asséné : « Deux sets, 6-4, 6-2. Pour
Federer bien sûr. » Le score était
presque juste, mais pas le nom du
vainqueur. S’il a vu le match à la
télévision, le Français a dû cultiver
quelques regrets : contre ce Federer
là, lui aussi, il avait sa chance, à
condition d’y croire.
Devant onze mille Romains incrédules,
Roger Federer, tête basse, se
noya en effet comme un vulgaire
Sampras en manque de repères sur
terre. Début de match catastrophique
: 0-3 et double break en dix
minutes. Premier jeu de service
gagné après trente-six minutes.
Taux de premières balles à 42 %.
Vingt fautes directes. Et, par-dessus
tout, l’impression de ne pas pouvoir
contrôler l’effet du lift assez vif de
Volandri.
« Ce n’est pas
la fin du monde »
À l’entame du second set, on attendait
la rébellion. Elle dura un jeu.
Dès le deuxième, la pluie de fautes
directes reprit, conclue par un break
au troisième jeu. Grâce à une amélioration
du service du Suisse, ce fut
l’unique du set. Mais la faiblesse de
ses retours contre un des plus laborieux
serveurs du circuit lui interdit
tout espoir : jamais il ne poussa l’Italien
à égalité. Réputé pour sa nervosité
au moment de conclure, Volandri
aurait peut-être pu douter si,
servant à 5-4, 15-30, il avait eu à
jouer un échange. Le retour de
Federer fut dehors, tout comme son
revers suivant. C’est un coup droit
dans le bas du filet qui conclut la
partie. Ce coup droit qui depuis trois
ans faisait trembler le monde l’avait
lâché. Comme en finale à Monte-
Carlo. Au point même que Volandri,
plus réputé pour son revers, n’avait
pas hésité à le défier volontairement
dans cette diagonale.
Cette défaite est la plus sèche de sa
carrière depuis son faux pas contre
Nadal à Miami en 2004 (6-3, 6-3)
mais, ce jour-là, le Suisse était
malade. À peine sorti du court, passé
au gril des questions, il ne se
chercha cette fois aucune excuse.
Malade ? « Non. » Blessé ?
« Non. » Mal préparé ? « Non. Je
suis arrivé avant tout le monde ici.
Et je me suis entraîné plus que tout
le monde.Mapréparation a été parfaite.
J’ai bien joué au premier tour.
Or, en général, je m’améliore de
tour en tour. » On ajoutera même,
pour en avoir été témoin, que son
échauffement en début d’aprèsmidi
avec le junior italien Fabbiano
s’était déroulé dans la gaieté et
l’harmonie. Rien n’annonçait la faillite.
L’incompréhension dominait donc
sous le crâne du Suisse : « Ça arrive,
mais en général je m’en sors parce
que je joue bien au bon moment.
Aujourd’hui, je n’ai pas pu mordre
dans le match du tout. Je n’étais pas
dedans. J’étais toujours dos au mur.
Quand vous êtes mené un set et un
break, avec le public, que vous vous
sentez à plat, vous avez l’impression
de décevoir et ce n’est pas
facile de faire des bonds sur le court.
Mais il ne faut pas suranalyser. Ce
n’est pas la fin du monde. »
La formule lui est chère. Elle est
juste. Pas la fin du monde donc.
Mais la fin d’un règne ? Il est trop
tôt pour se prononcer. Roger Federer
est encore assuré du numéro 1
mondial pour de longues semaines.
Et il se présentera pour la deuxième
année de suite à Roland-Garros
avec les trois autres titres du Grand
Chelem en poche. Pourtant, pour la
première fois depuis trois ans, la
question gagne en pertinence.
C’est aussi la première fois depuis
l’US Open 2003 que le Suisse dispute
une série de quatre tournois
sans en gagner un seul. La première
fois que, arrivant à un tournoi, on
avait entendu un joueur, dont on
taira le nom, assurer au sujet de
Gasquet, en regardant le tableau :
« Richard risque de retrouver Federer
au troisième tour. C’est dur,
mais, en ce moment Rodge est prenable…
» Bien vu.
L’intéressé ne voit évidemment pas
la situation sous cet angle. Surtout
pas pour Roland-Garros : « Il me
reste encore un tournoi à jouer
(Hambourg) et une semaine de préparation.
Et puis, à Paris, en cinq
sets, ça sera autre chose. Sur terre
battue, j’étais sur une bonne lancée
puisque j’avais fait finale dans mes
quatre derniers tournois. » La
confiance, voilà bien ce qu’un
champion perd en dernier.
PHILIPPE BOUIN



Volandri les pieds sur terre

 SET FAMILLE. – Filippo Volandri est
né d’une famille baignant dans le tennis : il
est venu à ce sport à l’âge de sept ans grâce
à sa soeur aînée, Donatella, qui jouait, et à
sa tante, Susanna Paoletti, qui fut son premier
coach. Chez les juniors, il n’a jamais
été classé parmi les dix meilleurs d’Italie.
Dès l’âge de seize ans, il s’est installé à Florence
pour s’entraîner avec Fabrizio Fanucci,
qui est toujours son coach.
 SÉRIE NOIRE. – Il a commencé
l’année 2007 par une série catastrophique
de cinq défaites d’affilée, dont une face à
Gustavo Kuerten, ou plutôt son fantôme,
contre qui il n’a sauvé que quatre jeux. Bien
plus solide en revers qu’en coup droit, il est
un des serveurs les plus inoffensifs du circuit
: avant le tournoi, il ne comptait que
13 aces en 14 matches à son actif depuis le
1er janvier, quand le leader en la matière,
Ivan Ljubicic, en comptait 400 en
28 matches !
 PROCHE DE FEDERER. – Il a tout
juste un mois de moins que sa victime du
jour. Les deux hommes se connaissent de
longue date et sont complices. Hier encore,
avant d’entrer sur le court, Federer lui a
raconté le déroulement du match entre
l’AS Rome et l’Inter Milan en finale aller de
la Coupe d’Italie, match gagné par la
Roma, l’équipe fétiche de Volandri. Le
Suisse était dans les tribunes, pas l’Italien.
La seule rencontre qui les avait opposés
avant celle d’hier avait déjà eu lieu à Rome,
en 2003, et à cette occasion Volandri avait
empoché un set (6-3, 5-7, 6-2).
 NUMERO UNO. – C’est la
deuxième fois qu’un Italien bat un
numéro 1 en exercice. Le précédent était
Adrianno Panatta, vainqueur de Jimmy
Connors à deux reprises, en 1975 à Stockholm
et en 1977 à Houston. Un autre Italien,
Gianluca Pozzi, compte une victoire
sur Andre Agassi, alors numéro 1, mais par
abandon de l’Américain, qui menait 6-4,
2-3 avant de glisser sur le gazon du
Queen’s Club de Londres en 2000.
 APPÉTIT D’OCRE. – Volandri a gagné
deux tournois sur le circuit ATP : le premier
à Sankt Polten en 2004 et le second à
Palerme en 2006, tous deux sur terre battue.
L’an dernier, l’Italien a été le joueur le
plus efficace sur cette surface, y récoltant la
bagatelle de 30 victoires, soit 4 de plus que
Nadal lui-même : mais, si l’Espagnol n’a
subi aucune défaite, Volandri en a
essuyé 17.




Nadal court toujours

Une rumeur l’annonçait blessé mais l’Espagnol a fait très fort hier soir contre Youzhny (6-2, 6-2).

FINALEMENT RAFAEL NADAL était de
très bonne rumeur, hier, àRome. Le Foro Italico
avait pourtant bruissé tout l’après-midi
d’informations plus ou moins concordantes
annonçant tour à tour que Nadal avait passé
des examens à l’hôpital pour déterminer
l’origine des vertiges ressentis mercredi soir
face à Bracciali puis qu’il était en fait victime
d’une blessure aux adducteurs. On entendit
ensuite parler à la fois de l’intention de
l’Espagnol de ne pas se présenter sur le
court face à Mikhaïl Youzhny et de la pression
infligée par les organisateurs pour qu’il
dispute au moins quelques jeux afin de
contenter les détenteurs de billets nocturnes.
Et sa formidable série de victoires sur terre
battue alors ?Allait-elle voler en éclats pour
de basses raisons économiques ? Non.
Aucun calcul de trésorerie. La seule somme
à retenir ce matin est 74, et ça n’a rien à voir
avec la Haute-Savoie mais bien avec le nouveau
record de Nadal. Hier soir, il a même
disputé une partie d’un niveau énorme pour
écoeurer un Youzhny pourtant courageux et
talentueux (6-2, 6-2 en 1 h 25).
« Un petit check-up »
Avant de constater les dégâts pour le Russe,
il s’était évidemment agi de bien observer
Nadal à son entrée sur le central. R.A.S. :
petit sprint traditionnel juste après le tirage
au sort, lui-même rythmé par un Nadal sautillant
sur place, tout commed’hab’. Échauffement
terminé, le match peut commencer.
Il est 20 h 50. Premier point. Faute de Nadal.
Pas content, il se dirige vers l’arbitre. Ça y
est, il abandonne ? Non, c’est la balle,
dégonflée, déjà. Ensuite ? L’Espagnol n’a
pas l’air handicapé. Pourtant, il lâche ses
coups mais pas ses cris. Un problème ? Non.
Une fois le break effectué, les cordes vocales
se détendent. La suite tientdu grand art. Elle
court, elle court, la rumeur, mais bien moins
vite que Nadal, qui couvre le terrain avec
facilité et frappe de plus en plus de très
grands coups (23 gagnants pour 9 fautes
directes au total). Pour seule parade, Youzhny
n’a souvent que son sourire à offrir.
22 h 16’, revers du Russe dans le filet, c’est
fini.« Je vais avoir dumal àdire que quelque
chose n’allait pas ce soir, confia Nadal. Je
suis vraiment super content de ce match, je
me sentais bien mieux, et dans tous les
domaines. » Mais Rafael, et le docteur
alors, vous l’aviez vu ou pas ? « Oui, oui, je
suis allé à l’hôpital pour passer des examens
car je souffrais un peu là (il désigne ses
abdominaux) mais les résultats ont été plutôt
bons. Il s’agit d’une inflammation mais
pas trop grave. J’ai pris des anti-inflammatoires
et je devais juste voir comment je me
sentais sur le court. Et ça allait plutôt bien,
c’est une bonne nouvelle pour moi. » Sousentendu
pas pour les autres joueurs de tennis…
Et pour la suite, qui passera
aujourd’hui par un quart de finale contre
Novak Djokovic ? « J’ai un court d’entraînement
à 12 h 15 demain (aujourd’hui) et je
passerai voir le médecin avant, juste pour un
petit check-up. » On déconseillera à quiconque
d’en tirer des conclusions hâtives…
JULIEN REBOULLET




Simon à retardement


« ON NE PEUT PAS gagner un
match en s’y mettant vraiment à 6-2,
2-0 contre soi, surtout pas face à
lui. » Résumée ainsi, la défaite de
Gilles Simon, hier, contre Tommy
Robredo paraît logique. Mais pourquoi
« s’y mettre » si tard ? « En fait,
on est arrivés à 2-2 sans que je joue
bien, et il commettait quelques
fautes. Je me suis alors dit qu’il suffisait
d’attendre. Mais, là, j’ai été
débile parce que je le connais, Robredo.
Il ne va pas donner dix points
comme ça ! Du coup, il m’a plutôt
fait dix coups gagnants et ç’a défilé.
À 5-2, j’ai décidé de changer de tactique,
et il m’a fallu trois jeux pour
m’y adapter. » 6-2, 2-0, le compte y
est.
Simon a effectivement eu ensuite
l’occasion de relancer totalement les
débats, mais Robredo n’est pas
top 10 pour rien et il ne desserra pas
l’étreinte malgré les agressions françaises
(6-2, 6-2 en 1 h 5’). « J’espérais
enchaîner avec un troisième
exploit, regrettait Simon, vainqueur
à Rome de Murray (10e) et de Cañas
(21e), mais on ne peut pas se permettre
de se tromper autant tactiquement
contre une machine
comme Robredo. »
Les 2 h 16’ très physiques de la veille
contre Cañas avaient-elles compté ?
« Des traces, il y en avait sûrement
mais, à partir du milieu du deuxième
set, j’ai commencé à me sentir vraiment
bien, et je suis frustré de ne pas
avoir pu jouer plus longtemps. J’ai
remarqué que souvent, après un
match dur, je mets du temps au tour
suivant avant de me sentir bien physiquement.
Peut-être que la prochaine
fois, dans la même situation,
je ferai un bon gros set d’échauffement
juste avant le match… »
– J. Re.
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeDim 13 Mai - 10:37

L'EQUIPE DU DIMANCHE 13 MAI 2007


« Il n’est pas le meilleur »

NIKOLAY DAVYDENKO estime n’avoir perdu que sur le physique. Nadal n’est pas d’accord.


IL YAAUMOINS deux écoles pour appréhender les
qualités de celui qui vient de vous battre. L’école
tchèque, c’était Berdych, affirmant avant-hier que
Volandri, qui venait de le corriger, allait facilement
rallier la finale et peut-être mêmey battre Nadal. 6-1,
6-2 pour Gonzalez, bien vu Tomas… L’école russe
s’oppose au principe de placer son vainqueur sur un
piédestal. Il fallait voir Nikolay Davydenko arriver en
conférence de presse hier soir, plus bronzé qu’un
Nadal au sortir d’une tournée sud-américaine. Après
plus de trois heures et demie passées à essayer de
mettre un terme à l’invincibilité de l’Espagnol, le
numéro 4 mondial avait de belles couleurs et
quelques arguments à présenter qui pourraient en
surprendre plus d’un : « Rafael court sur toutes les
balles, c’est sûr, mais enmême temps, au niveau tennis,
il n’est pas le meilleur. Du fond, j’ai mieux joué
que lui aujourd’hui. Il ne peut faire des coups
gagnants que d’un côté, parce que son revers est
juste normal. En coup droit, il met un gros kick mais,
aujourd’hui, j’ai senti qu’il était tout le temps en difficulté.
» Euh, Nikolay, au fait, vous avez perdu…
« Mais ça s’est joué sur le physique, uniquement.
Tactiquement, j’ai fait ce que j’avais à faire pour le
gêner. Mais au milieu du troisième set, j’ai baissé
physiquement et lui a sumettre encoreun peu plus de
lift dans ses coups droits croisés sur mon revers. J’ai
perdu le contrôle de mes frappes. Lui essaye tout le
temps de ramener toutes les balles.Àunmoment, j’ai
joué une volée amortie sur laquelle je n’aurais jamais
commencé à courir de ma vie si j’avais été en face.
Lui, il a essayé. Physiquement, il est énorme… »
Rafael Nadal arriva en conférence de presse une
heure et demie après sa victoire, et commença par
rejeter en partie la version adverse : « Oui, c’était très
dur physiquement, mais ç’a surtout été un test mental.
C’était compliqué parce que je breakais à chaque
fois le premier et que Davydenko revenait sans arrêt
au score. Il a su jouer avec un super timing en se plaçant
à l’intérieur du court et moi, j’ai eu du mal à trouvermon
rythmeet à prendre le contrôle des points. En
fait, j’ai quand même beaucoup moins bien joué que
les deux jours précédents. J’ai quand même servi à
5-3 pour le match au deuxième set… Mais j’ai aussi
été mené 2-1, 0-30 au troisième… Si je suis tombé à
la renverse à la fin du match, comme je le fais normalement
après une finale, c’est parce que ç’a vraiment
été très dur. Je suis quand même passé tout près de
perdre. Cette victoire est très importante pour moi. Je
suis un petit peu fatigué (sic)mais sinon, ça va, je suis
à 100 %, déjà concentré sur la finale. » Pas mal,
l’école espagnole.
JULIEN REBOULLET



Federer quitte Roche

C’EST PAR UN COMMUNIQUÉ laconique sur son site
Internet que Roger Federer a annoncé hier soir un bouleversement
dans son entourage : « D’uncommunaccord », Tony
Roche et lui ont décidé de se séparer. L’Australien l’entraînait
depuis le début de l’année2005 ; il l’avait épaulé dans la
conquête de six de ses dix titres du Grand Chelem et pendant
vingt-neuf des quarante et un mois qu’il a passés à la première
place mondiale. « Je remercie Tony pour ses efforts
ces dernières années durant lesquelles j’ai apprécié de travailler
avec lui pendant douze à quinze semaines par saison,
poursuit le communiqué. Je lui suis aussi reconnaissant pour
les sacrifices réalisés, partir aussi loin de chez lui, en Australie,
et quitter sa famille. » L’hommage est succinct.
De source suisse, la décision était dans l’air depuis quelques
semaines et n’aurait pas été déclenchée obligatoirementpar
la déroutante défaite du numéro 1 à Rome contre Filippo
Volandri. Pour surprenant qu’il soit, ce divorce brutal cadre
bien avec la méthode Federer : ce dernier avait en effet décidé
de se séparer de son entraîneur précédent, le Suédois
Peter Lundgren, au terme de la saison 2003, qui l’avait pourtant
vu conquérir son premier titre àWimbledon et son premier
Masters.
Le Suisse sera donc seul à Hambourg la semaine prochaine,
puis à Roland-Garros. – Ph. B.
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Babou
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitimeDim 13 Mai - 10:41

merci Very Happy
J'espère effectivement que Rafa sera pas trop entamé physiquement aujourd'hui... bounce
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MessageSujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe)   LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) - Page 3 I_icon_minitime

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