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| LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) | |
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+11Eddie Atchoumation champignon horrifique colin nat Babou David Agassi Kid Stefano AGASSI 91 arabem 15 participants | |
Auteur | Message |
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Atchoumation N°150 Mondial
Nombre de messages : 439 Age : 41 Localisation : Rennes Joueur : tout c'qu'est espagnol .. Points : 32110 Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 13 Mai - 10:45 | |
| Culotté le Davydenko .. s'il était meilleur, il aurait gagné les deux premiers sets facilement .. S'il est déjà atteint physiquement au troisième set, qu'en sera-t-il à Roland ? Ca donnera une motivation supplémentaire pour Nadal à Roland pour lui mettre une branlée ! allez hop ! | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| | | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 14 Mai - 8:25 | |
| LUNDI 14 MAI 2007
«Nadal est le Borg actuel »
JOHN McENROE, à Rome pour un tournoi d’anciens, livre ses impressions sur Nadal, Federer et les autres.
Àpeine arrivéàRomevendredipourdisputeruntournoiduBlackRock Tour of Champions réservé aux vétérans, John McEnroe s’était posté sur le banc des photographes pour suivre de bout en bout la partie Nadal-Djokovic. Hier, au lendemain d’une défaite contre Henri Leconte, il était censé tenir une conférence de presse à la gloire des tournois d’anciens. Bien entendu, la conversation dérapa sur les champions d’aujourd’hui. Morceaux choisis. « QUELLE IMPRESSION vous fait Rafael Nadal ? – Si Nadal joue bien, il est dur de l’imaginer battu par quiconque (sur terre). Je l’ai regardé contre Djokovic dont je pensais qu’il était“ le ” danger. Or il a semblé imbattable. Contre Davydenko, au moins, il a paru humain. Il a raté quelques coups, il s’est un peu crispé… Il se peut qu’il ait été fatigué par le double de vendredi soir. Mais je ne l’ai jamais vu fatigué physiquement. Je ne sais pas s’il est capable d’être fatigué. Moi, je le suis dès l’échauffement. Sur cette surface, il est incroyable. Nadal est le Borg actuel. Borg avait une forme physique énorme et il était rapide. Aucun point n’était facile contre lui. Il avait cet avantage mental. Avec des raquettes en bois, il était impossible de le déborder. Nadal n’a pas le même style, mais le résultat est le même. Je ne vois pas comment il peut perdre. À Paris, il sera dur à battre. J’aimerais pourtant le voir battu… juste pour savoir comment on peut y arriver. – Il semble avoir amélioré sa volée en jouant en double, non ? – Ironiquement, en double, quand il sert, il reste au fond ! On dirait qu’il s’entraîne pour le simple au lieu de travailler d’autres parties de son jeu. Mais il a déjà amélioré son service et sa volée. Il a une bonne main. Cela dit, il y a un danger à trop jouer, comme, je pense, vendredi après le simple contre Djokovic. Mais, si j’en crois Moya, il avait vraiment envie de jouer ce double. C’est incroyable. « On dirait que Federer est humain, lui aussi » – Que pensez-vous du divorce Federer-Roche ? – C’est surprenant. Apparemment, Roger avait besoin d’une petite secousse.Ondirait qu’il est humain, lui aussi. Je suis sûr qu’il est un peu inquiet, parce que c’est la première fois qu’il perd contre d’autres que Nadal. S’il doit gagner un jour Roland-Garros, il faut que ça soit bientôt. Cette année ou l’an prochain. – Vous qui avez échoué dans votre quête à Roland-Garros, pensez-vous qu’il courre le risque de faire un complexe ? – Le danger, ce sont les joueurs qui, commeVolandri, jouent un jeu de terre battue classique. Aujourd’hui, ils sont non seulement capables de ramener beaucoup de balles, mais aussi de frapper des coups gagnants. Çarend la tâche plus difficile. Pour moi, l’an dernier Roger était dans une excellente position. Il avait eu auparavant deux matches serrés avec Nadal ; son tableau était bon. Nalbandian s’était évaporé après avoir mené un set et un break. En finale, Nadal avait joué un premier set très inhabituel… L’occasion était belle… Dans ces conditions, on peut commencer à gamberger… Quand j’ai foutu en l’air ma chance (en 1984), je pensais que j’en aurais encore quelques autres. Mais vous ne savez jamais de quoi le futur sera fait. « Sampras fracasse encore la balle » – Quel serait, selon vous, son coach idéal ? – Il n’a pas besoin de beaucoup de coaching. Il lui faut quelqu’un qu’il respecte assez pour lui faire changer sa tactique sur terre battue contre quelques spécialistes. Il faut qu’il le croie sur ce sujet. Peut-être quelqu’un de plus costaud que lui pour le prendre par le colback, le coller au mur et lui dire qu’il doit monter au filet au lieu de rester coincé en fond de court, où ce coup (il mime un revers haut) est très dur à réaliser sur terre. Il est déjà un très bon joueur de terre, mais il se rend la vie plus difficile. C’est à lui de rendre la vie difficile aux autres, de jouer des coups qui les surprennent. – Avez-vous l’impression que ses défaites récentes ont entamé son pouvoir d’intimidation dans le vestiaire ? – Maintenant, ils vont tous essayer de le toucher du doigt pour vérifier qu’il est humain ! Ce genre de chose arrive un jour ou l’autre. À mes yeux, il vient d’accomplir les trois années les plus incroyables de l’histoire du tennis. Sa défaite contre Volandri donne donc un peu d’espoir aux autres, mais elle peut aussi le réveiller. Peut-être que ça va l’aider en vue de Roland-Garros. – Qui peut menacer Federer et Nadal dans un futur proche ? – Djokovic. Il a le jeu. Mais parfois, comme contre Nadal, il devrait mettre un peu plus la pression sur l’adversaire. Par exemple, à 0-30 ou sur les balles de break, Nadal a tendance à assurer son premier service. C’est là qu’il faut être agressif. – Vous avez aussi récemment joué contre Pete Sampras. Que pensez-vous de son retour ? – En exhibition, il a des victoires sur Fish ou Ginepri. Sincèrement, je le verrais dans les cinq favoris pour Wimbledon sans problème siWimbledon était joué en trois sets. En cinq, c’est une autre affaire. Physiquement, il est bien, pas au top. Mais il fracasse encore la balle. Sur gazon, je serais tentéde le pousser à rejouer, parce que ça serait intéressant. » PHILIPPE BOUIN
FEDERER TEL QU’EN LUI MÊME.– Il faisait gris et frisquet, hier, à 16 h 50, lorsque Roger Federer arriva sur le courtM 3 deHambourg pour son premier entraînement sans Tony Roche. Accompagné de son sparringpartner Yves Allegro, de sa compagne, Mirka Vavrinec, et de son préparateur physique, Pierre Paganini, il se livra à une séance d’une heure et trente minutes. Il passa presque plus de temps à donner des autographes, à sonarrivée puisà sa sortie. Le tout sans se départirde son sourire. Bref, avecou sans Tony, du Roger pur jus. Interrogé sur sa séparation d’avec le numéro 1 mondial, l’Australien, resté à Rome, s’abstint de tout commentaire... – V. C et Ph.
Au presque parfait Mathieu et Serra se sont sortis des qualifications. Grosjean n’est pas passé loin.
PARTIS À TROIS à l’assaut des qualifs du dernier rendezvous majeur avant Roland-Garros, les Français ne sont pas passés loin de rendre une copie « nickel chrome ». Sans une faute de coup droit « un peu bête » de Sébastien Grosjean, qui le priva du gain du premier set face à l’Italien Simone Bolelli, l’ex-numéro 1 français aurait probablement rejoint Paul-Henri Mathieu et Florent Serra dans le grand tableau. Finalement battu 7-6, 2-6, 7-6, après 2 h 45’, Grosjean pourrait nourrir quelques regrets. Mauvaise pioche : « Si l’on excepte le deuxième jeu du troisième set, où je rends mon break d’avance en faisant un jeu pourri, je trouve que je suis plutôt bien, dit-il. Physiquement surtout : là, après près de trois heures de jeu, je ne me sens absolument pas fatigué. C’est encourageant pour Roland. » Désormais lucky loser no 1, il pourrait être repêché à la faveur d’un forfait de dernière minute. « Je sais, mais je n’y crois pas trop, glissa-t-il. Je verrai demain (aujourd’hui) si j’ai des infos aux vestiaires. Sinon, je rentrerai mardi sur Paris. » Il n’ajoutera pasun tournoi supplémentaire à son programme : « Çame gave d’aller à Portschach. Cette année, j’ai battu Andreev et Haas sur terre et les sensations sont là. Je ne ressens pas le manquede matches. Je préfère quinze jours de bon entraînement. » Son vainqueur affrontera aujourd’hui Florent Serra. Après une passe difficile (deux mauvais matches face à Mahut, à Casablanca, et à Tursunov, à Estoril), le Bordelais essaye de se remettredans le droit chemin. Pour la première fois depuis Miami, il vient d’enchaîner deux victoires d’affilée. « J’étais frustré, mais ça va mieux, explique-t-il. J’ai eu une bonne discussion avec « Rod » (son coach Rodolphe Gilbert) et j’ai bossé. Je veux jouer plus tranquille. Le fait de me libérer me rend plus lucide sur le court. Ça ne sert à rien de se prendre la tête. On n’ira pas loin à Paris si on y arrive crispé. » Quant à Mathieu, il a réussi une perf inhabituelle pour lui : gagner en évoluant loin de son niveau optimal. Tracassé par une douleur à la hanche droite, irrité par les conditions de jeu (courts « grotesques » et innombrables interruptions dues à la pluie), il s’en est sorti grâce à la confiance glanée àCasablanca et à Estoril. « Je ressens surtout une fatigue morale, précise- t-il.Depuis Las Vegas (début mars), je n’ai pas arrêté. Ce ne sont pas les matches qui usent, c’est leur enchaînement. Mais comme j’avais les boules d’avoir raté Monte-Carlo et Rome, je suis heureux de pouvoir me rattraper à Hambourg. » VINCENT COGNET
Gonzalez le prend bien Même surclassé hier, le Chilien a enfin retrouvé un niveau digne de sa finale à l’Open d’Australie.
UN PARCOURS SPLENDIDE à l’Open d’Australie (six victoires, dont quatre très impressionnantes contre Hewitt, Blake, Nadal et Haas), puis trois mois en pointillé (six victoires aussi, mais en tout…), autant dire que la saison de Fernando Gonzalez était très contrastée au moment de lancer son tournoi de Rome. Il était alors presque normal que le finaliste du premier Grand Chelem de l’année ne soit pas effondré hier par la fessée qu’il venait de recevoir des mains de Nadal (6-2, 6-2 en 1 h 23’) : « Il y a encore une ou deux semaines, je jouais très mal sur terre battue, alors ce qui vient de se passer dans ce tournoi est très important pour moi, jura le Chilien. J’ai à nouveau le sentiment que je peux réaliser de belles choses. » Que s’est-il passé entre Melbourne et Rome ? « Il a fallu que Fernando digère son intégration dans le top 5 mondial, ce qui ne pouvait pas être facile pour un garçon qui a si longtemps navigué entre les 15e et 25e places, explique Larry Stefanki, son entraîneur américain. Mais, en fait, j’ai su qu’il s’était passé quelque chose ici lors de son deuxièmematch, qu’il a remporté contre Massu (6-7, 6-3, 6-4, alors qu’il était mené 4-2 au troisième set). Au Chili, les médias avaient fait de ce duel un événement plus que majeur et la pression était énorme. Le niveau du match n’était même pas digne des juniors, mais Fernando s’en est sorti et je savais que ça allait le libérer. » De fait, Gonzalez a ensuite déroulé contre Chela puis Volandri, en quarts puis en demies. Hier, il aurait fallu plus qu’un regain de confiance pour renverser la montagne de Majorque : « J’étais content que Rafa ait joué trois heures et demie samedi, mais en même temps je ne m’attendais pas à ce qu’il soit trop fatigué. Il joue super haut et super profond, mais comme il peut tenir des heures, il faut absolument aller chercher le match en l’agressant, ce que j’ai essayé de faire aujourd’hui (33 fautes directes). Contre Rafa, sur terre, il peut y avoir des miettes à récupérer quand il ne joue pas bien, mais quand il joue bien… » – J. Re.
RAFAEL NADAL se sent au top de son tennis, donc de sa confiance. « Je joue mieux que jamais »ROME – de notre envoyé spécial « APRÈS LES 3 H 38 de votre demi-finale contre Davydenko, samedi, craigniez-vous un contrecoup physique ? – Ce matin (hier), avant la finale, à l’échauffement, ça n’allait pas très bien. Il n’y avait aucun souci physique particulier mais je me sentais très fatigué. Normalement, je m’entraîne une heure un matin de finale, là j’ai joué quinze minutes, vingt maximum. J’ai pris une douche froide et jeme sentais mieux. Je suis arrivé sur le court enme disant que je ne savais pas comment réagirait mon corps et qu’il faudrait que je sois très concentré. – Vous avez aussi écourté bon nombre de points et on vous a vu souvent au filet… – Mon objectif était d’être plus agressif que la veille, je ne voulais pas laisser Gonzalez prendre le contrôle des points avec son coup droit. Et puis il a commis pas mal de fautes, ce qui m’a bien aidé. –Vous êtes lepremieràremporter trois fois de suite ce tournoi de Rome. Prochain record en tête ? – Je veux juste continuer à jouer comme je le fais depuis deux mois, c’est-à-dire à pratiquer mon meilleur tennis. Je crois que je suis au meilleur moment de ma carrière, je joue mieux que jamais, alors je suis vraiment très heureux. – Alors que vous vous estimez plus fort que jamais, votre rival principal a de moins bons résultats. Votre réaction à la séparation entre Roger Federer et Tony Roche ? – Je ne peux rien en penser car je ne connais pas les raisons qui les ont amenés à ça. Je ne sais pas si c’est Tony qui était fatigué de Roger ou l’inverse. Ce sont des choses qui arrivent. En tout cas, ils avaient l’air de très bien s’entendre, alors je ne crois pas que ça vienne de là. – Est-ce que vous allez revoir Federer très rapidement ? Pour être plus clair, contrairement aux deux années précédentes, allez-vous au Masters Series de Hambourg ? – J’arrive à Hambourg demain matin (ce matin). Je sais déjà quemonpremier match sera contre Benjamin Becker ou Oscar Hernandez, qui s’est sorti des qualifs… » JULIEN REBOULLET | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Dim 20 Mai - 11:11 | |
| L'EQUIPE DU DIMANCHE 20 MAI
Au pied de son mur
En regain de forme par rapport à Rome, Federer va une nouvelle fois tenter de percer la muraille Nadal sur terre battue.
SI LES INTERNATIONAUX de France avaient besoin d’une bonne nouvelle, le tournoi de Hambourg s’est chargé hier de la leur apporter : à sept jours du début du « French », Roger Federer et Rafael Nadal n’ont pas l’intention de se quitter d’une semelle. Ils disputeront aujourd’hui leur huitième finale commune, la cinquième sur terre battue, et l’un d’entre eux interrompra automatiquement une série de l’autre : celle des succès d’affilée sur terre pour l’Espagnol (81 depuis hier, évidemment un record absolu) ou celle des victoires consécutives obtenues en terre allemande pour le Suisse (36, dont 16 à Hambourg). Sachant leur vécu commun sur la surface (5-0 pour Nadal), l’ascendant pris par le taureau majorquin depuis le tournoi de Monte-Carlo, et la récente inconstance du Suisse, il apparaît évident que Federer ne sera pas favori. Malgré les dires de Nadal, qui se réfugie volontiers dans le rôle de l’élève dès qu’il fait face au maître, et de Moya, qui affirmahier que son cadet se plaçait systématiquement en position d’outsider dès que son adversaire s’appelait Federer, le numéro 1 mondial est de fait placé au pied d’un mur. Nadal : « Je serai extrêmement motivé » De détermination et de sérénité. « Que je gagne ou non demain (aujourd’hui) ne changera strictement rien à ma confiance à l’heure d’aborder Roland-Garros, explique Nadal. Mais c’est une finale, une finale de Masters Series que je n’ai jamais remportée. Je peux vous assurer que je ne serai pas “relax”, mais au contraire extrêmement motivé. » Federer, jamais aussi à l’aise sur terre battue qu’à Hambourg (trois titres, mais à chaque fois en l’absence de Nadal) peut-il marcher sur les traces de Davydenko et de Hewitt, seuls joueurs à avoir poussé cette année l’Espagnol dans ses derniers retranchements, respectivement à Rome et à Hambourg ? Oui, évidemment. Et non, évidemment. De par leurs styles de jeu et leur formidable revers à deux mains, le Russe et l’Australien n’ont pas grand-chose en commun avec le Suisse. Mais ils lui ont montré la voie, celle de l’agression systématique. Si Nadal s’empare de la direction du match, il le gobera tout cru. Federer devra donc prendre les devants en allant de l’avant. Jusqu’alors, il a toujours échoué. Mais toute série n’existe que pour être interrompue. – V. C. et F. Ra.
Federer se retrouve
LES MOINS SI L’ON EXCEPTE son deuxième match (contre Juan Carlos Ferrero), Federer n’a jamais rendu cette semaine de copie parfaite. Au sein de chaque partie, de chaque set, voire de chaque jeu, il a étrangement alterné fulgurances et grosses bourdes, commesi son légendaire timing connaissait des ratés, pour la plupart liés à la précision (ou non) de son jeu de jambes. Hier, il connut même une soudaine éclipse de lucidité lorsqu’il servit pour le gain du deuxième set à 5-3. Présomptueux, il tenta l’impossible sur ses deuxième et troisième balles de set, perdit cinq points d’affilée et son break d’avance. « J’ai sansdoute joué lesmauvais coups auxmauvais moments, admit-il du bout des lèvres. À 40-0, j’avais les cartes en main et je n’avais pas le droit de lui redonner sa chance. C’est décevant parce que ça m’a rendu la vie plus difficile. J’ai eu un peu de chance de gagner le jeu suivant. » Federer l’a reconnu hier : il rate encore trop. Jadis minimal, son ratio fautes/prises de risques est encore trop élevé. Mais c’est le prix à payer pour sortir de leurs rails les manoeuvriers de la terre battue. Et notamment le premier d’entre eux, Rafael Nadal. « En sortant de la douche, j’ai réussi à voir à la télé trois jeux du premier set Hewitt-Nadal, dit Federer. Lleyton est parvenu à le bousculer (deux breaks) en se montrant très agressif. Tout le monde sait que c’est la solution. Mais le problème, c’est d’y arriver point après point, sur toute la durée d’un match… » Pas sûr qu’il ait aujourd’hui les moyens de sa politique. Mais a-t-il vraiment le choix s’il veut interrompre le règne de l’Espagnol sur son domaine réservé ?
LES PLUS
PRÉSUMÉ FRAGILISÉ à la suite de sa défaite léthargique contre Volandri à Rome puis de sa séparation d’avec Tony Roche, Federer arrivait à Hambourg nimbé de flou. Chaque jour, ou presque, le croc-en-jambe était annoncé.Àdire vrai, le numéro 1 mondial en a parfois bavé, notamment contre Monaco, Ferrer et Moya. Mais le voilà aujourd’hui en finale d’un Masters Series sur terre, à la tête d’un pactole de seize succès consécutifs à Hambourg. Hier, le Suisse a livré un match de grande qualité contre Carlos Moya. Son troisième set, surtout, rappela ses plus belles heures. « Je me sens de mieux en mieux, expliqua-t-il. Après quinze jours d’entraînement intensif et une semaine agitée à Rome, j’ai l’impression que mes problèmes sont résolus.Macondition physique est bonne. Je me suis fait des séances de quatre heures d’entraînement, mais rien ne vaut la compétition. Là, j’ai accumulé les heures sur le court. C’est bien. » Pour la première fois cette année, il est parvenu à remporter unmatch dont il avait perdu le premier set. Et le fantastique revers de défense qui lui permit de sauver une balle de break à 6-4, 1-1, 30-40, prouve que sa « main » ne l’a pas abandonné. Son service s’améliore : c’est à l’acuité de sa première balle qu’il doit d’avoir écarté au filet deux nouvelles menaces de break dans le troisième jeu du troisième set. Tout au long de sa demi-finale, il s’est attaché à beaucoup varier (hauteurs et longueurs notamment) et à attaquer. Son coup droit flotta beaucoup moins que face àMonaco et à Ferrer. Quant à son opportunisme, il suscita l’admiration de CarlosMoya. « J’ai vraiment eu le sentiment que, pour la première fois, j’avais une chance de battre Roger, souligna l’Espagnol. Mais dès qu’il y a un point important, il vous sort son meilleur coup. C’est ce qui a fait la différence entre nous. C’est normal qu’après trois ans au sommet il ressente peut-être le besoin de souffler. Mais, pour moi, il reste le meilleur joueur du monde. » VINCENT COGNET
Nadal se maintient
LES MOINS
ON PEUT DONC totalement déstabiliser Nadal sur un court en terre battue. C’est humainement envisageable, puisque Hewitt l’a réalisé hier durant le premier set en prenant deux fois le service du Majorquin sans souffrir sur sa mise en jeu. La recette à l’australienne ? Agresser l’Espagnol pour écourter l’échange ; le déstabiliser par des diagonales courtes et sans rythme ; résister avec un revers insubmersible aux assauts de son grand coup droit croisé. Voila les règles de base pour le décontenancer et l’empêcher de mettre en oeuvre son jeu de destruction. S’il n’a pas la puissance de Blake ou de Berdych (les deux bêtes noires de Nadal sur dur), comme Davydenko à Rome, Hewitt a néanmoins veillé à ne pas reculer pour prendre la balle au sommet du rebond afin d’anéantir le plus possible l’effet du lift. Son plan de jeu, requérant une réussite totale sur les tentatives de coups gagnants de haut vol, montra enfin qu’il n’hésitait jamais à provoquer Nadal sur son coup fort, le coup droit, pour s’ouvrir le revers long de ligne. Pour appliquer la théorie gagnante, il faut pouvoir démarrer au quart de tour et finir en cinquième, avec une absolue volonté de ne pas caler sous les coups de boutoir. Expert en calcul mental et sans complexe vis-à-vis de Nadal, Hewitt, après avoir baissé de pied durant la seconde manche et le début de la troisième, a su se relancer dans cette « bataille psychologique » qu’aime l’Espagnol. Reprenant deux fois le service de Nadal en fin de match, disposant de deux nouvelles balles de débreak pour s’offrir le tie-break final, Hewitt a prouvé qu’un homme fort pouvait pousser l’ogre dans ses derniers retranchements. Nadal l’a reconnu. « Lleyton s’est montré très agressif et ça m’a gêné. Pour revenir, j’ai dû ralentir le jeu avec des balles hautes et il a commencé par faire quelques erreurs avant que l’on connaisse cette fin totalement folle. Mais je neme sentais pas très bien au début du match. La répétition des matches,sûrement… » Dernière condition pour l’impensable scénario : un Nadal semimou, donc…
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TOTALEMENT BOUSCULÉ durant un set, provoqué sur son propre terrain du K.-O. mental sur la fin, Nadal a néanmoins glané son 81e succès d’affilée sur terre battue. Il a d’abord tempéré l’ardeur de l’Australien, capitalisé sur son léger relâchement, accéléré les événements en sortant la palette ses points forts (coups droits long de ligne fulgurants, passings affolants, revers annihilants, services déportants) et géré la ferveur d’une fin de match ébouriffante. Avec métier, il a su à ce momentlà ressortir les ficelles de filou – quarante-deux secondes de répit après un point haletant, longue coupure après un jeu perdu pour rechercher une raquette neuve – pour couper le rythme et l’élan d’un Australien alors extatique. Avec réussite, il a converti une balle de break sur un service let de l’Australien non annoncé, profitant du léger désarroi de son adversaire pour le clouer au filet et s’adjuger une avance de 6-5 dans le sprint final. Usant du lift et de la malice, Nadal n’a jamais voulu abdiquer. « Mêmequand ça allait trop vite, j’ai voulu rester dans la dynamique du match, racontait- il. J’étais là tout le temps. Et c’est le plus important. » Durant toute la semaine, Hewitt avait sauvé dix-sept des vingt-deux balles de break qu’il avait concédées. Hier, le très réaliste Espagnol en a converti quatre sur cinq… « Même si, dans sa série, il a dû vivre 75 matches faciles, on voit que Rafael a confiance dans la manière qu’il a de gérer les situations importantes. Il sait hisser son niveau de jeu. Et si j’ai battu de très bons joueurs cette semaine, il est dix fois plus physique qu’eux », concluait l’Australien, admiratif. FRANCK RAMELLA
Hewitt est bien
INTERROGÉ sur son efficace tactique pour menacer Nadal, Lleyton Hewitt n’a surtout rien voulu dévoiler de ses secrets. « Je le dirai après Roland-Garros », ironisait- il, cachottier de ses ambitions retrouvées. Plus coriace que jamais, l’Australien, 21e mondial, ne désespère pas de se ressourcer dans une carrière où il avait tout achevé à vingt et un ans (la place de numéro 1 mondial, deux titres du Grand Chelem, à l’USOpen 2001 puis Wimbledon 2002). Et il ne fait pas mystère de ce après quoi il court à vingt-six ans : « Gagner encore un Grand Chelem. » Après un interlude de presque deux mois depuis un triste Indian Wells (éliminé d’entrée par Tipsarevic), Hewitt avait été battu par Oscar Hernandez au premier tour à Rome. Mais cette éclipse ne l’avait pas fait paniquer. « J’avais très bien joué à Las Vegas, notamment face à Safin en demi-finale et je savais que je manquais seulement de matches. » Renaissant en effet une nouvelle fois de ses cendres, il a notamment éliminé ici Davydenko – premier membre du Top 10 qu’il battait sur terre depuis 2003 – avant d’envoyer un signe à ses adversaires en menaçant Nadal. « L’an dernier, j’avais déjà bien joué àRoland-Garros (éliminé en huitième de finale par Nadal) si je me souviens des conditions dans lesquelles j’étais arrivé, avec une cheville blessée quim’avait empêché de me préparer. Ça ne pouvait pas être pire. Et cette année, ce n’est que du bonus ! » – F. Ra.
MURRAY ET GILBERT SE CONTREDISENT. – L’unanimité ne règne pas dans le camp d’Andy Murray sur sa participation à Roland-Garros. Contraint cette semaine à l’abandon contre Filippo Volandri à Hambourg par une blessure au tendon du poignet droit, l’Écossais est douteux pour le tournoi qui commence dimanche prochain, mais il n’est pas encore forfait, contrairement à ce qu’affirmait une déclaration de son coach, Brad Gilbert, publiée hier matin sur le site Internet du joueur : « Il s’est débranché de la saison sur terre et nous espérons qu’il sera prêt à revenir pour le Queen’s. » Or, quelques heures plus tard, sur le même site, le joueur lui-même assurait qu’il attendrait le résultat d’un examen par scanner, demain, pour prendre sa décision définitive.
MONFILS QUITTE ZAGREB POUR PÖRTSCHACH. – Après trois victoires sur des joueurs de seconde catégorie (Lojda, Mektic et Hanescu), Gaël Monfils s’est incliné hier en demi-finales du Challenger de Zagreb face au Serbe Janko Tipsarevic (94e mondial), 6-4, 6-4. Le Français va maintenant se rendre en Autriche puisqu’il a obtenu une wild-card pour le tournoi de Pörtschach. Il y rencontrera au premier tour l’Américain Sam Querrey (68e).
ROLAND-GARROS : DERNIERS BILLETS EN VENTE À PARTIR DE DEMAIN. – Pour tenter d’obtenir quelques-uns des derniers billets mis en vente pour le tournoi de Roland-Garros, qui commence dans une semaine tout juste, le plus judicieux sera de se présenter dès demain à 9 heures aux guichets de la porte des Mousquetaires (avenue Gordon-Bennett, Paris XVIe). Ces guichets seront néanmoins ouverts tous les jours de 9 heures à 17 heures jusqu’au dimanche 10 juin, jour de la finale du simple hommes. | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 21 Mai - 10:38 | |
| L'EQUIPE DU LUNDI 21 MAI
La terre a tourné Après un premier set raté, Roger Federer a livré un récital pour enfin dominer Rafael Nadal sur terre battue (2-6, 6-2, 6-0)
Dans le contexte le plus difficile qui soit (humiliante défaite contre Volandri à Rome, séparation d’avec Tony Roche), Roger Federer a mis fin à la série de succès de Rafael Nadal sur terre battue et obtenu sa première victoire contre l’Espagnol sur sa surface fétiche. De quoi booster sa confiance à une semaine du début des Internationaux de France (27 mai-10 juin). HAMBOURG – (ALL) de notre envoyé spécial DANS SIX JOURS, Roland-Garros commencera dans un contexte inattendu : parce qu’il a battu hier Rafael Nadal en finale à Hambourg, en avalant notamment les huit derniers jeux du match grâce à un niveau de jeu formidable, Roger Federer se présentera à Paris avec un espoir considérablement renforcé de remporter le seul titre du Grand Chelem qui lui manque. Il y a quatre façons d’appréhender ce qui, hier, amodifié l’équilibre des forces sur terre battue. Les voici. LE JOUR OU JAMAIS Le monde du tennis attendait ce moment depuis le 8 avril 2005, Roger Federer l’a fait. Malgré un départ poussif, il a mis fin hier à la phénoménale série de 81 succès d’affilée sur terre battue de Rafael Nadal. Pour la majorité des observateurs, le Suisse semblait le seul habilité à interrompre cet immense monologue long de vingt-cinq mois. Pourtant, par cinq fois, il s’était déjà cassé les dents. Pour une seule et bonne raison : l’exploit n’était possible qu’à deux conditions, elles-mêmes concomitantes. D’abord, se montrer capable de produire lui-même une prestation de haut vol ; ensuite, escompter une perte d’appétit du glouton majorquin. Hier, les deux faisceaux se sont croisés sur le central du Rothenbaum. Epuisé mentalement par l’enchaînement Monte-Carlo - Barcelone - Rome - Hambourg, Nadal n’a pas pu élever son jeu à son niveau d’intensité habituel. D’où une flopée de fautes non provoquées et un engagement moindre dans les frappes. « Je crois vraiment que c’était le jour où Rafa était le plus prenable, confie Alex Corretja, l’ancien double finaliste de Roland-Garros. Le match a basculé au début du deuxième set. Nadal a un peu reculé, Federer a avancé d’un pas et il est devenu le maître de l’échange. Après, tout s’est enchaîné : Rafa s’est montré moins agressif, il était un tout petit peu en retard sur son jeu de jambes et Roger en a profité. Tout le mérite lui en revient. » Comme Federer, Nadal est humain. Dieu merci pour le tennis en général et le prochain Roland- Garros en particulier. CHEZ LUI À HAMBOURG Grâce à ce succès, Federer poursuit sa série victorieuse spécialement à Hambourg (17). Il compte désormais neuf titres en autant de finales en Allemagne et il a décroché sa quatrième couronne hambourgeoise (2002, 2004, 2005, 2007). Une perf d’autant plus marquante qu’il a déjà échoué deux fois en finale de Monte-Carlo, deux fois en finale de Rome et une fois en finale de Roland-Garros. À première vue, la stat apparaît paradoxale. Plus rapides, ces terrains devraient logiquement mieux lui convenir que la lourde terre battue allemande. Mais c’est oublier un peu vite que Federer ne pratique pas le service-volée à la mode Edberg et qu’il aime (comme à Wimbledon, d’ailleurs) construire ses attaques du fond du court. Or, sur terrain sec, le lift de Nadal le prend littéralement à la gorge. Rien de tel à Hambourg, où le rebond est beaucoup plus bas. « Ici, même giflée, la balle lui arrive à la bonne hauteur, explique Toni Nadal, le coach de qui-vous-savez. Rafa préfère la terre battue de Paris, son lift y est plus mordant. » Confronté à des conditions de rebond plus proches du dur, Federer recule moins. Il peut alors jouer de toute la gamme de ses coups offensifs. IL A FRAPPÉ LES TROIS COUPS Chacun de ses rivaux vous le dira : sur terre battue, dès qu’il entre dans le terrain, Nadal construit méthodiquement ses échanges autour de son énorme coup droit. Dans 98 %des cas, il gagne le point par asphyxie. Pour espérer résister à ce rouleau compresseur, Federer doit impérativement compter sur trois coups essentiels : le service, le retour et le coup droit. Hier, le Suisse pouvait s’appuyer sur ce brelan gagnant. En panne de premières balles au premier set (48 % seulement), il retrouva le rythme adéquat dès le début du deuxième. Instable lors de son premier match contre Monaco, irrégulier jusqu’en demi-finale, son coup droit était redevenu hier une arme fatale. Quant au retour, d’une acuité et d’une profondeur impressionnantes, il mit très souvent Nadal sur le reculoir. Bousculé dès le premier coup sur ses mises en jeu, l’Espagnol joua alors le rôle (insolite pour lui) de l’arroseur arrosé. Défenseur hors pair, il réalisa parfois des miracles. Mais, face à Federer, on ne peut espérer gagner un match en subissant l’échange systématiquement. L’ORGUEIL DU CHAMPION Battu par Volandri, à Rome, au terme d’un non-match, atteint moralement par son split avec Tony Roche, Federer était arrivé à Hambourg dans un état psychologique particulier. Même s’il s’en défendait, il savait qu’il jouait gros lors du dernier grand rendez- vous avant Roland-Garros. Plus que jamais, il était la cible à abattre, celui qu’il fallait accrocher à son tableau de chasse avant qu’il ne remette les pieds sur le gazon. Il a donné hier la plus belle des réponses en empochant son treizième Masters Series, qui plus est en dominant Nadal sur sa surface de référence. La performance rappelle étrangement celle qu’il avait accomplie en janvier 2004 : séparé unmois plus tôt de son coach Peter Lundgren, il s’était rendu seul à l’Open d’Australie et l’avait pourtant gagné avec fermeté. Cet homme est fait d’un bois bien singulier, celui réservé aux champions d’exception. Son orgueil n’est jamais aussi féroce que lorsque le contexte lui est défavorable. Impérial dès qu’il s’agit de surfer sur la vague du succès, il sait aussi se faire violence quand les temps se montrent moins généreux. Jamais, sans doute, il n’a autant mérité la place qu’il occupe au sommet du tennis mondial. VINCENT COGNET | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 21 Mai - 10:57 | |
| « Commedans une église »
CÉDRIC MOURIER, arbitre professionnel français, a vécu la première victoire de Federer contre Nadal sur terre battue depuis la chaise. Témoignage. « C’ÉTAIT MON TROISIÈME Federer-Nadal, après deux à Roland- Garros, la demi-finale en 2005 et la finale l’an dernier. Pendant ce match, après ce qui s’était passé dans la semaine, avec un Nadal toujours aussi fort et un Federer souvent en difficulté, j’ai eu l’impression que ça allait faire 6-2, 6-3. J’avais arbitré le Federer-Ferrer, et on sentait bien que ce n’était pas le Federer qu’on a connu. Mais là, à 1-1, 15-40 dans le deuxième, il sauve les deux balles de break et fait le trou. Et puis ça s’enchaîne, Federer réussit unemontée en puissance hallucinante. Tout le stade reste coi à chaque fois qu’il sort des accélérations, des passingshots, toujours plus surprenants. Pour mettre 6-0 à Nadal… Nadal, ce n’est pas un joueur qui balance ou qui fatigue, il faut aller les chercher les 24 points du set ! Je ne crois pas que Nadal était fatigué. Il ne prenait pas trop de temps VAIDISOVA ET HANTUCHOVA FORFAIT À STRASBOURG. – Nicole Vaidisova (7e mondiale) a déclaré forfait pour le tournoi de Strasbourg, qui débute demain. La Tchèque, tenante du titre, a renoncé en raison d’une blessure à un poignet. Elle a été imitée peu après par Daniela Hantuchova (14e), qui souffre d’une déchirure à la cuisse gauche. HAMBOURG. – Roger Federer n’avait plus remporté de titre sur terre battue depuis deux ans. Une carence que le «Maître » n’aurait pu supporter plus longtemps. (Photo Roland Magunia/AFP) entre les points : on l’a tellement secoué avec ça… Il a pris 5 ou 6 « time » (des avertissements pour dépassement de temps) à Rome, je lui en ai mis un à Barcelone et je lui ai dit deux fois dans le match d’accélérer. On le tient un peu sous pression parce que c’est quelqu’un qui est assez lent mais, là, il était plutôt normal. À la fin, on avait l’impression que Federer, lui, pouvait jouer encore cinq sets et ne coller que des 6-1 à Nadal. C’est toujours agréable d’arbitrer ces duels. Ce sont toujours des matches à la fois faciles à arbitrer, parce que ce sont deux gentlemen qui s’entendent et se respectent beaucoup, et très délicats parce qu’on a toujours l’impression que c’est une partie de l’histoire du tennis qui se joue sous nos yeux. On sent ce poids sur le court, une espèce de chape de plomb. On a l’impression d’être dans une église… » – R. L. | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 21 Mai - 11:44 | |
| Heureusement que j'ai pas acheté l'équipe... J'aurai pris le TGV pour aller leur faire bouffer leur journal sinon | |
| | | champignon horrifique N°200 Mondial
Nombre de messages : 354 Points : 33090 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 21 Mai - 17:03 | |
| - Babou a écrit:
- Heureusement que j'ai pas acheté l'équipe... J'aurai pris le TGV pour aller leur faire bouffer leur journal sinon
Faut pas avoir cette mentalité....moi je trouve que c'est plutôt bien analysé. | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 21 Mai - 21:05 | |
| - champignon horrifique a écrit:
Faut pas avoir cette mentalité....moi je trouve que c'est plutôt bien analysé. Bin désolée mais j'ai jamais aimé ce journal de toutes façons, alors ça risque pas de changer au lendemain d'une victoire de leur chouchou | |
| | | David N°1 Mondial
Nombre de messages : 3670 Age : 48 Localisation : LA CIOTAT Joueur : CONNORS - MCENROE - MECIR - SANTORO Joueuse : STOSUR Points : 33460 Date d'inscription : 14/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 21 Mai - 21:17 | |
| | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Lun 21 Mai - 21:39 | |
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| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 4:50 | |
| Je trouve l'analyse de l'Equipe très juste Mais par contre, l'autre Mourier qui nous dit que Nadal n'était pas fatigué, il doit vraiment avoir de la merde dans les yeux :sleep: | |
| | | David N°1 Mondial
Nombre de messages : 3670 Age : 48 Localisation : LA CIOTAT Joueur : CONNORS - MCENROE - MECIR - SANTORO Joueuse : STOSUR Points : 33460 Date d'inscription : 14/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 5:41 | |
| - AGASSI 91 a écrit:
- Je trouve l'analyse de l'Equipe très juste
Mais par contre, l'autre Mourier qui nous dit que Nadal n'était pas fatigué, il doit vraiment avoir de la merde dans les yeux :sleep: Sur le coup oui, l'analyse est plutot pas. Ce que je reproche a ce journal c'est un"leger parti pris" dans certains sports en tout cas ! | |
| | | vdd N°1 Mondial
Nombre de messages : 13801 Age : 47 Joueur : Courier, Federer, Medvedev, Sampras, Agassi, Safin,Baghdatis, Roddick, Almagro, Djokovic, Gasquet Joueuse : les Williams, Sabatini, Santoro Points : 36300 Date d'inscription : 04/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 5:52 | |
| Dans les locaux de l'Equipe ils détestent Nadal. Il faut savoir ça. Pas en tant que personne, mais rapport à son type de jeu. | |
| | | Fedfan N°1 Mondial
Nombre de messages : 2329 Age : 47 Joueur : Soderling Points : 33459 Date d'inscription : 18/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 6:38 | |
| - AGASSI 91 a écrit:
- Je trouve l'analyse de l'Equipe très juste
Mais par contre, l'autre Mourier qui nous dit que Nadal n'était pas fatigué, il doit vraiment avoir de la merde dans les yeux :sleep: Un peu de tolérance allons, Nadal l'a dit lui-même. C'est l'envie qui n'y était plus, je le pense de plus en plus. | |
| | | David N°1 Mondial
Nombre de messages : 3670 Age : 48 Localisation : LA CIOTAT Joueur : CONNORS - MCENROE - MECIR - SANTORO Joueuse : STOSUR Points : 33460 Date d'inscription : 14/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 7:07 | |
| - Damien a écrit:
- AGASSI 91 a écrit:
- Je trouve l'analyse de l'Equipe très juste
Mais par contre, l'autre Mourier qui nous dit que Nadal n'était pas fatigué, il doit vraiment avoir de la merde dans les yeux :sleep: Un peu de tolérance allons, Nadal l'a dit lui-même.
C'est l'envie qui n'y était plus, je le pense de plus en plus. Nadal a dit qu'il n'était pas tant fatigué physiquement que mentalement. Tu soustestime l'importance de l'ususre mentale. Ne pas avoir d'envie en finale d'un master serie contre le numéro 1 mondial .... :sleep: :sleep: :sleep: | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 7:31 | |
| - vdd a écrit:
- Dans les locaux de l'Equipe ils détestent Nadal. Il faut savoir ça. Pas en tant que personne, mais rapport à son type de jeu.
Ouais ça même sans le savoir on peut s'en douter en lisant leurs articles... C'est la 2e raison qui fait que j'aime pas ce journal Ils détestent l'équipe que je supporte au foot, et le joueur de tennis que j'adore......... | |
| | | Fedfan N°1 Mondial
Nombre de messages : 2329 Age : 47 Joueur : Soderling Points : 33459 Date d'inscription : 18/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 8:44 | |
| - David a écrit:
- Damien a écrit:
- AGASSI 91 a écrit:
- Je trouve l'analyse de l'Equipe très juste
Mais par contre, l'autre Mourier qui nous dit que Nadal n'était pas fatigué, il doit vraiment avoir de la merde dans les yeux :sleep: Un peu de tolérance allons, Nadal l'a dit lui-même.
C'est l'envie qui n'y était plus, je le pense de plus en plus. Nadal a dit qu'il n'était pas tant fatigué physiquement que mentalement. Tu soustestime l'importance de l'ususre mentale.
Ne pas avoir d'envie en finale d'un master serie contre le numéro 1 mondial .... :sleep: :sleep: :sleep: Il n'est que trop évident que j'associe le manque d'envie à une fatigue mentale. Je ferai l'économie des :sleep: | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 9:23 | |
| Je vois qu'il y a beaucoup de fans de ce smileys: :sleep: :sleep: :biggrin:
Sinon pour changer vous pouvez utiliser ce smileys, surtout que les hautes temperatures approchent à grand pas ! :bronze:
Dernière édition par le Mar 22 Mai - 10:09, édité 1 fois | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 9:56 | |
| mdr arabem | |
| | | AGASSI 91 N°1 Mondial
Nombre de messages : 4341 Age : 43 Localisation : ESSONNE Joueur : NADAL - Murray Joueuse : N'écoutez jamais ceux qui vous disent que la WTA c'est du tennis... Points : 32656 Date d'inscription : 04/01/2007
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 10:00 | |
| - Damien a écrit:
- AGASSI 91 a écrit:
- Je trouve l'analyse de l'Equipe très juste
Mais par contre, l'autre Mourier qui nous dit que Nadal n'était pas fatigué, il doit vraiment avoir de la merde dans les yeux :sleep: Un peu de tolérance allons, Nadal l'a dit lui-même.
C'est l'envie qui n'y était plus, je le pense de plus en plus. Un mec dont le point fort et la marque de fabrique est un physique hors du commun ne dira jamais qu'il est atteint à ce niveau là Nadal, comme l'ont dit à juste titre Colin et d'autres, avaient d'énormes valises sous les yeux et son visage était plus marqué qu'à l'accoutumée ce qui était déjà le cas la veille contre Hewitt... Après que Mourier nous dise qu'il n'était pas fatigué, à la limite vaut mieux en rire... | |
| | | Kid Stefano N°1 Mondial
Nombre de messages : 13003 Age : 46 Localisation : Chez moi! Joueur : Agassi the ONE AND ONLY-Djokovic Gasquet Del Potro, Safin, Nalbandian Leconte Noah Joueuse : Seles, PHM!!!! Points : 42265 Date d'inscription : 25/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 10:00 | |
| - arabem a écrit:
- Je vois qu'il y a beaucoup de fan de ce smileys: :sleep: :sleep:
:biggrin:
Sinon pour changer vous pouvez utilisez ce smileys, surtout que les hautes temperatures approchent à grand pas ! :bronze: Ces deux smileys n'ont pas du tout le même sens, mon ami! | |
| | | Babou N°1 Mondial
Nombre de messages : 3056 Age : 38 Localisation : Avignon Joueur : Rafa Points : 33524 Date d'inscription : 06/10/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 10:12 | |
| - AGASSI 91 a écrit:
Un mec dont le point fort et la marque de fabrique est un physique hors du commun ne dira jamais qu'il est atteint à ce niveau là Nadal, comme l'ont dit à juste titre Colin et d'autres, avaient d'énormes valises sous les yeux et son visage était plus marqué qu'à l'accoutumée ce qui était déjà le cas la veille contre Hewitt... Après que Mourier nous dise qu'il n'était pas fatigué, à la limite vaut mieux en rire... De toutes façons Mourier c'est comme les autres... Un pro-Fed pour changer :sleep: | |
| | | arabem N°1 Mondial
Nombre de messages : 6046 Age : 44 Localisation : Paris Joueur : Gasquet,Tsonga,Monfils,Federer,nadal Joueuse : Rezai Points : 34251 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: LA PRESSE SUR LE TENNIS (l'equipe) Mar 22 Mai - 10:22 | |
| - Kid Stefano a écrit:
- arabem a écrit:
- Je vois qu'il y a beaucoup de fan de ce smileys: :sleep: :sleep:
:biggrin:
Sinon pour changer vous pouvez utilisez ce smileys, surtout que les hautes temperatures approchent à grand pas ! :bronze:
Ces deux smileys n'ont pas du tout le même sens, mon ami! Oula excuse moi... je parle à l'un des maitres dans ce domaine Quelque part ca peut se rejoindre, dans le sens vaut mieux bronzer et profiter du soleir que quelque chose qui t'ennuye, comme cela peut t'arriver lorsque tu ne supportes plus la domination supreme de federer. Toutefois dans le fond tu as raison, ce n'est pas tout fait la meme chose... :biggrin: | |
| | | Fedfan N°1 Mondial
Nombre de messages : 2329 Age : 47 Joueur : Soderling Points : 33459 Date d'inscription : 18/11/2006
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