Articles sur Nadal

Leinahtan a écrit:

Vdd c'est décevant ce que tu dis parce que t'as absolument rien retenu de ce qu'on a critiqué chez Borg ! Tu répètes exactement la même chose qu'au début du "débat" sur Borg et t'as même pas fait attention à ce qu'on disait apparemment. On t'a expliqué clairement ce qu'on critiquait, mais tu n'écoutes pas, c'est dommage.

Encore une fois, j'avais moi-même dit que je voyais Nadal gagner Wimbledon, alors je vois pas pourquoi j'en voudrais à Borg de prédire Nadal victorieux.

Non mais elle était complètement débile votre théorie. Vous disiez que Borg voyait gagner Nadal car il voulait pas que Federer batte son record. En gros, vous vous mettiez dans sa tête et vous preniez cette hypothèse comme un théorème. Je trouve ça gamin c'est tout.

Leinahtan a écrit:

Faut faire attention à ne pas retenir uniquement ce qu'on veut des paroles d'un mec, parce que c'est ce que tu fais avec Borg ou Wilander. Tu gardes ce qui t'intéresse, mais toutes les conneries qu'ils peuvent dire, tu fais comme si elles n'existaient pas.

J'ai expliqué 80.000 fois le rôle de Wilander à l'Equipe. Je vais pas le refaire. En attendant, ce qu'il dit sur les entraînements, on en voit des effets directs sur le jeu.

vdd a écrit:

Lein et Gugus qui traitaient Borg de clown car le vilain Suédois avait dit en début de tournois que Nadal gagnerait. D'ailleurs il s'était pas planté il me semble.

Planté, il s'est !



Vu qu'il s'est ravisé au dernier moment.

vdd a écrit:

J'ai expliqué 80.000 fois le rôle de Wilander à l'Equipe.

Rôle de Wilander à l'Equipe? Nul.

Il écrit, et des dizaines de journaux dans le monde achètent. Ils achètent d'abord et avant tout un nom.

Perso, j'ai beaucoup plus confiance dans ce que dit McEnroe dans ses retransmissions. Bien sûr, lui aussi doit vendre mais c'est plus diffus. On ne peut pas soupçonner chaque phrase d'être prononcée pour faire vendre.

D'un autre côté, l'artiste McEnroe et le limeur Wilander ne voient pas le jeu de la même façon et c'est bien normal.

Comme par hasard le 1er soutient plus Federer et le 2ème davantage Nadal, le 1er s'extasie plus sur le shotmaking et le 2ème est obsédé par la tactique.

colin a écrit:

vdd a écrit:

J'ai expliqué 80.000 fois le rôle de Wilander à l'Equipe.

Rôle de Wilander à l'Equipe? Nul.

Là c'est un autre problème. Ceci dit, lorsqu'il parle des entraînements de Federer et Nadal je me tais et j'écoute.

colin a écrit:

Perso, j'ai beaucoup plus confiance dans ce que dit McEnroe dans ses retransmissions. Bien sûr, lui aussi doit vendre mais c'est plus diffus. On ne peut pas soupçonner chaque phrase d'être prononcée pour faire vendre.

D'un autre côté, l'artiste McEnroe et le limeur Wilander ne voient pas le jeu de la même façon et c'est bien normal.

Comme par hasard le 1er soutient plus Federer et le 2ème davantage Nadal, le 1er s'extasie plus sur le shotmaking et le 2ème est obsédé par la tactique.

Ca c'est une question de gout. Cela dit, je suis sûr que sur le fond ils sont d'accords. Par contre je te rejoins pas sur Wilander. C'était pas un vulgaire limeur, c'était le plus grand tacticien de l'histoire. En plus, lors de sa saison 88 où il atteint son maximum (et le mur par la même occasion ) il fait bien mieux que limer.

vdd a écrit:

agassi the overgifted a écrit:

Quant à Wilander la moitié de ce que j ai lu de lui dans l équipe c est un peu limite....Il dit que fed ne joue pas la bonne tactique car il perd, il gagnerait en jouant pareil il tiendrais sans doute pas le même discours, c est ça ce que je reproche un peu en ce moment on adapte (pas sur le forum je précise) son analyse, son commentaire au résultat, c est un peu trop simpliste mais parfois c est : Tu gagnes bravo, tu perds en trouve toujours des trucs, et tu gagne en jouant de la meme maniiere que quand tu perds on t acclame...

Non ça c'est faux. Wilander a souvent critiqué Federer même lorsqu'il gagnait. Après tout c'est son droit. A l'équipe, entendons nous bien, le rôle de Wilander c'est de faire un clin d'oeil. C'est pas un point de vue objectif, mais un ressentiment personnel qui part de ce qu'il observe en cotoyant le gratin. Mais ce qu'il observe, c'est du réel. Quand il dit que Nadal bosse plus et mieux que Federer, libre à vous de pas le croire en tout cas, lui l'a vu et constaté.

colin a écrit:

Et si on arrêtait un peu de donner à Wilander une importance qu'il n'a pas?

Après tout, il y a d'autres observateurs...

Et puis, objectivement, ce mec est un coach raté, j'me trompe?

Oui c'est sûr. Wilander connaît pas le tennis. :sleep: D'ailleurs on est nombreux ici sûrement à être passé à côté d'une grande carrière de chroniqueur voire de coach. :suicide:

Là je veux bien le croire, je ne suis pas étonné si on me dit que nadal (se doit de travailler) travaille plus que fed.Après sur ce que j ai lu de wilander dans l equipe je trouvais qu il adaptait en fonction du résultat...après je n achète pas tous les jours l équipe et peut etre que toi tu le lit souvent...

vdd a écrit:

Ceci dit, lorsque Wilander parle des entraînements de Federer et Nadal je me tais et j'écoute.

Oui, moi aussi. J'en tiens compte d'ailleurs. Et j'ai défendu ses conclusions ici même pas plus tard qu'hier (sur les erreurs de Federer).

Sur le travail accompli, je ne suis pas surpris. Nadal, 22 ans, qui aspire à devenir n°1, travaille plus que Federer, 27 ans, au pouvoir depuis 4 ans et demi. Rien que du très normal.

vdd a écrit:

Par contre je te rejoins pas sur Wilander. C'était pas un vulgaire limeur, c'était le plus grand tacticien de l'histoire.

Un grand limeur doit être un grand tacticien. C'est pour ça qu'Higueras est devenu un grand entraîneur et que Federer l'a recruté.

Ce que je ne pige pas chez Wilander, c'est pourquoi avec son aura il n'arrive pas à faire mieux que des piges pour Golovin ou PHM. Pourtant on voit qu'il aimerait entraîner un grand joueur. Peut-être une affaire de personnalité? Peut-être est-il trop intimidant?

agassi the overgifted a écrit:

Là je veux bien le croire, je ne suis pas étonné si on me dit que nadal (se doit de travailler) travaille plus que fed.

ça c'est du stéréotype. Il faut comparer les gars au même stade de leur carrière.

Prenons par exemple Federer en 2005 quand il bossait avec Tony Roche. Travaillait-il moins que Nadal aujourd'hui? Peut-être... Beaucoup moins? J'en doute...

Moi je suis persuadé que Federer avec Lundgren en 2003, tout seul en 2004-2005 et avec Roche en 2006 bossait énormément. Ca se voyait sur le court. Aujourd'hui c'est plus le cas et c'est normal qu'à 27 ans et 12 GC il bosse moins que Nadal qui a 22 ans et est au plein coeur de sa carrière.

vdd a écrit:

Moi je suis persuadé que Federer avec Lundgren en 2003, tout seul en 2004-2005 et avec Roche en 2006 bossait énormément. Ca se voyait sur le court. Aujourd'hui c'est plus le cas et c'est normal qu'à 27 ans et 12 GC il bosse moins que Nadal qui a 22 ans et est au plein coeur de sa carrière.

Federer a travaillé avec Roche à partir de décembre 2004.

GiL a écrit:

Ferrero quand il arrive, il a pas a rougir de la comparaison avec Nadal...
On peut aussi rajouter Safin et Hewitt, les 2 plus jeunes numero 1 de l'histoire, qui aurait cru qu'Hewitt plongerait apres 2 ans de domination presque totale (pour l'epoque), et lui aussi sait s'entrainer, Safin, tout le monde lui promettait 5/10 GC tant il etait multi-surface et petrit de talent...
Et on parle meme pas de Federer, on a eu la demonstration de la vitesse a laquelle pouvait disparaitre l'ascendant psychologique...
Nadal trouvera plus fort que lui, comme Federer, et Nadal a deja 4 ans de tres haut niveau derriere lui.
Vous croyez sincerement qu'il lui en reste 10 a venir ?!?!
Donc je rejoins Botany.

Oui mais moi;je parle de Nadal numero 1 et Ferrero en 1 et la,c'est plus la meme chose.
Bien sur,je dis pas que la domination va durer,je l'espere pas d'ailleurs,mais que malheureusement,il arrivait avec nettement plus de certitudes que bien des numero 1

L’ange Rafael

Docteur Nadal, Mister Rafa… ou comment l’irréductible combattant des courts redevient un gars extra dès qu’il lâche sa raquette.


MAMAMANn’aime pas
trop Rafael Nadal. Elle ne
l’a vu qu’à la télé pendant
Roland-Garros, il n’est
jamais venu à la maison
mais ce n’est pas grave.
Elle dit toujours : « Oh, ce
Nadal, il a l’air méchant.
Federer, c’est quand
même autre chose. Il est
tranquille, il caresse la
balle… Nadal, ce n’est
pas mon style. C’est trop
brutal. » Maman a choisi son gendre
idéal. Avant, elle avait choisi Belmondo
plutôt que Delon et a toujours
préféré McCartney à Jagger. Si
maman voulait monter le club de
« ceux qui trouvent Nadal too
much », elle recevrait pas mal
d’appuis. Vous avez tous une
maman, une cousine ou un collègue
qui n’a pas le béguin pour cet Espagnol
qui, comme disent les
« n’enfants », « ne fait rien que
d’embêter Federer et les autres ».
Comme tout le monde, Rafael Nadal
a une réputation. Elle n’est ni bonne
ni mauvaise ; elle est ce qu’on voit de
lui quand il travaille. Que voient
maman et son club ? Des muscles
sous un marcel, des sourcils qui froncent,
des yeux noirs, une machine à
lifter, à crier « vamos ! »et à gagner.
Quand Federer réajuste sa mèche et
relève le col de son cardigan couleur
crème, Nadal tripote son slip avant
chaque service.
Voilà ce qu’on retient quand on
regarde par le bout de la lorgnette
une fois par an, au mois de mai, porte
d’Auteuil. On voit une partie de
Nadal, pas Nadal. On voit ce qu’a
une fois si bien raconté Mariano
Puerta : « Nadal, c’est pas compliqué,
il est terrible. Il veut tout
gagner,même le tirage au sort avant
le début du match. »
Un jour, sa propre maman, Ana
Maria, a dit, un peu comme la
mienne : « Je ne reconnais pas mon
fils quand il joue. Il est habité, il entre
dans un tel état... » Et puis, elle a
laissé passer un silence. « Mais c’est
toujours Rafael. Un garçon qui met
tout son coeur dans ce qu’il fait, un
travailleur. Dans la vie, c’est un bon
petit. »
Dans la vie, quand il a fini de renvoyer
des balles, Nadal est un sucre.
Un autre homme, capable de se
moquer, en pleine conférence de
presse, de son popotin, qu’il appelle
« mon gros cul », ou de rire de son
accent majorquin qu’il avait fallu
sous-titrer quand, à douze ans, il
avait eu droit à un passage dans un
programme de Disney Espagne.
Nadal pourrait être votre petit voisin
de palier, celui qui tient la porte de
l’ascenseur et qui dit bonjour tous les
matins. Chacune de ses conférences
de presse commence toujours par un
de ses « hello » (dites « rrrhélo »,
oui, toujours à cause de l’accent).
Quand les questions en anglais
s’arrêtent, Nadal dit « thank you,
good day ». On passe alors à l’espagnol
et il dit « olà ».
Il a aujourd’hui plus de mots à son
vocabulaire anglais que de titres sur
le circuit. Mais même quand il ne les
avait pas, Nadal a toujours fait des
pieds et des mains pour donner une
réponse présentable. Tout le monde
ne se foule pas ainsi. Parfois, c’était
comique. Combien de fois s’est-il
embarqué dans une réponse en
ayant mal compris la question ?
Combien de fois a-t-il mis ses sourcils
en accents circonflexes quand il était
lost in translation. Un jour, pour dire
qu’il était en bonne forme physique,
il avait choisi sa meilleure bouille de
héros de manga et dit aux anglophones
: « I have a great body »,
(« J’ai uncorps fantastique »). Ils ont
bien ri, et lui, comprenant son lapsus,
avec.
Cette année, à l’US Open, son quart
de finale contre Mardy Fish s’était
achevé à pas d’heure. On aurait dû
être sous la couette depuis des
plombes, lui aussi. Au lieu de ça, on
poireautait en salle d’interview et
Nadal se faisait désirer. « Merci
d’être restés si tard, désolé d’arriver
à cette heure mais j’avais besoin
d’un long massage. » Quand on eut
terminé, Nadal se redressa et nous
dit : « Allez, tous au lit ! Bonne nuit
et encore pardon pour le retard. »
Oh, ce n’est pas grand-chose, Soeur
Emmanuelle l’aurait fait elle aussi.
Mais tous les joueurs n’auraient pas
eu cette petite attention.
Sans jamais avoir sorti un CD, Nadal
est aujourd’hui une rock star. Partout
où il est, des groupies le guettent.
Cet été, à New York, il avait
voulu s’acheter un nouvel ordinateur,
le sien ayant rendu l’âme au
début de l’USOpen. Nese doutant de
rien, il avait décidé de se rendre au
grand magasin Apple sur la 5th Avenue.
À peine sortait-il de sa berline
qu’une cohue sans nom
se formait, l’obligeant à
rebrousser chemin. Il
pouvait dire adios à son
nouvel ordinateur.
Nadal est devenu ce
qu’il n’a jamais vraimen
t v o u l u êt r e .
« Qu a n d i l a v a i t
seize ans, “Rafa” commençait
à être connu en
Espagne, raconte Jofre
Porta, un proche du
jeune homme depuis
quinze ans, qu’il a
entraîné par intermittence
à Palma. Un jour,
nous étions dans un
aéroport et une jeune
femme vient lui demander
un autographe. Il ne
comprend tellement pas
ce qu’elle veut, ça lui paraît tellement
impossible, qu’il lui dit : “Bonjour,
je suis Rafael Nadal, enchanté.”
On a regardé Rafa morts de rire
et on lui a dit : “Mais arrête ! Elle sait
très bien qui tu es. Elle veut un autographe.”
»
Aujourd’hui, Nadal a sans doute
dépassé le million d’autographes.
Tous signés de la main droite. Souvent,
surtout quand c’est un enfant
qui demande, il aime faire sa blague
favorite. L’enfant arrive vers lui, intimidé,
et bredouille sa requête. Nadal
lui lance alors un regard furibard et
lui dit : « No, no, no, je n’ai pas le
temps. » Puis il éclate de rire. « Je
déconne. Bien sûr que je vais signer.
Comment tu t’appelles ? »
Nadal n’est ni un mégalo ni un
poseur. Nadal est encore un enfant
lui-même. Comme les enfants, il est
désarmant de naturel. Tellement
nature qu’on se souvient tous de la
fois où, après sa victoire à Rome
contre Coria en 2005 (6-4, 3-6, 6-3,
4-6, 7-6), il avait répondu aux questions
de la presse en dévorant un plat
de pâtes : « Excusez-moi, je sais que
ce n’est pas très poli mais je suis mort
de faim. Cette finale a duré cinq
heures quinze. Excusez-moi. »
Les bonnes manières, la bonne éducation,
Nadal ne les a pas apprises en
lisant un manuel de Nadine de
Rothschild. En plus, lire, il n’aime pas
ça. Son modèle est assis là-bas, en
train d’imiter Garry Kasparov. Il
s’appelle Antonio mais tout le
mondel’appelle Toni. Il est le tonton,
l’entraîneur, la star du jeu d’échecs
dans tous les salons de joueurs du
monde. Il est celui dont Sebastian, le
père de Rafael, dit : « Demandez à
Toni, c’est lui qui sait tout de Rafa. »
D’accord. Alors, dis, Toni, pourquoi
Rafael est-il si dur sur un terrain et si
doux partout ailleurs ? « Parce que
quand il joue, il ne pense qu’à la victoire.
Et quand c’est fini, gagné ou
perdu, il redevient Rafael. Nous, les
Majorquins, nous sommes des gens
tranquilles. Chez nous, il n’y a pas la
folie et l’exubérance des Madrilènes.
Vous dites que c’est super bien que
Rafael vous dise bonjour ou vous
serre la main. Mais il vous connaît,
c’est normal, pas super bien. C’est
quoi le plus normal pour un gosse de
vingt ans ? D’être traité comme un
prince dans les plus grands palaces
du monde ou d’aller s’amuser avec
ses copains ? Rafael sait où sont les
vraies valeurs. »
Rafael ne se prend pas pour Dieu le
Père et il n’a pas intérêt. Sinon, Toni
lui parlerait du pays et Sebastian le
déshériterait. « J’ai toujours dit à
Rafael que cette vie-là, sa vie de
champion, n’était que transitoire et
que ce qui comptait, c’est ce qu’il
allait être quand tout ça s’arrêterait,
insiste le padre. Les années passent,
le joueur disparaît, reste l’homme. »
C’est pour ça que sur son île, on ne le
traite jamais comme quelqu’un de
spécial. « À la maison, ajoute Sebastian,
c’est moi le chef et Rafa est un
fils comme les autres. Quand on va
au restaurant en famille, c’est moi
qui règle l’addition, pas lui. C’est
aussi une façon de montrer mon
autorité paternelle. »
Les copains fonctionnent pareil.
Chacun paye son verre,multimillionnaire
ou pas. Surtout, rester simple.
Nadal voyage toujours sur les lignes
commerciales, il ne vit ni à Genève ni
à Dubaï ni à Monte-Carlo, il vit où il a
toujours vécu, à Manacor.
Il y a quelques années, pour son premier
Open d’Australie, il avait refusé
un hôtel de luxe àMelbourne. Il trouvait
qu’il n’avait rien fait pour mériter
pareil traitement. Une journaliste
espagnole nous racontait récemment
une histoire étonnante. Il n’y a
pas si longtemps, Rafael avait cassé
son ordinateur (décidément).
Chaque jour, quand ses proches lui
demandaient s’il en avait acheté un
neuf, Rafael faisait diversion. Ce
n’est que plus tard qu’on découvrit la
vérité : Rafael voulait d’abord
demander l’autorisation à son père.
Précision : il était déjà riche, très
riche. Surtout, rester fidèle. À son île,
à Toni et aussi àMaria Francesca, sa
chérie depuis qu’il a quatorze ans
(elle en avait douze).
Les valeurs dont parle Toni tournent
toutes autour du travail, un travail
fait sans jamais chouiner. « Les
grands philosophes grecs se sont
questionnés sans cesse sur l’origine
du bonheur, raconte Toni. Est-ce que
le bonheur naît du travail ou du plaisir
? Êtes-vous stoïcien ou hédoniste
? Moi, je suis stoïcien. Rafael
aussi. Je crois que le bonheur vient
du travail et de la discipline. Quand
Rafael était petit, j’ai été dur avec lui.
Je le faisais exprès s’entraîner avec
des balles mauvaises parce que je
voulais qu’il comprenne que dans la
vie, on doit savoir se débrouiller avec
ce qu’on a et pas pleurnicher sur ce
qu’on n’a pas... Le court est mal
entretenu ? J’ai vu, j’ai vu, maintenant
tu joues. Ne me dis rien, je ne
t’écoute pas, joue. C’est une façon
de dépasser l’adversité. »
C’est pour ça que vous n’avez jamais
vu Nadal fracasser une raquette. « Il
en a brisé une, une fois. C’était à
Roland-Garros et c’était en tapant
sur sa chaussure pour décoller la
terre », rigole Toni. C’est aussi parce
qu’il a cette philosophie que Nadal a
plus souvent repoussé ses limites
qu’elles ne l’ont repoussé.
Ce jeune homme a une tolérance à la
douleur au-dessus de la moyenne de
ses congénères. À treize ans, il dispute
le Championnat d’Espagne.
Pendant un match, il tombe et se
fracture le petit doigt. Toni sonde
l’état d’esprit de son neveu. Il ne va
pas être déçu du voyage. « Je vais
avoir dumal à gagner mais ça va coûter
cher à l’autre s’il veut me
battre », lui dit direct Rafael.
Qui a oublié son refus d’abandonner
à Estoril en 2004 contre Gasquet
malgré une fracture de fatigue au
pied droit ? « Ça aurait pu aggraver
la blessure mais, pour Rafael, il était
hors de question d’abandonner face
à son rival comme il avait été
contraint de le faire en fin d’année
2003, à Saint-Jean-de-Luz », raconta
alors Toni. Ma maman dirait :
« Ah, tu vois, ce Nadal, il est trop
dur. » Je crois qu’elle se trompe.
FRÉDÉRIC BERNÈS

Salut

Assez touchant ce portrait sur Nadal

Oui, par contre il doit toujours demander à papa s il veut s acheter un pc avec son fric?


De quoi vit Tony?Car il refuse de se faire payer par nadal...

Sortez les violons.


Sinon il fait quoi pour les baleines et les bébés phoques Nadal?

Nadal est venu à l'Equipe et c'est très bon pour les ventes. Tout est là...

Rien à voir avec du journalisme.

Pas si sympa que ça, comme papier.
ça souligne plus son coté demeuré qu'autre chose... genre gentil-idiot à la Rocky.


Je suis sur qu'il remplace son Ordi après chaque plantage de Windows

Jai pas envie de relancer la polemique mais je suis desole de dire que pour la majorite ici,des que c'est latinoiberique y a un fort sentiment de rejet quand meme...

Qu'on n'aime pas,je peux comprendre mais pourquoi on doute systematiquement de Nadal alors qu'on ose rien dire sur Fed alors que des 2,celui qui a le plus de "casseroles",c'est bien Fed.
Les rares fois ou j'ai vu Nadal parler en mal,c'est au sujet de Berdych et contre la merdeuse Gaudio...

Bref,de toute facon c'est surement peine perdue mais pour le voir souvent a la tele ici,il est plutot marrant en dehors des terrains et nettement moins bourrin...

Tuco Benedicto Pacifico a écrit:

Je suis sur qu'il remplace son Ordi après chaque plantage de Windows

:roule: :roule: :roule:
Alors là PTDR :mdr:

Sinon, une fois n'est pas coutume, je vais défendre Nadal. C'est vrai qu'on a déja vu des foromeurs s'extasier devant des ITW de Federer tout aussi complaisante.

Mais c'est qd même du n'importe quoi cette ITW. Le top je trouve c'est quand on nous dit qu'il est avec la même fille depuis qu'il a 14 ans. :mdr:
C'est qui qui avait dit qu'il avait enchainer les filles en boite aprés RG?

tango a écrit:

C'est qui qui avait dit qu'il avait enchainer les filles en boite aprés RG?

C'est moi et j'y crois vu que l'info m'est venu d'un pote de confiance. Sinon moi Nadal j'ai rien contre lui. C'est son jeu que je trouve pas beau.

Ah ok
Bon rien de surprenant.

ça me fait penser, on voit plus du tout Babou. Elle boude vraiment dis donc

Vivement qu'elle revienne Quel interet de traiter Nadal de dopé, d'idiot congénital, de queutard qui trompe sa copine si y a aucune fanatique ulcérée pour répondre

tango a écrit:

Tuco Benedicto Pacifico a écrit:

Je suis sur qu'il remplace son Ordi après chaque plantage de Windows

:roule: :roule: :roule:
Alors là PTDR :mdr:

Sinon, une fois n'est pas coutume, je vais défendre Nadal. C'est vrai qu'on a déja vu des foromeurs s'extasier devant des ITW de Federer tout aussi complaisante.

Mais c'est qd même du n'importe quoi cette ITW. Le top je trouve c'est quand on nous dit qu'il est avec la même fille depuis qu'il a 14 ans. :mdr:
C'est qui qui avait dit qu'il avait enchainer les filles en boite aprés RG?

Salut

Cela te choque de savoir qu'un mec agit de la sorte?

ben franchement,j"'espere qu'il va voir ailleurs parce qu'a cote,Mirka c'est une bombe...

oh elle est un peu ordinaire mais elle est pas mal...

comme doraot gil,tu ratises large toi

Elle mérite bien quelques cartouches quand même...