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| LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) | |
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+11Eddie Atchoumation champignon horrifique colin nat Babou David Agassi Kid Stefano AGASSI 91 arabem 15 participants | |
Auteur | Message |
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arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 22 Avr - 18:35 | |
| - champignon horrifique a écrit:
- arabem a écrit:
- Kid Stefano a écrit:
- Tu devrais les mettre en plus gros, les articles, arabem! Là, j'ai un peu de mal à les lire, c'est écrit trop petit! :biggrin:
dsl, j'ai fait un peu à la va vite sur le coup, c'etait exceptionnel aujourd'hui
Ps: c'est fait j'ai corrigé le tir:D je le redis, ça prend trop de place! Il faudrait les mettre en lien! ce serait plus simple! Ecoute, il n'y a pas de lien, je fais un copier coller, de mon journal l'equipe par electronique... ce n'est pas issu du site l'equipe.fr Et puis si ca te derange tant que ça, tu n'es pas obligé de lire mon topic... | |
| | | champignon horrifique N°200 Mondial
Nombre de messages : 354 Points : 33090 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 22 Avr - 18:37 | |
| Ton topic est très intéressant mais les messages du coup sont long et ça prend de la place inutilement. N'as-tu pas le moyen de scanner les articles que tu veux mettre sur le forum? | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 13:28 | |
| L'EQUIPE DU LUNDI 23 AVRIL 2007
Nadal fait le vide Si même Federer recule, qui va pouvoir ramener l’Espagnol sur terre, après sa 67e victoire de suite ?
MIS SUR ORBITE par quatre victoires sans lâcher un set, les missiles Nadal et Federer auraient dû se télescoper hier dans une pluie d’étincelles. Mais la fusée Federer a eu des ratés. En deux sets et 1 h 34’, Rafael Nadal en a fait sa 67e victime de suite sur terre. Tout le monde a été surpris par cette aisance. Mais l’intéressé n’a pas vu le même match. Il a été impossible delui faire dire que sa cinquième victoire sur Federer sur terre avait été plus facile que prévu. Il est comme ça, Nadal. Jamais un mot plus haut que l’autre à propos de Federer. Ce qui ne change rien à l’affaire. Son emprise terrienne sur le numéro 1 mondial s’est affermie hier, qu’il le reconnaisse ou non : « J’avais dit avant le match qu’il était favori et je n’ai pas changé d’avis. Le score ne dit pas toujours la difficulté d’un match. Ça n’a pas été facile pour moi. Notamment quand il a eu deux balles de break à 4-3. En fait, au début du match, il était meilleur que moi. Bien sûr, après le match a changé, mais j’ai dû me battre jusqu’au bout. » Pourtant, cette difficulté n’apparut jamais au tableau d’affichage dans cette deuxième manche. Il eut d’emblée une balle de break et, après avoir breaké au troisième jeu, il ne fut plus jamais menacé sur son engagement. Deux chiffres suffiront à résumer sa maîtrise : il ne commit dans cette manche que 6 fautes directes contre 19 à son adversaire. Il n’empêche, son oncle et coach Toni Nadal voulait aussi souligner l’âpreté de cette victoire : « Moi, je n’ai pas vu un match facile. J’ai surtout vu tout ce que Rafa a dû faire pour l’emporter. Contre Roger, il faut toujours espérer qu’il ne joue pas son meilleur jeu, car sinon il est imbattable. » Ça fait un bout de temps déjà que les Nadal nous servent lamêmeintox. Et ça marche. Pourtant Nadal ne doit pas être étranger à cette étrange langueur qui frappe le numéro 1 mondial quand apparaissent de l’autre côté du filet ses pantacourts et son bandana. Comment expliquer le nombre étonnamment élevé de fautes du Suisse en coup droit ? Deux ajustements techniques Nadal a une explication technique : « L’idée de base, c’est de toucher le plus souvent possible le revers de Roger. Mais, au début, il le tournait beaucoup et j’avais du mal à tenir ses coups droits. Donc, j’ai changé de tactique. J’ai essayé d’ouvrir le court en allant chercher son coup droit pour revenir après sur le revers. Mais en dehors de ça, c’est vrai qu’il a fait des fautes inhabituelles sur son coup droit. » La deuxième astuce tactique était de chercher une grosse sécurité en première balle (85 % au deuxième set, 78 %sur l’ensemble du match) pour deux raisons : « Plus la première est rapide, explique Toni Nadal, plus elle revient vite avec Federer. La vitesse n’est pas la bonne solution. » Rafa, lui, ajoutait : « Et puis je n’aime pas lui offrir des deuxièmes balles où sa première frappe est souvent redoutable et conditionne la suite de l’échange. » Donc, c’est bien Nadal quia réussi les ajustements techniques. Il ne s’est pas assis sur ses quatre victoires précédentes, mais a au contraire cherché à avancer. Et il garde pour lui son opinion sur les difficultés de son adversaire. En faisant astucieusement valoir qu’il n’est pas qualifié pour le faire : « Que peuvent apprendre deux victoires en Grand Chelem à dix ? » Mais alors que vont pouvoir faire ses rivaux face à cet ogre à 67 victoires ? Que faire contre ce triple vainqueur de Monte-Carlo ? Le message est à nouveau très clair, puisque le vainqueur en Principauté désigne souvent le roi de Roland- Garros. Voilà le Majorquin gonflé à bloc après cette semaine où il n’a jamais perdu plus de cinq jeux dans un set (contre Berdych). C’est à Dubaï qu’il situait hier son décollage cette saison : « Ce n’était pas super à Chennai et àMelbourne, mais à partir de Dubaï (défaite en quarts contre Youzhny), j’ai senti quemonjeu était en place. J’ai concrétisé à Indian Wells avec le titre, et même si j’ai perdu en quarts à Miami (Djokovic), je n’avais pas fait un mauvais tournoi. » Il n’en tire aucun enseignement pour la suite, qui passe dès cette semaine par Barcelone. Il se contente de savourer sa poussée au classement 2007 : « Je passe deuxième à la Race. Ça, c’est bon. » Quand à la « course » sur terre, il n’y a plus de second. PASCAL COVILLE L’écart se creuse Défait 6-4, 6-4, Roger Federer, décevant hier, ne trouve pas les réponses face sa bête noire, Rafael Nadal, imbattable sur terre battue.
Le premier choc Nadal-Federer de l’année n’a pas débouché sur une révolution. L’Espagnol, vainqueur de son troisième titre de suite à Monte-Carlo au terme d’une finale sans frayeur, reste invaincu face au Suisse sur terre battue. Hier, il a même donné l’impression d’avoir encore un peu plus de marge que d’habitude. Inquiétant pour ses rivaux et pour son rival.
LÉGER CONTRE FERRER, aérien contre Ferrero, mais si gauche face à Nadal, Roger Federer n’en finit pas de ne pas résoudre la dernière équation terrienne posée par le Majorquin rugissant. Hier, le c lasico de printemps, très inégal, a seu lement confirmé la puissance du dernier trublion (avec Cañas) à contester la suprématie d’un maître qui, par l’effort cumulé des deux teigneux hispanisants, n’aura jamais gagné si peu de tournois (deux) pour lancer une saison depuis le début de son ère. « Mais j’ai gagné le dernier Grand Chelem, c’est ça qui compte », tentait hier de temporiser le numéro 1 mis à mal. ÀMiami et à Indian Wells, la route du Suisse avait rencontré celle d’un Argentin barbichu sans complexe. À Monte-Carlo, l’Helvète a croisé le fer avec sa bête noire utilisant les mêmes recettes séculaires pour gagner sur terre battue face à son supérieur hiérarchique. On n’attendait pasmoins d’un Nadal classiquement herculéen qu’il ne remâche pas ses lifts lourds sur revers adverse pour dicter le tempo.Mais,mêmesur un format court de deux sets gagnants, on pouvait supposer qu’il aurait à puiser dans ses inaltérables réserves défensives pour engranger sa 67e victoire d’affilée sur terre. Las ! dans la lignée des trois dernières manches disputées l’an passé à Roland-Garros, Federer sembla abdiquer bien vite. Contrairement aux « matches des matches » exceptionnels qui avaient tenu en haleine le central princier puis le Foro Italico àRome l’an passé, ce sommet-là, au score aride, oublia son côté anthologique. À l’offensive toute durant… deux jeux, Federer déclina vite dans la prise de risques, incapable de surjouer dans une filière courte indispensable pour indisposer l’Espagnol dans son royaume. Ratant les occasions qui s’offraient à lui de faire le break dans l a p r em i è r e manche, i l f i t preuve d’un tel relâchement mental en fin de set qu’il ne marqua que trois points sur les deux derniers jeux en accumulant les fautes directes, frustré qu’il était, comme n’importe quel petit bras du circuit. Federer s’agace, acte I. Pilonné sur son revers, le Suisse connut également un usage déplorable de son coup droit (19 fautes directes), lâchant quelques frappes totalement incongrues pour lui. Privé de son arme de riposte no 1, inconstant au service au point de commettre des doubles fautes à des moments critiques, Federer ne pouvait « mathématiquement » pas desserrer l’étreinte du taurillon hispanique malgré quelques traits de génie intermittents. Tourneboulé, agacé, aigri, le Suisse discuta avec l`arbitre dans le neuvième jeu du second set, apparemment irrité par le bandeau desserré de Nadal qui glissait du front de son Terminator à lui. Federer grognon, acte II. Après l’inéluctable défaite, la plus nette sur terre depuis le premier de tous leurs derbys, Federer pouvait faire le bilan : il a joué dix-neuf sets face à Nadal et n’en a gagné que cinq ; il n’a jamais réussi à trouver une réponse cohérente en retour face au service de l’Espagnol ; les plans stratégiques élaborés pour contrer son dauphin ne soulignent aucune option gagnante ; le recours pour l’entraînement à un coach gaucher de soixante et un ans (Tony Roche) ne suffit pas pour trouver la parade face aux coups de pilon du plus vorace des gauchers ; et, de toute évidence, il apparaît qu’il semble nerveux ou complexé à chaque fois qu’il s’attaque à l’un des derniers défis qu’il lui faudra relever pour espérer glaner le Grand Chelem. Mais allez dire ça au maître, et il vous offrira la plus belle de ses moues sarcastiques. Federer grincheux, acte III, en salle de presse.Un journaliste lui énumère ses lacunes et sa tension dûment constatées. « Je trouve vos questions très étranges, sérieusement, répliqua sèchement Federer. Vous parlez de Nadal comme s’il se baladait face à moi. C’est passé tout près certaines fois. O.-K., j’ai perdu quatre fois de suite (cinq en réalité)contre lui sur terre. Mais c’est déjà mieux que de perdre face à quatre gars différents. Et puis c’est un gaucher ! Je joue à 95 % contre des droitiers. C’est donc évidemment différent face à lui, notamment au service… » Une nouvelle fois, le numéro 1 mondial préféra dire qu’il « avait tiré des leçons de ce match », oubliant qu’il répétait cette même phrase après chaque échec face à Nadal. Quelles leçons, au fait ? Federer biaisa. « Pour moi, c’est bien de jouer contre lui. Il me fait progresser sur mon revers, et je pense que j’ai déjà résolu ce problème. Évidemment, j’ai raté des coups droits, mais ça peut toujours arriver. C’est pour ça que je ne suis pas déçu. Ce n’est pas lui quim’a dominé, c’est plutôt moi qui ai fait des fautes plutôt faciles et aisées à corriger. Le début du match était en ma faveur, et rares sont ceux qui l’inquiètentcomme ça sur terre. Jene suis pas inquiet, le plus important reste Roland-Garros. Je prends les chances les unes après les autres, en espérant le bon jour… » Comme le 10 juin prochain à Paris ? FRANCK RAMELLA
BENNETEAU-GASQUET DÉPASSÉS. – Le binôme Gasquet-Benneteau n’a pas pesé bien lourd face aux jumeaux américains Bryan. Défaits 6-2, 6-1 en 43’ par les numéros 1mondiaux, les Français soulignaient la fatigue accumulée en simple par Richard Gasquet pour expliquer ce match à sens unique. « Je n’arrivais plus à servir, plaidait le numéro 1 français. Mais ç’a été une super expérience », poursuivait- il. Qui devrait probablement être renouvelée à Rome et à Hambourg. Avec la Coupe Davisen tête. Sur ce sujet, les duettistes échangèrent des coups d’oeil complices. « C’est intéressant d’avoir des joueurs qui jouent le double et le simple. On l’a vu avec les Russes àMoscou, analysa tout d’abord Gasquet. « Puisque tu le dis, reprit alors avec un air entendu Julien Benneteau, alors oui, je confirme, c’est bien d’avoir des joueurs qui font les deux. » Sous-entendu : « Moi aussi, je rentre bien dans cette catégorie. » – P. Co. | |
| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 13:49 | |
| - arabem a écrit:
- champignon horrifique a écrit:
- arabem a écrit:
- Kid Stefano a écrit:
- :
Ecoute, il n'y a pas de lien, je fais un copier coller, de mon journal l'equipe par electronique... ce n'est pas issu du site l'equipe.fr
Oui, ça je voyais bien que ce n'était pas issu du site de l'équipe, je me demandais d'ailleurs comment tu pouvais bien faire! En tout cas, n'arrête surtout pas, c'est passionnant! Et en plus, je fais de supers économies en n'achetant plus l'Equipe, moi! :biggrin: :hello: | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 15:01 | |
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| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 16:06 | |
| - arabem a écrit:
- Kid Stefano a écrit:
- arabem a écrit:
- champignon horrifique a écrit:
- arabem a écrit:
- Kid Stefano a écrit:
- :
Ps: je te taquine J'avais compris! De toute façon, on a tous nos casseroles! :mdr: Bon, pour le match champion/novacek de RG 90 qui me poursuit sur ce forum, j'ai déjà expliqué 50 fois à vdd que c'est la dramaturgie et le scénario du match qui avait fait vibrer le gamin que j'étais, pas le niveau tennistique affligeant digne d'un mauvais match de 4° série avec Novacek qui jouait tout seul avec les bâches et champion qui boitait plus bas que terre comme un mourant, mais il veut pas comprendre, il a un coeur de pierre! :biggrin:
Dernière édition par le Lun 23 Avr - 16:58, édité 1 fois | |
| | | Atchoumation N°150 Mondial
Nombre de messages : 439 Age : 41 Localisation : Rennes Joueur : tout c'qu'est espagnol .. Points : 32110 Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 16:10 | |
| - Kid Stefano a écrit:
- ... et champion qui boitait plus bas que terre comme un mourant ..
je croyais que c'était sa manière de courir .. aaaahh .. | |
| | | Eddie 15/5
Nombre de messages : 79 Age : 49 Localisation : France Joueur : Agassi Joueuse : Graf Points : 32576 Date d'inscription : 15/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 16:19 | |
| Un peu de respect pour Champion quand même . Vous en connaissez beaucoup des mecs qui ont réussi un 1/4 à la fois à RG et à Wimbledon ? :bom: | |
| | | Atchoumation N°150 Mondial
Nombre de messages : 439 Age : 41 Localisation : Rennes Joueur : tout c'qu'est espagnol .. Points : 32110 Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 16:24 | |
| Ce mec, c'était un champion !!
bon, okay, je sors .. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 16:39 | |
| - Fabien a écrit:
- Un peu de respect pour Champion quand même . Vous en connaissez beaucoup des mecs qui ont réussi un 1/4 à la fois à RG et à Wimbledon ? :bom:
Oui : agassi, becker,pioline,sampras,borg,leconte,kuerten, je continue:?: non? oK je :biggrin: | |
| | | Eddie 15/5
Nombre de messages : 79 Age : 49 Localisation : France Joueur : Agassi Joueuse : Graf Points : 32576 Date d'inscription : 15/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 23 Avr - 19:51 | |
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| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Ven 27 Avr - 20:44 | |
| L'EQUIPE DU VENDREDI 27 AVRIL 2007
Paulo l’homme yo-yo Paul-Henri Mathieu a peiné hier pour écarter Roger-Vasselin, ravivant les questions sur son cas
EN PÉRIODE ÉLECTORALE, on entend souvent nos gouvernants parsemer leurs débats à la télé d’un grand classique : « Oui, bien sûr, on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres. » La plupart du temps, c’est un dialogue de sourds vu qu’ils n’ont presque jamais les mêmes. Mais, appliqués au cas Mathieu, les chiffres résument mieux que les lettres le noeud de l’énigme. Depuis 2002, année de son éclosion, « PHM » a dérouillé huit fois un notable du top 10. Dans la même période, Richard Gasquet et Sébastien Grosjean, locomotives nationales ces cinq dernières années, n’en ont coincé respectivement « que » trois et quatre. Si on élargit les recherches aux membres du top 20, on arrive à la même conclusion (voir infographie). Mais elle cache une anomalie. À son pic, en mai 2006, Mathieu a grimpé jusqu’au trente-deuxième rang ATP quand Grosjean a poussé jusqu’au quatrième etGasquet au douzième. Moralité : nous avons un problème. « C’est marrant, j’ai fait moi-même le comptage il y a quelques jours », sourit Mathieu. Et vous en avez déduitque…« Que battre ces garslà signigie que je n’ai peur de personne. Mais que ça n’a pas suffi pour percer au classement. J’ai surtout des regrets en pensant à l’année dernière : si je bats Coria à Monte-Carlo ou Nadal à Roland- Garros, ça me propulse autre part. J’ai raté deux ou trois wagons qui m’auraient fait entrer dans les vingt. » Et le blocage subsiste. « Elles sont parlantes, ces stats, souscrit Thierry Champion, redevenu coach de l’Alsacien depuis décembre. Avec ce bilan, Paulo devrait être au moins dans les trente premiers (cette semaine, il est 57e). Une partie de mon boulot consiste à le convaincre qu’il vaut mieux que ce qu’il est aujourd’hui. Entre nous, ona convenu d’un deal : faire de lui un mec du top 15. » Pour y prétendre, le couple a ciblé d’urgence une priorité : la constance. Dans le métier qu’il a choisi, Mathieu sait que sa propension à faire des coups et des couacs ne profite pas. S’il était chanteur, PHM serait du genre à attraper une note haut perchée et à savonner sur le refrain qui suit. Àla Nouvelle Star, le jury ne lui donnerait pas que du bleu. « Peut-être avant, corrige Champion, mais, depuis six mois, il n’est jamais passé à travers. » C’est juste. L’aspirine du joueur Pourtant, joueurs ou entraîneurs étrangers viennent souvent s’enquérir auprès de nous : « Quand même, Mathieu… Comment ça se fait qu’il ne soit pas dans le top 20 ? » Nous-mêmes sommes souvent tentés de nous demander ce qui séparePHMdeDavydenko ou de Robredo, qui ont son âge et son profil mais unpalmarès et un classement tout autres. « La différence ? Pas le potentiel, pas le jeu, pas le physique, répond Champion. Mais la constance. » Hier, en le regardant peiner contre son copain Édouard Roger-Vasselin (4-6, 6-3, 6-4), certes auteur d’une partie remarquable mais modeste 163e mondial, on tiqua à nouveau. Onsongea à son échec l’an dernier à Gstaad contre l’obscur Vemic, 460e… « Mais, à part Nadal et Federer, tout le monde passe par deux ou trois mauvaises défaites par an, se défend PHM, tout à fait capable de battre Acasuso (37e) aujourd’hui en quarts de finale. En revanche, c’est vrai, mon classement actuel est un peu bâtard. » En voulant résoudre l’énigme, on a souvent cherché des poux dans « la tête à Mathieu ». « L’histoire du mental, c’est le truc le plus injuste qu’on ait dit sur Paulo, contrebraque Champion. S’il n’avait pas de mental, il ne serait jamais revenu après la finale de Coupe Davis en 2002 et ses blessures. S’il n’avait pas de mental, il aurait perdu aujourd’hui. » Il y a quelques mois, Patrice Hagelauer, qui a travaillé plusieurs fois avec PHM, avait réfléchi à la question : « Paulo a tout pour aller haut. La seule chose qui parfois lui fait défaut, c’est la confiance. Or, ça, c’est l’aspirine du joueur. Je le rapprocherais de Guy Forget, qui a mis du temps avant d’exploser (à 25 ans, l’âge de Mathieu) parce que, comme Paulo, il voulait trop bien faire et se crispait. » Si la comparaison marche, nous sommes dans l ’année Mathieu. FRÉDÉRIC BERNÈS
BARCELONE : NADAL SE BALADE. – Seulement huit jeux concédés en deux matches ; à peine plus d’une heure passée sur le court à chaque fois : Rafael Nadal se balade dans « son » tournoi de Barcelone, dont il est double tenant du titre. Après Kristof Vliegen, corrigé avant-hier (6-1, 6-2) comme une semaine auparavant à Monte-Carlo, le numéro 2 mondial a écarté hier Thomas Johansson (6-1, 6-4), signant ainsi son 69e succès d’affilée sur terre battue. Aujourd’hui, en quarts de finale, sa « victime annoncée » sera l’Italien Potito Starace (72e mondial), récent finaliste à Valence. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Sam 28 Avr - 9:45 | |
| L'EQUIPE DE SAMEDI 28 AVRIL 2007 La moyenne en français Ça passe pour Mathieu et Gicquel, qui en découdront tout à l’heure en demi-finale. Mais ça trépasse pour Grosjean et Benneteau. ON RÉCAPITULE pour ceux qui n’ont pas suivi. De douze Français sur trente-deux joueurs, lundi, il n’en reste plus, cinq jours plus tard, que deux sur quatre. C’est bien mais drôlement moins fortiche que les Espagnols, venus à deux (Montanes et Ramirez Hidalgo) et toujours vivants à l ’heure des demi - f inales . Dimanche, la Française des Jeux de Casablanca, comme sa concurrente espagnole, ne descendra pas en deçà de ce fifty-fifty. Les inconditionnels de la sécurité pourront toujours se crêper le chignon avec les amoureux du risque ; la demi-finale Paul- Henri Mathieu - Marc Gicquel bouffera obligatoirement la moitié du contingent restant. Déjà hier, la combinaison des quarts de finale devait d’office transvaser dans la farce un dindon. Ça tomba sur Julien Benneteau, poussé dehors par Gicquel. Il ne manquerait plus qu’il n’y ait que des avantages à s’entasser à douze à l’arrière d’un mêmetableau. Non, il existe un péril, celui de la cannibalisation entre soi. Hier, Benneteau avait pourtant pris le bon embranchement. Mais de 6-3 en sa faveur à la poignée de main et au cassage de sa raquette qui lui servit d’adieu, il ne gratta que deux pauvres jeux (3-6, 6-1, 6-1). « J’ai eu trop de déchet en coup droit, j’ai été d’un coupmoins agressif et lui adore ce schéma où on lui permet de défendre et de contrer. » Futé, Gicquel comprit que sa chance viendrait de sa faculté à multiplier les cadrages-débordements sur le coup droit d’en face. « Julien est plus stable en revers, expliqua-t-il. Mais j’aimis du temps à choisir quoi faire : tu peux le battre en attendant qu’il faute, mais à un moment donné tu dois aussi créer des choses. » Bon camarade, il n’osa pas faire la morale à l’ami Julien pour son geste, pas bien méchant, de nervosité avant de s’en aller. Cela aurait paru culotté venant d’un garçon qui lutte en permanence contre son penchant naturel à prendre des tours pour un oui ou un non. « L’objectif de la semaine avec Rodolphe (Gilbert, son coach) était d’être irréprochable dans le comportement. Je sais que tant que je ferme ma gueule, je peux gagner mon match. En revanche, si je commence à l’ouvrir… » 15/20 pour Gicquel Hier, il s’autoattribua un 15/20 en maîtrise de soi. « Pas plus, parce que, au début, il y a eu un petit jet de raquette. » Toujours d’actualité, ce combat contre ses démons du dedans ne gêne en tout cas plus son ascension. Finaliste à Lyon et demifinaliste àMetz l’automne dernier, le Breton s’est désenglué d’une période creuse (février-mars) et n’est plus qu’à une victoire de redevenir numéro 2 français, comme il y parvint en début d’année. Le seul qui puisse l’en empêcher ne l’a jamais affronté et ne croit pas trop à cette histoire de numéro 2.« Çame fait rigoler, dit Mathieu. Une semaine c’est Marc, une autre c’est Julien (c’est le cas cette semaine), puis Seb ou moi ; bref, il n’y a pas de numéro 2 français. On verra en fin d’année et, là, on saura. » Hier, quand il aperçut la grande carcasse patibulaire de Jose Acasuso, Mathieu n’avai t pas besoin d’attendre pour se faire une opinion. Cinq fois par le passé, toutes sur terre battue, il avait traité avec ce gringo qui ferait un très bon méchant dans un film de Tarantino et Rodriguez. Jamais il ne lui avait soutiré un set. « Je l’ai toujours trouvé super fort, admit Paulo après coup. Il a une frappe tellement lourde… Au rebond, je ne connais que celle de Nadal qui fait ça. » Mathieu remarquable Comme souvent, meilleur est le méchant et meilleur est le film. Malgré un strapping au genou gauche, Acasuso, 37e mondial, a été à la hauteur. Mais Mathieu n’a ni reculé ni oublié de demander à notre Argentin de défendre, ce qu’il déteste. Et ça a marché (7-6, 6-4). « Je n’avais pas le droit de subir, confia-t-il. Sinon, j’étais mort. Il fallait que je redonne de la vitesse à ses balles et veiller à ne pas rester court. » Dans la conduite de son travail, PHM fut remarquable. Il aurait même mérité l’unanimité des voix s’il n’y avait eu cette crispation alors qu’il menait 4-1, 30-0 dans le second set. « Il a été passif et n’a plus bien servi », nota son entraîneur Thierry Champion. Il fut quitte pour une légère frayeur. Conscient de ce flottement, il s’autoattribua un 14/20. « Sinon, je me serais donné un 19. Mais des 19, on y a droit que deux ou trois fois dans l’année. » Sébastien Grosjean n’a pas vécu un de ces jours rares. Vif, saignant en coup droit, il fit d’abord la misère à Ramirez Hidalgo, 59e mondial et huitième- finaliste à Roland-Garros l’an dernier, au point de mener 6-1, 3-1. Mais, d’un coup, le bras ne partit plus et l’Espagnol, connu pour sa hargne, se mit en route. Malgré un break d’entrée dans le troisième set puis une balle de break à 5-5, la porte claqua au nez du Marseillais dans le tiebreak (1-6, 7-5, 7-6). « Je n’ai pas bien servi, reconnut-il. Le point noir, c’est ça. C’est peut-être dû au fait que j’ai repris, cette année, un cordage mixte sur terre et que çame fait perdre de la puissance. » Voilà comment, de l’éventualité d’un carré aux trois quarts français, on se quitta hier soir sur l’assurance d’en avoir une moitié. FRÉDÉRIC BERNÈS
Au rendez-vous des terriens Presque tous les meilleurs spécialistes ont fait escale en Catalogne. Dont Nadal, vainqueur de son 70e succès de rang sur la surface.
QUE PERSONNE ne s’y trompe. Si le tournoi de Casablanca, avec ses douze Français sur la ligne de départ, a des airs de National expatrié en Afrique, c’est bien de l’autre côté de la Méditerranée, à Barcelone, que les choses sérieuses se déroulent cette semaine. La comparaison chiffrée est éloquente : treize membres du top 30 d’un côté, un seul (Hrbaty, 24e ATP) de l’autre… Et, référence suprême pour un tournoi sur terre battue, seize Espagnols et six Argentins sont présents en Catalogne, dont bien sûr Rafael Nadal, double tenant du titre et héros local. Hier, le contraste était saisissant entre les tribunes clairsemées qui assistèrent en lever de rideau à la victoire de David Ferrer sur David Nalbandian, et le stade comble qui accueillit dans la foulée Nadal et Potito Starace. Ayant peut-être en souvenir le quart de finale de l’année dernière qui avait failli tourner au cauchemar pour leur idole (Nadal avait été mené 6-4, 4-1 par Nieminen avant de l’emporter 6-3 au troisième set), le public était d’entrée chaud comme un QG de campagne un soir de second tour. Comme d’habitude, Nadal tira le premier (6-2), mais Starace, cet Italien grand et maigre qui avait poussé Marat Safin aux cinq sets il y a trois ans lors d’un match épique à Roland-Garros, n’est pas du genre à aimer recevoir des coups. Prenant tous les risques au point même de balader le numéro 2 mondial sur certains points, il fut récompensé en étant le premier à parvenir à le breaker depuis le début de la semaine. Méritoire, certes. Mais pas suffisant. « C’est vrai que ça aurait pu devenir plus dangereux pour moi, admettait Nadal. Je ne suis pas entièrement satisfait de mon jeu aujourd’hui. » « Ça vous préoccupe ? » demanda alors un journaliste. « Franchement ? Non. » Au moins, la réponse est claire. « Pourquoi je m’inquiéterais ? poursuivit l’Espagnol. J’ai disputé mon meilleur tournoi de Monte-Carlo la semaine dernière, je n’ai toujours pas perdu un set cette saison sur terre battue, et là je suis en demifinale. Maintenant, je vais rencontrer David (Ferrer), qui selon moi fait partie des huit meilleurs joueurs au monde sur terre battue, mais je reste confiant. En plus, c’est bon pour le tournoi, il y aura forcément un Espagnol en finale. » Au fait, est-il au courant qu’il y aura également à coup sûr un Français en finale demain à Casablanca ? « Les Français ont beaucoup de bons joueurs. Ils ont eu tort de ne pas venir ici car je suis sûr qu’ils auraient pu faire quelque chose. » Toujours poli, Rafa… ARTHUR PRALON
LA DÉPRIME DE NALBANDIAN. – Le début de saison morose de David Nalbandian (9 victoires - 9 défaites) n’en finit plus. Pour son premier quart de finale de l’année, le numéro 1 argentin a tenu jusqu’au tie-break du premier set face à David Ferrer, avant de lâcher prise en multipliant les gestes d’énervement. Redescendu au 14e rang mondial alors qu’il était encore troisième ATP il y a six mois, Nalbandian risque très gros dans les prochaines semaines puisqu’il aura à défendre la moitié de son total de points actuel (victoire à Estoril, demi-finales à Rome et à Roland-Garros en 2006), avec le risque de chuter au-delà du top 30pour la première fois depuis juin 2002. Cette perspective ne doit pas l’enchanter puisque, hier, il amis les voiles dès son élimination sans même passer par la salle de presse…
CAÑAS PASSE SANS JOUER. – Pour son premier tournoi de la saison sur la terre battue européenne (il avait préféré faire l’impasse sur Monte-Carlo – où il ne rentrait pas directement dans le tableau –, après ses efforts répétés à Indian Wells, Miami et en Coupe Davis), Guillermo Cañas n’a toujours pas laissé filer un set. Après ses succès sans bavure sur Mirnyi, Vanek et Andujar, « Willy » a profité hier du forfait de Nikolay Davydenko, blessé au poignet droit. | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 30 Avr - 12:48 | |
| L'EQUIPE DU LUNDI 30 avril 2007NADAL-MANIAEn Espagne, la personnalité du double vainqueur de Roland-Garros fait de lui un phénomène médiatique exceptionnel. En Espagne, Rafael Nadal est plus qu’un joueur de tennis. Boulimique de victoires sur terre battue (il a mis hier son compteur à 72 d’affilée), il est aussi présent sur les plateaux de tournage de spots de pub ou aux séances de dédicaces de sa biographie. Ce qu’aime le public et ce quecultivent les sponsors chez lui : des valeurs traditionnelles familiales et une séduction qu’il exerce sur toute la société. Un alliage qui fait de lui, à vingt ans, « la première star mondiale du tennis espagnol ». LUNDI 23 AVRIL au soir, dans un célèbre grand magasin de Barcelone, Rafael Nadal se prête consciencieusement à une séance de dédicaces de l’autobiographie qu’il vient de publier, en collaboration avec deux journalistes espagnols (Rafael Nadal, chronique d’un phénomène). La journée a été longue. Arrivé de Monte-Carlo la nuit précédente, à 4 heures du matin, après un voyage en voiture interminable, « Rafa », sans y être contraint, est passé en coup de vent au Real Tenis Club de Barcelone pour donner une conférence de presse. Le voilà maintenant face à une longue file d’attente d’une centaine de personnes, qui piétinent d’impatience. Fatigué, l’Espagnol sourit et dit : « Pas question de renvoyer quiconque ! J’irai jusqu’au bout. » Au-delà de l’effervescence directement née des résultats exceptionnels de ces dernières années, et notamment de ses deux titres à Roland-Garros, la « Nadalmania » espagnole s’explique aussi par le comportement d’un champion exemplaire aux yeux du public. « Avant de le considérer comme un joueur de tennis, les gens le perçoivent commeune personne et l’admirent pour ce qu’il est : quelqu’un de très humble, dur aumal, qui donne tout en permanence et qui a su garder les pieds sur terre, explique Manel Serras, journaliste à El Pais et coauteur de sa biographie. Il n’est pas seulement aimé par les gens qui aiment le tennis, mais par tout le monde. De ce point de vue là, l’influence de sa famille, qui lui transmet ces valeurs, est fondamentale. Nadal a un grand respect pour les membres de sa famille, qui a une structure pyramidale exemplaire. Son père, par exemple, prend toutes les décisions d’ordre commercial, tandis que son oncle Toni s’occupe de l’aspect purement sportif. Nadal est devenu numéro 2 mondial très vite, en remportant Roland-Garros à sa première participation, mais il est resté le même homme. » « Rester le même », ce sont les mots que toutes les stars répètent invariablement et mécaniquement à quiconque leur demande leur voeu le plus cher… Seulement, pour Nadal, difficile de chercher à démentir ce lieu commun. Ne dit-on pas de lui que, lors d’un récent déplacement avec son oncle, il demanda la permission d’acheter un nouveau portable ? « À Shanghai, l’année dernière pendant le Masters, quand il est arrivé à l’hôtel et qu’on a voulu l’installer dans une suite, il a eu cette réaction : “ Dans cette famille, la suite, c’est réservé au père !” Et il a pris une autre chambre », rapporte Manel Serras. Il suffisait de le voir il y a trois jours, tout gêné en recevant, de la part d’un des sponsors du tournoi de Barcelone, le « pr ix orange » local (récompensant le joueur le plus sympathique), une bouteille de champagne géante, entre deux bimbos en minijupes. Sourire forcé, cinq ou six « muchas gracias » murmurés du bout des lèvres, Nadal se comporte alors en gendre idéal, timide et bien élevé. Finalement, n’est-ce pas aussi ce trait de personnalité qui lui donne une plus-value commerciale ? « D’après vous, que recherchent les gros sponsors ? répond Carlos Costa, l’ancien joueur de tennis désormais agent de Nadal. Une image que véhicule exactement Rafa : c’est un gagnant alliant jeunesse, fraîcheur, célébrité, simplicité, bref, la sécurité. Quand nous autres, anciens joueurs espagnols, n’obtenions dans toute notre carrière que deux ou trois contrats avec des sponsors industriels non liés au monde du tennis, Rafa, lui, en compte déjà une demi-douzaine en deux ans (automobiles Kia ; montres TimesForce ; boissons chocolatées Colacao ; climatiseurs Ferroli, parfums Puig, console de jeu PlayStation ainsi que les raquettes Babolat et l’équipementier Nike). » « Des chiffres ? Vous rigolez ! Vous ne pensez tout de même pas que je vais vous en donner », conclut Costa. « Généralement, on a tendance à dire qu’il faut multiplier les gains sur le circuit par sept pour arriver au chiffre des sponsors, confie Manel Serras. À mon avis, pour Nadal, on peut même peut-être multiplier par dix… » Et sur le seul circuit, Nadal a déjà amassé plus de 7 millions d’euros. Un seul coup d’oeil au détail de son agenda suffit pour comprendre. Entre deux tournois, le numéro 2 mondial jongle avec les opérations commerciales. Mardi dernier, au lendemain de sa séance de dédicaces, il tournait à Barcelone une publicité pour Kia. Demain, c’est pour Nike qu’il fera l’acteur. Et, le week-end prochain, à Rome, une séance photos est déjà planifiée. « La gestion de son emploi du temps est un vrai casse-tête, explique Benito Pérez-Barbadillo, responsable de la communication de l’Espagnol. Regardez ici (il montre l’écran de son ordinateur portable). Voilà une soixantaine d’e-mails réclamant une interview que je n’ai même pas eu le temps de traiter depuis deux mois ! » Pour lui, Nadal jouit en plus d’un atout supplémentaire. « Sa chance, c’est de plaire énormément aux jeunes et aux tout petits. Jim Courier a une explication : “ Quand les enfants découvrent Nadal dans la réalité, ils ne voient pas la différence avec celui des jeux vidéo : il est aussi fort et aussi costaud. ” » Les télévisions n’ont bien sûr pas mis longtemps à comprendre le parti à tirer d’une telle mine d’or. L’effet Nadal a été immédiat et a réveillé subitement l’intérêt pour le tennis des deux chaînes du groupe public TVE, La Primera et La 2. Trois jours après la première victoire du Majorquin à Roland-Garros (qui avait permis à La Primera d’obtenir une audience de 41,1 %, soit 4,7 millions de téléspectateurs), La 2 diffusait, pour la toute première fois en Espagne, le premier tour du tournoi sur gazon de Halle. Plus récemment, la Nadalmania a permis à La 2, lors de la dernière finale de Roland-Garros, d’obtenir une audience de 36 %. Un record comparé à la moyenne habituelle de la seconde chaîne publique espagnole, proche des 9 % d’audience. Du coup, en décembre 2006, TVE signait un accord historique avec l’ATP, portant notamment sur la retransmission de tous les Masters Series, de Roland-Garros, de la Coupe Davis et de la Fed Cup. « Au total, 26 tournois seront couverts annuellement par TVE jusqu’en 2010. C’est un pari très clair en faveur du tennis », se félicite José Angel de la Casa, directeur des sports de TVE. Évidemment, la signature historique (retransmise à la télé) s’est faite en présence du numéro 2 mondial et des huiles de la chaîne et de la Fédération espagnole de tennis. « Avant, les Espagnols suivaient le tennis du coin de l’oeil, analyse Alex Corretja, ancien numéro 2 mondial et désormais commentateur pour la TVE. Ils tombaient sur un match à la télévision, regardaient un moment, puis zappaient. Avec Nadal, on est entrés dans une nouvelle dimension. Aujourd’hui, les gens regardent parce que c’est Nadal et ils regardent tout le temps. Les audiences ont grimpé et, du coup, les télévisions suivent. Peu importe où il joue : sur terre battue, sur dur ou sur gazon, ça intéresse tout le monde. Il suffit de voir la réaction du public ici, à Barcelone, pour comprendre l’ampleur du phénomène. Vendredi, en quarts de finale, le stade était loin d’être rempli pour supporter Ferrer face à Nalbandian. Et, dans la foulée, c’était plein pour voir jouer Nadal. Avec lui, les gens ont l’impression d’assister à une corrida, c’est comme si une odeur de sang se dégageait tout à coup et qu’un taureau entrait dans l’arène. » L’ancien vainqueur du Masters (1998), pourtant membre d’une génération dorée (Carlos Moya, Juan Carlos Ferrero, Albert Costa, tous vainqueurs à Roland-Garros), voiten Nadal unphénomène de société nouveau : « Ce qui le différencie de nous autres, anciens joueurs, c’est qu’il n’est pas qu’un tennisman. C’est la première star mondiale du tennis espagnol. Que je me promène avec lui à Paris, sur les Champs-Élysées, à Melbourne ou même à IndianWells, on n’arrive pas à faire un pas sans créer une effervescence. » Comme la télévision, la presse écrite, autrefois presque exclusivement consacrée au football, a elle aussi changé de sujet favori. Le journal catalan Sport, l’un des quatre quotidiens sportifs nationaux, a par exemple triplé ses pages tennis depuis l’éclosion de Nadal, envoyant désormais un reporter sur tous les Grands Chelems et la majorité desMasters Series. « Il y a deux ans, à Wimbledon, nous étions seulement deux ou trois journalistes espagnols, se souvient Sergio Heredia, reporter au quotidien généraliste la Vanguardia. L’an dernier (Nadal était arrivé en finale), on était une vingtaine ! Désormais, au journal, tous les jours notre boss nous dit : “Je veux savoir ce que fait Nadal aujourd’hui. ” Au niveau des portifs espagnols, seul Fernando Alonso a un impact plus important. » Souvent en conflit avec la presse locale, peu au contact de ses fans, le pilote automobile est pourtant tout le contraire de Nadal. « Oui, mais c’est la première fois qu’on a un champion du monde de F 1 et ça marque forcément plus les esprits. Même si c’est difficile à expliquer, Alonso restera, à mon avis, toujours un cran audessus. Par exemple, pour le Grand Prix d’Espagne qui a lieu dans quinze jours, toutes les places ont été vendues depuis longtemps. » Certes, à Barcelone cette semaine, deux des sept journées ne se sont pas déroulées à guichets fermés. Les deux seules où Nadal ne jouait pas. ARTHUR PRALON (avec F. T.) J'espere que Gasquet fera une grande carriere ou encore Monfils afin de pouvoir avoir plus de tennis sur les chaines generalistes comme tf1 ou france television comme vient de faire la chaine espagnole TVE, ca fait envie ! | |
| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 30 Avr - 12:59 | |
| Oui, enfin, c'est bien beau tous ces tournages de pubs pour le pognon et les montagnes d'interview et toutes ces sollicitations interminables, mais faudrait pas qu'il y passe tout son temps entre deux tournois, il va finir par y laisser beaucoup d'influx nerveux, de fatigue mentale à la longue, il y a beaucoup mieux à faire pour se reposer... Je ne comprends même pas comment ils peuvent le laisser faire ça maintenant, à moins d'un mois de RG, il y a peut-être de meilleurs moments pour tourner des spots de pubs que ça, c'est n'importe quoi, là... | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 30 Avr - 13:14 | |
| Une si longue attente… Après de nombreux contretemps, le Français a enfin donné une descendance à son doublé Moscou-Lyon de 2002. À VINGT ANS, Paul-Henri Mathieu avait fracassé la coquille. En quinze jours, le pitchoun avait triomphé à Moscou et à Lyon. Un mois plus tard, c’était le coup de cafard, la défaite tristement épique contre Youzhny en finale de Coupe Davis. Puis quatre saisons ont passé, entre clair et foncé mais sans le moindre titre. Hier, en écrasant l’Espagnol Albert Montanes (6-1, 6-1), PHM s’est lancé dans le troisième acte de sa carrière. ACTE I MOSCOU-LYON 2002, L’ENFANT ROI. – L’automne venu, tout le monde se trouva bien dépourvu pour refroidir ce gamin qui frappe aussi fort dans la balle que sur son coeur. Première déflagration à Moscou, réplique sismique à Lyon. En seize jours, treize victoires, deux titres : toute la presse a la joie de publier l’extrait de naissance d’un « phénomène ». Paris Match se penche sur son histoire et Fogiel l’invite à sa table. « C’était mon rêve de gosse qui se réalisait, décrit aujourd’hui Mathieu. J’étais dans un état second. Je me sentais presque invincible. En fait, j’étais sûr et certain que j’étais lancé et que j’allais tout casser. » Il grimpe au 36e rang mondial, Guy Forget l’habille en titulaire pour la finale de Coupe Davis à Bercy contre la Russie, et vlan ! Mathieu s’affale contre Youzhny lors du simple décisif après avoir mené deux manches à rien. C’est la première cicatrice, le début des ennuis. ACTE II 2003-2006, TOUT ET RIEN. – En quelques semaines, Mathieu fait connaissance avec les critiques et la blessure. Pendant trois mois, il est hors d’usage à cause d’abdos en compote. Après, rien ne sera plus comme avant. Séparé d’avec Thierry Champion à l’été 2003, « Paulo » devient un élastique, capable de s’étirer jusqu’au très haut, le temps de quelques perles, capable aussi du contraire. Fin 2003, il s’envase (83e mondial) et un an plus tard, salement blessé au poignet droit, il explore même le sous-sol (123e). Il ne peut disputer Roland-Garros 2004. « C’est la pire période. Là, j’étais très mal. Je me repliais sur moi, je ne parlais plus et je ne trouvais pas de porte de sortie. Je n’ai jamais voulu jouer au tennis pour être 80e ou 100e.Mon rêve, c’était pas ça. » Dans son malheur, Mathieu entrevoit ponctuellement une lueur. C’est sans doute ce qui l’a sauvé. « Pour la demifinale de Coupe Davis à Alicante en 2004, Guy m’appelle alors que je suis 80e. Même moi, je trouvais ça limite anormal. Et puis, seul contre tout le monde dans cette arène, je bats Moya. Là, je me dis : “C’est pas possible, j’ai un truc.” » Et l’espoir de revenir à la hauteur de son rêve revient à la vie. Alors il bosse. Matin, midi et soir. « Il est un des athlètes les plus pros du circuit, considère Olin Jacobellis, l’un de ses agents. C’est impensable le soin qu’il porte à son hygiène de vie. C’est pour ça que je suis sûr que lorsqu’il entrera dans le top 10 il s’y installera pour un bon moment. » Peut-être, mais nous sommes à la fin de l’année 2006 et Mathieu n’a plus connu de finale depuis septembre 2003 à Palerme. Et il est 53e. ACTE III CASABLANCA 2007, LE REBOND. – Octobre, l’an dernier. Ça ne va pas fort et Mathieu décide d’employer les grands moyens. Il remercie Thierry Tulasne et se rabiboche avec Thierry Champion. Il retrouve de l’élan, bat trois top 10 et connaît, enfin, sa semaine faste à Casablanca. « Je la sentais venir, confia-t-il hier. J’avais un niveau moyen très élevé et, en regardant le tableau ici, je me disais que personne ne me faisait peur. Voilà, je me sentais fort. » La finale ne fut qu’une formalité. Premier set : mené 5-0 en dix-sept minutes,Montanes sauve vaguement la face (6-1) mais ne grappille qu’un misérable point sur le service de l’Alsacien. Second set : Mathieu doit simplement négocier un instant critique quand, à 1-0, l’Espagnol se procure une balle de débreak. Une fausse alerte, un détail. Puis un cri du coeur, une bise à son entraîneur, un baisemain à Quiterie, sa chérie, et le sentiment que la roue tourne. « Quand j’ai gagné, j’ai d’abord pensé à moi. À toutes mes galères, tous ces sacrifices… Tout ça, ce n’était pas pour rien. Ici, je n’ai jamais surjoué. Ça veut dire que j’ai encore des cartouches. À chacun de mes matches, j’ai eu un flottement, plus ou moins ennuyeux, mais j’avais presque l’impression d’avoir encore le frein à main. » Et quand il l’abaissera complètement, qu’arrivera-t-il ? « Personne ne le sait, sourit-il. Mais moi j’en rêve. » FRÉDÉRIC BERNÈ
THIERRY CHAMPION entraînait déjà Mathieu quand ce dernier remporta ses deux titres coup sur coup à Moscou et à Lyon en 2002. Sa parole est d’or. CASABLANCA – de notre envoyé spécial « LÀ, JE RESSENS de l’émotion. D’abord pour lui parce qu’il a dû attendre longtemps avant ce troisième titre et qu’il a traversé des passes difficiles. Paulo, c’est ce qu’on appelle un vrai bon mec. De Moscou et de Lyon en 2002, il me reste le souvenir d’un déclic. Avant, il était très fort à l’entraînement, mais il coinçait dans les tournois. Je crois qu’il cherchait ses limites et qu’il ne les soupçonnait pas. Ensuite, en juin 2003, on s’est séparés. Parce que l’histoire avec lui, je ne la sentais plus. Son entourage de l’époque le caressait dans le sens du poil et il supportait moins mon discours. Je n’étais pas là pour lui dire qu’il était le plus beau. C’est marrant parce que notre engueulade avait eu lieu ici, à Casablanca, après une défaite contre Lisnard. Mais, même quand je ne me suis plus occupé de lui, jamais je n’ai arrêté de croire en lui. Quand on a repris ensemble, je l’ai trouvé plus mûr, davantage capable de se livrer et de faire des choix forts. Aujourd’hui, on a des discussions où on va plus au fond des choses. Il s’est détendu ; il a vingt-cinq ans, c’est normal. Ce que j’ai compris depuis peu, c’est qu’il avait besoin d’objectifs précis. Alors, en février dernier, on s’est parlé entre quatre yeux. On a tablé sur une place dans le top 15 en fin d’année et trois titres dans la saison. Ça fait déjà un ! » – F. B Nadal insatiable L’Espagnol a remporté hier face à Cañas (6-3, 6-4) son troisième titre d’affilée à Barcelone, portant à soixante-douze son total de succès consécutifs sur terre battue. BARCELONE – de notre envoyé spécial DÉSORMAIS, l ’ interrogation majeure du moment n’est plus : « Quelqu’un parviendra-t-il à battre Nadal sur terre battue ? » Mais plutôt : « Quelqu’un parviendra-t-il à prendre un set à Nadal sur terre battue ? » Cette saison, en deux tournois (Monte- Carlo et Barcelone) et dix matches, l’Espagnol n’a toujours pas concédé la moindre manche, ne laissant à ses victimes que des miettes : 52 jeux, soit une moyenne de 2,6 jeux par set… Et pourtant, sur sa route, il y avait de quoi le faire trébucher. Mais ni Federer (en finale à Monte-Carlo), ni Ferrer (ici en demi-finale), ni Cañas, hier, n’ont paru capables de faire trembler un seul instant le roi de la terre battue. Hier, pour la première fois de la semaine, le public barcelonais s’était pourtant préparé à vivre quelques (minces) frissons. Guillermo Cañas ne venait-il pas de battre par deux fois Roger Federer sur le ciment américain et d’atteindre la finale à Miami ? L’inquiétude des tribunes grandit d’ailleurs d’entrée de match, quand Cañas obtint deux balles de break dès le premier jeu. Nadal sauva la première d’un coup droit gagnant. L’Argentin rata la seconde en sortant un revers tout au bout d’un échange éreintant. Son quota de balles de break allait s’arrêter là pour la journée. Le plus souvent débordé, il commença alors à visiter invariablement le court et, malgré une défense héroïque – « J’avais l’impression de jouer contre un mur vivant, déclarera Nadal –, il perdit logiquement son service une fois dans chaque set (6-3, 6-4). Comparés au lift bondissant de Nadal, les coups plus à plat de Cañas avaient semblé bien inoffensifs, et l’Espagnol pouvait recevoir pour la troisième année d’affilée (seul Wilander avait jusqu’à présent réalisé cet exploit, en 1982, 1983 et 1984) le trophée des mains de l’infante Cristina et de son mari, duc de Palma de Majorque. « C’est vraiment sympa des’imposer une nouvelle fois à lamaison, se félicita le numéro 2mondial. Il a fallu que je le fasse beaucoup courir, que j’attende chaque fois cinq ou six échanges avant de prendre le dessus. Je suis content de mon jeu, mais j’ai encore beaucoup de choses à améliorer, notamment mon service et mon jeu vers l’avant. Mon revers, que j’ai travaillé récemment, fonctionne très bien, et ça, c’est le point positif. J’en ai vraiment besoin pour préparer les points avant de les finir en coup droit. » « Juste content de mon niveau de jeu, c’est tout » Lorsqu’on lui demanda en plaisantant s’il s’était fixé comme objectif de ne pas lâcher le moindre set cette année sur terre battue, Nadal se la joua modeste,commed’habitude :« Quelle question bizarre ! On en est seulement au deuxième tournoi de l’année sur terre, alors pour l’instant je suis juste content de mon niveau de jeu, c’est tout. » Avoir remporté le vingtième titre de sa carrière (il est désormais le quatrième joueur en activité le plus titré, à égalité avec Kuerten) et sa soixante-douzième victoire d’affilée sur terre battue lui semblerait finalement presque normal. Pourtant, il y a trois mois, beaucoup se faisaient du souci pour lui. Blessures aux pieds à répétition, tournée australienne médiocre, les voyants étaient à l’orange foncé. « C’est à Dubaï que sa saison a vraiment commencé,explique son oncle-coach Toni. Ensuite, il a vraiment bien joué à Indian Wells (où il s’est imposé) et même à Miami, malgré sa défaite en quarts de finale contre Djokovic. Tout cela est normal car on a beaucoup travaillé pour faire évoluer son jeu vers l’avant, et cela prend du temps avant de trouver ses marques. En plus, il a été gêné par ses problèmes de pied et, même si cela va mieux, il faut toujours faire attention. » À voir son niveau de jeu depuis deux semaines sur terre battue, on aurait plutôt tendance à s’inquiéter pour ses rivaux, en particulier Roger Federer. « C’est vrai qu’il joue mieux que la saison dernière à la même époque, confirme Toni Nadal. L’an dernier, il avait fait un tournoide Barcelone très moyen. Ses victoires récentes sur ciment américain lui ont donné confiance. Mais la différence par rapport à 2006, c’est surtout que, cette fois-ci, il n’a pas raté le début de la saisonpour cause de blessure. Voilà pourquoi il est déjà prêt. » ARTHUR PRALON
« Pas très loin derrière lui » GUILLERMO CAÑAS estimait avoir joué à un niveau proche de celui de Rafael Nadal. « EST-CE PLUS DIFFICILE de battre Federer sur dur (l’Argentin vient de le dominer coup sur coup à Indian Wells et à Miami) ou Nadal sur terre battue ? – Ce sont les deux meilleurs joueurs du monde, je ne sais pas qui est le plus dur à battre, mais c’est vrai que pour espérer dominer Nadal sur terre battue, je dois encore m’améliorer. J’estime pourtant avoir bien joué aujourd’hui, d’autant que je n’avais plus aucune douleur. Je pense n’être pas très loin derrière lui en termes de niveau, mais ce n’est pas suffisant. – Vous avez fait beaucoup l’essuie-glace pendant cette finale. N’y avait-il pas d’autres tactiques à tenter, comme l’amortie, par exemple ? – Exact. Malheureusement, je suis incapable de faire une amortie ! Mais je vous promets que je vais apprendre avant le début de Roland-Garros. – Nadal vient de dire que face à vous, il avait eu l’impression de jouer contre un “mur vivant”… – Merci pour le compliment mais le mur, c’est plutôt lui. Ou alors, j’ai vraiment besoin de colmater quelques trous… » – A. Pr. | |
| | | Atchoumation N°150 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 30 Avr - 13:34 | |
| Intéressants ces articles sur Nadal, je suis d'accord avec Kid, je trouve aussi que ce n'est pas le moment pour les pubs .. mais encore une fois, j'ai l'impression que l'entourage de Nadal n'est absolument pas constitué de vautours et que du coup, tout est sous contrôle, un peu comme Nadal dans un match .. | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Jeu 3 Mai - 11:10 | |
| L'EQUIPE DU JEUDI 3 MAI 2007 Compères tout terrain Plus que des leçons tactico-techniques, l’exhibition jouée hier par Federer et Nadal a mis en relief leur entente croissante
Le « combat des surfaces », disputé sur un court moitié terre battue, moitié gazon, n’a révélé aucun secret du jeu de tennis ni épaté la galerie. Au-delà de leur gros cachet, les deux hommes ont surtout semblé bien s’amuser. PALMA DE MAJORQUE – (ESP) de notre envoyé spécial LE RÉSULTAT ne comptera pas. Ni comme une demi-victoire de Rafael Nadal, ni comme une demi-défaite de Roger Federer. Surnommée « le combat des surfaces », l’exhibition disputée, hier à Palma de Majorque, sur le premier court mi-gazon miterre de l’histoire du tennis, n’aura pas de conséquences aussi importantes que le « combat des sexes » remporté en 1973 par Billie Jean King contre Bobby Riggs. La victoire de la championne sur le vétéran avait alors marqué, pour une bonne partie du public, la reconnaissance du tennis féminin comme sport à part entière. On ne tirera au contraire aucune conclusion définitive de la rencontre majorquine, ni du résultat (7-5, 4-6, 7-6 en faveur de Nadal), ni de la manière, un peu décevante pour les observateurs professionnels mais apparemment satisfaisante pour les 7 200 spectateurs et pour les deux acteurs, au-delà de leur cachet, évalué à 400 000 . On se bornera à remarquer la complicité croissante entre deux champions que leur situation d’archirivaux pourrait pourtant séparer. On avait déjà vu, la veille, Nadal jouer les hôtes attentionnés lors de la visite protocolaire de la cathédrale de Palma, avant un dîner pris en commun. On l’a revu, hier, prenant le soin de traduire à son adversaire réponses et questions oubliées par la traductrice officielle. Au point qu’un confrère finit par leur demander s’il était possible d’être amis dans le tennis d’aujourd’hui : « Évidemment ! » répondit l’Espagnol sans barguigner. « J’ai des tas d’amis sur le circuit, répliqua Federer. Entre nous deux, le seul problème est que nous ne parlons pas bien la même langue, mais je suis sûr que nous allons passer de plus en plus de temps ensemble. » Rapprochés récemment par leur opposition commune aux projets de réforme de l’ATP, ils pourraient l’être aussi, ironiquement, de plus en plus par les promoteurs au profit de la diminution programmée par l’ATP du nombre des tournois. Car, à leur talent, ils ajoutent le sens du travail bien fait et du service après vente. Alors qu’au sortir du court, les avis étaient plus que partagés sur l’intérêt de cette exhibition, envisagée il y a sept ans déjà par le publicit a i r e a rg ent in Pablo Del Campo pour Pete Sampras et Gustavo Kuerten, ils multiplièrent les satisfecit. « Avant la rencontre, je redoutais un désastre », admit Nadal. Il n’était pas le seul. La veille, la moitié de court en gazon avait dû être remplacée. Rongée par des vers, anémiée par un séjour d’une vingtaine de jours dans le vélodrome couvert de la Palma Arena où avait lieu le match, l’herbe avait dépéri. Le salut était venu du transfert de 400 m2 de gazon prélevé en urgence sur un golf de l’île. Mi-sable, mipelouse, cette moitié de court allait finalement tenir gentiment le coup, jusqu’à jouer le rôle décisif traditionnel du gazon en offrant la victoire sur un faux rebond à Nadal à sa quatrième balle de match, 12-10 au tiebreak du troisième set. « Je me suis beaucoup plus amusé que je ne le pensais, assura Federer. On pouvait se déplacer sans crainte. » Vue des tribunes, la partie avait paru plus morose. La retenue dans l’engagement, plus nette. Et la curiosité, vite émoussée. L’idée d’opposer sur deux demi-terrains différents les rois des deux surfaces était alléchante. Sa mise en pratique n’apporta rien de bouleversant. Nadal retenait surtout les problèmes physiques dus au travail de muscles différents des deux côtés du terrain. Federer mettait plutôt l’accent sur l’approche mentale : « C’est très compliqué. Il faut savoir quand attaquer. En fait, c’est surtout la qualité du service qui vous dit quand être agressif. Et puis, à un moment, le fait de jouer deux jeux sur quatre sur gazon m’a fait oublier l’option de la glissade côté terre battue. J’ai dû faire l’effort d’y repenser. » Après les deux heures et demie de ce premier test, qui devrait se répéter en 2008 et en 2009, pas moyen non plus de définir qui a l’avantage intrinsèque sur ce type de court. Fairplay, Nadal l’accorda à Federer, « plus talentueux », « Mais moi, ajouta-t-il, je jouais devant mon public. » Une certitude : le Suisse est encouragé par l’expérience, mais pas au point d’espérer la création d’un tournoi sur ce type de sol : « Avec les changements obligatoires de chaussures, les changements de côté prennent trop de temps, c’est fastidieux. D’ailleurs, ajouta-t-il, vous avez vu, pour les chaussures, j’étais le plus rapide. » Voilà bien la seule victoire indiscutable de la journée. PHILIPPE BOUIN
Patience ou l’effet retard Olivier Patience, issu des qualifications, a sorti le numéro 4 mondial, Davydenko (7-5, 6-1). Rencontre avec un joueur pas banal. LA PREMIÈRE QUESTION d’un journaliste portugais le désarçonne un petit peu. Olivier Patience, vingtsept ans, est 123e à l’ATP. Il vient de battre la tête de série no 1 du tableau, le quatrième joueur mondial, Nikolay Davydenko, après s’être extirpé des qualifications. Quelques minutes auparavant, le Russe l’a encensé en disant que le Français méritait largement sa victoire, qu’il avait joué à un super niveau et que, lui, n’avait rien pu faire face à une telle tornade. Mais au lieu de lui parler tennis, on demande à Patience pour qui il a l’intention de voter dimanche. « C’est un secret », dit-il d’abord. Puis il ajoute « Sarko », comme par provocation. Olivier Patience, équipier de l’USMelun, 1,80 m, 75 kilos, est l’un des joueurs français les plus déroutants du circuit. Toujours avec un petit sourire au coin des lèvres, le regard vert et brillant, il a la vanne facile et le sens de la répartie. La seule réserve que Davydenko ait émise est qu’il aurait eu davantage sa chance si ce premier tour les opposant n’avait pas été interrompu mardi soir par la pluie, à 1-1 :« Jeme sentais mieux, la terre battue était moins lourde », souligna le Russe. « Moi aussi, je me sentais mieux », répondit Patience dans la foulée, en anglais, avec son accent français à couper au couteau, donnant moult détails sur le déroulement du match, ses deux jeux complètement ratés quand il menait 5-2 au premier set, et les erreurs grossières du Russe à la fin. Ironie du sort, Patience avait déjà battu Davydenko en 2004 en Australie. Mais de l’avis de l’un comme de l’autre, ces deux matches n’ont aucun rapport. Un coup droit qui fait tout La dernière fois que Patience avait franchi des tours sur le circuit principal, c’était l’an dernier, au Brésil, où, en route pour les demi-finales à Costa do Saiupe, il avait laminé Gaston Gaudio, alors neuvième mondial (6-2, 6-2). Comme quoi le potentiel est là, mais cela ne lui permet pas d’éviter la jungle des tournois Challengers, « où les mecs ont faim de victoires ». Avant d’attraper une angine et d’arriver ici les jambes flageolantes, Patience en avait disputé quatre d’affilée sur terre battue : « Cela représente un avantage », admet le héros du jour. Mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi une histoire de raquettes qui n’allaient pas et qui a été réglée ces derniers mois et puis, surtout, une prise de conscience lors d’une discussion musclée au Brésil avec son entraîneur (fédéral), Éric Winogradsky : « Cela portait sur le mental. J’avais tendance à m’énerver. On voit les années qui passent, et puis voilà, on n’y arrive pas (il a été 87e en 2004) alors… Une bonne discussion, ça apporte plus qu’un bon entraînement. En tout cas, là, cela m’a été bénéfique. » Avec son jeu magnifique, un coup droit qui fait tout et un revers esthétiquement parfait, on se demande pourquoi Patience n’a pas pu tirer partie de ses qualités : « Moi aussi, je me le demande », dit-il en riant, avant d’avouer la vérité : « Je ne m’accrochais pas assez. J’étais heureux, ma vie me suffisait. Maintenant, j’ai un objectif : je veux être cinquantième. » « J’étais un dilettante, avoue-t-il. C’est un peu le mal français. Peutêtre que si j’avais été pauvre, et n’avais eu que le tennis pour survivre, j’aurais mieux joué. Mais aujourd’hui, j’ai changé. Je m’en fous d’être heureux ou pas. Ce n’est pas ça. Maintenant, je joue plus pour moi, et je suis content comme ça. J’ai envie de voir jusqu’où je peux aller et puis si un jour je peux atteindre les cinquante, et bien, je serai fier de moi ! » En attendant, il va essayer de battre aujourd’hui l’Américain Vince Spadea : « Un mec qui a une drôle de dégaine, mais qui joue bien au tennis ! Il n’est pas réputé sur terre battue, mais c’est justement là qu’il faut que je me méfie ! Je joue souvent mieux contre les forts. » Ensuite, selon le résultat, il faudra continuer à cravacher : « Dans quinze jours, c’est la limite des inscriptions pour Wimbledon. Pour être dans le grand tableau, il faut que je rapporte cinquante points avant la “deadline”. Si je n’en gagne pas assez ici, j’irai sur le Challenger de Mas Palomas. » Un de plus… DOMINIQUE BONNOT Mathieu: «J’ai grandi » « SEPTIÈME VICTOIRE d’affilée (contre Kunitsyn, 6-2, 6-1), vous déroulez… – Oui, mais je trouve incroyable d’avoir dû jouer mardi soir puis rejouer aujourd’hui (hier) en premier match. J’étais énervé, je n’ai rien dit, mais là je vais râler, parce que ce n’est pas normal. – Entre fatigue et confiance, où en êtes-vous ? – Les conditions n’étaient pas faciles. Ona joué six jeux (5-1), on s’est arrêtés plusieurs heures. Le terrain était lourd, j’étais mou des jambes, mais je sentais très bien la balle. Je suis en confiance, mais je préférerais avoir plus de jambes ! Mais elles vont revenir avec une journée de repos… – Vous sentez-vous en surrégime ? – Oh ! loin de là ! J’ai déjà beaucoup mieux joué que ça dans ma vie. Il y avait très longtemps que je n’avais pas eu un niveau moyen aussi élevé. – Vous aviez la réputation d’être un joueur très fermé… – Je l’ai été à la fin, avec Thierry Champion (première époque), parce que j’étais jeune. Aujourd’hui, je ne peux que lui dire merci. On est en train de faire du bon boulot. Quant à cette réputation… Tous les joueurs sont un peu spéciaux mais j’ai changé, j’ai grandi. J’ai plus de recul. » – D. B. | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Ven 4 Mai - 17:08 | |
| L'EQUIPE DU VENDREDI 4 MAI 2007
Sampras est revenu ÇA S’EST PASSÉ la nuit dernière, à Boston. Pete Sampras devait affronter Petr Korda dans le cadre desOutback Champions Series, un circuit de tournois géré par Jim Courier qui réunit, outre-Atlantique, d’anciens grands joueurs de plus de trente ans. L’Américain renouait ainsi avec la compétition pour la première fois depuis sa victoire à l’US Open 2002. « Entraîné » par Roger Federer lui-même lorsque le Suisse lui avait rendu visite, juste avant le tournoi d’Indian Wells en mars dernier, Sampras avait alors jugé son propre niveau de jeu plus que correct : « C’était compétitif, j’ai fait bonne figure, ce qui suffisait à mon bonheur à cet instant. » Après l’apéritif Korda (dont le résultat sera publié dans nos éditions de demain), Sampras est censé rejouer aujourd’hui (c’est un tournoi par poules) contre Mats Wilander et demain contre John McEnroe. Qui sait si des victoires expéditives de l’homme aux quatorze titres du Grand Chelem, âgé de trente-cinq ans, n’inspireraient pas quelque projet de vrai come-back… En tout cas, Jim Courier est déjà formel, après avoir vu son ancien rival à l’entraînement : « SiWimbledon se disputait au meilleur des trois manches, Pete mériterait aujourd’hui d’y être classé tête de série no 2. » À suivre…
Gasquet perd Patience Facile vainqueur hier du Portugais Gil, le Français ne retrouvera pas aujourd’hui son compatriote, battu par l’Américain Spadea. QU’IL EST TRISTE le moment où le joueur couvert de sueur et de terre battue, assis tout seul, l’échine courbée, les mains encore tremblantes de l’effort fourni, réalise qu’il a laissé passer une occasion en or, et qu’il ne peut s’en prendre qu’à lui-même : « Je suis un peu déçu, monologue Olivier Patience. C’est dommage, c’était intéressant de battre un typecomme Vince Spadea et d’affronter Richard (Gasquet) en quarts de finale. Je mène 6-2, 2-1, break, je joue bien, et là, je fais un jeu de merde. C’est débile. Je le remets dans le match… Quel conard je fais ! Ce jeu-là me met dans le trou. J’ai eu peur, enfin, non, je n’ai pas eu peur, mais, j’ai eu un coup de mou. C’était mon premier match en trois sets depuis que j’ai été malade (une angine). J’avais faim. Je suis là depuis une semaine, j’ai l’impression que ça fait quinze jours. À 4-4 au troisième, je fais encore un jeu de merde. Il y avait 50 points ATP à gagner. Je m’en fous des points. Je voulais juste le battre.Au niveau de l’attitude, j’ai été bien. Je n’ai jeté maraquette qu’une fois. C’est pas beaucoup. J’avais envie de tout péter. Enfin, ce n’est qu’un match de tennis… » Thierry Champion, le coach de Paul- Henri Mathieu, qui a suivi tout le match, s’approche doucement. Il saura sûrement trouver les mots. Pendant ce temps-là, sur le central, Richard Gasquet étrille l’espoir local. Archi-dominé par la tête de série no 5, Frederico Gil (142e) résiste en poussant de véritables beuglements. À l’heure de donner ses impressions à la presse portugaise, Gasquet répète que cela ne se fait pas de crier comme ça, que si Gil continue il va s’attirer des ennuis : « Il ne s’arrêtait jamais. Pire que Sharapova ! Quand j’étais en train de taper, il était encore en train de crier ! » En revanche, Gasquet adoucit sa critique dès lors qu’il s’agit de technique :« Gil est solide, il court beaucoup, ila un bon service. D’ici à trois mois, il peut monter dans les cent. » Incrédule, un journaliste vient nous demander si Gasquet voulait faire plaisir aux Portugais, ou s’il pensait vraiment ce qu’il avait dit. « Qu’est-ce qu’une balle dans le jeu ? » À la sortie de sa conférence, Gasquet est accueilli par une journaliste portugaise qui fait un article poétique sur… la balle. « Qu’est-ce qu’une balle dans le jeu ? » Elle a peur qu’on la prenne pour une dingue, mais elle va au bout de son idée, et Gasquet prend la balle au bond : « Avant, la balle, je la tapais le plus fort possible. Mais il ne faut pas faire ça. Il faut la frapper plus lifté pour se procurer une balle courte et, là, pouvoir l’attaquer. J’ai appris beaucoup sur la tactique ces dernières années. C’est ça qui me fait mieux jouer, parce qu’avant je tapais, je tapais, je tapais… Et ça me plaît, parce que je gagne beaucoup plus de matches comme ça. Regardez Murray, il tape la balle vraiment pas fort. Il joue avec la tête. Et, aujourd’hui, ce que je veux, c’est ça : attendre la bonne balle et ne pas en faire n’importe quoi. » Gasquet se méfie de Spadea, qu’il n’a jamais affronté : « C’est un joueur qui a été fort. Dans le top 20. Il a fait “demies” à Monte-Carlo… » Il n’est pas surpris en apprenant que l’Américain a usé de l’amortie face à Patience : « Normal, Olivier joue très loin de sa ligne. À moi d’essayer de le déborder pour qu’il fasse un peu plus de fautes. » Spadea (76e), trente-deux ans, se réjouit decet affrontement :« Gasquet est excellent. Mais j’ai battu plein de bons joueurs dans ma vie. Cette année encore, j’ai battu Haas. Je ne vais pas le laisser dicter son jeu. » S’il s’enorgueillit d’être l’un des joueurs US les plus forts sur terre battue, le Floridien tempère en riant : « Ce n’est pas un challenge très difficile à relever ! » Mais c’est sûr, il va jouer entièrement décontracté : « À mon âge, je suis surtout là pour prendre du plaisir. » Gasquet, lui, souhaite la victoire dans ce « cinquième quart de finale de l’année », pour le plaisir aussi. Celui d’affronter « un ami », Paul-Henri Mathieu, en demi-finales (si celui-ci bat Monaco aujourd’hui): « Ce serait vraiment sympa de se retrouver ! » DOMINIQUE BONNOT | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 7 Mai - 12:07 | |
| L'EQUIPE DU LUNDI 7 MAI 2007
Gasquet a eu sa chance
Battu par le numéro 5 mondial Djokovic (7-6, 0-6, 6-1), le Français est passé à côté de son cinquième titre sur le circuit.
ET DIRE QU’ILS ONT MARQUÉ le même nombre de jeux : treize pour NovakDjokovic, autant pourRichard Gasquet. Pire ! Au total des points gagnés, le Français mène de cinq unités : 85 à 80. Vaine consolation car c’est bien le Serbe qui s’est imposé au terme d’un match de 2 h 11 minutes que le Français a vécu commeune pièce en trois actes, mais pas comme un drame : « Cette défaite n’a rien de grave ! Il y a eu trois matches en un seul. Dans le premier, j’ai bien joué, et lui aussi a bien joué. Je n’ai pas eu de chance puisque j’ai raté six balles de set, et qu’il a remporté le tie-break dès sa première occasion. Au deuxième set, je ne sais pas ce qui lui est arrivé, mais il ne l’a pas joué, il était fatigué ou agacé ; et puis au troisième, il s’est remis à bien jouer et moi j’aurais dû me montrer plus agressif. Et si j’avais mieux servi, cela m’aurait aidé aussi ! » Bien que breaké d’entrée – comme cela lui arrive fréquemment –, Gasquet prit rapidement le jeu à son compte dans un vent qui incitait à la prudence. Ilmenait 5-3 quand il perdit son service blanc. Mais aussitôt, il se racheta en obtenant deux balles de set à 5-4. Sur la première, Djokovic servit un boulet sur le « T » et sur la deuxième, Gasquet, qui s’était ouvert tout le court, tenta une amortie de coup droit qui atterrit dans le couloir. Il obtint encore une occasion à 6-5 puis trois autres au tie-break, mais de toutes, c’est seulement la no 2, cette amortie ratée qui lui resta en travers d’une gorge sentant venir l’angine : « Mon seul regret, c’est que j’ai juste à la mettre dans le court, il n’y est pas du tout ! L’amortie est bien jouéemais je la tente trop près du couloir. Après ? Après c’est un joueur exceptionnel… Sur la volée que je rate (à 6 points à 5 dans le tie-break), il y a une bourrasque de mutant qui se lève…» « J’aurais dû rendre l’initiative » Djokovic, encore tout ému d’avoir reçu son trophée des mains d’Eusebio, la légende du football portugais à qui il demanda d’apposer sa signature sur son maillot de Benfica, raconta le match à samanière, avec, en préambule, un compliment bien tourné à l’adresse de son adversaire : « Richard peut espérer de grandes choses, il est définitivement très fort. Je savais que sur cette surface, avec ses balles tournoyantes, il me poserait des problèmes. Que je devrais rester concentré sur chaque balle, du début à la fin. J’ai eu beaucoup de chance sur les balles de set mais c’est le tennis ! Je ne m’explique pas ce qui s’est passé au deuxième set. J’ai très mal joué. Et au troisième, j’ai retrouvé mon énergie, j’ai breaké très tôt, et mon idée – qui a marché – a été de lui mettre de plus en plus de pression. Je pense qu’il a manqué d’un peu de condition physique sur la fin. » Pour Marian Vajda, ancien joueur slovaque au large sourire et coach du Serbe, le deuxième set fut « le résultat de la pression que son joueur avait subi toute la semaine depuis le premier tour contre Andreev jusqu’à cette finale ». Mais toujours selon lui, « Novak a gagné le troisième set parce qu’il s’est montré plus offensif que Richard ». Et nous y (re)voilà.Ànouveau devant ce problème de manque d’audace de la part du numéro 1 français. La seule véritable explication au fait que Richard Gasquet, malgré son immense talent, n’ait battu « que » trois top 10 dans sa vie : Federer en 2005, Blake en 2006 et Ljubicic en 2007. Ce qui ne l’empêche pas de pointer aujourd’hui à la treizième place de la hiérarchie mondiale (avec 22 victoires pour 9 défaites cette saison), à un cran de son meilleur classement (12e en septembre 2005). À l’heure du bilan, le Français n’est pas inquiet : « Il y a deux ou trois ans, cela aurait fait 6-1 pour l’autre au deuxième, vite fait ! J’aurais balancé le premier jeu, le deuxième et tout le reste derrière. Là, au contraire, je sens que je suis bon là-dedans, j’ai pris l’habitude deme battre jusqu’au bout… » Il était dit que ce dimanche n’était pas un jour comme les autres pour le vainqueur. Dès le matin, le Serbe s’ét a it levé du bon pied : « Aujourd’hui, c’est la fête dansmon pays ! Comme un nouveau printemps, une renaissance célébrée par tout un peuple », et dont le Français fit les frais. Parfaitement capable de faire son autocritique, Gasquet souligna : « Au troisième set, j’aurais dû prendre l’initiative. Je ne tente pas de revers le long de la ligne alors que je sais le faire, je n’avance pas en coup droit… Je me sens solide sur mes bases, je sais que si je fais tourner la balle, je ne vais pas rater. Mais ça, ça passe sur le 17e mondial, pas sur le 5e. » À se demander si le jeune homme s’en rend compte pendant qu’il joue et non pas seulement après coup. « Jeme dis : “Allez !Allez !” À3-1, il y a même un spectateur qui a crié : “Allez Richard, bats-toi !” Je lui ai répondu de façon ironique : “Non, non, ça fait 3-1, deux heures que je me bats en finale et je vais laisser tomber !” Les gens ne comprennent pas toujours que c’est dur à faire. Mais moi je sais que je vais y arriver. » DOMINIQUE BONNOT
RICHARD GASQUET s’apprête à enchaîner à Rome dans la bonne humeur et la confiance. « Tous les voyants sont au vert »
«VOUS N’ÊTES ENCORE pas passé très loin de la victoire. Peut-on dire “ encore raté ” ? –Oui, je perds beaucoup de matches en trois ou en cinq sets. Je ne sais pas combien j’ai dû en perdre cette année (la réponse est cinq) ! Je dois être plus entreprenant, c’est sûr, mais sincèrement, je ne me prends pas du tout le chou avec ça. Je joue très bien mais c’est en passant ce cap que je grimperai de numéro 13 à numéro 5 mondial, et même plus haut. – Donc, vous êtes content de vous ? – Oui. Je suis 13e mondial, c’est dur de se dire : “ Je suis mauvais. ” Il y a toujours ces “ trucs de m… ” où je prends la balle un peu tard et l’adversaire un peu plus tôt… Je sais ce qui me reste à travailler. Je ne suis pas loin de ces mecs, donc je me dis que tous les voyants sont au vert. – Qu’allez-vous faire maintenant ? – Je dois me réveiller à 5 h 30 demain matin (ce matin), je ne sais même pas comment je vais faire ! Je vais directement à Rome où j’ai un double le soir avec Julien Benneteau. Nous n’avons pas pu nous retirer du tableau comme je l’espérais quand j’ai vu que j’avais mal à la gorge. Et mardi, je joue encore Verdasco, qui n’est pas mon joueur préféré ! Loin de là ! J’ai des souvenirs assez pénibles de notre premier tour à Monte-Carlo. Mais c’est la dure vie des professionnels (rires). – Sentez-vous la pression de Roland-Garros monter ? – Je la ressens toujours. L’attente du public n’est jamais facile à satisfaire mais je me sens suffisamment bien dans mon jeu et dansma tête pour la surmonter. L’année passée, à la même époque, j’étais dans le trou. Là, ça va aller… Même avec ma casquette à l’envers ! » – D. B.
SAMPRAS S’ATTAQUERA À FEDERER. – Ce ne seront que des exhibitions, mais on devrait retrouver Pete Sampras et Roger Federer face à face sur un court à Kuala Lumpur et à Macao avant la fin de l’année. C’est ce qu’a révélé le Suisse hier à Rome. Vainqueur de John McEnroe à Boston samedi soir (6-3, 6-4), et opposé en finale de ce tournoi vétéran à Todd Martin, Sampras dit, de son côté, se sentir « compétitif contre n’importe qui ». Le Suisse, qui s’est entraîné avec lui en mars dernier, est quasiment de son avis : « Je pense qu’il vaut déjà les top 20, et les top 10 sur gazon. Il peut même être encore le meilleur sur un tournoi. La question est de savoir s’il peut tenir plus longtemps. Mais j’adorerais qu’il revienne sur le circuit. » Pour le moment, ce n’est pas au programme. | |
| | | colin N°1 Mondial
Nombre de messages : 3772 Age : 42 Points : 32491 Date d'inscription : 12/02/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 7 Mai - 12:52 | |
| Richard a jeté un match tout fait par la fenêtre: et pas n'importe quoi, une finale contre un jeune loup, un concurrent plus jeune qur lui! Il a mal à la gorge; il s'est levé ce matin à 5h30 pour rallier Rome; joue ce soir en double avec Benneteau à l'insu de son plein gré; tout ça avant d'affronter son joueur préféré Verdasco demain. Tutto va bene, qu'il nous dit. S'il s'en sort par miracle, il devrait être au top de sa forme pour jouer Federer. C'est vrai que contre lui, il vaut mieux arriver avec un handicap, sinon c'est trop facile... :biggrin: Alors, c'est le cas de chanter avec Riri: "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien". Bon, ben RDV à Hambourg, mon gars! :mdr: | |
| | | David N°1 Mondial
Nombre de messages : 3670 Age : 48 Localisation : LA CIOTAT Joueur : CONNORS - MCENROE - MECIR - SANTORO Joueuse : STOSUR Points : 33460 Date d'inscription : 14/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 7 Mai - 16:02 | |
| - colin a écrit:
- Richard a jeté un match tout fait par la fenêtre: et pas n'importe quoi, une finale contre un jeune loup, un concurrent plus jeune qur lui!
Il a mal à la gorge; il s'est levé ce matin à 5h30 pour rallier Rome; joue ce soir en double avec Benneteau à l'insu de son plein gré; tout ça avant d'affronter son joueur préféré Verdasco demain. Tutto va bene, qu'il nous dit.
S'il s'en sort par miracle, il devrait être au top de sa forme pour jouer Federer. C'est vrai que contre lui, il vaut mieux arriver avec un handicap, sinon c'est trop facile... :biggrin:
Alors, c'est le cas de chanter avec Riri: "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien".
Bon, ben RDV à Hambourg, mon gars! :mdr: Avec la pluie qui s'est invitée a Rome, je ne pense pas qu'il jouera ce soir Riri donc il l'aura son jour de récup ! | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Ven 11 Mai - 11:52 | |
| L'EQUIPE DU VENDREDI 11 MAI 2007
Eclipse totale du roi soleil Complètement hors du coup, Roger Federer a coulé contre Filippo Volandri en 1 h 16’ de jeu. Aurait-il perdu la main ?
MAIS QU’ARRIVE-T-IL à Roger Federer ? Battu deux fois par Guillermo Cañas à Indian Wells puis à Miami, inexistant en finale à Monte-Carlo contre Rafael Nadal, le Suisse a subi hier une défaite sans appel au troisième tour à Rome contre Filippo Volandri (6-2, 6-4), la première sur terre battue contre un joueur autre que Nadal depuis celle que lui avait infligé Richard Gasquet à Monte-Carlo en 2005. L’Italien, 53e ATP, grand spécialiste de la terre battue, tombeur de Gasquet la veille, réussit certes un match d’un tout autre calibre que mercredi, mais les quarante-quatre fautes directes en 1 h 16’ de jeu et les 44 % de premiers services du Suisse ont pesé autrement plus lourd dans la balance que le poids du lift de son adversaire. La veille, prié par un confrère italien de jouer les pronostiqueurs, Richard Gasquet avait souri, et sans hésiter asséné : « Deux sets, 6-4, 6-2. Pour Federer bien sûr. » Le score était presque juste, mais pas le nom du vainqueur. S’il a vu le match à la télévision, le Français a dû cultiver quelques regrets : contre ce Federer là, lui aussi, il avait sa chance, à condition d’y croire. Devant onze mille Romains incrédules, Roger Federer, tête basse, se noya en effet comme un vulgaire Sampras en manque de repères sur terre. Début de match catastrophique : 0-3 et double break en dix minutes. Premier jeu de service gagné après trente-six minutes. Taux de premières balles à 42 %. Vingt fautes directes. Et, par-dessus tout, l’impression de ne pas pouvoir contrôler l’effet du lift assez vif de Volandri. « Ce n’est pas la fin du monde » À l’entame du second set, on attendait la rébellion. Elle dura un jeu. Dès le deuxième, la pluie de fautes directes reprit, conclue par un break au troisième jeu. Grâce à une amélioration du service du Suisse, ce fut l’unique du set. Mais la faiblesse de ses retours contre un des plus laborieux serveurs du circuit lui interdit tout espoir : jamais il ne poussa l’Italien à égalité. Réputé pour sa nervosité au moment de conclure, Volandri aurait peut-être pu douter si, servant à 5-4, 15-30, il avait eu à jouer un échange. Le retour de Federer fut dehors, tout comme son revers suivant. C’est un coup droit dans le bas du filet qui conclut la partie. Ce coup droit qui depuis trois ans faisait trembler le monde l’avait lâché. Comme en finale à Monte- Carlo. Au point même que Volandri, plus réputé pour son revers, n’avait pas hésité à le défier volontairement dans cette diagonale. Cette défaite est la plus sèche de sa carrière depuis son faux pas contre Nadal à Miami en 2004 (6-3, 6-3) mais, ce jour-là, le Suisse était malade. À peine sorti du court, passé au gril des questions, il ne se chercha cette fois aucune excuse. Malade ? « Non. » Blessé ? « Non. » Mal préparé ? « Non. Je suis arrivé avant tout le monde ici. Et je me suis entraîné plus que tout le monde.Mapréparation a été parfaite. J’ai bien joué au premier tour. Or, en général, je m’améliore de tour en tour. » On ajoutera même, pour en avoir été témoin, que son échauffement en début d’aprèsmidi avec le junior italien Fabbiano s’était déroulé dans la gaieté et l’harmonie. Rien n’annonçait la faillite. L’incompréhension dominait donc sous le crâne du Suisse : « Ça arrive, mais en général je m’en sors parce que je joue bien au bon moment. Aujourd’hui, je n’ai pas pu mordre dans le match du tout. Je n’étais pas dedans. J’étais toujours dos au mur. Quand vous êtes mené un set et un break, avec le public, que vous vous sentez à plat, vous avez l’impression de décevoir et ce n’est pas facile de faire des bonds sur le court. Mais il ne faut pas suranalyser. Ce n’est pas la fin du monde. » La formule lui est chère. Elle est juste. Pas la fin du monde donc. Mais la fin d’un règne ? Il est trop tôt pour se prononcer. Roger Federer est encore assuré du numéro 1 mondial pour de longues semaines. Et il se présentera pour la deuxième année de suite à Roland-Garros avec les trois autres titres du Grand Chelem en poche. Pourtant, pour la première fois depuis trois ans, la question gagne en pertinence. C’est aussi la première fois depuis l’US Open 2003 que le Suisse dispute une série de quatre tournois sans en gagner un seul. La première fois que, arrivant à un tournoi, on avait entendu un joueur, dont on taira le nom, assurer au sujet de Gasquet, en regardant le tableau : « Richard risque de retrouver Federer au troisième tour. C’est dur, mais, en ce moment Rodge est prenable… » Bien vu. L’intéressé ne voit évidemment pas la situation sous cet angle. Surtout pas pour Roland-Garros : « Il me reste encore un tournoi à jouer (Hambourg) et une semaine de préparation. Et puis, à Paris, en cinq sets, ça sera autre chose. Sur terre battue, j’étais sur une bonne lancée puisque j’avais fait finale dans mes quatre derniers tournois. » La confiance, voilà bien ce qu’un champion perd en dernier. PHILIPPE BOUIN
Volandri les pieds sur terre
SET FAMILLE. – Filippo Volandri est né d’une famille baignant dans le tennis : il est venu à ce sport à l’âge de sept ans grâce à sa soeur aînée, Donatella, qui jouait, et à sa tante, Susanna Paoletti, qui fut son premier coach. Chez les juniors, il n’a jamais été classé parmi les dix meilleurs d’Italie. Dès l’âge de seize ans, il s’est installé à Florence pour s’entraîner avec Fabrizio Fanucci, qui est toujours son coach. SÉRIE NOIRE. – Il a commencé l’année 2007 par une série catastrophique de cinq défaites d’affilée, dont une face à Gustavo Kuerten, ou plutôt son fantôme, contre qui il n’a sauvé que quatre jeux. Bien plus solide en revers qu’en coup droit, il est un des serveurs les plus inoffensifs du circuit : avant le tournoi, il ne comptait que 13 aces en 14 matches à son actif depuis le 1er janvier, quand le leader en la matière, Ivan Ljubicic, en comptait 400 en 28 matches ! PROCHE DE FEDERER. – Il a tout juste un mois de moins que sa victime du jour. Les deux hommes se connaissent de longue date et sont complices. Hier encore, avant d’entrer sur le court, Federer lui a raconté le déroulement du match entre l’AS Rome et l’Inter Milan en finale aller de la Coupe d’Italie, match gagné par la Roma, l’équipe fétiche de Volandri. Le Suisse était dans les tribunes, pas l’Italien. La seule rencontre qui les avait opposés avant celle d’hier avait déjà eu lieu à Rome, en 2003, et à cette occasion Volandri avait empoché un set (6-3, 5-7, 6-2). NUMERO UNO. – C’est la deuxième fois qu’un Italien bat un numéro 1 en exercice. Le précédent était Adrianno Panatta, vainqueur de Jimmy Connors à deux reprises, en 1975 à Stockholm et en 1977 à Houston. Un autre Italien, Gianluca Pozzi, compte une victoire sur Andre Agassi, alors numéro 1, mais par abandon de l’Américain, qui menait 6-4, 2-3 avant de glisser sur le gazon du Queen’s Club de Londres en 2000. APPÉTIT D’OCRE. – Volandri a gagné deux tournois sur le circuit ATP : le premier à Sankt Polten en 2004 et le second à Palerme en 2006, tous deux sur terre battue. L’an dernier, l’Italien a été le joueur le plus efficace sur cette surface, y récoltant la bagatelle de 30 victoires, soit 4 de plus que Nadal lui-même : mais, si l’Espagnol n’a subi aucune défaite, Volandri en a essuyé 17.
Nadal court toujours
Une rumeur l’annonçait blessé mais l’Espagnol a fait très fort hier soir contre Youzhny (6-2, 6-2).
FINALEMENT RAFAEL NADAL était de très bonne rumeur, hier, àRome. Le Foro Italico avait pourtant bruissé tout l’après-midi d’informations plus ou moins concordantes annonçant tour à tour que Nadal avait passé des examens à l’hôpital pour déterminer l’origine des vertiges ressentis mercredi soir face à Bracciali puis qu’il était en fait victime d’une blessure aux adducteurs. On entendit ensuite parler à la fois de l’intention de l’Espagnol de ne pas se présenter sur le court face à Mikhaïl Youzhny et de la pression infligée par les organisateurs pour qu’il dispute au moins quelques jeux afin de contenter les détenteurs de billets nocturnes. Et sa formidable série de victoires sur terre battue alors ?Allait-elle voler en éclats pour de basses raisons économiques ? Non. Aucun calcul de trésorerie. La seule somme à retenir ce matin est 74, et ça n’a rien à voir avec la Haute-Savoie mais bien avec le nouveau record de Nadal. Hier soir, il a même disputé une partie d’un niveau énorme pour écoeurer un Youzhny pourtant courageux et talentueux (6-2, 6-2 en 1 h 25). « Un petit check-up » Avant de constater les dégâts pour le Russe, il s’était évidemment agi de bien observer Nadal à son entrée sur le central. R.A.S. : petit sprint traditionnel juste après le tirage au sort, lui-même rythmé par un Nadal sautillant sur place, tout commed’hab’. Échauffement terminé, le match peut commencer. Il est 20 h 50. Premier point. Faute de Nadal. Pas content, il se dirige vers l’arbitre. Ça y est, il abandonne ? Non, c’est la balle, dégonflée, déjà. Ensuite ? L’Espagnol n’a pas l’air handicapé. Pourtant, il lâche ses coups mais pas ses cris. Un problème ? Non. Une fois le break effectué, les cordes vocales se détendent. La suite tientdu grand art. Elle court, elle court, la rumeur, mais bien moins vite que Nadal, qui couvre le terrain avec facilité et frappe de plus en plus de très grands coups (23 gagnants pour 9 fautes directes au total). Pour seule parade, Youzhny n’a souvent que son sourire à offrir. 22 h 16’, revers du Russe dans le filet, c’est fini.« Je vais avoir dumal àdire que quelque chose n’allait pas ce soir, confia Nadal. Je suis vraiment super content de ce match, je me sentais bien mieux, et dans tous les domaines. » Mais Rafael, et le docteur alors, vous l’aviez vu ou pas ? « Oui, oui, je suis allé à l’hôpital pour passer des examens car je souffrais un peu là (il désigne ses abdominaux) mais les résultats ont été plutôt bons. Il s’agit d’une inflammation mais pas trop grave. J’ai pris des anti-inflammatoires et je devais juste voir comment je me sentais sur le court. Et ça allait plutôt bien, c’est une bonne nouvelle pour moi. » Sousentendu pas pour les autres joueurs de tennis… Et pour la suite, qui passera aujourd’hui par un quart de finale contre Novak Djokovic ? « J’ai un court d’entraînement à 12 h 15 demain (aujourd’hui) et je passerai voir le médecin avant, juste pour un petit check-up. » On déconseillera à quiconque d’en tirer des conclusions hâtives… JULIEN REBOULLET
Simon à retardement
« ON NE PEUT PAS gagner un match en s’y mettant vraiment à 6-2, 2-0 contre soi, surtout pas face à lui. » Résumée ainsi, la défaite de Gilles Simon, hier, contre Tommy Robredo paraît logique. Mais pourquoi « s’y mettre » si tard ? « En fait, on est arrivés à 2-2 sans que je joue bien, et il commettait quelques fautes. Je me suis alors dit qu’il suffisait d’attendre. Mais, là, j’ai été débile parce que je le connais, Robredo. Il ne va pas donner dix points comme ça ! Du coup, il m’a plutôt fait dix coups gagnants et ç’a défilé. À 5-2, j’ai décidé de changer de tactique, et il m’a fallu trois jeux pour m’y adapter. » 6-2, 2-0, le compte y est. Simon a effectivement eu ensuite l’occasion de relancer totalement les débats, mais Robredo n’est pas top 10 pour rien et il ne desserra pas l’étreinte malgré les agressions françaises (6-2, 6-2 en 1 h 5’). « J’espérais enchaîner avec un troisième exploit, regrettait Simon, vainqueur à Rome de Murray (10e) et de Cañas (21e), mais on ne peut pas se permettre de se tromper autant tactiquement contre une machine comme Robredo. » Les 2 h 16’ très physiques de la veille contre Cañas avaient-elles compté ? « Des traces, il y en avait sûrement mais, à partir du milieu du deuxième set, j’ai commencé à me sentir vraiment bien, et je suis frustré de ne pas avoir pu jouer plus longtemps. J’ai remarqué que souvent, après un match dur, je mets du temps au tour suivant avant de me sentir bien physiquement. Peut-être que la prochaine fois, dans la même situation, je ferai un bon gros set d’échauffement juste avant le match… » – J. Re. | |
| | | arabem N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 13 Mai - 10:37 | |
| L'EQUIPE DU DIMANCHE 13 MAI 2007
« Il n’est pas le meilleur »
NIKOLAY DAVYDENKO estime n’avoir perdu que sur le physique. Nadal n’est pas d’accord.
IL YAAUMOINS deux écoles pour appréhender les qualités de celui qui vient de vous battre. L’école tchèque, c’était Berdych, affirmant avant-hier que Volandri, qui venait de le corriger, allait facilement rallier la finale et peut-être mêmey battre Nadal. 6-1, 6-2 pour Gonzalez, bien vu Tomas… L’école russe s’oppose au principe de placer son vainqueur sur un piédestal. Il fallait voir Nikolay Davydenko arriver en conférence de presse hier soir, plus bronzé qu’un Nadal au sortir d’une tournée sud-américaine. Après plus de trois heures et demie passées à essayer de mettre un terme à l’invincibilité de l’Espagnol, le numéro 4 mondial avait de belles couleurs et quelques arguments à présenter qui pourraient en surprendre plus d’un : « Rafael court sur toutes les balles, c’est sûr, mais enmême temps, au niveau tennis, il n’est pas le meilleur. Du fond, j’ai mieux joué que lui aujourd’hui. Il ne peut faire des coups gagnants que d’un côté, parce que son revers est juste normal. En coup droit, il met un gros kick mais, aujourd’hui, j’ai senti qu’il était tout le temps en difficulté. » Euh, Nikolay, au fait, vous avez perdu… « Mais ça s’est joué sur le physique, uniquement. Tactiquement, j’ai fait ce que j’avais à faire pour le gêner. Mais au milieu du troisième set, j’ai baissé physiquement et lui a sumettre encoreun peu plus de lift dans ses coups droits croisés sur mon revers. J’ai perdu le contrôle de mes frappes. Lui essaye tout le temps de ramener toutes les balles.Àunmoment, j’ai joué une volée amortie sur laquelle je n’aurais jamais commencé à courir de ma vie si j’avais été en face. Lui, il a essayé. Physiquement, il est énorme… » Rafael Nadal arriva en conférence de presse une heure et demie après sa victoire, et commença par rejeter en partie la version adverse : « Oui, c’était très dur physiquement, mais ç’a surtout été un test mental. C’était compliqué parce que je breakais à chaque fois le premier et que Davydenko revenait sans arrêt au score. Il a su jouer avec un super timing en se plaçant à l’intérieur du court et moi, j’ai eu du mal à trouvermon rythmeet à prendre le contrôle des points. En fait, j’ai quand même beaucoup moins bien joué que les deux jours précédents. J’ai quand même servi à 5-3 pour le match au deuxième set… Mais j’ai aussi été mené 2-1, 0-30 au troisième… Si je suis tombé à la renverse à la fin du match, comme je le fais normalement après une finale, c’est parce que ç’a vraiment été très dur. Je suis quand même passé tout près de perdre. Cette victoire est très importante pour moi. Je suis un petit peu fatigué (sic)mais sinon, ça va, je suis à 100 %, déjà concentré sur la finale. » Pas mal, l’école espagnole. JULIEN REBOULLET
Federer quitte Roche
C’EST PAR UN COMMUNIQUÉ laconique sur son site Internet que Roger Federer a annoncé hier soir un bouleversement dans son entourage : « D’uncommunaccord », Tony Roche et lui ont décidé de se séparer. L’Australien l’entraînait depuis le début de l’année2005 ; il l’avait épaulé dans la conquête de six de ses dix titres du Grand Chelem et pendant vingt-neuf des quarante et un mois qu’il a passés à la première place mondiale. « Je remercie Tony pour ses efforts ces dernières années durant lesquelles j’ai apprécié de travailler avec lui pendant douze à quinze semaines par saison, poursuit le communiqué. Je lui suis aussi reconnaissant pour les sacrifices réalisés, partir aussi loin de chez lui, en Australie, et quitter sa famille. » L’hommage est succinct. De source suisse, la décision était dans l’air depuis quelques semaines et n’aurait pas été déclenchée obligatoirementpar la déroutante défaite du numéro 1 à Rome contre Filippo Volandri. Pour surprenant qu’il soit, ce divorce brutal cadre bien avec la méthode Federer : ce dernier avait en effet décidé de se séparer de son entraîneur précédent, le Suédois Peter Lundgren, au terme de la saison 2003, qui l’avait pourtant vu conquérir son premier titre àWimbledon et son premier Masters. Le Suisse sera donc seul à Hambourg la semaine prochaine, puis à Roland-Garros. – Ph. B. | |
| | | Babou N°1 Mondial
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 13 Mai - 10:41 | |
| merci J'espère effectivement que Rafa sera pas trop entamé physiquement aujourd'hui... | |
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| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) | |
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